Table of Contents Table of Contents
Previous Page  464 / 760 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 464 / 760 Next Page
Page Background

MIR

voienr

de

mircin

d'3irain pour (e cc.i;ffer . Les Grecs on!

~U

au(Jj autrcfois des

miroirs

d'ainio,

C0mme

j)

feroic

aifé de.

le

prou"er par beaucoup de paífages d'anciens

pueces.

f/oyn

ARDENT.

M iroir,

dans un t<:ns moins écendu, lignifie une

gla–

ee

d•

ver'<

forc unie

&

étam~e

par-derriere, qui repré–

(•nte les objet; qui

y

fonc pré[cntés.

M iroir,

en

e aeoptrilj-t«,

lignilie un

cnrp1 poli

qui ne

donoe poinr p:lffage aux rayons de lumiere,

&

qui par

conféquent les ré ftéchit.

V oy•z

RAYOJ;

&

LuMrERE.

1\

iuli l'eau d'un puils p.rofond ou d'une rryiere,

&

les

métaux dont la furface dl palie, fo nc autam d'efpeces

de•

miroin.

L a théorie des propriétés des

miroirJ

farc

J'objec de la

e atoptrit¡.M . Y oy n

C ATOPrRJQUE.

La

fci~nce

des

miroin

eO fondée fur les príncipes gé–

néraux fuivans.

¡O,

La lumiere fe réfj éd¡it [ur un

mi–

roir,

de

fa ~•m ~ue

l'angle d'incidence fuie égªl

ª

l'angle

te réflcxion .

Voyez:. l'artir:J,

RÉF LEXJO'i.

D'ou

il

s'enfuic qu'un rayon de lumiere camme

H B

(PI.

d'Opli<¡ue , fig ure

26,) tombanc

perpendÍC<llair~meat fur

h

furf1ce d'un

m~roir

DE,

recuurnera en ar–

riere :lans

la

méme lig ne, pu laquelle il erl venn,

&

le

l'ayon oblique

11 B

[e réfléchira par une ligue

B

C:,

t~l­

le que l'angle

e

B G

foic

ér.al

a

.11

B F,

!=o que l'expé-

rience ''érilie en effet .

·

Car fi on place l'c.:eil en

e

a

la meme diflance du

mi–

roir

que l'objet

11,

&

~u'on

couvre d'un corps

opaqu~,

.:omme d'un pecit

m:>rce~u

de

dqp,

le poinc

fJ

qui efl le

mil k u de

FG,

on ne verra plus alors l,'objet

.11

dans fe

"'iroir :

ce qui prouve que le rayan par leq uel on le voit

efl

ABe ,

puifqu'il n'y a que ae rayon qui foit intercepté

&

arr€té par l'interp ficion do

cor~s

opaque; en

B.

Or

les c6rés

f

B, B G

font

é¡;au~ ~ínli

que les c6tés

A F,

C G

font égau x; d'oú

ji

s'enfuit que l'angle

A B F

erl

t'gal

á

l'angle

C B G:

par conl6quent le rayon

11

B

G'

qu i vient de l'objec

A

a l'ceil en

e,

ré fléchic en

B,

de

maniere que les angle5 d'incicjeocc

~ d~ ré~ciÍOIJ

fon¡

t'gaux .

A infi il n'ell pas poffi ble que pl ulieurs rayons diffé–

rens tombant fur un m€me point du

m;roir,

fe réflé–

r.hiLfent vers un

m~me

poiut hors de fa furface; puifqu'en

ce cas plufieurs an)(kS de ré flexion feroient égaux au me–

m e

ang le de

réfl~ x ion

11

B D,

&

qolils le feroient par

con féquent les uns au x'

autr~s ,

ce

qui efl abft¡rd\! .

2°.

11

tombe rur un meole poillt du

m;roir

des rayom qui par–

tent de chaque point de J'objec radieux

&

qui re réfté–

chiífent ;

~

par conféqueryt, pqifque les rayons qni par–

ten: de ditférens poiots d'un m<

!r.Je

objet,

&

qui rom–

benc fur un m€me poinc du

miroir,

ne peuvenc re rédé–

chi( en arriero vers un meme p<>int; íl s';n f[¡ir de-la

que

le~

rayons envoyés par

di~erem

points de l'objec

re

fépareront de nouveau apres la céRexion, de

fo~on

que

la \Ítuation de chacm1 de' points oú

i1

parvienqra,

pqur~

ra rncjiqner

ceo~

done il$ fonc partís, · ·

'

D e- la vient que les r,\yons ré fl échi"

p~ r

les

m;roir1

re–

préíentent les ohjecs

a

la vOe .

p

s'eníuit auffi de-la que

les corps done la furface eíJ raboteufe

&

ioégale, doi–

-..enc

r~ R échir

la lnmiere,

d~ fa~on

que

les

rayons qui

par~ent

de difiéreqs poin¡s fe mclens

cqnfufémeo~

les

uns avee les aurres.

