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ME T

qu'll ell potliblc du mot qn'il complcuc: m 's quaod un

m~

me mot a plutienrs eompltrnens, ''

qu'~lor~

ils ne

pcovem p15 tous

~trc

immtdiatement apr/:s le mot eom–

" leué ; on place les plus

eourt~

les premi'TS, afin que le

dernicr en fnit le moins éloignt qu'il ell poffiblc . ·

A lnÍ1 ,

nt

rccord2tio

virllllllrn t llarton 1unit11

tihi

;,

"""' ""

totia

t¡ttotief~""'f'"

facies x raJu ...

(que

"fou–

'lltllir

dec vaillances tienncs vicnue

a

toi dans l'efprit au–

cant de fois eombicn de fois

tu

feras un pas), e'cfl la

IOtalitt de la prépofition incidente déterminative de l'on–

céeédem fous-enrendu

hu, ,

fi>tem

:

elle doit done,

dan~

l'ordre analy<iquc,

~trc

il

la fuite de l':mtéeédcnt

hun<

finon.

11

y

a done de fous-emeadu

hu11e fi11e n1 .

N

un~

(cettc)

en

~

l'aceufatif fi ngulicr mafculin de

hi<. b.u'

hoe'

ad–

jeaif de la fecQndc cfpece de la troifieme déclinaifon .

f/oytz:.

PARA DtGMI! .

flu ne

e(\

a

l'aceufatlf lingulicr ma–

feulin pour s'accordcr en cas , en nombre

&

en genre

Gvec le nom

fine

m ,

auquel il a un rapport d'idcndté .

r Í!wn

(fin ) e(\

ii

l'sccufacif fingulier mafculio de

1

i ni1 ,

it

,

nom doureux d: lo troifi eme déclinaifon .

V oy<z:.

G!NRI! , " ·

IV.

Finem

cfl

i

l'accufatif, paree qu'il

e(\

le complém'i_OI gra mma¡ical de

In

prc!polition

fous· ~n­

teudue

i11 : fine

m

cfl ou ffi l'aotécédent gramJllatiaal de

la propofition in.:ideme déterminarive,

ut

reaordatio

ll< a–

rNm virtutum

tu nitJt

tibi

in f'IUIIUnc l oJiM t¡• otit{cum·

1'"

fatin g radum ;

&

h"'le fine

m

(

oetto fin ) en

el!

l'an–

l~cédcnt

logique .

Hunc ñncm

ut

reaord2tio

virtut um tuar11m v enlat

t ibi

in nuntcm uties

quoti,frumq•u faein

gradum (

ttllt

fin

que

le fo uv<nir

der

v~íllances

tien ncs vicnne

~

toi

dans l

1

efprit autant de fois aombicn de fois ru

fer~s u~

pas)

¡

c'dl

le complémem logique de la prépolition fous.

~n~eoduc

in,

qui doit ft rc.

~pr~s

;,

~ar

ccuc raifo n .

11

y •

done de fous-entendu

iu

(a

ou

pour), qul e(\

une pr6pofi tion dont le complémcnt ell ici

ii

l'aecufatif ,

,p.:rae qu

1

ellc exprime un

r~pport

de teodance vers un

termc moral .

,

lu hunc 6nem

111

rccordatio

'l.Jirtutum tuarum

tuJJit~e

tibi

ÍIJ

mtnttm

t fJt ÍtJ

t¡uqtit[ tllmt¡ut

fatin

g r•dum

( ,;

u tl rji11

que

le fo uvenir

des vaillanccs tlenncs vienne

il

rol d•n l'cfprit autant de foi s· aombieo de fois tu fcras

un pas); c'ell ·la rota

lit~

du complémcnt ciroonflanciel

de fin da verbe

prodiJ

¡

done Jlordrc an•lytique doit met–

tre ce cumplément aprcs

prodiJ.

Q11i11

protiÍI,

in hnnc fincm

ut

rocordatio

virt uJ.u m

'IIIQY/Ott

tuniae t ihi in mtntem

loties t¡llotie{ c1Jm t¡Ne fa –

, iet J?,raJum (

pou rquoi tu ne vas pas publiquemcnt

1

,;

U l lt

fin

~Ue

le fouvruir

des vail lonces ticnOCS vionnc :\

10i duns 1cfprit autant de fois cambien de fois

tu

feras

un

pas); c'ell la tatalité de la propofition ¡naidente dé–

fermjnative de l'antécédcnt fous-cnrendu

eaufam

1

&

doit

confé9uemment fuivre l'amécédent

w ufnnt

dans l'ordre

anul yttq~e ,

11

y

a done do fous-entendu

ct~ufam

(

1~

cau!e), qui

e(\

i

l'accu(otif fin¡;ulicr de

~aufn ,

"' ,

nom fc miuin de

la premierc déclinaifon ;

eauf am

e(\

1

1'.

ccufnrif, paree

qu'il en le complémcnt ob¡célif grammatical du verbe

inrerruaatif fous-enrendu

die

.

