M
OD
pef~nt
depuis Cepr jufqu':'i dix livres, mais pmlaé en
trois parties égales nommées
tiers ,
vaya.
Tt E RS
~
Les
fuics en
mocha
nc fon t pas teintcs ,
&
n'ont pas encorc
cu tons leurs •pp_réts .
MOCHLI Q
UE, (
Thlrapmtique.)
c'efl
un
des noms
que les Médecins onr donné aux purgatifs violeos.
Voy.
PuRGATI FS .
·
M oCHL!QUE
de In Charitl de ParÍJ. V oyez.
REME–
DE
de la Charitl.
MOCKA,
Pn: RRES DE,
(Hifl.nat. L itbol.)
Les
Anglois nomment ainli les belles agares herborifécs qui
fom quelquefois prefqu'auffi claires
&
trau fparemcs que
do cryflal de roche;
Cf<
qui fair que l'on diflinguc par–
faitemenr les bui1Tons
&
rameaux que
ces
picrres renfer–
menr; ces builfous fon t communémem ou noirs, ou
bruns, ou rougeanes
¡
il s
1
en rrou ve quoiquc rarement,
qui font d'un beau verd. Le nom de
pien·a de Mocka
parolt le11r avoir été donné paree qu'on en tíre de
M o–
cka
en Arnbie. Ces pierres font beaucoup plus commn –
ncs en Angleterre qu'cn France
&
par-tour ailleurs. On
les empiole :'i faire des bourons , des tabatiercs, lorf–
qu'elles Cont alfe?. grandes,
~
d'autres
orn~mens
fem –
btables. ( - )
MOCKEREN, (
Glog. )
perite vi!le d' Allemagne au
cercle de la baiTe Saxc, dans l'arc;:hcveché . de Magde–
bourg, fur la Struma ,
3
trois milles de Magdebourg.
Lonl(-
33· f2.
lat .
62. 16.
E
D.
'}, )
M O DE
S,
f.
m. pi. (
P hilof
&
L og
)
ce font les
qualités qlJ'UIJ
~tre
peur avoir
&
n1avoir pas, f•ns que
pour cela fon
eiT~nce
foir changée ou détruire. Ce fo nt
des manieres
d!~tre,
des fa9ons d'exiOcr , qui chanl(ent,
qui difparqilfent, fa1ls g4e P,OUr cela le fuj e¡ !;elfe d'etre
ce
qu
1
il eO. Un corps peut étre en cepo's ou en mou.
ve~em,
fans celfcr d'étrc corps ; le mouvcmenr
&
le
rcpos fom done des
modes
de ce corps; ce font fes
tt;~a
niercs d'érre.
. Po
donne quelquefois la nom
d'ncádant
ii
ce que nous
appdloos des
modes
¡
mais ce
u
e expremon n'efl pas pro–
pre , en ce qu'elle donne )'[dée de quelq ue ohoíe qui
fur viem
a
l'étre
&
qui exiOe fans tui; ou c'eO cene ma–
niere de conlidérer deux étres enfemble , dont !'un efl
mod•
de l'autre.
Voye:i.
!'are'.
.'\ crciDENT,
~cimme
Cur
h
difl inélion des attributs
&
des
modes ,
voyn
auffi
l'nr–
t ide
ATTR!n VT .
Tour ce qui exifle a un príncipe ou une cauCe de
Con
e1illence. Les qualités efTentiellcs n'en reconnoifTenr polm
d'autre que la volonté du créateur. Les amiburs décou–
lent des qualités
elfentielle~ ,
&
les
modes
onr leur cau–
fe daos que! que
mode
antécédent,
DO
daOS que!que erre
différent de aetui dans lequel
ils
eriflent, ou daos !'un
&
l'aurre cnfemble. !lenfor
a
une chofe plutl\t q!l'it une
autre , eO une maniere d'étre qui viem ou d'nnc penfée
précédentc, ou d'un objet ex tériéur , ou de tous les dcu x
:i
la fois. La perception d'un objet fe liaot avec ce que
nous avions dans l'efprit
un
moment auparavant , occa–
fionnc chcz nous une troifieme idée.
11
ne fau t
p~s
confondre avcc les
modes
leur
pofJibili–
t .!,
&
ceci
a
befoin
d'~x plication .
