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MI P

lit

Nx (o

nt fans re(fource . lis font

tt~s

pour fe tour men·

ter

e.ux

·m~mes,

&

pour tourmentcr les autres

a

propos •

de

rk·n.

MINUTIUS,

C.

m.

(Myth.)

dieu qu'on imploroit

dans tolltes les pedres choles qu'on 2ppcllc

minutia;

i!

Ce

voir a Rome un temple pres d'une porte qui en étoir

app<l l~c

minutia.

M INY

i\ ,

(

G!ogr. a11c.)

nom d'une víllc de ·Thef·

fatie

&

d'unc vil le de Phrygie, fe!on Elienne le géo–

graphe.

M INY

lE,

(

Glogr. anc.)

nom de peuples du Pélo·

ponnefe dans !'Elide,

&

de peupks de la Béerie pres de

la vil le d'Orchomctte.

(D .

.

7.)

MIOLAN5, (

Glogr.)

forrereffe de Savoie d1ns la

vallée de Barcclonerre; elle efl fur un roe elcarpé, vis–

l-vis du contluenr de

1'

Arehe

&

de l'lsere.

Lo,g.

33·

2f.

lat.

4f· 3f·

(V.

J.)

Ml-PARTI, adj .

(Gra>nm ..)

qui efl en deux cou·

teurs, moidé par

moiri~,

ou de deux matieres,

&

il

G:

dit en général de la djv!non d'un tout e1¡ dcur

~arties

c!gales de nature différenre .

Mr·PART!,

ternu dt B la[o11:

il fe dit de deux écus

coupés par la moiré,

&

joints enfemble par un feul écu ;

de forre qu'on ne voit que la moirié de chacua . Ceur

qui veulent joindre les armoiries de leurs femmcs ii-cel–

les de leurs maifons, en ufent ainfi . L'éeu coupé

(>¡

parti

(cu lement en une de fes parties, s'appelle au

fli

lm

mi-parti.

Salignou en Dauphin

é, que

bien des gens appellen r

mal

a'

propos

faligdon,

d

'a-z.ur

au chevron

mi·pnrti

d'or

&

d'argeot.

Mt·PAR

TtE,

chnmbre ('Jur/fprud.) Voye:r.

CHAMBRE

!oll·PAR

TIE.

M!PLEZETH,

C.

m. ou

f.

idole que l'ayeule d'A–

fa fir conflruire,

&

qu'Afa fi r bruler.

C '<tl

felon lts

u

os Priape mt M irhras, feion d'autres Hecate .

MIQUELETS,

C.

m. pi.

(flijl.

mod. )

efpece de

fa nraffi ns ou de brigands qui habirent les Pyrénécs. li s

font

arm~s

de pillokrs de ceinture, d'une cara!>ine

!i

rouer,

&

d'une dague au córé. Les

miq11eleu

fonr fou..

a

craindre pour les \'oyageur-s.

L es Efpagnols s'en fervent aomme d'one tri:s-bonne

milice pour la guerre de montagnes, p•rGe qu'ils font

accourumds des

l'enfance

i

grimper fur

les rochcrs.

Mais hors de l:l, ce font de tres-mau-.ifes rroupes.

M

! Q U ENE'S,

ow

M E'QU

l

N EZ, (

Clog.)

ancienne

&

grande vil le d'Afrique au royaume de Pez,

fur laque! le

voyn

O Ion,

r•lat. Je l'empire d• iVlnroc.

Cerre ville efl fort

peupl~e,

quoiq u'elle n'ait ni bon–

ne eau ni manufaélure, mais

!~

cour ,y faic

fa

réfideu·

ce:

a

la

réferve du palais

&

des

11!\?fquées' il n'y a

poinr d'autres éditices publics. On

y

g•rde les efclaves

chrériens, pour le(quels le toi d'

Efp:.~ne

y enrrerient

nn hópita\ qui peut conrenir cinquanre maladcs. b es

Jui(s y oot

u~

quartier affe1. contidérable, ou demoure

le chef de leur narion. Dans. tout le royaume, c'ell luí

qui irnpofe

&

paye les garammcs auxquels la nalion jlli–

ve du pays efl

tax ~e.

C'efl par lui

q~e

l'empereur en·

trecient un co nmerce pécuniettx

&

polirique avec tourts

les narions amies

&

ennemies.

Miqru'nh

eíl

a

17

lieues de Salé ,

~

w

de

M

amore,

&

i\

5"

des mnntagnos du grand Aria< . Prolornée

1~

pla–

ce

3 7.

S<!·

de

lgnf. .

&

a

34·

1

s.

de

lnt .

fons le no

m

de

Sild4,

qui a depurs été changé en celui de

Mit¡ue.,lf .

