MI
R.
eitférente,
&
emplóy~e
a
un ¡out
au¡r~ UÍ~ge.
Qn
l)e
IQ!
donnoit le nom de
[pu1¡laris
qu'a cauCe de
fs
tran ípa–
rence; c'<!toit une Corte de pierro blanche
&
tranfp~reme
qui fe coupoit par reuilles. mais qoi qe rétilloit point au
feu . Ceci doit la
f~ire
dininguer du tale, qt¡i a bien la
blancheur
&
la traofparence. mais qq¡
r~fi tle
a
la vio–
lence des flammes.
On doit rapporter aq tems de Séncqqe !'origine de
l'uíage des pierres fpécqlaires;
foq
¡érr¡oignage y ell for –
me!.
Les Romaiqs s'en íervoient a garnir Jeurs
fen~tres,
comme nous noqs fervons du yerre fur-tout cjam ks
fa–
les
a
manger p•ndant l'hiver pour fe
gar~ntir
des pluies
&
des
or~¡¡os
de la faifuo.
11
s'eq fervoient aqiTj pour
les litieres des dames, con¡me nous monoqs des glaces
~
nos carro(fes; pour les n¡c}¡es, afin
d'y
pooyoir conlj–
dérer
l'in~énieu~
travail des abeilles.
~'u!'lge
ejes pierres
fpécu\~ire~
éwit fi génc!ral, qu'il
y
avoit des ouvrieq
dont la profeffi o n n"avoit
<!'~utre
obLet que aelt¡i de les
travailler
&
de les n¡ettre en
pl~c~.
Qq les appelloitfp•–
&Miarii .
o ~tre
la pierre appellée
(p!crtlnir~,
les
aqci~qs
en con–
n oilfoieut une
~utre appell~e
phenr;ith,
quj ne cédojt
pas
a
la 'premiere en traníparenae . Qn la tiroit de
1~
Cap–
padece. Elle ét
oit blanche,4
avoit la
d •~re¡é
dq n¡ar–
bre. L'ufáge en
commen.ya du rem> de N .é ron; il s'en
íervit pour confiruire le ¡emple de la Forq¡ne, renfern¡é
d~ns
l'enceime in¡-nenre
do
ce
rio~e
palais, qu'il
appe\1~
h¡
"!aif•~
Dorlt.
C es !'ierres répandolent une lumiere
c!clatante dans l'intérieur du temple; il
remhloit' felon
J'e¡pretlion 'de Pl j¡1e , que le JOUr
y
~toit
p)Ot<'lt renfer–
mc!
qu'iQtroduir'
tanruqrn inclustÍ
fu~·
!f•n tranfmifiá .
N ous n'avons pas de preuves que la pierre fpéaulaire
~it ~té
emplovóe
pqur'
k~
miroi.-s;
m~is
l'hinoire nous
appr~nd
que D omit,en, dévoré cj' inqoiétodes
&
a~ité
de
frayeurs , avoir
f~ir ~a rn:r
de
cure~ux
df p,;erre
p~<ll)\Íte,
tous les n¡urs de !es paniq ues, pour appercevoir lo rf–
qu'il s' y promenoit,
ro¡¡¡
ce qui fe fai fqi t
dcrrier~
!qi,
&
fe prémunir contre
J~s da1ger~
don¡ fa \"Íe étoit me"
uacée .
Mp<orR,
(
Hydr)
en une piece d'eat¡
ordinairem~nt
quarrée oo échoncrée comme un
miroir. (K)
Mt RQ IR ," F RO!ITO:< ,
(Mari>~t .) c!en
un qrto¡¡che
de menu iferie placé au-ddln$ de la vente
a
\'~mere.
On
ch~r~e
le
miroir
de< ar'T1e< qu oriQce,
~
on y q¡et que\–
q uefois le nc"n oo la
fi ~we
dont le varlfea4
a
tiré fon
n om .
V?y<:r.
F RO>fT'l>f
&
Ecusso:<.
PI.
!!l.
fig.
¡.
le rniroir
cott!
O .
(
7.)
'
M
1
K
01 R, (
.1rchiteél.)
rerme d'ouvrier de bitimenr;
c'clt ·<lnns le parement d'une pierre uqe cayité caufée par
un éclat quand on la taille .
Ce font auffi des o rnemens en oyale qoi fe railleor daos
les moulures creufes,
llf
font guelqoefols remplis de fl eu–
roos,
MIROIR'
temu de l!¡raf!erie,
qu i ligqitie la meen
e
chofe que
clai•iere.
Voyn
CL"'! IRIEilE.
'
M¡RQIR,
(C /".¡moifeur
.)
ter me des ouvriers en
pe~u~
¡le chngrin, qui íe dit des endroi1s de la
pe~
u de
d¡~grin
qui fe rencontrent vuide>
~
unis,
&
qtl le grain ne s'efl
pas formé.
Voyr:r.
CHAGI<r!l .
e:;·cn nq grand Mfaut dans ljlle
pe~u d~ ch~grin
que
d'avo:r des
miroir1 .
MtR OIR ,
(l'rf•;lchal.)
