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MET

(ont en

~rammaire

de la plus

~randc

lmp6rtanee;

lt

qaoi·

c¡u'il failltcn écarter les idées de perfonnes, oo citera pour•

tant

les exemples de

1~

premiere, mais laos en :; vrnir ,

On voit bien qu'il fera ur;le d

1

ajouter un

ch~pnre

fur

la

formation des mots

1

uu

l

1

on parle<> des primirifs

&

!les dé!ivés; des fimplcs

&

des oompofés ; des mots ra•

dicaux

1

&

de~

particu les

ra~icales;

de 1

1

infertion

~es

lct·

tres euphoniques;

d~s

verbes auxiliairrs; de

l'analo~i~

<les

formauuns, dnnr on vcrra l'esemple dans

~elles

des

1ems,

&

l'utilir4 dans le

f¡fi~me

quien facilirera l'intel–

li¡:encc

&

la mémoire , Je crois qu

1

en effet c'ell ici la pla·

c¡c de ce chapitre, paree que, dans

1•

génération des

moti' 011 n'en modiñe le mnrériel que relarivemem

a

la

íignification. Au rene, ce que j'ai déja dit

:l

l'é~ard

d11

P.remier traité, je le qis

:i

l'égard de celui-ci ; choililfez,

rédi¡;ez,

n'~par~nez

rieu pour étre rout-ii-la·fois précis

1<

c)air.

f'qyn:.

Mors,

&

rous les

nrticla

des <\ilfé–

r~ures

efpecrs d'e mnts ;

Voyn

a~<.f!i

TEMS,

P

<\R

Tt·

~UL!:,

EuPliONII!:, FoKMATtON, AUlll'-'"'' RE,

&c.

J'enrends en fin

p~r

les

1/li>t<ni dt

/a propufieion ,

tour

ce qui appartienr

a

l'enfernble des mots réuois pour l'q –

premou cl'u ue pcnfée:

ce

4ui comprend

l~s

panics, les

tfprccs

&.

1~

forme de la p spofirion. Les parri"

1

foit

lo~iques

1

foit

gramm~ticales,

(out les fujers, l'a¡trit\ur

lelquel¡ p«uvwr etr() limpies ou compoCé•,

incompleH~

" "

oomple~es;

&

roures

les fnnes de compl6•nens des

mots

ful~~pribles

de

qu~lq

ue d~tcrminat1ou .

Le.<clpeccs

de

~'ropofitinns u~ce

!foir.cs

a

conno1rre,

&

fulfi.l':mres dans

ce rra1t6 , l'ont les p

ropnfi

tions limpies , eompofécs, in.

l'Olnplc~cs

&

€ornplcxe<, dont la na111re rienr

a

col le de

Jeur 1\rJet

01.1

de leur amibot,

OU

de

(OQS

deux

a

la fois,

avec ks propoli •inos priocip•les,

&

les incidentes, foit

t xplicativcs, fnit

détermin~rÍ\

es , La forme <le la propoli–

tiOil compred

1:~,

fytHHe

&

la conllruélioo. La

fyora~e

re–

t§le

le~ in~e~I?O~des 'mots.

qui enrrenrdans la propufirino ,_

en les

a!lu~cruiT.~nt

aur lo1 de la concordance , qui c!ma–

nent du príncipe d'identit6, ou aux lois Ju rég_irne qrü

pnnent fu(

1~

,prirwipc de la divertiré : c'eO done; lci le

Jieu llu rraitcr des accideos des

mot~

déciÍI\Jbles, les gen.

res, le< nombres, les ca< pour cerraines

l11~ues

,

&

tout

<:~

qui appartienr au, déclinaifQt\S; les

prrC.•r1oe~,

les

m

1,

d~,

&

to~t

ce qui conflituc lcrs.

conlu.~aiC.lll<;

le, raifc

n~

&

la

d~Oin~r!on

de H;>utcs cos formes (er" nt alnrs tn rcl(i–

g(bles ,

&

CQn[équernmel1l elles ferorl! plus.ailces

a

COil·

·('OY0Ír

&

3

re1enir: l'explicarion claire

&

précifr de

chh

-cunad~

ces fo¡rnes

ac~identclles

en en indiquanr

l'nfa~e

:formura lo codc le plut

el

air

&

le plut· précit

de

1~

fvn-'

laxe .

