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MI

S

glle, viennent tout·oU·I

on~

de la

vcr~ue

ju(qu'au mh de

.,ifain<

patfcn< enCuite dans de

pnulies

amarr~es

au–

deífous

de

la vcrj?,Ue;

&

coulont de-H

le

long du m:lt de

raifamt,

viennent enñn dans lt!s

bines,

oU on ic:s amarre.

Au-deilu~

du mar de hune cfl un 3Utre mat appellé

le

purorrm

(

cottl

87.)

il paífe dans les bJrres

&

le

chouquct du mar de hune,

&

a un trOU d'un pié, daAs

lequel entre une cié- de bois, en forme de cheville quar–

rée,

qui l'arrete" fur les barres: il ell garni de croifettes ,

de haubJns,

&

de

galanb•n~,

d'un chouquet

&

d'un étai

(

cottt!

83. )

qui embratTe le mat au-detfous, d'ou il va

fboutir au ton de perroquet de beaupré ou il ell ridé,

avce une poulie, fur les barres de hune de ce dernier mat

~

fa vergue, outre fon racagc, a encore une driífe, des

bras, des balancines, des cargues-points, ou des bou–

lioes.

La drilfe fert

a

amener

&

a

hiífer le perroquet; elle

pa[e a Ja tete du m:lt : un de fes bouts en amarré

a

1a

v er~ue,

&

il

y

a

a

l'autre bnut une poulie, daos Jaquelle

paífe un bont de corde q'ui vient tomber fur le pont.

L es bras (

cottl

78.)

paífent dans des poulie; qui font

amarrées aux deux

eur~mités

de la verguc,

&

tiennent

a

des bragues d'environ une braífe de long: leurs dor–

maw font amarrés

i

l'étai du grand perroquet.

Les balancines (

cottl

79.)

paffent dans des poulies

amarr~es

3

la

téte du mat de perroquer' vont de-la

palfcr dans des poulics amarrées aux deux eurémités de

la,

vergoe,

&

vont répondre au chouquet de perroquet,

o

u

[ont

leurs dormans.

Les cargues-poims foot amarrés aux poims de perro–

que!, d'ou ils vont paflcr dans d'aurres poulies qui font

3U

tiers du perroquet, aboutiífent enCuite

a

une pomme

amarrée aux haabans du petir hunier; coulant apres cela

le long defdirs haubans, paífent au-rravers de

lo

hune de

mifoin<;

enfin coulant encore le

long des haubans de

cette hune, " iennent fur le gaillard d;a\'ant.

Les bnul ines íont amarrées

a

la ralingue du perroquet,

om

paífer dans de petites poulies qui font

amarr~es

a

l'

ét.ai

de

e~

petir m!it; de-la vont repaífer dans d'aurres

p

em

es

p~uhes am~rrées

aux haubans de perroquet de beau–

pré, rev1enneot palfer dans de troifiemes poulies amu–

r ées

a

la lieure de beaupré,

&

tombent [ur le fronteau

d'avant.

M_IS .'\NTHROPIE,

f.

f.

(Miduin<.)

dégoilt

&

aver11 on pour les ho mmes

&

le commerce avec eux.

L a

mifanthropi<

efl uu fympt'>me de mélancolie; car

dan~

cette m1ladie, il efl ordinaire d'aimer les endroit;

~cortés,

le

~lence

&

la

[ol itud~,

de

m~me

que de fu ir

la conver(atlon

&

de

r~ver

tou¡ours au-dedans de foi–

m~me;

il

défi ~oe

une mélancolie parfaite.

Y•vn l'arli–

c/,

M ?LA

~COL!

E.

MISCEL LA TERRA,

(Hift. nat.)

nom généri–

que, donr quelques auteurs fe íervent pour

déG~ner

les

t~rr:s

compofées _ou mélangécs avec du Cable; ils en

9 1111ngo•en t de

no1r~tres

de blanches, de jounes, d'un

J~une

pale, de bruncs,

de

\'erd!itres; toutes ces terre'

acquierenr de la dureté dans le fcu, ce qui doit les fai–

re

re~arder

comme melées d'argille. L es Anglois les

aopellent

loar,r,

&

en Fraoce , c'dl proprement la

glai–

J< .

(-)

M IS C HJO,

f.

m. (

Hifl.

n~t.

