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M. I

R

c¡ui commence

a

répandre des racines

&.

des libres che·

velues dan; des

p~ys ,

otl fon oont méme

juf~u':\

ce jour

~xcite

l'indi¡;natlon de tou

les honnc':l's gens.(D.

J.)

( r)

MrRA ~DA,

(

Glo/!.. )

riviere d'Ef"pagoe, amr-ement

n ommée

Eo.

E lle a la 1"0urcc au pié des montagnos des

.Aflnries, fait la borne entre les Afluries

&

la G alice,

&

fe jme enfuitt dans la

mer.

( D .

'j. )

MIRA NDA DO DuERO, (

Glo/!,,)

on l'appelloit an·

cien neme

m

Coneia

ou

ContÍJ¡m,

vi lle forte de Portugal,

capitale de la ¡>rovÍI¡ce de Tra·los-Montes , avec un

4!v~ché

fuffragal1l de Brague . Elle efl

fn r un roe ,

a

u

c on6uent du Duero

&

du Freíne,

a

33

licues S. O. de

Léon,

If

N . O. de Sala¡panque, 12 S. E . de Bra–

gance,

83

l'/ .

E. de L isbonne .

Lo•g.

1 L

/al .

41. 30.

(D.].)

M IR ANDA DE EnRo, (

Glog.)

petitc ville d'j!fpagne

dan< la '"ieillc

C~flille.

Elle el! daos un

terroir fen ile

en excellcnt vio, fur les deux bords de l'Ebre Qui la

traverfe , íous un pone,

a

64

lieues N . de Mad •id, 14

S . O . de Bilbao.

L on/!..

14. 2J".

t.e.

42.

5'2·

(D .

J.)

MRANOE

1

LA ,

(Gi og.)

pauvre pellte dile de Frau–

ce en Garcogne, capitale da comté d'A,!larac. Elle fut

bAtie en n89 , fur la B•ife ,

6

licues S. O. d'Aufch,

160.

S.

O . de Paris.

L ong.

17.

fÓ.

lae.

42 . 33·

(D.

J.)

MIRANDOLE, LA

1

011

LA l'vllRANDE,

(Giog. )

forre ville d'ltalie, capirale du duché de

m~me

nom ,

c¡ui efl entre les duchés de Mamoue

~

de M o :lene. L es

Frao~ois

&.

les Efpagnols l'ureot Mfaits pres de

~ene

place par les 1\llerJ1ands en 17Gl3. Les Franqois

la pri·

rem en r

¡or,

&.

l'évacqercnt en r 707. L'empereur Ohar·

les VI. la vendit avee le duché au duc de Modene . Le

roi de Sardaigne' s'en empara en

•713:

Elle a ttt ren–

due avec le

du~~t,

en 1748, au duc de M od ene par le

tnité

d'Aix·I~·Ohapelle.

Elle en

a

7 lieues N. E. de

M nd ene,

9.·

S. E. de MatJtoue, ro O . de Ferrare, 34

S. E. de

Mil~n .

L•'!K·

:>.8.

40.

lat.

44·

p.

' Mais

li

1~

ville de la

Mira11,dolt

efl connue par f-es vi–

cillitudes , elle l'efl encere davantage par un qe fes prin–

ces

fouv~rains

qui porta fpn !]Om. On voit queje yeux

parler do

J can·Fran~ois

Pie de la

Mira11duh,

qui, des

fi.

tendr~ j~uneffe,

fut pn prodige d'érude

&

de favoir.

L e go(lr des S cienqes fut

íi

grand en lui , qu'il prit le

partÍ <\e rcRoncer

a

la principaúté de (a pmio \

&

de fe

retire¡

a

fl orence o*

i1

mourut en 1494.

11

efl

extragrdinair~

que ce prince qui avoit 6tudié une

vingtaine de langues , ait pt1

a

vingr-quatre ans fouten ir

de~

thefes fur tous les ob¡ecs de fciences conunes dans

fon íiecle.

!1

efl vrai que les tCiences de

ce

rems-la fe

bornoient prefque romos

i

la OO!]noiqence de la íi>mmc

d~

í3in¡ Thomas-d' Aquin,

&;

des ouvrages d' A lbert fur–

n ommé le Grand, c'ell·a-dire,

a

un jargon inimelligi–

ble de théologie péripatéticienne. Pie de la

Mirm•dolt

~toi¡ ~ien malheureu~,

avec fon beau génie, d'avoir,con·

(hmé fes veillcs

&

abrégé fes jours cjans ees frraves dé–

~ences.