L~ confinr~ion· fixe

la place des mors dans l

1

rQfém–

blc de la prop.olirion; elle eO analogue .ou invafe: la cml-

' llruélion analo;¡ue a des regles fixes qu'il

f.ru

~

détaill.:r; ce

•(omt

C<llet1!¡ui reglenr

l'~nalyfr

de la prn

po¡it

ion:

la

con–

·llruélioo iu• qrfoen a de deux forres, le< uno g6>érales

tqut découlen,t de l'analyf'( do la propofitioll, les autre;

lpartiQU\leres, 4ui dépensl.rnr un.iquement des

uf~es

de

naque langue . Le eham

p.

de ce troiliem,e rraité e1t plus

Ya(le que te précédenr;. mais q·Joiqu'il cnrwnenne rout

ce qui rntre ordinairrment dans nos

gramm;~ire< fran~<

>i.

fi!S ,

&

mém,e quel4uc chof• rle plus,

fi,

l'on (ajlir bien l

es

f!Oinr

gónéraux., qui (ÜrlJ fuffifan

pour les odes que

j'indiqu.e,

j~

fuis alfaré que le tnm occupera un a1k1. pe–

·út elpa.:c, relativernem·

il

l'étandne del\ rnattere,

&

que

,IOU(

Ce

premier VOiume

OC

feta qu'Uil

in

12

trh ·LOÍnce.

f{oyo:.

P~o.POSIT~ON ,

INCJOJ; NTE, Sv i(TA XE,

R~GJ·

-u~.

INftLEl(IO.,,

Gp;s_RE,

N .n tRRE, CAs,

&

les

or–

lic/u

parucnlb s,

PE&!iO~NES,

MouE

&

les

areiclt~

eJJS d

lf~·e

rm

rnode ' 0t-CLINAIS,OS'

Co~JUGA!SON'

P.A K.

r.vc

•te,

Co.N.t:! Rll., NCA: ,

IDENTtrE', Cal(–

,_1'l< U

t;Tra

ll., INvRKSION,

&c.

,) i

i<

di~

que ces

t!l~ rnen'

da

la granlmnire générale

..OÍVent

~tre

appiÍ'JUc.'s

a

I.:J

lang•lC

fran~oifc;

c'dJ

qu~

ris

pnncip~le<nenr

pnur

mas

aumpatrintes:

j~

diroJs

a

R om.e;

'\"'H

t"aut

le> appliquor

a

la langue iralienne;

a

Madrid , J¡'lll liquerois la

· lan~uo- eCp~~nole;

:l

Lisbonne,

lll p. uga•fe;

~

V

wnn~, l'all~mandc;

a

Londres, l'an–

!Jhu(e;

par~nuo,

la, langae mJternelle des enf,1ns .

C'e~

que

les

~tll~rahtés,

fon t !OUJnur

lot rUulrats des vaes partí•

cullCJ~

&

m~me indi~iduclles ;

qu'lllles. fnnr ·roujpurs

l<~'lail~

de la plt\p:¡rt des

~fPrits;

&

plus. loin eticore

de

ceu~

de.s cnfons;

&

qu'il rt'y •

qu~

des exemples

f~.UHero

&;

connu1 qui puif(ent les en

r~pproch~r, .

Mais. 11\

IVI>bodeo

de d_efcendre des

n~rali

r~s

a

u~

aas, particuliers

(fl?

b~u.coup

P,lus expédirive

q.ue

celle de rrmonrer· des

cas, ptfticulicrs !'lns. fruiL pp

ur 12

fin , pu•fi¡,u'ellc e

!l.

in–

«O.OJlUC:.,

&

que d2ns celle-12 au coo¡urre on envif.a•e

IQillours le rrfme dluu t'un

•fi

p3rti .

