MIN
fait
l'erp~rience
plutieurs fois' il ne peut affurer a-der–
fus ríen de pofitif. Mais M. Wolf en propo(e une dam
Jaquel le on voit clairement, (eIon lui, l'image hors du
,iroir.
11
préten;l qu'ayant pris un
fil d'arl\ent
A B
e
courbé en équerrc
( fiJ·
38 .
n°.
3·
á'Opt.)
&
l'ay tnt
ex pofé
a
un
miruir
conve¡e de tel le Corre . que la par–
tic
A 8
étoir
fitué~
tres-obliquement i la fu rface du
mi–
roir,
il a vil clairement
l'ima~e
du fil
B A
conti¡:•Jc
i
ce méme fil, quoique
le fil
B A
ne
touchat pone le
Hliroir .
-4-
0 •
Si cet are ou cet angle loor moins que doubles de
l'angle d'incidcncc, l'imago paroirra en dedans du
miroir .
f
0 •
Daos un
miroir <DHVtxt ,
un point
A
plus éloigné
{
{ig.
p . )
cll
réBéchi par un poi
m
F
plus pres de l'ceil
O
que tour autre point
B ,
fitué dans une
m~ me
cathete
l!'incidence; d'ou il s'enfuit, que fi le point
A
de l'ob–
jet
di
réfiéchi par le poior
F
du
miroir,
& que le point
B
de l'objet le foit par le point
E
du
miroir,
tous les
poitm intermédiaires entre
A
&
B
daos
l'objer, lcrunt
r éfiéchis par les points intermédiaires entre
F
&
E:
&
ainfi
FE
Cera la ligne qui réfiéchira
tf
B ,
&
par coolé–
quem un poior
B
de la cathete Cemble
a
une plus grande
diftance
e
B
du centre
e,
que tour autre point
A
plus
fl oiBné.
6
.
Un point
B.
plus proche,
fit·
33,
mais qui ne
fera pas fitué daos la
m~me
cathete qu'un autre point
H
plus pres, Cera réfiéchi
i
l'cetl
O
par un poin t de
mi–
,.oir
plus voitin que celui par lequel Cera
réfi~chi
le point
plus prochc
H.
Ainfi, fi
le poiot
lf
d'un obJet ell
ré–
iléchi par le poi
m
e
du
miroir,
&
le point
B
de l'ob–
jet par le point
D
du
miroir,
l'un
&
l'autre vers le
m~me
point
O,
tous les poinrs imermédiaires entre
lf
&
B
d~ns
l'obJet feront réfi échis par des points intermédiaires
entre
e
&
D
dan; le
miroir .
7°.
Dans un
miroir ronvexe Jfhlriqtu,
t'image en
moindre que l'objet; & de-U l' u(a¡(e i!e ces fo rtel de
..,;roirs
dam la Peioture, lorfqu'il faut repré(eoter des
objets plus petits qu'au naturel .
8°.
Dans un
miroir
cowvex~,
plus l'oóje¡ fera éloi–
&né, plus l'image Cera perite.
9°.
Dans un
miroir convexe
,
les parties de l'nbjet
f!tuées
a
droite Cont repréfentées
i
gauche & réciproque–
ment,
&
les objets perpeudiculaires
1
au
miroir
paroilfent
feos·deffus-deffous .
J0°.
L'image d'unedroite perpendiculaire au
miroir
en
une drotte; mais celle d'uoe droitc ou oblique ou pa–
rallele au
miroir
en con vexe .
Cette propofirion ell encure une de celles
(ur
l•lquelles
les O pticiens
ne
font poiot d' accord . Ainti un autre
moyen de décider entre les deux príncipes, Cernir d'era–
miner fi
l'image d'un objet long comme d'un biton
placé perpeodiculairement au
miroir,
parolt
e~aéhment
droite. ou courbe ; car (uivant le P. Taquet, les images
des différens poims du biton doivent étre daos les coq.
coun des rayons réfiéchis avec la cathete; & comme
le bhon efl la cathere
loi-m~me ,
il s'en(uit que l'imago
clu baton doit former une ligoe droite daos la dlrc8ion
m
eme du blton. Au conrraire, (uivam le principe de
Barrow, certe meme image doit paroltre courbe;
il
efl
vrai que Ca cóurbe ne Cera pas confi dérable, &
c'ell
ce
qui rend cette expórienoe délicate. Quoi qn'il en foit,
les uns
&
les antres con viennent que l'ima5¡e d'un ob- '
jet in6nimeot long ainfi placé, ne doit paroitre que
d~
la longueur d'cuviron la moitié du rayan .