Cependant

di¡ M . de Volta!re, les thefes qu'il fou.

~iot

firent plus de bruit,

&

eurem plus d'éclat que n'en

901

eu de nos jours les découvenes de Newton,

&

les

owtrités approfo11dies par Lock,e. On trouva daos ces rhe–

f~s

plulleurs propolitious hérétiques,

faulf~s

&

fcanda–

leufes; mais n'en trouve·t·on

p~s

par·tout

o~

l'on veut

~n

trouver? Enfin,

il

fallut que le pape 1\lexandre

Y

l .

Q\IÍ qu·mo!ns avott le mérite de mépri[eo

les difputes,

envoyat une abfolution

:l

Pie de la

Mirandolt .

Sans cet·

~e

ab[olutio.n, c'étoit un homme perdu . 11

e~t

tté heu·

reux pour tui d'avoir laillt la philo fophie péripatéricienne

¡mu r les beautés agréables de Virglle ,, du Dante ,

&.

de

PétrarQue .

(D .

J .)

M l RA

V

EL, (

Glog.)

perite ville d'Efpagne daos la

nouvelle Callille,

&

daos un tercoir qui produir d'cxcel–

lent vin. Elle efl fur le penchant d'une colliue

a

4 licues

ele Plnencia.

Long.

12. 30.

/al .

32· H·

e

D . } . )

M IR E, f. f.

(

Art¡utbuf)

marque íur la

lon~uour

cl'une arme

a

Peu, qui Cert de guide

a

l'q:il de celui qui

veut s'en fervir . Le$ Canpnt1iers ont des coios de

mir.

qui hau!fent

&.

bai!fent le canon; ils om aulli une en –

tretoife qu'ils

~pp~IICI\(

de meme.

Voy<

:o

la articlu

C A·

NO N, ...

I'FUT

é:J'

ENT RET-OISf: .

M l R E BE A U,

( Glog, )

petite ville deo Fnncc en

P oitou , capitale d'un potit pays appellé

le

Mirebalai: .

:Jille fut batie par Foulques de N éra,

&

íouffrir un long

(lege en

1 202 ,

en favrur de la reine d' .'\ngleterre, veu–

ve

d'~enri

!l.

qui s'y étoit téfu¡:iée. Elle efl

a

4

lieu~s

'Í•m•

X.

MIR

de Poitlers,

&

a

71 tieues S. O . de París .

L•.ng.

17d.

so .

23.

lal .

46d. 46.

s6.

(D.

J .)

MIRECOU RT,

(Giog.)

ville de F rance en L or·

rai!1e, capitale_du

b~illiagc

de Vofge . E lle s'appelle en

!aun

M~rcuru

curt11;

ce nom pourroir faire cOnJt:B:u·

rer que

c'efl

un lieu d' une grande antiquitt , les anciens

pourtant n'en font aucuoe mention. On voit leulement

que c'éroit un des premiers domaines des ducs de Lor–

raiue. E lle ell íur la CIY iere de Maudon

a

J O

licues

S.

O. de Nanci ,

n

S. E. de Toul, 7 N'.

O.

d'Efpi–

nal ,

66 S.

E. de Paris. Long. 23.

f 2. 1at. 48.

If.

(D.

J.)

MIREMONT,

(Giog. )

petiteville ouplutót bourg

de France daos le Périgord

1

proche la V é1.ere,

a

6

lieues

de Sarlat, a 8 de Périgueux . On voir aupres une l(ran–

de caverne appellée

Clufta u,

fort célebre daos le pays,

L•"lf·

dl .

26.

lat.

4l"·

q .

(D .

J.)

MIREPOIX, (

Glo,~. )

petite

ville de France daos te

haut

Lan~uedoc ,

avec un

é.vc!

ché

íufiragant de T ou–

\.mfe , valanr dix·huit mil le livres de reme,

&

n'ayant

que rf4 paroiffes. Cette vil\e efl nommée daos la balfe·

lat1niré

M irapicHm

1

Mirapicium, MirapiciJ

cajlrNnt.

C'étoit un lieu fort ,

&.

une plocc d'armes

el

u co mté do

Foix, au aommeneemeot du treizieme fiecle . L es Croi–

fés la prirent,

&

la donnerent

i

Gui de Levis , un de

leurs principau x chefs , donation que confirmerent les

rois de Francc, de

íone que

Mir.poix

a rellé depuis.

lors dans cene meme maiíon . E lle efl fur le G crs,

ii

6

licues N . E . de Foix,

16

S. E. de T ouloufe,

171.