Pour qu'un fujcr foit
fufccptible d'un cerraio
mode,
il faut qu'it' ait au préalable–
ment certaines qualirés, fans lefquelles on ne fauroir com–
prendre qu111puilfe erre revétu de ce
mode..
Or ces qua–
lités néccf[1ires au fujer pou r recevoir
le
mod~.
font ou
~iTentiel
ks, óu attributs, ou fi mpies
modes.
Dans les
deux prcmiers cas, le fttjet ay.ant tOUjours
f~s
qnalitéS
eiTentielles
&
fes attributs,
·en
toujours
fufc~prible
&
prét
a
recevoir le
mode.;
&
fa poffibilité étant
elle-m~me
un
:mribur, efl par cela méme
prochaine.
Daos le troilieme
cas , le fnjer ne pcut étre reveru du
mo.ieen queOioo,
C1ns woir acquis auparavant les
modes
néceiTaires
it
l'exi–
llence de celui-ci :
13
poffibilité en efl done éloignée,
&
ne pent étre regardée elle-méme que comme un
mode .
11 fau t des exemples pour expliquer cette ditlinélioo.
Un corps efl mis en mouvement; pour cela, i) ne tui
faut qu'une impullion exré rieure aífez forte pour l'ébran–
ler . 11 a en lui-méme
&
daos Con eiTence wut ce qu' il
fuut pour étre tnu . Sa tnobilité ou la poffi bilit6 du móu–
vemem efl done
prochnin, ,
c'efl un attribut.
Ponr que ce corp• roule en fe mouvant, il ne fufli t
pas d'unc aélion extérieure; il f.1ut encore qu'il 'ait de
la rondeur
Oll
une fi gure propre
á
rouler. Cette fil(urc. efl
un
mode;
c'efl une poffibilité de
modc
éloignéc. Elle efl.
éloi"née dans un bl oc de marbre ,
&
elle dcvient prochai–
nc daos une boule, puifque la rondeur, fim ple
mode
daos
le hloc de marbrc, ofl. attribut efTemiel dans la boule.
Cene diilintlion fait voir que la poffibilité de
modcs
~Joignés
peut Ctre 3ttachéa llU dérachéc du fujet f3n>
qu'il périlfe , puifque ce ne font que des
moda;
au-lieu
que les poffibilités p.rochaines étant des, attr\buts, elles.
fl'ome X.
MOD
font iní'éparablement annexées au
'fuj~t. .
On ne fauroit
concev?." un corps. fans mobi!iré; mais on le coo9oir
ft.
piar qu 1! ne fauroa 10uler. Modifier un
~tre
c'efl. le
re~étir
do quelques
modn
qui fms en alterer i•effence ,
lm donnent
poun.am~e nouv~lles
qualirés , ou tui en font
pcrdre. Ces mod16cauon pcuvem arriver fans que l'érre
por:r cela f<•ir
_chan.géni. détruit. Un
c~rps
pem rece–
vo~r d1~erfes
luuauon:; 11 peut garder la
m~me
place,
ou palier fans cciTe d une place dan< une autre;
il
peut
pre~dre.
fu cceffi vement
to,~tes
Cortes de fi gures , fans de–
venir d1fférenr de ce qu ti eil, fans que Con elfence foit
détruitc . C<s modifications lont limplement des cnan–
gemens de rclation, foit
ex
temes, foit internes.
Mat~ré
ces voriations, l'etre fub fitle;
&
c'ell en tant que fubli –
flant, quoique fujet
a
mil
le
l't.
mil le modifications que
nous le nommons
fubfl ance.
Vqyn
l'article
Suns~.".N
CE.
Sur quoi nous nous conte.ntemns
d e
dire que l'idée
de la fubllance peut ferv ir
a
rer,tdre plus nette
&
plus
complctte l'idée du
m•de
qui la dérermioe
a
l:tre d'une
ccrtaine maniere.
M o
DE, (
L ogirru.' Des
modes
&
des figures da
jj•llogifmes.
On appelle
modt
en Logique la difpofition
de trois propofit1ons, felon leur quantiré
&
leur qualiré .
F igure efl la difpofition du moyen terma aves les ter·
mes de la conclufion.