·" ··

le

convicns qu

1

il f:lut !>eauaoup d'etemplrs pour atfer–

~

l'idéc

gén~<ale,

&

que notre livre é!émrnra!rt . n'eA

eQWI)IJ~dra

pat

a~t_:_ ~en pr.~~~rquoi

je fuis d'avis qu«

MET

de~

que ler élevet auronr appris, par eremple, le premier

rra•té des

llmuni de

la

""'·',

oo tes exerce beaucoup

a

appliquer ces premiers prtrrcipcs' daos tOUtC:S le. led Me&

qu:on leur fera fai•e, pendant qu'ils

3

pprendront le feconrl

trané des

11/mens

de

l:orai(.,;

que celui-ci appris 01 leur

en fa(fe pare>!lemenr fme

l'ap~Jkarinn

dans leurs leélJrc:s,

on leur

y

failam reconnoi<rc les différenres (ime>. de mots,

les divers rerN des verb"s,

&c.

fans négliJer de

lcur

foire reiJlarquor de fois

a

autre ce qui riem au prernier rraL·

té ; en6n qQQ quand lis auront appris le tro:fieme, des

111-

»t<lii

de

la propofition,

on les occupe quelque-rems

n

recQnnoirre les

p~rcies,

le; cfpeces,

&

la forme daos

qucl~

que livre

fran~nis.

Cetre

prariqu~

a deur avantages: 1°. celui de merrrc

daos la

t~te

dqs eofan< les príncipes

r~ifoou6s

de leur p<o•

pre

l~nguo,

la laugue qu' il lour i:nporte le plus de fa·

voir

,el¡

que QOm

1un~meru

on.

né~ ligc

k plus

m<lo~ ré

la

réclama¡ions des pl11s

lil~es,

mal¡¡:é l'exemple des anciens

-qu'on efilme le pll\<,

&

J~al~r~

les expt'rience; réirérées

du

dan~er

qu

1

il

y

a

i

n6gliger une parde 6 e!fenliellr;

2°.

Ceiui de

prévar~~

les jeunes éleves

a

l'étuJe des

lan¡:u~

étrangeres, par

1~ ~onnoi(["ance

des

princi~es

qui

fOJU

communs

a

!Q~tCI,

&

par

l'h.~bitoJe

d'en faire l'applica•

rion raifonnnée . 11 11e

f.ludr~

d.onc painr

re~

arder comm.c

perdLil~

rems qu'11s

ernploi~row

a

ce premier obter, quoi–

qu

'on ne p

uiffe

Pa'

enoore

Cl\

¡irer de latín : ce n'cll point

un.

déto.ur

;

c'eft

une aurrc rQate.

el\

ils apprennent des

ch

nfes clf

emielles qui ne fe erouvenr poim fbr 12 rome

ordinaire :. ce n'eO p >inr onc pene; c'elt un retard ·u

ti

le ,

qui 1<11r

épar~ne

une fatigue fnperflue

&

dangerru("b, p.ouc

tes m ttre en étar <!'alter enfnite plus ai(émenr , Rlos

f~·

remenr,

&

plus

~!te

quan<! ils enrreront daos l'é\ud

edtl

latín,

.&.

q_u'ils palferqnr pour cela au fecond

li~re

él.lS•

mcnralfo.

2°.

E.ilnt•llr

d~

¡,

. ftm~u

..

loti'!<··

Ce feQQlld volume

fuppofera !QIIIcS les,

notÍ.lt

\,S générales COJI\jlrifes dan<. le

premier'

&

fe

born~ra

a ce

qui cfi

prop¡~

• la !arque la–

!ine . Ces dilférenc:s propre< nailRnr du génie de ccr1e

\angue., qui

1,

adm.i~

tenis gen.res,

&.

don1 la conOruélirm

ufuelle. eO rranfpnritivc; ce qui

y

a intrnd,I.\Ír l'ufage des

ca<

&

des Mclinnifnhs d1ns

le~

nom>, les proop tns

&

les adj.•·ébifs; il t'a.m

les

expofl:r

ere

fuite avec des para–

digmes bien ners. Dn>lr (ervir

d'e:~;emp\~s

aox prirtcipos

gén6raux de< dóc inair.>JI;;.

