MIT
aunere; une morale
,.,;tiglt;
des Carmes
,.;tig!J;
ur¡
luthérien
mitigl.
M
ITONNER,
ttrme
dont fe fernnr les
Pei11tre1
"'
/maÍ/. flfitDHIIer,
Cfi
faire Cllire dOUCetnent
& ,
a
petit fe
U
la
couleur, en la changeam de place de rems eu tems,
&
par degrés,
a
l'entrée du fourneau de reverbere ou le
fcu eil moins grand .
MtTOWNJOR, (
Cui/itte.)
parrni les Cuifin!ers, eren
mcttre un mees, le poeage, par exemple, fur un grand
f•o; f2ire bouillir
le
pain
d~ns
le bouillon pour mieux
s'imb:per,
&
luí faire prendre foo godt.
'
MITOTE, f. f. (
Hijl.
mo¡i.)
daofe folemnelle qui
fe faifoit dnns les cours du ecmple de la ville de Mcxi–
co,
a
laquelle les rois
m~
me ne d64aignoienc pas de pren·
dre part . On for¡noit deux cercles ilun daos l'autre ; le
cercle imérieur. au milieo duque!
1<~
innrumens éroienr
placés, ttoit compofé des principaur de
ls nation; le
cercle
e~t6rieur
étoir formé par les gens les plui grave;
d'entre le peuple, arnés de leurs plumes
&
de lcurs bijou r
les plus précieux . Cene danfe étoitaccompagnée de chanrs,
de rnafcarades, de tours d'adre!le. Qqelques-uns mon ·
toicnt fur des écha(fcs, d'autres voltigeoient
&
faiaoien t
des fauts merveilleux; en un rnot
1
les Efpagnols étoient
rempli; d'admiration
a
la vdo de ces divenilfemem d'un
peuple barbare.
M !TOYEN, MuR, (
'}Mrifpl'ltti
)
le mur qui
fai~
1a
féparaeion oommuno de deux maifons contiijué's.
Le feul príncipe que nous ayons dans le dro11 romain
touchant le mur
mitoy•",
o'ell que l'11n des voilins nc
pouvoit pas
y
appliquer de canaux malgré l'autre pour
conduire Jleau qui venoit du ciel ou d'un réfervoir.
M ais nos coutumes, lingulierement calle de París, en
ont beaucoup d'autres dont voici
quelques·u~.
Quand un homme fait b!tir, s'll ne !alife un efpacc
vuidc Cur fon propre terrelll, il ne pel1t emptch<r que
fon mur ne devienne
mito)''"
entre luí
&
fon voifin, le–
que! peut appuycr fon bhiment contre ce mur, en pa,
yant la moitié du mur
&
du terrein fur Jeque! il ell affis .
L'un des deut propriétaircs du mur
mitoye,
n'y peut
ríen faire faire fans le confenremem du voifin, ou du–
moins 'fans luí en avoir fait faire une fi¡:niticarion juridi–
que.
L'un des voifins peut obliger l'autre de oamribuer aux
~6paratioos
du muo
mitoyen,
a
proponían de foo héba·
ge,
&
pour la part qu'il y a.
Le voifin ne peut percer le mur
mitoyt",
pour
y
pla–
cer les poucres de
f~
maifon' que jufques
it
l'épsi!féur
de la moiri6 4u mur ,
&
il etl obligé d'y faire metrre
des
jambe~,
párpaignes ou chaines,
&
corbeaux fuffi fans
de pierrc de raílle, pour pnrter les poutres.
Dans les \'illes
&
fauxbourgs, on peur contraindre les
"oifins de conrribuer aux murs de c16tu
, ponr
fép~rer
les maifons, cours
&
jardins, jufques a la haureur du
~e'l·de-chaulfée,
compris le chapcron.
Voyo:.
tout le ti·
(re
da fervitudes
de la coutume de Raris,
a
laque!le la
plupart des autres coutumes font conformes fur cette
matiere
it
rre ·pcu de
différenc~s
pri:s .
M
1
t
O Y ER 1
E,
terme de
co11tumu,
fdparation de
dcux
h~ritages
ou deux maifons voifines, par une cl6-
turc commune ou un 111ur mitoyen .
Voyn:. ci-dej]iu
M t·
:J'OYI!N •
M!TRAILLE,
f.
f.