·

!..¡es

m¡roirJ

fe

peuvenc divifer en plans , cencaves,

coh vexes ,

cy lit)driqu~s -, coniq~es,

paraboligue¡, ellipc¡T

ques ,

&c.

'

Les

miroirJ planJ

fonc ceux done la furface efl plane ,

f/oya.

PLAN . Ce (ÜJ)t ceux qu'ol)

app~lle

ordinairell)ent

mrrqrr,.r

~out

court

.

·

L 1i1

&

e.lfetJ

Ja

miroirs

pl<1111.

1°.

Dans un

mi–

roir

plan ,

ch~que

point

A

de l'qi¡jer,

'Pi.

d'Optú¡ue fig .

"7, erl y

u

d~ns

l'jnteríeélion

B

de la cathete d'inciden

7

ce

11

B

avec le rayan _ré Béchi

e

B,

· ·

·

f;)r

¡

0

.

co•JS les rayons rérléchis rencontrent la cathe–

te d' incidence er¡

lJ,

c'eO-ii-dire dans un poinr

B

aucant

éloigné de la fu rface du

mi•·oir

en-deffqus que

11

l'e!l

en-deffns . Car llangle

1

D G

qui ell l'angle d'incidence

efi égal

a

l'angle de réBexion

e

D /-1,

&

·cel ui· ci efl égai

a

l'an~le

GDB;

d'oú il s'entuit que les angi<s

11 D G

G D B

(onr

égau ~, ~ q~'ainli

A G

efl égal 'a

G

B .

D on;

011.

\'frr~

tolljOUtS

_1

o_bjet ,dan

S

le rueme li¡:u

1

quelq ue

f<llt le rayo:r r_éfl!!chr qqr le fa (fe appercevoir . Ec par

" conféquent

pl u lte~rs_ perfon nes

qUJ voyenc le méme objet

dans le méme

mtrotr,

le verronc cous au meme endroic

derriere le

'mirqir';

d¡:-l;i vient <liJe

ch~que'

oo¡et n'a qu'une

image pour k s deux yenx,

&

c'efl pour cette raifon qu'il

ne parole poinc double .

· ·

·

Ji

-, ·enfuic aufli de-la que la diOance de l'ima<>e

B

a

l'ceil

e

el! .compo[ée du rayoa d'incidence'

A

D

.1t

du

réft échi

e

D,

&

que l'objec

.A

envoie des' rayons par ré–

~el:ion ~e

¡a !lléiJ!e maniefe qu'¡l le feroi¡

dirc~emeoc,

MIR

s'il éwit licué derricre le

""iroir

dans le lieu de l'image,

2Q.

L'image d'u n pbint

B

parolc préaifément au(fi loi11

dn

miroir

par-derriere que le p<>int en efl éloigné en-de–

van~.

Aiufi le

miroir e

fi.?·

28. étanc placé hori[onta–

lemenc, le point

11

parolcra autanc abbaiffé an-deífoas

de l'horifon qu' il ell réellement ékvé au-d<lfus, le&

objcts 1 droics y parolcronc done renver(és. Un homme,

par exemple, qui efl fur fes piés, y paroitra la

t~te

en–

bas . O u,

Íl

le

miroir

erl auaché á un plafond parallele

a l'l¡orifon, les objets qui feront fur le carreau, parol–

troiH aucanc au-det!us du plafond qu'ils [out réellement

au-deffous,

&

fens ·deffus-deffous.

3°. Dans les

miroir1

plans, le> images

[ont

parfaite•

mene (emblab!cs

&

égales au' objets ,

4° . Les parties des qbje(S qui

[t>nt

placés

a

<lroite,

J

paroiffent :\ gauche ,

4

réciproquemem,

En effcc, quaod on fe regarde daos un

miroir,

par

exemple, les partics qui fonr

a

droite

&

a

gauche . nou¡

paroi(Tenc dans des ligoes menées de ces par¡ies

p~rpen­

dicullirement au

miroir; c'eli

clone la meme chofe que

li

nons rel(ardions une períonne qui feroit direaement

tournée vers nous. Or en ce

c~s,

la g•uche de cetce

pedonne répond roit 3 nocre droice ,

&

fa droite

~

n m;

gauche; par conréquent oous

jngeon~

q\le le. parties d'un

objet pla<:ée$

a

droite' rone

a

g•~che

daos le

mirotr,

&

réciproquemen\ . C'ell pour cecte raifon que nous nous

croyons gauchers, qu1nd nous nous rega_rdons

~crir!=

ou

faire autre cho(e, daos un

miroir .