M inlr. )

notn que les

l tal:ens donnent

3

un marbre mébngé de ditférentes

couleurs,

&

qui femble formé par

l'~lfemblage

de plu–

fieurs

fra~ mens

de n1arbre qui fe font, pour ainfi dire

callé; pour ne faire qu'une me

me

marre. On en

trouv~

pres de

V

érooe une eCpece qui en d'un rouoc pourpre

melé de taches

&

de ve'nes blanche<

&

janl~es .

,

_MISC IBI_LITE'

Otl

SOLUBILITE' ,

[.

f.

(Chi-,

m u.)

propnét~

générale par l'exercice de laquelle tous

les corps ch1mtques conrraélcm une union

nne combi–

n~HOn

récdle, 1a mixtion

chimi4ue ,

voy~~

MzxTJON;

e

ell propremem la

m~mc

cl¡oíe

qu'aifinité

que

rapport.

Yoyez.

RAPI'QR T , (

Chimi<. )

'

Cene propriété ell tou¡onrs relative, c'en-a-dire que

la

mt{crbrlrté

ne réfide daos aucun corps , dans aucuoe

fubfla!lCe de Ja natnre

~ue

rclativement

a

quelques au·

tres Jubflances en

pa~tlcuher,

&

qu'

ji

n' cx ifle aucun

co rps connu;

q~1e y rOI I~emblablerqent

iJ

oe pcur ex iller

aucun corp qut ío1t tmfc1ble , capable de combina iíon

rée_l!e

~vec

t<?US

les au1res <;<>rps. S i un tel corps exi–

fl ou, 11 au ro1t une des qu• l1tés effentielles du diífolvant

un:ver(d o_u

alkahr(l

qui ne par_n1t etre jufq u'a .préfent

qu une vame préten11q n alcr'm'que.

Yoyez.

a

1'

arti&le

MEN T R

E.

L a

mtfc¡bilitl

de

Chi)llllle~

diffcre par cet

~xercice

limité , de la

cohlfil:r"/itl

ou

F,<trallibilitl

des

Phyficien~

qu' efl une propriété abfol ue;

&

c'e[l une íuite nécef–

faire de la maoierc différente dont la Chimie

&

la Phy-

MI S

liqu" confiderenr

les corps que la divcrfe doélrine de

chacune de ces fciences fur les Jo's de leur union

voy.

i'artid(

CHIMIE;

car ceux qui .n'admenenc

qu'un~

ma–

tiere hnmogene (ce fout les PhyGciens)

&

qui ne con–

templem les

affdlionr

de cette mariere que daos les

m,(–

[es o u

aggrlgau,

daos

leCquels

la matiere

[< comportt!>

en elfer comme homogene, ceux-Ji, dis-¡e, ne fauroient

m~me

íoup.;onner les lois de la

mifcibilité

qui (uppo(e

la multiplicité des matieres,

voyn

MtXTION,

PRtNCh

PES. Aufli rant que les Phyliciens fe renferment dans

les bornes des lirjets phyfiques, Jeur doél rine tür Jo co–

hé iibilité e(l vrate: une íurface trcs·plaoe

&

rri:s-polie

d'eau fol idc, de glace, adhere aufii fort que des maíf<s

peuvent adhérer

a

des manes,

a

une [urface trcs-plane

&

tres-pal ie de foufre ,- quoique l'eau

&

le [oufre foient

immi[cibl.s.

Mais s'ils s'avifent, comme Jean Keil,

&c.

de fondcr les prolondeurs de l'umon chimique en s'oc–

cupam [eulement des conditions qui font requires pour

J'union des marres.

&

négligeant

n~ceífairement

les lois .

de la

mifcit,i!itt

qu'ils ne connoiíf<nt pas, ils éctironc

dogmatiquement des

abíurdités démontrées telles par

les faits chimiques

les plus communs . lis auront beau

placer le corpufcule dans toutes les circonnances qu'ils

croient les plus favorables

a

l'adhéGon; li

l'un de ces

corpu[cules en de l'eau

&

l'at)!re du roufre, il n'y au–

ra jamais d'union,

trallmt fabrília Jabri. Yoy<z.l'arti–

<fc

CHIMIE.

(b)

MISE,

[.

f. (

Com>ture<.)

dans

le

commerce fi gni–

fie en terme de compte la

dlpn¡fo .

La

mi[<

de ce com–

pre excede la recerte de pi•Js de t;Joirié, c'efl ' a-dire que

le corr,ptable a dépen(é une fois plus qu'il n'a

re~

u.

Mife

fignifie auffi ce qui a rours dans le commerce.