&,

ajourer en.fuire de5.111.>11S1>\·

~ins

avec leur rradu.éli n, pour

trr~

clinó.<

ro

nme le

para

1i~mc :

on joindra oux décl'nl'(OJl<

~ra.nm

uical<s

d~s

2djeél 'fs

1~

fo r narinn des d.:grés de fu:

nifi.cati

op , qui en

eO comrne la déclinailí111

phifolopbique. L:ufage de,

cas dans la fyntaxe latine dotr

~tre

ex.p.I•(\Ué: imm,td>are–

"'enr· apr/:s '· 1o, par rapport aux adjed'fs, q,ui

Ce

re.v~t<n.< de c<¡s. fnrm,es_, ainfi. que

d~.

celles des genres

&,

des

n.om

,br e<, pa,r

t~

loj,cj_e c:oncordance ;

>

0 •

par rapport

au~;.

o.o,m

s

&

aux pro0•101S q11i

prennen

r ramór un cas.,

lt.

(antó_t un.

:tU(i C,

f<:l <>n.

l'e

~igen.ce

du ré5ime:

&

ceci·,

comme on voir, amenera

n~turol

lemenr,

a

propos d"'

l'accu.f:l.tif &

de l'•blatif, les

prin~ip~ux. ufa~es

de< prépq–

Grions. Vien

ckont enfuiiQ les coni,u¡:aifons de vrrbes,

dl'nr. lrs para

di~mes,

rendus. les

plu~

c;l:\irs. qu'il. f<ra

P?í·

fib)e, feront

é~alement

précédés des

re~

les. de lnrm.allon

les plus générales.

&

fuivis. des

~et;b~s. la¡iu~

1radui¡s pour

~ere

conj,\4\ués com,rne le

parapi~ll).lt· a.uqu~l

its feront

rapp_ortés. Les cOllJUJíaifon.s fc.-onr

fu ivies de.

quei<JU~C.

rc'1)arques

généra)~

fur les. ufages_ propres de

l'mfiniri~,

des

~érondifs ,

des. fupins,

&

fut

quelques aurres la¡ipifmcs.

anaio~ues.

Partour on

~ura

foin d'indi4uer les exceptjnns.

' les

pl~s

confiJ¡.<ubks ; mals it faor auendre de

l'uflg~

ll

CI)Llnoi!fa¡¡ce- des aurres. Voil:l touto la mari<re de ce fe·

cond a uvrage c!lémentaire, qui

Cera'

· cGJllme on voir ,

d'un volume peu. conli.<\ér1ble.

Vo.ye

,t

ceux des article.s

dé1a cités

qui· conv1~nncnt

ici,

& Cp

écialement. S·un;R·

LATIP,

l NP;UIITJ~,

G_f RoNDIF,

Su~tN.

On.doit bien,

il'~er

qu'il en doir

~rre.

de ce \ivre com–

me du

précéd(n~, qu'~

mefure

que l'e

nfanr. e"'aura..lppri'

les diffórens arricles, il fa.udra

lui.en

faire faire l'aDplica–

rion fur d.u latín ;_l'accoutumt;

r

~

y r

ec.onnnítre les cu,

les nombre<, les genr<s,

a

re

momo~

d'un_ cas ablique

qu~

fe pré[onte au nominatif,

&.

de, la

~la

déclinailon

~

d'un

co.mpararif ou d'un fuperlatit au pofltif:,puis.quand il 11lra

appris les conjpgl\ifons, les lui faire reconnoi¡re de la,

rnth

me maniere,

&

re h'her en6n de l'arnener

a

l'aualy(e

telle qu'o11 t'a

YilF

ci-de.val\t;

c:~.r

cene prM1fi"n de-prm–

cipes cll fuffifame ,_pou¡víl qu'on ne faffe analyfer que

des phra.fes choilies

expr~s.

Mais

j'~voue

qo'on ne peut

pas

encnr~

31ler b1cn loin. pa¡ce qu'il

~il n~

de

tf

0

l~ve•

, du larin fans 6gures, ou de djélioR

1

ou de

confiruéli~n

&

fans trapes

&

que poor bien emenrlre te fens d un

é~rit,

il faur

2~- moins ·~tre

en érar

d'~ntendre

les o_bfer

varinm

q~t'uu mailr~

int<lli•onl pcut f¡tre fur ces mar1eres

.....

.

~

c·en