L'é.¡~licé

des angles d'incidence

&

de rédexion qaos

le¡

miro;rJ pi'""

fournit une mélhode pour

mefi~rer

des

haq_teurs

inacceffibl~s

au m yen d'un

miroir pla11 .

Place~

pogr cela votre

mirqir

)loriC.>ntalemenr comme en

C,

fi~.

28;

~

éloignez-vous-en ju fqn'i\ ce que vous y puifficu

appercevoir, par e¡emple, la cime d'un arbre, done le

pié r.épond bien venicalemem au fommet; nfefur<z J'élé·

variar¡

DE

de votre ceil an-deffns de ,l'horifon ou ,du

,.¡.

roir,

ajr¡lj que la diflan ce

E C

de ,l.l olation au poi11c de

réftex ion,

&

la di!lance du pié de )'arbre

a

ce

m~me

poinc. E,nlin, cherchez une quatrieme proportiunnel le

11 B

anx

ligne~

E

e, e

B, E

D:

&

ce fer¡¡

1~

pauteu¡–

~herc]Jée .

f7oye.z

HAUTEOR.

En effec,

l'~galicé

des angles d'iocidence

~

¡le réfle·

xion

11

e

B;

De E

rend femblables les cria1gle

19

8,

De E

qui fonc reéhngles en

B

&

en

E,

d'oú i)

s'~n­

fu ic que ces triangles om leurs c6tés proportionoels,

&:

qu'ainfi

9 E

eil

a

DE

dans le méme rapporc que

e

lJ

a

a

11.

s

0 .

Si un

miro;r pla"

efl incliné de 4f degrés

a

l'ho–

rifon, les o jets v n icau x y paroitront horifoncaux,

&:

réciproque!Jlenc , D 'og

iJ

fuic qn't1q glqbe qni dei'cendroit

Cnr un plan incliné, peuc

d~ns

un

miroir

paroírre

mon~

ter dans

un~

ligne ver¡ieale, phénomene a(fez furprenaot

pour

c~u x

qui ne fonc point initiés daos

h

Catop~riquc.

Car, pour cela , il n'y

~

qu'3 difpofer un

miroir

i

un

.angi~

de 45' degrés ayec l'horifon,

&

fair-e defcen,drc

uq corps fur un plan un pet¡ inc liné, ce plan paroura

d¡ms

1~

mtroir

prefq ue vercical, On,

on veut que le

plan

paroití~

ex•tlement

verci~al,

il faut que

J~

miroir

faffe avec l'hori l< •n un angle un peu plns grard qne 45'

·degres . Par exemp!e , li le plan fur lequel le corps i:le eend.

fáit avec l'horifon un angle de 30 degrés , rl ta_udra que

le

mir9ir

foic incllné de 4S

degré~

plus la mo1 tié de l

degrés;

(,

le plan fait un

an~le

de

f

degrés,

il

faudrá

qu~

le

r1ir-oir

falfe ur¡ angle de 45'

de.~rés

plus la moitié

pe

5'

de.grés,

&

ainí¡ du refle _.

6°. Si l'objer

AB,{u( .

~9,

erl licué parallelernent au

miruir

e

D,

&

qu'il en foit

a

la m€me di (lance que l'a:il,

)a ligne de réfiexion

e

D,

c'ell-a-dire 1:¡ parcie du

miroir

fur laquelle roinbenc les rayons de l'objet

A B

qui fe ré–

llécl¡iffenc vers i'ceil, [era

1~ n¡oi¡i~

de

1~

longueur de

l'oojet

11

B.

·

'

Ei

aioli, pour poavoir appercevoir un ol¡jec eotier daos

un

miroir plan,

il

fal)t que

1~

longueur

&

la largcur du

miroir

loient moicié de la longueur

&

de la

lar~eur

de

l'objet'. D'ou il s'enfuit qu'etanc donn ées ¡a longuenr

&

1~

)argeur d'un objet qui duit étre vú daos l)n

miroir,

o~

aur:¡ agffi la

lon~ ueur

&

la

l~rgeur

que doit ,¡voir le

m~roir,

pour que l'objec pl acé

a

la IJléme dillaqce de ce

mt–

roir

que l'ceil, pui[fe

y

€ere vü en encier _.

' · p

s'enfuic enca re de-l ii que , puofq ue la longueur

&

IJ

largeur de la partie réq6chiff1nte

d~

miroir

ront

foudo~bles eje la longnenr

&

de la largel)r de i'objec, la pame

yéeyéc~iffante

de la furfqce du

miroir

ell

a

la (urface de

J!ob¡et en raifon de

1

i

4 . Ee par conféquent, li en u_ne

~enaine

pootion, nous voyons dans un

miroir

un o.b¡et

emier, nous le verrons

de-m ~me

daos tou t autre heu.,

foil que nous nous en approchions , foic que nous naos

~n

éloignioos , pourvu que l'objet

s'approch~ o~

s'é loigae

Cll