MIS
Mat. m/
d.)
le got\r des fruits de
myrtillr
qul e!t dout
&
s igrelet eli
~(fez
ag réable. O o nc co nnoit de
~:es
fruirs
Que leurs
propri~rés ~ommune< au~
donx ·aigrekts .
f/9y.
D oux,
Chimir,
&
Doul[,
Di<tr
&
111at. m/d.
on peur
e n préparer un rob qui fcra bon conrre les co urs
dG
ven–
rre bilieux. On o auffi vanté fes fruirs féchés
ll¡
réduits
en poudre'
a
lo dore d'un gros jurqu'3 deux. o u en
d'écoéHon
a
la doCe de demi-once, conrre la dylfeurerie
¡
ma~s
cene font pas
1ii
des rem: des éprouvés .
(h)
M l
R
Z A
ott
M Y
R
Z
í\ , (
H ifl . )
titre de dign irc!
'JUi lignifi e
fils de prince;
les T arrares ne l'accordent
'JLt'aux
períonnes d'une
rae~
noble
&
trlrs-ancienne .
L es ti lles du
mirzt<
ne peuvent époufer que des
mir–
;::.aJ,
mois
tes princes peuvent épourer des erctavcs,
&
leurs fils ont
le
titre de
mirz11.
On dit que tomes
les princelfes tartares o u
mirzM
ront íujettes
i
la 1n–
lltcie; c'efl
a
ce ligne qu'on
ju~e
de la
lé~itimité
de
leur nalffooce ,
teurs mores
fm·tout s'en
réjo uitfent ,
•paree q ue cela prouve qu'elles ne ronr poinr nées d'un
:1dul!ere;
les
pareos en ronr anffi
tr~s-joyettr,
&
ils
re
eomplimentent fur ce qu;, felon eur, e(l un& marque in–
faitlibte de nob erre . L orrque ta tunacie re mauif<fte , on
e élebre ce phénomene par un fertin auqud
t~s
tilles des
:a
utres
mir~a1
ronr invitées, aprcs quoi
la lttnatique efl
obligée de d3nrer continuetlement , pendan! t[ois
jot~rs
&
t~ois nuic~,
fans boire , ni manger , ni dorrQir;
&
c5t exer–
c •ce la faa tomber comme morte . Le troiíieme JOUr on
lui donne un booitlon f2it avec de la chair de oheval
&
de la viaode. AprC.s qu'elte s'ert un peu remire, on re.
eommence la danfe,
&
cet exercice re réitere jurqu'a
rrois fuis
¡
ators
la matadie eR guérie pour tou¡ours .
f/•yn
Csnremir,
Hifl.
ott•""""' ·
(-)
M !S ,
C.
m . (
Hi/1.
d11
bas Empire . )
c'ell, eomme
on te dit dans te
Dillio"""¡,.,
¿,
'frlvoitx,
le nom
qu~
I'on donnoit autrefors aux commitfaires que les rois dt–
l égu?ient dans tes gtnératitt!s,
&
qui r6pond en parrie
:aux tntendans de nos jours . On voit daos les vieux oa·
pimtaires , que Charles-te-Chauve nomma dou<:e
llfÍJ
dans
tes dou<:o rniffie< de run rnyaume , on tes
~ppeltoit
miQi
dominici;
rur quoi le P. d' 1\rgone, lbus lo nom de
Vi–
gneut Marvitle, dit qu'un bibtiothécaire igonrant rangea
Qu uomqre des miffets un tr1ité
dt mi/Jh Jominici1,
ero·
yant que c'étnit un recueit des
metTes
du dimanche . Ces
c ommitfaires infb rmoienr de
ts
co nduite des co mtes,
&
jugeoienr tes caofc;s d'appet dévotues au roi, ce qui n'a
e u lieu cependant que fnus la deuxieme r2ce. Sous
la
troiíieme ce pouvoir a été transftré 3UX baill ifs
~
fé–
lléchau x , qui depuis oot eu droit de juger en dernier rer–
fort, jufqu'3u tems que te parternent 3 été rendu rédenr
r~ire
par Philippe-te-Bet .
(D.
J .)
Mts,
( }ur;¡prud. )
aae de
mi1,
c'efl une erpece de
proces,verbal qui ell fait pour con(later qu'une piece ou
produa ion a écé mifc au greffe , ou que te do ffier o u
fac contenant les pieces d'une
~a·rre
a été mis fur te bu–
r eau; on donne auffi ce nom
i
t'aae par Jeque! on
fi–
gnilie a la parrie ad verfe que cette remife a ét6 faite .