1
ro. Les rayons réftéchis par un ,
;,.;,
<ont•ex e ,
di–
vergent plus que s'ils
l'~toient
1'3r un
miroir
plan .
C'efi pour cela que les myopes voyent daos un
mi–
roir convexe
les objets éloignés plus difl intlemenr
qu'il~
ue
les
verroiont
ii
la vOe fi mple .
Voyn
M
YnPE.
Les rayons
réHé~his
par un
nsiroir <onvex<
d'une plus
petire Cphere, divergenr plus que s'ils l'étoient par une
fphere plus grande;
&
par conféquen t la lumiere doit
s,'atfoiblir davanrage,
&.
Ces
eflers
doiv~nt
étre moios pui(."
úns daos le premier cas que daos le dern:er .
Miroirs ron<nves
Cont ceu x donr la Cu rface en con–
ave ,
voy n
CoNéAvE. Remarque¡ queJes ameurs en–
rendeot ordintirement par
mir~irs
cq"<aV<s
les
miroirs
d'unc concavité fphériquc.
L ois
&
phl11omenos da miroirs <ow<a'les.
t
0 •
Si un
uyon
K 1,
fi~.
34,
tombe (ur un
miroir
conc1ve
L l
(ous uu ang e de 6°.
&
parallele i
l'axe
A 8,
le rayan
réftéchi
l B
concourra avec !'are
A B
dans le (ommet
B
du
miroir .
Si l'inclittaifon du rayon iocidenr cll rnoin–
dre qne 6°. com'fle ccllc de
HE,
le rayo n réfiéchi
E F
c:on ourra alors avec l'ue
a
une diilance
B F,
moindre
.;¡ue le quart Ju diamerre;
&
géoéralemem la ditlance
du centre
O
au poinr
F,
ot\ le rayan
HE
concoure
noc
l'ue , en
~
la moitit du rayon
e;
D ,
eo raifoo du
MIN
45)
linos tot3l au co ·finus d'inclinaiC< n . On a conclu d"-11.
par le
C!licul ,
que dans un
miroir
fphlt·i
¡ut
ro1unv~
doot la
larg~ur
comprend u
a
an le de
6°.
les raynn s
paralleles fe rencontrent aprcs la rérlcrion daos une por-
tian de l'are m<>indre que__!_
du rayon · que ti la lar-
' 4f7
'
getor du
miroir <on<aV<
el
do
6" .
9° . rfo.
ou
1
go.
la
partie de l'axe ou les rayons paral leles fe rencontreronr
apres la réfiélion, efi moindre que
..!.
6 -
1
8
3 3 ,
IÓO '
9
'
$6
1
1
:¡6
du rayon,
&
c'efi. fur ce principe qu'on conOruit le>
miroirJ
ardens .
Car puifque les rayons répandus fur tome la furface
du
miroir <oncnw
(oot refferrés pu la réftexion dans un
trcs-petit efpace,
i1
faut par conféquenr que la lumiere
&
la ch1leur des rayons parall eles
y
augmentem conli–
dérablement,
c'dl -~-dire
en raifon doubléc de celle de
la largeur du
miroir,
&
de celle do Jiamerre du cercli:
ou
les
rayons Cont raffomblés; & les rayons du
loleil
qui tombent fur
ht
terre
dev~nt
d'ailleurs erre cénfés pa–
rallelcs (
voy<z.
LuMrERI[), ou ne doit done pas s'é–
tonner que les
miroirs <on<avo
brillent avec ram de vio–
lence.
Voyn
auffi ARDEN't.
11
efi fadle de voir, par les
re~les
que nous venon{
d'établir, que les rayons du foletl réfiéchis par le
rni–
roir
ne rencontrent jamais l'axe
B A
en un point qqi foit
plus éloigné du fommet
B
que de la moitié du
rayan~
ain!i, comme le pnint de milieu entre
e
&
B
etl tou–
jours la limite du concours des rayons , on a appellé
e~
point de ntilieu le
f oyu Ju miroir,
paree que c'en
aupres de ce point que les rayons concourent ,
&
qu' ils
Cont d'aurant plus (errés, qu'ils en
(om
plus proches ;
d'ou
il
s'en fuit que c'e!l en ce point qu'ils doivenr faire
le plus d'effer .