(D.

J.)

M

1R '\, (

Pharmticie .)

on fe fcrt quelquefois de ce

mot

m

eme

en

fran~ois ,

comme d'un fynonyme

a

ge–

lle

de fru ic' . La

gc\~e

de coing ert principalemenr con–

nu~

fous ce nom dan< les

bnt~riques.

Voya:. .

e

Q

l" G ,

ePharm.)

DI ETE

&

ÜOTtGNAC,

(Oonjit. )

(b)

M

1

RABEL LE,

f.

f. (

Jardinn~.)

efpece de perites

pru(les jaunitres, dont la ch'air efl fermc, un peu pi·

teufe, de la narure de l'abricot, du roíle exoelleote

&

faine .

M

l R

,'\C LE, fubfl . maCe. (

Thltl~gie.)

daos un fens

populaire; prodige ou événemenc exrraordmairc qui nous

furprend par fa nouveauté .

V·y·~

PRnDJGE.

Míracle

dans un iens plus exaél

&

plus philofophique

ligniñe un d!et qui

n'~l1

13

fuire

d'aucu11~

des l•Jis con–

nues de la oarure, ou quf n< lllHOit s'accorder avee ces

lois. Ainfi. on

mirae/e

érant nne fufpen fion de' quel ,¡ u'u–

nc de ces lois, il ne faurnir vcn_ir. d'-u nc caufe moins puif–

fantc que ce\ le qui a érabli

elle ·m~me c~s

lois.

Les

Théolo~icos

fom partagés fur la notion du vrai

Hfir<de:

1\1) .

Clarkc , daos Con

traitl de

l.'exi/lnue de

D ie1,4,

l • "}t

111.

,·b~p.

xix.

déñnit le

miracl~

un événe·

rocnt fi og•t lter produit conrre le cours ordinair.e régulicr

· &

ur¡iforrnt"

dds

cauCes naturc!les , par

l'inrerven\ioó de

iJUe)'lue ér

e

intelligeut

Cup~Iieur.

a

l'hornrne.

'I·•·

x.

MIR

M.

l'abbé Hnutcv;t\ e' dans ron

trRitl dt

,..

r.·li ion

Chrl~it~me,

prouvée par les fa 'rs,

Liv. l . ch. v.

di! que

le

>1ttracle

dt

un réfulrar de l'ordre général de la

mé–

chanique du m'>nde,

&

du Jcu de rous fes refrom. C'e{l

•iC?ute·t·i!,

u~<

Cuite de l'harm?nie des lois générales qu¡

~1eu

a

ecabl:cs

ponr

la condut[e de tbn

ouv ragc; m!lis

e 7fl . uo effer. rar;, furprenan.r ,. qui n'• point pou r

prmctpe les lo!< gcnér>les,

ordma~res

&

corlnues

qui

Cu_rpalfc l'mtclligenee des,hommes,

do~u

ils ign re

m'

par–

foueme nt la caufe,

&

qu 1ls

nc

peuvenr produirc par lcur

induflrie.

11

appuie cene idée fur ces

deu.~ palfo~rcs

de

faint Auguflin,

ne~

enim.ifla

(

miracula)

cum fiune,

~o11tra

11aturam jiunt, nifi

nobu

'fUtbus

al1t~r

naturte cur(ús in–

nott~it,

nfJn

tzut~"'!

D eo .cs.i hoc

(fl

"O.~'!r.,e

quod

f~cerie ,

D e Genefi, ad

htrcr.

ltb.

V.

cap.

Xltj.

&

daos le

liv.

XXI.

de la cité de D ieu,

chap. •·iij. qstomodo efl contra

nat11ram

quod

D ei

fit

v&lunt(lte,

cmn

voluntaJ tanti uti–

r¡tte

condiJorÍI contlitte

cujufqsu

rei 11atura

fit ?

P orten–

tum

ergu

jtt "•" contra natttram , feti contra

'!"""'

eft

nottl natílra.

L'idée comrnune qu'on

a

d'un vrai

míracle,

dir le P.

Calme!, daos

fa diflertation [ttr In vrair

&

leJ fau x

mirader,

efl que c'ell un effet qui furpafre les regles or–

dinaires de la nacure: comme de marcher fur les eaux,

de rdfufcirer

JJII

mort, de parler tour·a -coup une \augue

inconnue,

&c.

Un faux

miracle

au conrraire efl un etfet

qui paroir, mais qui n'efl pas au·de(fus des lois ordinai·

res de la narure .

• U

!1

rhéologiea modero

e

diflingue le

mirad•

pris daos

un

lens

popul:tire, le

miracle

pris d:1ns un

fens gé–

néral,

&

le

miracle

pris daos un fens plus propre

&

plus

étroir.