(A )
Mts, (
Marlcht~l)
chevat bien o11
mal
mi1 ,
terme
de manégc , qui
fl~nifi e
bien o o mal dreffé.
MISAl t R
ou
M15ENE,
(Marine.)
voile de
mt–
Jaim'
c'ell la voile que porte le mar de
mifdi,• . J?oytt.
V
DILE,
&
ei-átJ/otu
M aT
DE MISA!SE .
M
1 S" 1 N E,
(Mari,.,.)
c'ert te
m~t
d'avant .
J?oyn
?.1
A T,
il
efl poft fur te bout de t'étrave du va;ITcao,
ell garn! d'une hune avec Con chouq oet, de barres de
h nne , de hauba11<,
&
d'un étai.
Plan<. l .
fig.
1 .
cottl
sor. C ette deruiere
m~na;u vre
embraffc te ¡n! t ou·der–
fous du chouquet ; en pa(Jant atl·travcrs de
la hune,
'YÍ<nt fe rendre au milieu do mir de beaupré, ou it
y
:a
une étrope .,<e uno g rande poolie amarrée: au bou t
d e
c.etétai eR une aorre grande P<;utre,
&
daos CCJte
poutre parTe une
maoreuvr~
qui fert a te rider.
La vcrgue de ce mh
(fiK.·
~ .
cottr
96. )
qui T ell join–
te par ror1 racage,
~fl
j!arnie ¡!'une driffe qni pa(Je dans
.d cqx poulíes dq,obles, tcfqoeltes font amarrées ao chno–
qu~t;
de deux antres ponlies do ublcs' q ui fervent a h:rrer
la
vcrgoe,
&
i
t'amenct torfqu'il ell néceffitire ; de dcux
bra~ ,
de deux balancines, <le deux cargaes-p<>!nts, de
'deux carl\ues-fons, de deu¡
car~ues·b·>olim:s:
pour t'it\·
,tetligence de
~e1=i,
voyn toxt
<cJ
mots
.
L es bras paiTent daos deux poulies ptacées aux deur
eJtré!)lirés de la vergue: teurs dorman< font amarré< au
grand étai;
&
a
envirofl une brarTe
&
demie au-dello us
éle ces dormans, it
y
a des
pout ie~
par ou paffent tef–
dirs bras pour venir tomber fu r
te mileu du gail tard
d'avant ; ces bras rerv2nr
a
braflier
011
tournt r la ver–
·cue, tam
i
Oribord qu'a bls-bord
·
·
7•mrX.
'
MI S
f.esbalancines
(PI. l .
fig.
2.
<Ott!
98.) paffcnt d•ns
le f'ln d do 1• poutie du fond de la vcrg<Íe,
&
de-U vont
paffer dans une au rre poulie , qui ert amu rée ao-deffi> u'
du chouquet : elles fcrvenc
a
drelfer la vergue' torfqu'el·
k peuche plus d'un c6té que de t'autre.
Les carguc<-points pntlent dans des poulies qui font
am•rrées de chaqne bo>rd au riers de la vergue,
6t
vien–
ncnt de·H dans d'autros po ulies ann rréos aux coins de
la voile du m:\e , qui fait te tu jer de cet article
&
re•
tOtttnent de-H
1
la ver¡{UO oi\ lcurs dormans ron; amar•
rés proehe rds pputios .
Les cargues-fonds paiTent dans des pooties arnarrées
aux bure< de hune,
&
vienncnt de-la amarrer lcurs dor•
mans au-bas de la ralingue ,
Enfin
les
car~ues -
bo>ulines paffent dans des pouties
amarrées anx barres de hune,
&
de-la paffom par des
pout ies cou oées, qni fom alouées rur la ver11uc .
L e miit de
mi{alne
ert un
m~r
de hune, qm paffe dans
t'es barres , au mitieu do
(a
huno
&
de
f.lll
chouq net ; ce
rnh de hune ert garni
d'~ne
guinderéiTe, qui parTe deux
fois dl ns le pié dn mh de hune ,
&
dans deu x poutie¡
amarrées au eho uq'uet: il a un dormant qui el! am1rré
aulli att chouquet ,
&
qui parte dans une ponl •e anurréc
fur te pont, par taque! le on l'hi![: : le pi<! de ce
m~r
e
fr.
pofcí
d:~n<
t'endroit ou parTe une harro de fer, qui a en–
viron rept oouce< en quarré , o n appelle cette barre la
elef
dR
mát
¿,
hrtm.
