.,..11..._
M 1
S
ce fleuve ía couleur
&
ía rapidiré .
Le
P.
Marquette,
~
qui 1 íelon le
P.
Charlevoi x 1 déaouvrir le premier ce!le
riviere 1 11appelle
Pl~ítanouí.
On lui
a
fubll itué le no m
de
M íjJouri ,
a
cauíe des premiers íauvages qu'on ren–
contre en
1~
remontanr 1
&
qui s 1appellent
M í{fouríto
ou
Mí.ffoaríteJ
. (
D .
J. )
MI ::.
T
AC!iE ,
í.
f. (
Com.)
meíure des huiles
&
des
vins 1 dont o n íe fert dans q uelques échelles du L evant 1
particulieremenr dans J'ile de Candie. L es cinq
míjta-
cheJ
~
de la C année font la
millerol~
de
l.\IJarí~ille .
v.
3
.
MrLLER OLE.
Díé!íomr. dr Com .
M ISTEC A, (
Glo¡;. )
cootrée de
1
1 Amér!que fepren–
trionale daos la nouvelle Eíplgne ; au département de
Guaxaca . On la diviíe en haut<
&
baife; l'un
&
·11aurre
cmr plufleurs ruiifeaux qui chardent des ¡>ailletres d'o r .
M ISTR iE ,
oH
plutót
M Y ST JJE 1 (
Glog. nnc.)
vil le
cl
1 1talie chcz les L ocr<s
ép1~cíphyriens .
Barrí cro!r que
<t
1el1 préfonremenr
Getofia. ( D.
1
)
MIS UM , ,f. m .
(Nijl. nnt. Cuijine .)
c'el11~
nom
que les Chinois ou T artares ronguliens donnent
a
u ne
liqueur do nt ils font une fa
u
ce
i
certains al imemens.
On choi flr une efpece de chou
X
rouge 1
a
feuilles
m
in–
ces 1 o n les íale tres-fo rtemcnt 1
&
oi1 les conferve dans
une érove jufq u'a ce qu'ils com rneucont
a
s 1aigrir
&
a
jerrer de 1' eau; o n décanre ce!le eau ,
&
on la
fait bouill ir fortement 1 juíqu'a
€C
qu'elle ait une co n–
fillance épaiiTe, comme celle de la biere qui n'a poin t
fermenté . Q uand cette liqueur el1 refroidie 1 o n la m et
dans des boureilles 1 que l'on expo fe au foleil pendan t
1
1éré 1
&
que l'o n met fnr un pnele pendant l'hivcr; par·
Ji
el le devienr de plus en plus épaiifc.
f/oyn:.
Gmel~1
1
'liO) 'O.{e
de Síblrie .
(
~ )
Mf 'iY , í. m . (
I-lífl. nnt. )
no m do nné par les ancfens
mrurali11es
i
une fub ilance m inérale d' un p une o ranljé ,
tri:s-chargée de •·irriol . M. H enckd croit que ce n
c(l
autre aho fo qu' un vitrio l mardal décompofé, dom la
partie ferrugineufe e
JI
changéc en rouil lc p une , comme
cela arrive
a
tour vitriol de cerre efpecc qui
~
été quel–
que rems ex pofé
a
l 1air
Vo yez PyritoloKi• , ch. x iv .
D ioftoride dit q ue le
míjj
de
la
meilleure efpece el1
celui de l'ile de C hypre , il faur 1 fel on . lui , qu'il fo it
dur 1 de couleur d'o r,
&
qu'il brille lorfqu' on l' écrafe ,
comme s' il conrenoit des paille!les d'o r . W edelius dit
qu' il s 1en rrouve de ce!le efpcae dans le pays de H eife 1
c'e11 apparemmcnr ce que quelques aureurs o nr no mmé
t trra foln ríJ H affia<a.
A u refl e cette fubl1ance ell virrio –
Iique , (-)
MI TA INE , f. f.
( Gantier. )
eípece de ganrs
a
11 u–
("3!(e des fem mes , qui n
1
a qu'un pouce
&
poínr de doigts ;
mais feulement une parte terminée en poinre
&
volante ,
qui cou vre le haur des doigts au-dellus da la main .
Mitaine
Ce dit auffi de cerrains g ros ga nrl de cuir
(onrrés , qui ont · un pouce 1
&
une efpcce de fac fermé 1
qui enveloppe les doigrs fo ns erre féporés ./7. M ou FFLE .
Les mo1tres G anti<rs-Parfu rneurs peuvenr faire 1 ven–
dre
&
j!arJlir ro ure forre de
mítaínes
de tell e éroffe qu
1
ils
j ugenr
a
propos ' pour vtl qu'elles foient doublées de
'foutrur es .