11

définir le premier avec fa·nr 1\uguflin:

mirn–

adN>n ·uoco ruidt¡uid

ardt~tlm

at<t

infolitum Jupra Jpem

ve/ facultatem mirantit npparet,

lib. de mil i:. crcdend.

cap. xvj. Le fecond, avee fainr Thomas:

dicitur

tt~mm

ruamloqke mira:ulum large quod excedit ht<manam fa ·

cultatt>n

&

co•z/ideratiomm

&

jic damro"<J poffimt fa·.

cere miracu/,¡;

&

le rroilieme, ille déñnir avec le

m~me Calor doéteur:

miruulum propri' dicitt< r quod fit

pr.zter urdinem totÍuJ í1aturte ereata? ,

fub

'fHO

ordint con-.

tinetur omniJ v irtHI &reata,

l.

?Z-rt.

qm:clt

t

'4·

3U .

4°.

f\infi il

~dopre

pour le

mirarle

propremenr dit ccue dé-·

ñnilion de ·almtron ,

torne

V

l. rraéL

l.

p':i¡;e

r.

mlfa·

ctdttm

proprie diE!

u m

efl

reJ

infolita

{uprt~ natur~

pote>J–

ti.m1

e./feE!a.

Mutfoo,

le&

ion. rheo!o¡:. de relig. plrt.

!l.

On pourroir encore détinir le

mirade

proprcmenr dir,

un eff<t exrraord.lllire

&

tner,·oillel!X , qui

eil

au·deffus

des forces de la uature ,

&

que D ieu o¡>ere pour mctni–

fd ler fa puiff.1nce

&

fa gloire,

Qu

ponr auroriler la mif-

. lion de quclqu'uu qn'il envoye. C'ell ainli quo MnYfc

a

prouvé la líen

oe ,

&

que Jeius ·Chril1

a

confirmé lavé–

rité de

r.

doéhine.

• Spiuo[a qui délinifJ<,it le

mirad•

Qn

événemenr rore

qui arrivc en conleqnenee

do

quelques lois qui nous íonr

inconnuos ,

u

ni~

qu'il pQr rien orriver au-deffits des to r–

ces de la norore, rien qui p(\r troubkr \'odre des eh,,–

fes:

&

la raifan qu'il apporce pour cotl!e!ler la pollibi–

líté des

mira

ela,

el! que les

lr>is de la nanHe nc fon r

autre chofe que ks dccre!s de D ieu; or, •JOUrc·t·il, les

dccrecs de D icu nc peuvenr changer, les lois de la na–

ture ne peu vent done ohanger. D one

los

mírae/o

font

impoilib!es, pu ifq u'un Yr'ai

mira

ele

en conrraire aux lois

connues

&

ordinaires de la natllre.

Dans le íytlcme de l'ab()é Hou revil le, ce raifonne–

mein ne conclut ríen; puifque les

miracln

y

fonc une

fuite des \oís généra\es de la namre. Mais dans celui de

M. Clarkc,

&

des aurres

théo\o~iens ,

il fuppofe faux;

car Spittofa s'efl fllrmé une idée tro? bornéc de la vo–

lonté

d~

Dieu, s'il précend qu'elle foir

rell~menr

immua–

ble, qu'ellc ne foir p.lus libre. Les

miraflu

entrenr daos

l'économie

d~

Ces

defreins; il les a arrcrés de toure érer–

nüé pou r le moment qui les voit naitre,

opera mtltat..,

Colljilia

nm

mutal,

dit Í.1Íllt

1\u~ufliu. o~

bien

S

pino(•

íoue fue l'équivoquc de ces

termes,

i•ÍJ

de

In

11atrwe;

comme

!i

ces lois de- la nature éroien t différenres de la

volonté de D ieu, ou fi un

miracle

détruifoir ces lois

d~

la

narure. Un

mirad

e

efl un efret de la volonté de Dieu!,

mais d'une volonré libre

&

particuli<re , qui produir un

effer

diff~rent

de cellX qu'elle produir en fuivanr le cours

ordinaire

&

connu de la

m

ture . Ceue incerruplion on

ccue fufpenlion ne marque daos D iea ni .caprice ni. im–

perfeélion,

~•is

une ro)l!e·puiffance

&

une fouveramecé

conformes a l'idé" qtte nous avon1 de fa narure ·

L'exiflcnce des

mirado

ell

aueflée non· feu lement dans

l'ancien

&

dans le nouveau Tellamenc, mais encore de.

puis jcfus·Chrifl jufqu'a nous, pa.r des

c~m?ignages pr~cis des anceurs eccléfiafliques. Samt Augu flm [ur-rour en

racome un grand nombre opérés de fon

t~ms,

dom i•

L 11

parle