Q uan
j
ce
mac ert lai1fé en li•n
tieu, ou patfe ceue clef fans le trQ•.I do pié dtt m:l t,
&
on !"arrcte rur
les
b1rres de hune! ce recond mh clt gar,
ni de barres de haubans , de ga!Jubans, d'nn eh uqner,
&
d'on érai; cet é rai embralfe te mar en palfant dans
les barres de hune, va de-l a jufqu'au ml c de beanpré ,
un peu au ·deff<>us de fa hune , o u
it
ell ridé avec un pa–
tan
l
it a encare une vergue avec une racage 'qui les j oint
cnfernbte .
Ceue vergue a une iraquc, une fauffc itaqne,
&
uno
driffe : l'rtaqne parTe dans
la
reto du mar' au ·detrous des
l>arres; un de fes bouts ert amarré a la vergue du petit
hu mier '
&
a
l'amre bour il
y
a une poulie' dam loquoi–
'Je pafle une fauffe itaque, dont une ex rrémiré vient eot
ba> en-dehors du vaiiT:!:tu,
&
s'amJrre
i
u11 anueau :
i
l'atme exrrémiré efl une pont ic doubte , d·Jns laquette
paffi
la
driff~,
en deox ou troi
rours , qui ferr
il
ame•
ner 1• perir hnnier avcc la vergue.
L e refte de
la garniturc de cetre vergue confirte
eR
denx hras , dt:ux
balancine~ , deu~
cargu('')-pointes ,
dcui
car~nes
de fond , deox eargues-boulines , deut écourcs;
vaici la pofi1io n de Ges piccos .
Les bm (
lVf4r;.,, .
PI.
f.
fit .
l .
eottl
9 1.) paffont
dans des poulies qui fom amarrées 3UX deux exrrémirés
de la verguc, a deux bragnes d'environ une braffe
&
de,
mie de long: teurs do rmans ro nt amarrés 3
t'~rai
du
grand mal do hune '
&
paffent
dan~
des ponlies amarrée¡
au·derrons d'oux
a
la di lbncc d'env irnn uno braffe : de,
ti ces corman< paffent d•ns d'antres poulies qui font
amarree
10
grand étai, d'oii ils viennent tomber fur te
gait tard d'avanr .
L es balancines
e
<ottl
89. ) paffent dans des
poutie~
amarrées au-deffous des barres de ce m3t de hune ,
&
palfem de-la dans de< pnulies amarré<> au x exrré mités
de 12 vcrgue · lcnrs dorrnons font amarré
S
au chouquet
de ce mil r,
&
venant enluire
1<
loog de.s haubans•du pe•
tit hunicr, pa ffent
a
lra<'erS de la hune do
m•fah.-,
d'ou
coulant te
Ion~
de ces hat1baos
i11
tombern fur lo
pone ~
ces balancines f<r vent d'
écoute< 3U perit perra uet .
L es c31,:ues-poiors pa!Te.nt dans des pnut ies amarrées
an tiers de la vergue , vo11r pafli!r de-13 dans
deu~
pou–
ties, qui loot am•rrées au coin do pt rit hnn i<r, rerour–
nent enfnire en haot pruche le< poulics mi ¡-lles ant paff6
la premiere fois' a
~·endroit
o
u
(ont attachés teurs dor–
man<¡
&
eufin palfe111 de-la 3 rravcrs de
1~
hu1te de
mi–
¡,.;,, ,
viennenc te tang des h\ nbans s'amarrer rur le pont.
Les
C3r~ucs
de fo nd
pa ff~m
en arricre de la hunc de
mi{ainr ,
&
de-la paffant par, delfus rnn cho nqner, vien·
nenr s';J.marrer
3
la t.tlingue
d 'en~b1';
ces cordcs font
fairrs en fo rme de pafa qs ; elles ••ienncnt direélemenc ea
arriere du rn!c.
Les
ear~ues -
boutines pa1Ten1 dans
la
hune,
&
vont
pafTer de-l a dans des poulies qui fo nt amarrécs
a
l'ita.
que du peth
huni~r.
Les boutine;
(fig
2 .
<Ottl
97·) ronr
amarré~•
a
de,
herres , qui ro nt en
dehor~
de l,t ratingue,
&
de-la vont
palfer dans
de~
pouties amarr-ées
i
l'·étai do pccir hunier,
elles V•>nt paffer dans des pou lies doublcs , qui font amarT
rées fur le beaupré une braffe par·detlus t'é:ai de
mi–
fai n< c
En fin
les deux éco utes font amarrées 2U point du pt.
tlt hunier. paffent de-l a a
J¡
poulle du bout
d~:
la vc;r.
Mmzn
;¡¡