Caulom

t¡ttin prodit ,

in hunc finem

lit

recordatio

vir-

114tHm tuarJII'H v t wial

tibi

in

meHt~m

totitJ

'l"oti~ftum­

f lit

¡,uitJ grndnm (la eaNfe

vourquoi

tu

ne vas pas pu–

bliqucmcnt'

a

C<tlt fill

que

le fo uvmir

des vaillonoes

ticnnes vienne

a

toi daos l'efprit autanr de fois comblen

de fois tu fcras un pas);

e'

e(\ le complément ob1célif

logiq uc du vcrbe interrogatif fous-entcndu

die;

&

doit

par conféqucm etrc

apr~s

ce vc:rl>e daos la connruélion

analytique.

11

y

a done de fous-entendu

die

(

dis ) qui e(\

~

In

(econde

p~rfonne

du fi ngulier dn préfent ponéricor de

l'impérauf ac if du verbe

Ji<er·e

(

dire)

~•,

ci1,

xi, fl:.m ,

vcrbe relatif, aélif, de

In

troifieme conjugaifun;

die

eU

J

la

r~condc

perfoo oe du fi ngulier pour s'aecc>rder

en

perfonne

&

en nombre avcc fon fojet grommatical

Sp..-

ri: Jic

e(\

a

l'impératif paree que. la mere de Spurius

lui demande de

Jirt

la 'cnufc pou rquoi il ne va pas en

public, qu'ellc l'interroge;

&

Ji

e

0

(1

le feul mot qui

puilfe ici

m~rquer l:imcrro~ation

<lélignée par le poiot

uucrro¡;ntif,

&

par

In

pofirion de

tfttÍn

ad verbe conjon-

if

a

la u!te de la propofitioo éarite .

Die'

2U

He

u

de

Jict,

p>r une apocope qui a rdlemcnr prévalu dons le

latin, que

¡/ice

n'y e(\ plus ufité

1

ni d s le verbc fim–

ple

ni

daos

res

compofés-

Stl'ri,

que l'oo

n

dé¡a dir le fu¡et grammntic,¡l de la

(econde pcrfonneJ en done le fujet grammaticnl do ver–

be

f<?us-cmcndu ;, ;

&

pu cooféquenr ,;

Spttri

(

snon

Spunas) en cll le fojer lo iqoe : done ,.;

Sp11ri

doit

pr(cédcr

ic

dans l'ordre analyriquc:.

Tome X ,

M ET

Vo•ci done curiu lo conflrodinn analytiquc

&

pleine

d~

to.ute la propolition :

mi Spuri,

die caufa rn

'!"¡"

pro–

Ju ,

m huac finem

Nl

rccord11ti0

virtut11m

t lltJrlitn

tu–

ttipt

tihi

111 mt lllttn

totin

t¡llotit{tum'{_Ht

/tJtÍtl

grad11m .

Eo volci lo traduélion liuérale qu'il (out t;ire faire

1

Con

<!leve mot-i-mot, en ccue mamerc :

mi Sruri

( moa

purius ) '

qic

(

Ji¡

)

caufam .

(la eaufo) ruin pro.llr

(

pourquoi tu ne vas pa< pobliqoement )

1

in huoc tinem

( ,;

cttt< fin ) " '

(que ) rceordstio

(le f•uN• Ír) vir:.–

tum t lltsrNm

(

des vaillanccs ticnnes)

wniat

(

viennc)

tibi

(

i

toí)

in

"'' "''"'

(daos l'efprit)

totia

(

autant de

fois )

ruotiefoitmr•u

( con¡bien de fois )

faeia

(tu fcras )

g1·aJum

(un pas)

?

En reprenant toUt de fu ite cctte rraduélion

litt~rale

l'élcve di.-!

mon Sp11riuJ,

dis la canfe

pourquof tu

,.;

1Jat

paJ p11biÍ'fUt>n<nl'

a

cette fin

'{N<

le Convenir

Jn

V41i/llfnctJ t itlllttl

VÍ011f~

,.j

toi

J11,1

f~Jprit

aJtl41}t

foiJ combitn

dt

foiJ

t ll

f eraJ

p a1 !

Pour fairc pall'er

~nfmre

le

commen~anr ,

de cette tro–

duélion littémle

a

une tradu(lion raifonn•ble

&

confor–

me au génie de notre langue,

11

fao t l'y prtparer par

qualque remarques . Par eKemple, t

0 •

que

OQUS

imitons les

Latins daos nos tours interrogatifs, en fu pprirriam , cqm–

me cut ,

le

verbe interrogatif

&

l'amécc!dent du mot

conjonélif par lequcl nous MbutollS ,

voyez:.

1

:<TER RO ·

GAT IF; qu'ici par eonréquent IIOUs pOUVOOS

rcmpl~eer

leur

9"¡"

paF

'l"e

nt,

&

qoe nous

1~

devons

1

tant pour

fui vre

lo

génle de notrc lnngue , que pour oous rappro–

chcr davautage de !'original, dont uotre vertían doit

~tr~

tlOe COpie liilelle ¡ "].