S. O.

de Paris.

L ong..

19 .

j ~.

illt.

43 · 7·

(D. '). )

MIRER,

v.

nout.

(Gram . )

c'eCI diri¡¡er a l'reil une

arme vers le poiot éloign6 qu'on veut trapper.

f/oy<~

Mlll.E,

CANON, F US IL .

M r

RE

R,

(Marine.)

la

terre fe

mir.,

c

1

ell- a-dirc,

que les vapeurs font paroltre les tercos de eelle maniere,

q.ulil femble qu'elles íoient élevées fur de bas nuages,

MlRLIOOTON,

C.

m.

(]ardinagt . )

terme ulité

en Provenoe, Languedoc

&

Gafcogne pour parler des.

groffes rolfanes tardives, qui font toójours des peches

ou pavies .

M IR L!RO,

f.

m. (

Jtn.)

c'efl un hafard au

jtu

d•

·

l'hombrt

a rrois. Ce fout les deux as noirs íans mara–

dors, qui valem au joueur une fi che de chacun, s'il g•–

gne ; qu'il po ye , s'il pord.

· MIRLIROS, f. m .

(Hifl.

na~.

Bol.)

forte d'herbe·

des champs , qui crolt dans les avoines

&

les terre< for –

res ; elle fleurit jaune, fa rige efl haute,

&

fon odeur eft

vive .

MIRMILLON , f. m.

( Hifl. ave. )

cfpece de gla–

diateurs qui étoient armés d'un boucher

&

d'une faulx.

On les di!lin¡¡uoit encere

a

la

fi gu re do poilfon qu'ils .

portoienl a leurs cafques.

MIROBRIGA,

( Glog. awc. )

JI

y

a plufieurs villes

qui poncnt ce no m latin . rQ. Une d'Efpagne, dans 1&

Bériquc.

2°.

Une íeconde d'E rpagne, dans la méme Bé-.

tique , entre ./Emiliana

&

Salica , íelon Prulomée. Le

pere Hardouin prétend que

e',(!

préfencement

f/tlla

d6

Capilla,

au

voilina~e

de

Fumtt

t!t

la

0 '-J'"'" .

3°. Une

de la L ufitonic dans les terres, fclan Ptol omée,

l. ll.

c. v .

qui la place entre

Brttol"'""'

&

Aco!triga .

(~n

pré–

rend avcc beaucoup d'apparencc , que c'efl ou¡ourd'hui

San·Ja,ga·de-Caetm,

a

une licue

&.

dem1e du rivag_e,

dans I'Etttre·Te¡o e Guadiana,

i

l'orient du pült de Si·

nis.

4°.

U ne de I'EfpaJne tarragonoife, aux confins de

la L ufhaoie. 11 parolt d'une infcription reeueill ie par Gro–

ter . qu'elle étoit voifine de

Bloeiji,

&

de

S Nima•tica.

Or,

Bletif.1 efl aujourd'hui Ledefma , comme !e ptétend

Ma riana¡

&

fi

SalmaQtica ell

Salamanqu~,

comme per–

íonne n'en doute, ceue detniere

Mirobriga

pou rra étre

C iudad R odriga, ou quelque pan , entre ceue derniere

villc

&

Salarnanque.

(D .

J .)

MIROIR,

f.

m

( C.,eoptr. )

carps dout la furface

repré(ente pa r

r~Het ion

les images des objets qu'on met

au-devam .

fToyn

R ÉF LEXION.

L

1

uf.1ge des

mir>oirJ

efl ucs·ancien, car il e(l pul<' de

cenains

miroirJ

d'ai1ain, au

chnp. xx.xvii¡.

á~

l'Exode.

w rf

8. ou il ell dit que M o"ile

lit un baffin d'oirain

des

miroirJ

des femmes qui

[e

tenoicnt alliclumem

~

la

pone du tabernacle. 11 e(l vrai que quelque• commcn·

tateurs mode1 nes pr6tendent que

ce~

miroif's

n'ttoient

pas

d'air~in;

mais quoi qu'il en íoit, le pana-le prtcé–

dem fuffit pour conflater l'anciemteu5 de

l'ufa~e

des

mi·

r•irn

d'ailleurs les plus fa vans

rabbt~s

conv iennent qua

dans ce tems·U chez les H ébreux, le¡ femmes

(~

fer•

L

1 l

~

Volent