M ITArNES A JOUR 1
t<rmt de mnr<hand de modeJ.
C es
mítaina
font rricorées
a
11aiguillc 1
&
.reifem blenr
:i
une dentelle ; elle5 fonr ordinairement de fnie noire o u
blanche; du relle elles n'n nr ríen de parric ulier .
Les march3nds d< m odes fo nt ou fo nr faire par des
p uvriers a1irrés des
mitnÍneJ
de fatin 1 tatferas
&
velours
¡le toure couleur .
Mr TAI NES 1 (
Pelleteríe
.)
c'e11 ainfi qu'o n appelle ccr–
taines peaux d e cal1o r qui ne íont pas de In m eil leure
q ua! iré ; ce nom Jeur vient apparemmenr de ce qu'elles
ne fon r propres qu'i. fourrer des
mitninu.
M !T E 1
C.
f. (
l nfeélolog.)
On appelle
mita
ces pe–
tits animau x qu'on rrou ve en grande abondance dans le
fro mage w m bam en pouOiere,
&
qui paroirTenr
a
la vile
firn ple co mme des parricul es de pou lfi ere rnouvanrc ;
m ais le m icroícope foit vo ir que ce font deG animaux
parfaits dans rous Jeurs membres , qni o nr' une fi gure ré–
guliere 1
&
qui fon r tOutes les fontl io ns de la vie avec
auranr d'o rdre
&
de
régularir~
que les
animau~
plufieurs
m il lio ns de fois pl us g rands.
H ook
&
L ower o nr
d~couverr
que les
mita
~roienr
de
ani m~u x
cruflacécs ,
&
o rdinai remenr 1ranfpareus; leurs
partics 'principales (onr la rete , le col,
&
le corps ;
1~
tete
ell perite
~
pro po rtiOO du co rps; leur m ufeau el1 pornru,
&
leur- bouche s'o uvre
&
íc ferme comme celle d'une
taupe · elles o nr <jeux pctirs yeux 1
&
la vlle
eitr~mc
m ent
1
pcr.;onre ; car
(i
o n les touche. une fois avec une
~pingle
o u un autre inllrument ,
Otl
volt avec q uell e prom–
ptitude elles évirent un fecq nd atto uchcment. Quelques
UIU
onr
rix
jamhe~
1
&
d'ourres hui• ; ce qui prouve déja
qu'il
,y
en a de différenres eípeces 1 quoique d 1ailleu rs elle•
paroiifenr fe mblabi<s eo
toar
le rel1e . Chaque
j1~1be
a
fi x joít1rures end•onnées de poíls 1
&
deux perirs o ngfes
erochu&
a
leur extré mité 1nvec Jc[q uel< e! les peuvem aife–
mcnt
tailir
ce qu'el le renconcrent ; la partie de dcrri ere
du co rps el1 g ro
(fe
&
potdée '
&
re termine err tl >ure
ovala, avec
quel ~ues
P'>Íis cx rr·aordinoiremenr
lon~s
0
qui
en lim eur; les amre1 parti« du corps, ainfl que la tete ,
fonr aulli en vironnées de po rls. C es irr[etles
ÍOIII
ma les
&
femell es ; les fem elles for.r !eurs oeufs, d'otl íorrent
leurs parir• avec rotlS leurs mcm hres parf1i1s ( comme dl ns
les po us
&
les araignées) 1 quo1qu'exceffiv emenr rnenus ;
m ais fans changer de fi gure 1 ils chaogent quelquefois de
peau avan[ qu 'ils aienc tnut Jeur
accroi iTemcnt.
O n peut les conferver en vie plu fieurs moís em re deu:t
verres conca ves ,
&
les aopliquer au m icro ícope lo rfqu 'on
le
juge
:i.
pro oos! en les o hl'erv>nt fouvenr o n y dé–
cou vrira beaucoup de pa rricu larir és cu rieufes: L euw en–
hock les a vtl accouplés queue
a
qúeue ; car qnoique le
pénis du m
a
le íoit a
u
m ilieu d n ventre 1 il le totlrne en
arriere comme le rhinoceros . L 'accouplement íe fait ,
i
ce qu'll dit 1 avec une vireife incroyabl <. Leurs oeufs dan s
un rerns· chaud viennenr
a
éclo re daos dotne ou quarorte
jonrs; mais en hiver 1
&
lorfqu 1il fait froid , il leur fa
m
plnflen rs femarnes .
11
n'e(l pas rare de voir le¡ perirs fe
démw er violemment pour fortir de leur coque.