Vol'"'-
A
MrROrR.
Mr RO IR, .,
ter!Jit
de
MettÚtr
en
a/~7-re:
en un efpa·
ce uní
r~ lervé
au rnilieu du fond d'une piece quelcon –
qqe ' d'otl
p~rtent
les g:Íudrons cq mme qe
leur centre'
M !R OIR,
(f/l , eríe.)
on attire les alquettes dans les
fil er¡ par un
r>f_Íroir,
ou mqrceau de verre ÍTJOII[é
ft1r
u
o
pi,·o.r
fi ~h~
en terre alt t]liljeq de deox
r>apReS tendq{'S;
celm qlll en
cac~é
&
tient les fi celJes pour plier les nap–
pes
&
les fermer CQf11me
deo~
baruns de pqrre , loríqoe
les
a_lnuette~
y
donne~r, .
tiem auffi une
tj c~lle
anachée
a
u pryot ou en
le
¡mrotr
pour le faire remuer.
Voyn
nos
PI.
de
Chn./Je.
'
'
MlRO ITE',
ou
A
MIROIR,
(Mar!chal.)
poil de
chel'a\.
Voyn
BA·Y.
·
·
·
MIROITERIE,
f.
m . (
lfrt.
m!chan.)
rrofeffion de
miroitier , o'u commerce des m1rolrs.
'
MJRO!T I~R ;
r. · m.
(Comm:)
ouvrier qui fait ou
qui vend
de~
,míroirs .
Voyn
MrRqiR.
L~
¡;ommunau–
té des
MtrottterJ
etl compoíée de celle des Bunblotiers
&
de
cel!~
des
Doreur~
fur cuir. Par cene union les
Mi;
roitiers
on¡ la
~u~lité
de
Ll1iroitiFrs
Lunettiers-Bimblo–
tiers, D nreurs for cuir, Garnilfeurs
&
Enjoliyeors de
1~
vil le; fnuYbourgs' vicornté
&
' prev6t~
a
e
P~ris.
'
lis pn1 quatre
jpr~s,
· donr
l'~le8ioo
de deu s fe fait
ehaqoe année', enforte
qq'il~
reilent chacun deux années
de [uite en charge, go
uverneqt la
common•4•~,
dqnncnt
les chef-d'n!Uvrci,
re~
oiv.emles. p1altres,
&
font ks
,¡_
M rR
fite.s,
dan!
·tefquel les
lorfq~¡'il
fe fait quelque íaifie; ils
font obligés d'en faire
le
r~ppor.t d~u.s
les vingt-quatre
heures .
Nul ne peut vendre miroirs, lunenes ou bimblor<, s'rl
IJ'en malrre,
&
s'il u'a fait
chef-d'~ruvre
de l'un de ces
frois
ouvr1~es ,
auquel tnos f<>nt trnm,
ii
la reíerve des
6ls <le mait res qui ne doi vent que
limpie
e~périence,
mais qui fom néanmoins obl1gés de payer
l~s
droits du
~oi
&
de
juré¡.
Ghaquc maitre ne pe•H obl ir:er qu'un íeul apprenri
a–
la ·fois : il en rnmefols perrl}is d'en prendre un fecond la
derniere anote dlJ premier.
·
L'apprentilfage eft de einq années emíere<
&
confé–
aurive< , apres lefquelles
l'~ppreoti
peQt aípirer
á
la
mal–
triCe
&
demaoder cbef-d'ce\lvre, qu'ou luí
d
>nne luivant
la ·Darti¡: du métier qu'il
:i
cho;fie
&
qu'il a
appnf~.
L es
~on¡pagnnrrs, ll)~me q:u ~
qui foot appremis de
París, 11e peuyen1 rravailler ponr eux, ll).ris fe11 lement
pour les ma!tres;
&
le< maitres ne leur peuvem non plus
don~er d'quvr~ge ~
faire en
ch~m~re
1
ni autre pan qo'eo
leor poutio ne
Les veuves pnr clroit de tenir boutique
ouvert~
1
&
d'J
faire travaíl Jer p1r des CO!lJpagnons
&
apprenri
,
Les
qcwr~ges
per '1li<
~ux
mairres <je
la
e:>
nmnnau¡é,
3
l'ex.clufiqn <le tolJ<
~u
tres, í
0
nt de> miroirs d'a icr ,
&
de tou< arares n¡éranx, CQ'Tlme aulli d•s m iroirs de ver–
re, de cryijal
~ d~
cryflalli", avec teqrs llJ
O>Hur,e.<, bor–
dures . couverrq rs;¡,
~
enrkhilfe•nens, ejes
bnutq.rs pa–
reillement de yerre
&
d¡:
cryllal ; des \uueues
& de;be–
fieles de toll!es. íqrtes, mnmées en coiYre, carne,
&
éa~i\le
de tnrtue, les
u~es
&
les aotres de
e
ylbl :le
ro–
che, qe cr,nalin, on de lin¡ple verre; enfin t<>nt ce qu'or¡
pcut appeller
ouvr~ge
qe biln,blrHterie
d'ét~in
melé
d'~loi ,
cornme b,utons, f'onnettes . anncler ,
~i,;oilles,
&
autres
, petits jouers d'enf.1n1, qn'ils nommem
leur
'11,:,14gt
&
leur
chnPelle'
m~me
des Ra•orrs d'élain fervant
a
rnet–
tre vio
&
eao, cnilleres, f.1Jicre<,
&
3lllre5 légore
baga•
relles d'éta¡n de pe¡its poids,
&
a
la
char~e
que le< t'i¡–
lieres entre autres ne fcronr hautes que !'un demi-d,•igt,
&
ne ponrrqrir '
p~fer
qo
1
nne' livré
4
·d~m•e
la douztine.