Or on peut comprer combien
il
peor y avoir de
mo–
des
concltJans : car par la doélrine des combinaifons,
-4
termes aomme
A, E, 1, O,
étant pris trois
á
trois., n(l
pcu venr érre différemment arrongés qu'en
64
manieres.
Mais 'de ees
<í4
di verfes manieres , ceuK qui voudront
prendre la peine de les confidércr ohacune
a
part' trou–
veront qu'il y
en.a
28
erclufes par
la
rroificme
&
la fixicme regle, qu'on
!)e conclut ríen de deux riégatives
&
de deux
partic~-
lieres !
·
rS
p~r
la
aluquie.me, que la ponclufion fuit la plus foi–
ble par!Íe:
·
6
par la quatrieroe, qu'ón ne peut conclure négative–
mcnt de deux affirmatives :.
t , fa voír
·I , E,
O,
p~r 1~
froifieme
coroll~[r<:
des regles
générales :
1 ,
fa vol• A,
E;,
9,
P~!
le fixieme
corollal~e ~~s
re–
gles générales.
Ce
q~i
fa it en tout
)4;
&
plr coníéqoenr il ne
re{\~
que dix
moda
concluans:
4·
atfirmarif>,
A. A.
A.
A.
J.
l.
A. A.
l.
¡.
A.
l.
6
négat:fs
1
E. A.
A. E. E.
E . A. O.
L\.0.0.
O .A.O.
E.
l.
O.
Mais de-Jil
il
ne s'enfuit pas qu'il n'y ait que dix efpé–
ces de
fyllo~ifmcs ,
paree qulun leul de ces
motln
en
peut faire diverfes efpeces' felon l'aur¡e maniere d'ou fe
prend la divcrfiré des fyllogifmes, qui efl la différent<>
difpoficion des rrois termes que nous avons dit s' appeller
figure.
Or cetrc difpofition des trois
ter~es
ne pem regarder
que.
l~s
deux prerr,ieres p•opofidon<, paree que la coo –
clufion eil 'fu ppofé.e avant qu'on faiTe le fyll ogifmc pour
la prouver; ainfi le moyen oe pouvaot s'arranger qu'en
quatre manieres différemes
av-~
les deux termes de
1~
conclulion,
il
n'y a auffi que quatre fi gures poflibles ,
Car ou le moyen
1f
fuiet da!'S la maje'' "
&
at~ri
but dans la minwre;
ce qui fair
la premiere fit,ure.
O
u il
efl tlttribut dans la majeHre
&
d~ns
la minel!,–
re;
ce qui fair
In
feco~de
fif!.u re
.
Ütl
il
efl
fuj_~t
m
/'~me
(:j
"'
1'
Atttre;
ce qui fait
(it
troifie.rqe fif!.""-·
O u il
efl enfin at!ribtt!
dat~s
la majm rr
&
fujet dans
la mi11mre .
Ce qul peut faire
une quatrie-me figure,
ql¡e
l'on nomme.
figure 'f.almiqHe- .
Nc!anmoins paree qu'oo ne peut conclure d-e cette
qu~-
. rrieme maniere que d'unc
fa~on.
qui n'efl nullemeot
o~ turelle,
&
ou l'efprit oe fe porte jamais , AriOote
&
ceu.x.
qui l'ont futvt, n''Oilt pas donné
a
cetle maniere de rai–
fonner le nom de
figure .
Galien a íoutenu le contraire ,
&
il efl clair que ce n'eO qu'une difpute de mots, qq,i'
fe doit décider en leur faifant dire de part
&
d'autre ce
qu'ils emendent par
figure .
11
y
a deui re¡¡les pour la premiere figu re . .
l.
regle .
/!
(t~ut
que
la
miner.refoit
alfirma~n•e,
car
fi elle étoir négative, la majeure ferolt affirmattve par la
troifieme reate •énérale
&
la conclufiou négonve par.,lll
• cinquieme :
0
do~
le
gra~d
ter
m~
íe.roit pris
univerfelle~
mcnt daos la concl aúon,
&
parucul!eremcnt dans la ma–
jeure , paéce
qu'i~
en eO l'att¡ibol dam em e figtue,;
.cey
0
O O
'l,Ul,