Voyn
F oYER .
2.
0 •
Un
corps lumineux érant placé au foyer d'un
mi–
roir <DII<avt
El,
fig.
34,
les rayons devienJ ronr paral–
lelcs apres la réfieiiou, ce qui fouruit le moyen de pro–
jetter une Jumiere tres-fone
i
une grande dillnucc, en
mettant, par exemple, unt buugie allumée au fo yer d'un
miroir
co~t<ave;
i1
s'en(uit encore de-li que fi les rayoo>
qui foot renvoyés par le
miroir
Cont
re~us
par un autre
miroir
ton(au~,
ils conconrronr de nouve:tu dans le
foy~r
de celui-ci,
&
il~
y
braleronc. ZJhnius fJit
rn~ntl<>ll
cl 'u ue
expérience pareil l<> faite
ii
Vicnne : on placa
deo~
miroirr
eo11cavn ,
l'u!J de fix, 1'aotre de troi'i piCs de diametre .. ,
i
enviren 24 piés l'un de l'aucre; on mit un charbon
rouge au fo yer de l'un
&
une mt che avec une amorc e
au fo yer de l'autre,
&
les rayons qui parrirent du chlr–
doo
allumer~nt
la mech
e.3Q.
Si on pace un c•
>r.pslumineut entre le foyer
F,
ji(.
37,
&
le
miroir
H B
C ,les rayons divergerom de
l'ase aprcs la réRex ion .
4°.
Si un corps lumin, ux fe trouve placé entre le fo ¡•er
F
&
le centre
G,
les royom
(e
rencumrerunt apres
1~.
réH exion daos l'a xe
&
au-dd it du centre .
Ainfi une
bou~ie
étant
placé~
en
l,
on verra Con
image en
A;
&
li
elle efl placée en
A,
on verra
(un
ima ~e
en
l,
&c.
r".
Si l'on rnet un corps lumineux daos le centre dll
miroir,
tou
s les rayons fe reHéchiront fur
eux-m ~ mes
Ainfi
l'reil
ét3.ntplacé
au ceorre d•un
miroir
t onrauc ,
il ne verra r
íen autre que lui-merne confu(émenr & dans
tour
le
miroir.
6°.
Si un rayon rombant d'un p'>int
H
de la carhete ,
fit ·
3f,
(ur
le
miroi,..
convexe
bE, ell
prolongé, ainti
que [on rayon réfiéchi
l F
daos la onnca vitó du
miroir;
F H
(era le rayon incide
m
du point
H
de la catlme,
E
FO
réfiéchi ;
&
par CO[\[équeor fi
le po iot
/-1
e!l l' image
du pnint
h
daos le
miroir
con~exe '
b
en l'image de
¡.¡
dans
le
concave. Si done l'image d'un objet réfl éch1par
un
miroir
convexe ,
~toit
vtle par réft exion daos le
m~me
miroir,
(uppofé coocave, elle parolrroit Cemblable
a
l'obJC! méme
Er pui(que l'image d'une cathcte inlinie efi moindre
daos (oo
miroir
con
ve~
e que
le quarr du diametre ,
il
s'enfuit encore de-li qne l'imagc d'une portian de carhe–
te moi·ndre que le quart du dlametre, peor érre daos
un
miroir <Ott<IIV<
auffi gran.d que l'on voudra .
.
Ainfi tour point di!lant du
miroir
<o~t<av<
de mo•.ns
que
1~
qtiJirt du diametre, doit parolrre plus ou motos
loin derriere le
miroir .
f'ui(que l'image d'utl objet auffi
large qu'on
v~u dra
en compri(e daus un
mir~ir
conveJe eotre les dcux ltgnes
d'incidcoce de
(es
deux points euernes, nous pou vons
conclure. de-12 que fi on place
u~ ob¡~t
:n[le ces de.u.t
lignes d11ns le
miroir
ronca-u~
&
a une dt!lance motn–
cir~
que le quarr de fun
diam~'tre,
la ¡ raudeur de l'ima'
&~
•