(Art milit. )
Ce fo11t des bai–
les de moufquct, des pierres, de vicilles ferraillcs,
&c.
qu'on mee daus des bolees,
&
dom on charge les oa·
IIOOS.
Voya:.
DRAGÉE
&
CAR TOUCitE.
Les
m•trailla
fom fur-rout
d'ufa~e
a
la mer pour net·
coyer le pom des vailfcaux ennemis, lorfqu'il cll rem–
ph d'hommcs; de
m~
me que dnns les attaques
&
les
combats oii l'on tire de pri:s.
MITRA LE
,
VAL\'ULE~,
ttrmc d't1Nalomi,,
font
~eu~ valv~les
du ca:ur, ainfi appellées paree qu'elles ont
en effee la figure d'unc mitre.
Voyez
V
1\
L
v
u
LE
&
Ca:
u
11 .
Elles font placées
a
!'orífice auriculaire du venericule
gauche
d~
emur. Leur ufagc el! de fermer oet or!6ce,
&
d'empccher le retour du
fang dans les poumoos par
la
veine pulmonaire .
Voyez
CtRCUT.Al'ION,
&c.
M
l
TRE,
f.
f. (
Littlra
e.) en grec&
en lacin
milr.n,
fortc de cocffure particuliere aux dam<S romaines. Ce
que le chapeau étoit aux hommes, la
mi:r•
1
1étoit aut
femmes. Elle étoit plus coupéc que la
mitre
modcrnc
que nous connoilfons, mais elle avoir comme elle ces
dcut pcndans que les femmes ramenoient fous les joue¡.
ervius, fur ce vers de Virgile, oii Hiarbas reproche
2
Enée fes
v~temens effémin~s,
Ma:nia """'""'
mitra,
critumi'"
madmttm
Sult
"'"'"'
1
MIT
aj.ouae,,
mitrá
lydiá;
1Mit1
1tleb•11111r
&
Pbry_{tt
&
¡;.y–
á
u
mura'
h~c ~fl
Ílltltr1J(I
pil~o,
Jt
t¡RD
P~lldthat
tlltl,.
buaarum tegimeH.
Cer orocmeot dégénéra peu·i-peu;
peut
-~rre
avoie·il
l'air de coiilfure
""P
négligée. Les
lemmes qui avoient quelqu< pudeur n'oferent plus er¡
porter, de fortc que la
mitre
devinr
le
parta~e
des
li·
be-ftinet". Juvenal s'en expliquoit ainfi
lorfqu'il repro·
choit au x Romains le
langa~e
&
le<
~odes
des Grecs,
qq'ils tenoient eut-mémcs des Alfyriens:
·
lu '{Hibut grata
efl
pié/á INpa
bdrbara
mitr3.
11
faur
admirer ici le caprice do goOt, celui de la bi- .
farrerie de la moJe, qul fair fervir
a
nos céré rnonies les
plus auguncs la
rn~mc
chofe qu
1
elle employoie
3
l'sp•
parcil de la galaneerie,
&.
mct fur la
t~ee
des plus refpe·
ébbles mininrrs du
Sci~neur
les memos ornemem a-peu,
prcs dnm fe paroicm les courtir!innes. (
Vo¡•e¡. l'areicle
['rriva"e.)
Ainfi, par un
e~emple d~
mode tout oppof6
a
celui-ci, le voile qui d'a ord n'avoit été d'ufa{e que
daos les fonél ioos du temple, devint une efpece de coiifle
fous 13quclle les damcs romaines rama!foienl leur< che·
veux bieo fri(és
&
bien
~¡un6s.
Les progres du luxe
produifirenr cct effer, changerent la deninaiÍQ•I du
voil~ ,
&
firent fervir
ii
la vanieé co QUÍ n'avoit éré qu'nn or·
nement de
c~rémonies
&
de C:r'crifiaes .
Un chanoioe
ré~ulier
de faime Gcnevié ve, Claude du
Molinet,
a
fai¡ une dilfertaeion fur la
mitre
des aociceis,
o
u
iJ. a rccqeilli bien des
ahof~s curi~ufes;
le leélcur
peut le confulrer..
(D.
J.)