On le dit particulierement des mounoies; j

e ne

veux point

de cet écu, il efl

décri~,

il n'efl plus de

>

tJi.fo.

Mi[<

[e prend encore pour uge

~nc)¡ere,

pou

r ce qu'on

met au -detTus d'un aurre dan< une ven¡e publique Ton–

tes vos

mi[n

ne m'empécherot)t pas d'avpir ce tableau,

j'enchérira1 tOnjours an-deífus.

Mift

[e dit quelquefois en bonne

011

mauvai[c part des

étoffes qu'on veur ellimer ou méprifcr. Ce íatin ell de

mife:

ce damas efl vieux, il n'efl plus

¡!~

,rif<, Pillion–

nair~

d(

e

ommerct

o

Mr

sE ,

(

'Tailfa>td.)

fe dit d'un morcea1¡ de fer qu'on

foude

f.ur

un autre, pour le rendre plus f.ort.

MrsE,

t<rm< d< rivitr<,

efl une cenaioe quqntité de

buches rctenues par dcux liens,

nomm~s r~tl<!<rr,

f¡;.

done

lii

formenr la branche d'un train.

MISENE, PROMONTOIRE DE,

Mi{<niiJt! promo1<t1-

rh;m,

(

Glog.)

prQmon.toire d'ltalie, fur la córe de la

Campanie .

Virgil~

inventa le p remier )'origine fabuleu[e

du nom de ce cop .11 dit qu'on l'appclla de la forre, aprh

que

iV/ifmc,

trompe¡te d'Enée

1

y

eur

ét~ ~nterr,é,

&

que

J'ancien nom de ce cop j!toit

lErinr.

Les dcnx Plinc nous apprenner¡t qu'il

y

avoit une ville

du méme nom,

&

que fes habitans fe nommoienr

Mrf<–

mnfor.

Ce11e ville étoit tout

a

l'entour

ombrag~e

de mai–

fons de plaifance , daos l'une de[quelles mournt l'em•

pereur Tibere; ce tyran

[oup.;onneu~,

rrifle

&

dilljmulé ,

qui appliquant la

loi de maje{íé

ii

tout ce qui put fervi r fa

haine ou [es détiances, óta la liberté daos les fdlins , la

contiance dans les parcmés, la

ti

lité dans les e[claves.

]1

perfécuta la ver tu, dans la crainte qu'elle ne rappellit

dans J'e[prit des peuples le bont¡eur

de~

tems précédens .

!,.e promontoire

MifmHm

conferve encore aujourd'hui

Con premier nom. On J'appelle

capo di Mi[•!'•.

On le

trouve

a

J'orient du cap de Pofilipo

1

<le

~ l'occid~ut

de.

I'!Je lfchia.

(D.

J.)

M

LS

E' R A B LE, adj.

&

C.

(

Gramm. )

!=elui qui

en dans le malheur' daos la

pein~,

dans

la doqleur,

dans la miíere, en un mot, dans quelqJ4F

Gtua~ion

que

Jui rend

J'c~ iflence

a

charge, quoique

pem-~tre

il 11e vou–

lílt ni fe donner la morr, ni l'accepter d'une atlt re main.

La [uperfl ition

&

le defpotiCme couvrent

~

Qnt couvert

¡lans tQus les rems la terre de

mif.!rablcr

.

ll íe prend en–

~ore

en d'aqtres reos;

0 11

dit un auteur

miflrqbl< ,

une

plai(an¡erie

mt{érab/,,

deux

miférahlcr

chevau~

, un pré–

jugé

r>¡i

{!rabie

.

l\4

1

S

E' R A T

S

1

E', (

Hift. mod.)

c'efl le nom que

les J apor¡ois donnent

a

des curio fités de divers geures ,

¡lont ils ornent leur5 appancmens.

MI~ER,E,

í. f. (

Gramm. )

c'eR

l'~tat

de l'homme

miférable

. Y o

yn

MtSFRAliLE.

' ]1

y

a

P.eu

d'ames aífcz fermes que la

mi[<r<

n'ab1t~C

&

'rfaviliffe

a

la longue .. L e petit

?•~pie

ell J 'une 11upr–

dité incroyable. J e ne (a1s quel prefl1ge IUI fcrme les yeui

fur fa

mifu<

préfente'

&

rur une

mif<rc

plus grande en–

cere 'qui atrend (a vieilleífe . La

':'iferc.

en la

mer~

des

grands crimqs

¡

ce [o nt les [ouverams

qm

font les mJféra-

bl~