Les jurés
Co~t
obligé¡ de
f~ire
la
vil¡1e qes
l>nvr~ges
appocrés par l>s marr!Jands fq raiq<,
el¡
de va4uer
~l!
!o·
rilfage de ces n¡archancl)!h
&
m~tieres
pr<,pres
a~
rné·
tier ,
arrlv~¡H
d11r; la vol le de Paros.
P
1Ur certe ra•lon
!11
tont
déahar~és pon ~a~t
les qeax
~nnée~
de kqr
JU• ~nde
1
qo foin
de~
P.oues
&
l~ mernes,
.
L es dé<:ouvenes d'Opti.¡qe
&
d'
A llro nnm re o nt beau,
~oup au~mem~
les
ou vra~e
des llj ll;res
fl1rrqieiers·
_Lu·
nettiers ,
a
qufe de
11
taille
d~s verr~~ ~
e
1•
frbrriu.~
des mToirs de mé1al don t les .'\llr
>no'Tl<~
.:!¡
le> Qpu–
ciens o nt beíoin', les uns pqu r leurs exoc!riences,
&
les
aurreS DOUf (e"urs obfo;V1!ÍOilS
Cé l~
leS
j
C'efl pourquqi Í\S
ont
pris
la qualité de
Mrroitiers-L¡¡nettiers·Opti<tcns.
· Ourre les verre5, o>ulaires
&
objeél"fs qui
r~
rrouvent
daos leurs b utiques, com-ne
lll~CIIes
fiu¡ole ,
tél~lco•
pes qu lu nenes de lnqgue vde ,
les
binoc\~s,
les lo r–
gnette~,
les micro(cQpes ,
&
a
m
re: fem!:>lables
~u'ils
ven–
dent tous monté> , lis Jont auffi tnurnr< de cyhnd,r!!S , de
CÓI1CS 1
de pyrami-Jes pOJi)(OI)eS
1
qe bojtes
a
deffiqer
l
de
tanternes
ma~iques ,
de miroirs
~rqcns ,
fott de
q~é1al
ou
de verre
1
d~
prifrnes, de loUPeS '
de
yerres.
a
t~CC!I<S;
enfin
\le
totJt ce !l''e l'art a pu 1nvent"f de ¡:urreux
~
d'utile dan< l'Op1ique.
L es o utils, in(lrumens,
&
machines do nt
fe fervent
les ma1tres Lune¡tiers-<lpriciens C<mt , le tour, les ba!!ins
¡le cuivre
de f<r ou de méral comp•llC ; le,
m
>lenes , le
rondearr q'e fon¡e 0 1 de fer
f~rgé;
· le
~~m?as
o dinaire,
le compa< couRaot;
1~
gravorr, le p illforr; les fpheres
ou boules · divers · moules de.
boi~
pour ·fJire les tu bes:
en fin la
~eule
¡le g•cs
d ·>UX.
· Les matierFs quli!s emploieqr pour
¡rav_aill~r.
leors. ver–
res, les adoucir
&
les pql ir, font le gres, l_e•ncnl, la
potée d'é1ain, le trípoli, le feutre
&
le paprer.
f/oye:r.
l'ttreicle
VERRtR !E ,
Diélionn. du
fO >n'H.
M1
ROTON,
f.
m.
(CuiJin.'.)
¡r~n9he
de breuf
Cer–
vie en
plac~
de bouilli,
~yec
une
fa~ce
delfqu! .
MIRRE,
f.
f.
(Cumon. . )
poidsdontonfo: tert~
Ve–
nire pou r pefer les huiles. l1
~11
de trente hvres po•ds
íubril de ce¡te ville, qui
~(l q~ trenr~-qua tre
par cem plus
foible que celoi de
lYI•rÍeille.
11
fau¡ quarame
mtrrU'
pour faire uo migliars ou milliér .
'{/oyrt '
~lGL!ii;RS.
D iélionn. de Comm.
M 1R
~E,
c'en auffi une mefure _des
!iq
'lid~ 1&,
p~r
tico liere ment des hulies; alors la
mtrre
ou
mefu.recl·hu•le
ne peíe que vingt· cinq livres autli poids fubtrl .
Diél~~""'
du
CQinm.
MI RT ILLE, AIRELLE, BRINBE LLE , RAI–
SIN DE BOIS, MORETE, (
Ditü,
Pbarma&ie,
&
Millo