MITRE, en lar in
noitra,
(
Hifl.
eccllf,
)
forre d'orne·
ment de
t~tc
dont les é vcques fe fervem dans ks céré–
moRies. Elle ell de drap d'or
o
u
d'ar~ent,
nccompa¡;néc
de dcur langueues de méme étoffe, qui pendent d'eoviron
un demi-pié fur les épa11lés,
&
q11i, .i
ae
qu'on cruit,
repréfentent les rubans donr on fe rervoir aucrefoii pour
l'affermir en les nauant fous lo memoo,
&
elle
forme
a
fon fommet deux pOÍIHc!S, J'unc par-dcvnnt, l'autrc
par-derriere,
íi
mont~es
e
une par un bouron.
Dans un a
u pontifical de Cambrai, 'ou l'on enrre
daos le détail
tous les ornomen>•pomi6ca11X,
il
n'dl
point fait menrion de la
mitre,
non-plus
qpe
dans les
ancicns pnmilicaux manufcrits , ui dans i\malaire, d•n'
~aban,
darn Alcuin, ni dans
lel
nucres ancieos •ueeurs
IJUÍ
om traieé des rits ecclélielliques, C'eil
peut-~c•e
ce
qui
a
fait dire
a
Ormphrc, dans
lé>n
Explication da ur–
ma
qb(ct<rt ,
:l
In
ti
o
de fes vies d01 pJpos , que l'ufagc
des
mitret
daos
l'éjfl ife romaine ne rernomort pas au·
del
a
de
6oo
ans. C'ell auffi le fcnrimem du pere Hu·
gues Menard, daos fes
Nous
[ur
le farrammtqirc áe
[ainl Grlgoire,
oii
il
répond au x opiníum comraires.
Mais le pere Marcenne, daos fon
'l'raill da ancicns riu
4•
1'
Ef{li{c,
die qu 1
il
en conilanr que l'ufage de la
mi
ere
a éré fui vi daos les
év~quos
de Jéru lalerp, fuccelfeurs
de faint Jacques, comme ocia cll marqué exprcl!ément
daos une letcre de Théndofe, patriarche de Jérufalem .
)
faint !goace, patriarche de Conllantinople, qui fue pro,
duice dans
1~
huirieme concile général . ,, 11 el! ccrtain
" au
m
ajouee le
m~me
ameur' que
l'nf;¡~e
des
mitru
, a cu lieu dans l'é¡(life d
1
occidcm long-wn .-·am l'an
, 10oo, comme il e!l aifé de le prouyer
p~r
l'ancicnne
tip,ure de
f~int
Pierre, qui en au-devant de
1~
porte d11
monallere de Corbie
&
qui a plus de mil le 3115,
&
par
,
les anciens porrr1ics des
papes
que les f.lollandillcs
ont
,
rap¡>ort~
daos leur valle recueil ,. . Théodulphe, évé·
que d'Orléans, f•it auffi memion de la
mitn
daos one
de fes poélie•, ou il dit en parlan¡ d'un
~véque:
,1/ilu
t~go
eaput
nfpludmt
MITRA
tel{•bat.
Le pere Marrenne ajoule que, r.our concilier les diffé–
rens fentimens fur cc11e mar iere, rl faut dire
qne
l'ufa
0
e
des
mitro
a eoiljours éré daos I'Eglife, mais qu'autre·
fois tous les é\'cqu<'s ne la porcnicnc pas, s'ils n'avoient
un privilege parriculier du pape
it
cct égard. Daos la ca–
thédralc
d'
Acqs. o
u
voit en etf<'t fur la couverrure d'un
tombeau un
év~q11e ropr~femé
a•·ec
(a
crofTc
fJ11S
mi·
tre .
Le pere IVI abillun
&
plulieu rs autres ameurs prua–
vent la méme eh
fe
p ur l'églrfe d'occrdenr
&
pnur
h's
év~ques
d'oricnt
e~cepr~
les patriarche,. Le perc Goar
&
le carditul Bona e
u
dileot auranc pour les
G
recs mo·
dernes.
En Occident, quoiquc l'ufn¡:e de la
miu;
f!•
,fdr pu
commun aux
~v!ques m~ •ne,
on vinr enfuue •
1
acc r·
der non·feulcment aut
év~qu;s
&
aux cardinaux, mais
encore
3\II
abbés. Le pape
le 1ndre
1~. l'acc~rdJ
a
l'abbé
de
Cantorberi
& i\
d'aucres.
U
barn !
l.
a ceux
do mane Caffin
&
de Cluni. Les chaoo:nes de l'églifo
N
DDZ.
l!t: