MIN
fois il arrive sulli qu'ils protegen! une certoinc pcrfonne ,
fur qui ds vculenc faire
to:nbcr
lcur choix: en ce cas ils
clef~pprouvent
le> nomin!tions jufqu'i ce que cclui qu'ils
fouhaitent s'y trouve;
&
tmprouvent les éleétions jufqu'a
ce que le confifloire alt choiti ce fujet: quelquet'ois
m~me ils font fovoir au confifloire qu'il fera bien de 1ener
les yeut fur un te!¡ ce qui ell un équivalent
a
un or-
dre expres .
.
11
y
a
dans les provincos-Unios plufieurs
c.'glifes ou
liénéfices aux qoeh des particuliers nomrnent, commc en
~4,
ngleterre; cepcndant cclui <¡ui
efl
nnmmé, doit
~tre
approuvé par l'arfemblée . D ans ces cas de prUemacion
ou de nominatinn par un
fei~ncur
particllliar, celllÍ·ci
notifie fon choix au confi rtoire, qui fait enCuite la céré–
m onie d'élire le méme !irjet;
&
cene éleétion, avec la
nomination du patron, doit
~trc
approuvée par la claíle
ou par le fynode.
11
faut remarquer encare qu'il
y
a plnfieurs autres va–
ric.'tés par rapport aux éleaions. Par oiemple, celles qui
fe font par un college qualific.', ainfi qu'on le nommo,
font trcs-différentes aes précédcntes;
&
cene voie efl
cm
ofage dans
11
province de Zéla11de ·pour
les églifes
hollandoifes. Une églife a befoin d'un palleor; elle de –
mande a la elalfe dont elle releve, la perrni ffion de fai–
re une éleaion aulli -bien qu'ao rmgillrat. Munie de ces
permillions , elle procede au choix de la maniere íuivan:
te: le ma¡;irtrat envoie deox, trnis Otl quatre Jépotés,
cela varíe , qui formem avec le conlifloire le college qua–
Jifi é: ce college fait l'é lcaion
i
la plurolité des voix,
&
cene éleaion ne peut étre carfée: ello n'ert !i>Umife
qu':m corps eccléfiaflique, dont elle doit encare avoir
l'apprnba1ion .
(D.
J .)
'
M
1
N l U
M,
f.
m.
(e¡,;.,¡,
&
Art.)
c'efl ainfi
qu'on nommc une préparation do plomb qoi efl d'un
rouge
tr~s-vif,
mais tirant tnolours un peo fur le jaune .
O
o
l'appe!le aulli
1urmillon :
c'dl une couleur tres-ufitée
dans
13
peinture.
Pour fu ire do
minium,
on n'aura qu'a prendre de la
eérufe, c'efl· a-dk e du plomb d¡{four par le vinaigrc; cer-·
te rnanere
di
d'une coukur blanche; ou mettro cene cé–
ro re dans
llll
foorneau de réverb:re' de maniere que la
tiam ne puilfe rouler fur elle; on donncra d'abord un
fe o ln'>déré pendam quclque tems, enfuite on l'aogmen-
1
rn :o ut-d' un-cou p lor t'que la cérufc (era changée en une
poudre gr'fe, on donnera un degré de feo qui foit
pr~t
a
!aire fon re la chau
¡
de plomb . Penda
m
cette opé–
rarion, on remuera fans celfe la cllau¡ de plomb,
&
lorf–
qu'clle !era devenu d' un beau
rou~e,
on la retirera . D•ns
eette opération, c'e(l la 6arnrne qui conne
a
la ch3l1I de
plo mb cene belle couleur rouge ,
&
la chau x augmcnte
confidérablement de poids.
Une autre maniere de faire le
minium
, c'efl de faire
fondre du plomb poor le convertir en une chaox ou poor
dre grifc ' qoi
fe
fnrme perpétoellement a fa
furface;
lorfque le plomb erl enticrement réduit en cel!e chaux,
on l'écrafe íh us des meoles p.oor la rédoire en une pou–
dre tres· fin e ; oo met celte poudre
d~ns
un fournesu de
t é verbere ou on la tiendra pendant trois ou·quatre JOUrs,
en obfervaut de la re muer fans ceífe avec un crochet de
fer,
Jufqo'~
ce que la matiere ait pris
la couleor que
l'on demande .
JI
faudra aulli bien vciller
a
ne poim don–
ner un feo trap vi<llcnt qui leroit fondre
111
matiere,
&
la
mcmoit en gromcaux.
Pline
&
les aureurs anciens donnoi¡:nt le nom de
mi–
ni:t m
non
a
la Cobflance que nous venons de décrirc ,
mais 2u cinnabre.
V oyn
CtNNA J\RE . (-)
Mt NIUM, (
Pharmaeie
&
M at. mld. )
cette matiere
m étaltique en empluyée dans les préparations ph
~rmaceu
tiques dctlinées
~
l'ufa e euérieur,
&
principalcm<nt dans
les empl!l tres . Le
minium,
qui efl ap?dl é aulli
plomb
rou¡,e
da1 les Pharmacopées, ert re¡¡ardé comme def–
fi ccatif, repercullif, refrigéra nt
1
auffi-bien que les nutres
préparatioo' de piom b . C'efl lor-tout avec la lrtharge,
aotrc préparption de plomb fort ofuelle, qu' n lui croit
fe pus
d'an~logie .
On peut l'employcr anlli-bien que les
¡~utres
chaox de plomb
i\
pr éparer un vinaigre
&
un [el
de f.1ntrn c .
Voye?:.
LJTHARGI!
&
PLOMB.
Son emploi le plus ordinaire efl, comme naos l'avons
déja obfervé, poor quelqOes
cmpl ~tres
tel s que celui qui
porte fon nom, l'emplatrc Oy plique 1 l'empl!tre appellé
ciroim
&e. · )¡ donne fo n norn , mars fort peu de vertu
2
des
~
rochifques
efch~rrotiqocs,
qui doivent toutc leur
effi cacité au fubli mé corrolif qoi entre daus leur com–
l?~fi tion.
V oy'z
THROCHI QUES de
minium
i
l'article
jVI ERCURE
Mat. rnld.
&
P harmae .
L'ernplát;e de
minium
ert un des plus limpies qu'on
puilfe prépnrer · il n'cfl compó[é que de cire, d'huile
&
eje ccue
cll~ll~
'de plomb.
ll
ne differe de
l'~mpl~tre
de
MIN
céruf.: q\lc paF la couleor,
&
de l'empHrro diapalmo
limpie oo fans vitriol, appellé aulli
n nplátre d, fithar•
g•,
que paree qu'il entre do faindoux dans ce dernier ·
ce qui
11e
fait point une différence réelle, car ce
dernie~
ingrédient ne rienr lieu que d'une pareille quantité d'huil e.
Voyez
DrAPALME.
A
u retle, le nom de
minium
n'ert pas abfoloment
propre
ir
la chaux
ro<~ge
de plomb. Pline le donne aufli
ao
cinn~br6
des mo dernes ou cinnabre de metcure,
&
réciproquernent la chaux ronge de plomb a été appellé
t in11abr~,
..
¡,._p.,,,
p3r
quelques
anciens auteurs "recs.
(b)
o
MfNNOE I ou M INOE I, (Giog. anc.)
peuples de
1'
.'\rabie heureure fur la córe de la mer Rouge; rls avoient
poor capitale la ville de
Ca•na
m1
Carana.
S
traban,
Pline, Pto lollllée parknr de
ces
peopks.
MINO, (
Glog.)
royallme do Japon dans la grande
11~
de N iphon , au nord de Voary
&
le
lo¡r~
de la rive
onc.ntale .do
la~
d'Oirz, fur le bord duque! Nobunanga
a~ort b~n
la vrlle.
d'
Anzoqoiama,
&
un magnifi·40e pa–
l,l;s qu on appelloa
le paradis de N obun11nga .
MINO !\,
(Giog. ane. )
c'ert
¡
0
le nom d'un port
de l'lle de Crcre;
2°
d'one ville de la meme ile; 3°
d' une lie .de Grece d.ans
le golie Saroniqoe; 4° d'uu
P.romont?tre de
}"A
ruque do cOté de M égare;
r"
d'un
ltcu fortrtié , d un port
&
promonroire daus le golfe
d' Argos ;
6°
d'nn promonroire du Péloponnefe dans
l'Argie;
7°
d'une ville d'Arabie
&
d'une ville dans 1'11e
Siphnus, felon Erienne le Géographe,
&c.
La
Min•a
de l'il e d' Amorgo;
l'llne de> Sporades ,
"
éroit la patrie de Simon:de, p11ete ia,nb ••u.- ,
qt~i
fl orif–
foir, fuivant Suidas, envira n 400 an' avant la pr ife de
T roie.
JI
erl fait mentio n de ce pnj!te dans Athénée ,
Pollux, E lien
&
autres ; il avoit f:lit u11e fatvre b·en ri–
dicule cotHCe le
fe
m
mes ,
&
dans laque! e i¡ n'é:oir gue•
re moins injurte qu_e cet
at11~or
italien qoi
~
foutmu
qu'elles n'ont point d'am .
(D.
J. )
M !NORATI FS, (
,ltfldmn• . )
pur~atifs
lége<', qui
r1e fom que proJ oire une évacualion
lé~ere ,
fath eau–
fer auC\10 tro ub!e dans l'économie animale . D e· la efl
venu le nom de
minoration ,
qui cll cettl! évacuation
légere.
Ces purgatifs font la manne, la catre, le méchoacan,
la
rht~barbe,
quelques fels , des plantes, comme la ra–
cine de
palier~ce,
d'aunée, d'tris de flo rence ,
Voye~
PURGI\TIFS.
MINO RI\TION , f. f.
(Mi d)
évacuation légere ,
cxtremement modérée,
&
qoi fe fait par
le
purgalif¡
que l'on nornme
minornti(J. Vo vet.
MtNORATIF .
MINORBINO,
(G I•g . )
petite ville d'ltalte ••• ro–
puma de N aples, dans la terco de Bari , avec un
év~ché foffragam de B.1ri ,
a
li
lieue, N . O . de Cirenza ,.
Long.
B· 4f·
la1.
40 30.
( D .
J . )
.
MINORITE' , [f.
(}uri(p.)
efl l'étatdeceluiqui
n'a pas encore atteint l'!ge de majorité ; aiuli comme
il
y
a ploijeurs fo rres de majorité;, fa 1•oir celle des rots ,
la majoriré féodale, la ma¡orité coutumiere
&
la nni •
rité parfaite, ou grande maj riré . La
mi11orttl
du ·e ¡uf–
qu'a ce qu'on ait aueint la majorité néaerfaire pour
f,llr~
les aaes dont il s'agit.
L~
minoritl
rend celui qoi efl dans cet érar incap.rhle
de ríen faire
a
ron pré ju<liee; elle luí donne aulli plo–
li~urs privile~es
que n'ont pas
les
m~jeurs:
die forme
un rnoyen de refl itution .
V oy•z
le
'íraitl des miworitlr, tUlelles
&
wrae-1/es,
par
·\1
<lé;
&
ci-devanr, M
JE;Uil, Mu¡EUP,,
&
RE–
scrs t o~ ,
RESTtTUTION.
(A)
M tNORITÉ DES Rots , (
Hi{i ,
m Jfi. )
i~e
pendant
lequel
llll
monarq~e
n'a pas
encnr~
l'adminillrar!on
de
l'érat .
L1
mi>~orit!
Jn ro•s
de
oedo, de Danem1rck
&
des provinces de I'Empire, 6nit
i
18
ans; e<>!le des
rois de France fe termine
l
t4 anl, par une ordonnanco
de Charles
V .
do mois d'
Ao~t
¡
374·
C e prirl ce vou–
lut que le reé'teur de l'univerfité, le prév6t des mlr –
chands
&
les échevins de la vil
k
de París, .1 ffiij a1fent
~
l'enregirtrement. Le
ch~ncelicr
de
l'Hópit~l e~pliqua
de–
puis cette ordonnance, fou1 19 regne
d~
Charles
1~ ;
&
tl
fut
alors décidé, que l'efprit de la loi éroit q •re
let
rois fu(fen t majeors
~
t4 ans commen és,
&
n" n pas
accomplis , foivan t la regle que, daos les caufes favo–
rables,
anmu in..ptui pro p<rfdl o hab,tur .
11
erl bien
difficile de pefer le pour
&
le contre qui fe troove
a
abréger lq tems de la
m inorit! dts roii;
ce qu'il
y
a de
certain, c'efl que fi
d~ns
la
mi>ooritl
on pone au1 piés
du tr6qe les gémiílemens do peuole , le prince laiffe ré·
pondre pom h¡i , (es
~uteurs
memes
de~
maux dont on
fe plaint;
&
ceox-ci ne manquent jamais d'ordonuer
l~
fuppreqion de pareille' remontrances. Mais des minlrtres
n'abu-