Le dia metre de l'oeuf d 1une
11<Íte
parol r égal
a
celui
d 1un cheveu de la rl:te d 1un homme, dont
lit
cenr font
enviran la longneor d 1
UO
pouce. Su ppo fa nr dooc que
l'reuf d'uo pigeon a le> trois q uarrs d'un pouce de dia–
meJre , qmtre cern cinquanre diametres de
1
1 reu f d' une
mí
u
fcro nr le diamerre de
1
1oeuf d 1 un oigeo n ,
&
par con–
féqu enr 1
(i
leurs figures font femblables 1 nous pouvons
c"nclu re que quatre vingt-onze rnillions
&
cent vingt
mi lle oeufs d 1une
míte
n'oacupent pas plus d'elpace qu'un
oetlf de pigeon .
L es
mites
Conr des animau x tres· voraces ,
e"'
elles
maugent no n-feulemcnt le frr.mage 1 mais cncore toute
forre
de
poiifo ns 1 de chair crue 1 de fruirs
reci
1 des grain•
de roure efpece,
&
prefque tou r ce qui a un cerrain de·
g ro de moifiiTure, fan s étre monil lé au-deffus: o n le$
voit
rn ~ me
fe
dévor.erles unes !es aurres . E n mangeant
dlcs po rteot en a''anr une
machoire,
&
l'autre
en
arriere
alternativemeot, par oU elles paroiffenr mou re leur nour–
rirure;
&
aprcs qu 1elles l'o nr prife , il fem ble q u'ellas la
m5chcm
&
la rurninent.
IJ
y
a une efpece de
mite
qui s'inlinue dans les cabi–
ners des curieux 1
&
qui m• nge leu rs plus JOii; papilluns ,
&.
aurre< in fe&es choi (i<. ne laiffJnt
a
leu r place , . que
des ruines
&
de la poufficre: l' uuique moyen de les
pr~vcnir , d i de faire brtl ler de terns en rems d u foufre
daos le> tiroirs ou dans les bolres . Ses éco ulernens chauds
&
fecs p¿nerrenr, rident 1
&
détruifenr les oorps rcndres de
ces petirs infed es.
Les di veríes eípeoes de
mítes
fo nr dil1 inguées par quel–
ques diffé rences parriculiercs, quoiqu'elle.< aiant en gé–
néral Jo me me fi vure
&
la m eme narure; par cxemple .
fuivo nr les o bferv;rions de Po wer 1 les
mit<J
qu 1o n trou–
ve dans les pouffieres de dreche
&
de g ru• u d'avoine ,
ío nr pl us vives q ue celles du rrnmage 1
&
o nt des poils
plus longs
&
plu s no rn breu x . Les
míteJ
de fi¡¡ues ref•
femb len t
a
des eCcar¡¡ots ; elles ont au mul'eau deux in–
ll nlmen'
&
deux carnes fort lo ngue' au ·dclfus 1 avec
rro is jambes de chaq ue córé . Leuw enhnck obíerva qu 1cl"
les avoienr les poils plus h1ngs que ceu x qu 1
il
avoit víls
dans roures les aurres efpeccs ;
&
en les exa rniooor de
prc; 1 il trouva que ces poils éroienr en fo rme d'épis .
M . H oo k a décrir une efpece de
mitef
1
qu 'il a pelle
mí–
tes vng11bonda
1 paree qu 1o n les rro uve dans tous les
endroirs otl el les peuvenr fub ti fl er .
M . Baker
~yam
jerré le yeu• fur un por vuide de
fayence 1 le crut couvert de pouffiere : mais en le regar–
dan! de plus prcs, il apper<;ut que le> particules de celte
pouffiGre óroient en mou vem enr; rl les examin1 po ur lor>
avec le m icro fcope 1
&
vit q ue c'étoient des eiTJins de
ces
miteJ
vagaba n
de~
1 qui avoient éré aJ tirées par 11o deur
de quelque d rogue m ife dans ce por peu de jour¡ aupa•
ravam
.
La
mite
el1 exceffi vemenr vivace ; on en a gardé des
m ois entiers fans lenr donncr aucune nourriture;
&
Leu•
wenhock aOure qu'il eo fi xa uoe fur une éoiugle devant
Con m icrofcope , qui vécut daos cclte firu 3rion ?endant
onze íemaines .
· Q uoique les N atu ralilles oe parlcnt que de
mítn
ovi–
pares 1 cependanr M. L yonnet 1 fur les obli:rvations du–
que\ o n d•lir beoucoup cornprer 1 déc lare avoir íouv<nt
víi des
m ita
d~
fromages vivipares ,
&
qu• metren¡
d~;~
peur•