0 •

qu'a/Jtr ptthJiqt«VItnl

llC

fe d"

point en frau,oi>, mais que uous de••ons dire

pnroitre,

f e monfrer

""

p/16/ic :

39.

que eomtl¡e

íl

fero.it

indécent

d'oppeller nos enf:ms

mon Jau¡uo,

mon

Pw re,

.,,.,

Joftpb,

il ferolt indéeent de traduire

mon Spnriut¡

que

nous devons dire com:ne nous dirions

ii

nos cnfans,

mon

fi/¡,

mon t Nfant , mon chtr Jlls , mt1n cher enfant,

ou

dU

'moitlS

mt'"

'h"

Spuriflt:

to·

qu'au tieu de,;

attt

Jiu '{N<,

nous

dllions autrefois

a irtlle fin

'1'" ,

,)

ctlle

fin

'1'" ;

mais qu'aujourd'hui uous dilt•us

afin

'1'"

¡)

0 •

que

nous ne fomrnos plus daos l'ufagc d'cmployer les odjc–

Qtifs

m im, tÍ<I'

,Ji

m

avea

1~

nom auquel ils ont rappurt ,

comm~

nous failions autrcfois ,

&

comme fom encere

aujourd'hui les lta!lcns , qui difclll

il mio lihro, la mi"

rafa

(le mion livre , la miennc maifon); mais que no

u ~

employons fans ar¡lcle les adje&ifs porTeffi fs prépofirif<

mon

~

ton , [o11 , nllrt ,

votr~ ,

ltur ;

qu'ainíi au lieu de

dir~ ,

d6J vaillaneeJ

titnnn ,

nous devons dire

d6 t u

tht if...

lnnea :

6°.

que la métonysnia de

vaillmlfa

pour

allio"'

coHrAt.Mfa,

n'dl d'ufage que dans le langogc popul• ire,

&

que li qous voulons conferver la métony mic de !'ori–

ginal, nbus devons mettrc le moc

a

u fingulier ,

&

dire

J#

ta

vailfnnt~ ,

Jt

Ion courage

1

dt

ltl brfi'VDIIrt ,

COm –

me

a.

fair

M.

l'abbé d'Oiivet ,

P e11(. de Cie. rhap.

xii.

f "l ·

3S9· 7°.

que q_uaqd le fouvenir de quelq oc chofa

nous vlcnt daos l'clprlt par une caufc qui

pr~cede

no–

ere auenrion,

&

qui en

mdépend~nte

de nolre choix , il

nous en fouvictH ;

&

que c'e(\ précift!meot le tour que

nous de vons préfaer comme plus court ,

&

pat-la plu •

tnergiquc ; ce qui remplac9ra

1~

valeur

&

1<~

briéveté de

l'e!11pfe laline .

De par<illes réflexlons ameneront l'cnfant

:1

dlre aom–

me de lqi

m~me:

t¡lft

n~

paroiJ-tll, m o11

t~t''

n tfAnl ,

afin qu'tl ehaqu<

pa~

t¡U< tu [ <raJ , i/

te

fo11'VÍ<II>tt Je

f A

bra'l.•ourt

~

Cellc

mlthode

d'cx plioa•lon fuppofe, commc on voir ,

que le jcune éleve

3

déja les norions dont

01]

y

fait ura–

gc. qu'íl connoit les ditfércntcs parties de l'oraifnn'

&

calles de la propolition; qu'il a

de~

priocipes fu r les

m~taplafmes' fur les tropes , fur les figures de conn ruaion'

&

a

plus fone raifon fu r

le~

regles généralos

&

commu–

nes de

la

fymaxo . Ceue provifion va paroitre immenfe

ii

ceux qui fom paifiblement aocoummés

2

voir les en–

~os

fairo du latin faos l'avoir appris;

i

ceux qui vou'

lant recueillir fans avoir femé , n'app:ouvem que les pro–

cédés qul ont des apparcnccs

éclat~tues, m~

me aox dé–

pcns de la folidité des pro¡;rcs

&

~

ceux enfin qui

ave~

les intcnrioos les pl us dro1tes

les roleos les plus déct-'

d6s,

font encere

arr~tés

par un

pr~jugé

qui n'cfl que

rrop répandu, favoir que les cnfans no font point en état

do roifonncr, qu'ils n'ont que de la mérnoire,

&

qu'ou

r¡e doit f>iro fond que fur ccue fJcultc!

ii

leur

6gor ·

Je réponds anx premiers, t

0 •

que la multitude pro:

digieufc des regl

&

d'cxceptions de r?ure .cfpcce _qa'tl

~ur

mcure daos la tere de ceux que

1

on tntrodmt au

l~tin

par la compolition des thcmcs,

furpalf~

de bcaucoup •

In provifion de principes raifonnablcs qu'cuge

1.1

mlt6o–

¿,

nnalytique.

1°,

Que lcurs rudi":Jens (out

~ucoup

plus diflicilcs

l

apprendre

&

rctontr

1

que les hvres élc•

z;,

l,

men,