MET
prendre
>4
a
u lieu
de >3
ponr épaéles,
&
ainfi des
~utres.
,o.
Quand il
y
a
proem,1tofe feulemem, la nouvd le
}une am ve rée!leme"t uu 1onr
plutr~t
que ne le mtque
]e calen:!rier de; épaéles. Ainli il faut a!ors dimiouer
chaque nombre du cycle d'une uuité, par conlc quem
on
prend le cycle (upérieur.
3°.
Quand ti n'y a ni
mlumptofe
ni proemptofe, on
garde le e
y
ele nu l'on e
JI'
paree que l'épaéle don!le
s locs alfn exaélemem la nouvelle !une;
&
o n garde
au!li ce
m~me
cycle , quand il y a
mltemptofe
&
proem–
ptofe, "lcce que !'une fait retarder la nouvelle !une d'un
jour;
&
l'aqrre la fait avancer d'autant: ain li elles dé–
truifen t récie.roquement leur
cffb.
Voyn
Clavius qui
a
fait le calcul d'un cycle de 3018oo ans , au bout du–
que[ tems les mcmes indices revieuoent
&
daos le me–
me
ordre.
CbamberJ. (O)
METEMPSYCOSE,
f.
f.
(Mitapb.)
les ln–
d iens, les Perfes,
&
en général tons les oricntaux , ad ·
m ettotent bien
la
mltemp[ycofe
comme un
do~me
par–
ticulier,
&
qu'ils atfeétionnoien t beaucoup; mais pour
rendce raifon de
l'ori~ine
du mal moral
&
du mal phy–
tique, ils avoient recours a celui des deux principes qui
étuit kur dogme favori
&
de diíli¡1étion. Origene qoi
affeél ,1it un chrifiianifme tout m étaphylique,
enfei.~ne
que
ce
n'¿coic
ni pour mznifd ler
Í:1
puilfance, ni ponr
don–
ner des preoves de fa bonté infinie, que Dieu avoit créé
]e mondt!; mais feulemem pour punir les ames qui avoien t
failli dans le
ciel,
qui s'étoient écartées de l'ordre. Et
r'e!l pour cela qu'il a entremélé fou ouuage de tant
d'imperfeélions, de tant de Mfauts conlidérables, afiu
que ces inte ll igences dégrad6cs, qui devoient
~tre
enfe–
velks daos les co rps, fo utfriffent davantar,e.
L'erreur d'O rigene n'eur point de (uite; elle éfoit trop
groffiere pour s'y pouvoir mépoendre.
A
l'é,¡ard de la
m !temp/)'cufe,
on abu fa étrangement de ce dogtne, qui
foutfrit trois efpeces de révolutions. En premier lieu les
orienta
u'
&
la pi upaq des Grccs croyoient que les ames
féjo urnuient tour-a-tour dans les corps des ditférens ani–
maux, pafloient des plus nobles aux plu• vils, des plus
rail(>nnables aux pi u< llopides;
&
cela fuivant les vcrt•Js
qu'elles avoient pratiquées, ou les vices dont elles s'cf–
toient fouill ees pencb nt le cours de cbaque ''ie.
2Q.
l'ln–
fte•Írs dirciples de l'ythogoce
&
de
PI
atan ajouterent q u•:
]a mCme :une,
pOlH
(nrcroit de peine, al!oit encore
s'eu–
fevel ir tbns une plante nu d1ns un arbre, perfuadé que
t nut ce qui végete a du fentim ent,
&
participe .\ l'intel–
li,;ence uni,·erfelk. En/in quand le Chrifiialllftnc
p~rllt,
&
qu'il
chan~ca
la face du mo nde en déconvrant les
folle> impiérés qui y régnoient, les Celfes, les Crcfccns,
les Porphyres curent hoote
de la
m1nierc dnnt la
mltem·
p[vcn/e
avoit éré propoi'ée juiqu'a
en
K;
&
ils con vinrcnr
qÚt!
lec; ames
m:
ÍI.Jrtoient
du
corps d'un homme que
pnur cmrcr
cbos
celui d'uu amre hLunmc. Par-13 di–
fnient-its , oo L'uit
ex~élcmeot
le fil de la n.tturc, oU\ out
fe tait par des
pa(fa~c>
doux, liés ,
homngene~ ,
&
non
par des
paffa~es
brulques
&
Yi >lens; mais on a beau I'OU–
loir adoucir un dogme monílrueux au fond, tout ce qu'on
ga~ne
par ces Cortes d'adouciffemeos, c'efi de le rendre
plus mnnlln1eux
encete.
ME.TEMPSYCOS ISTES,
f.
m. pi.
(Hi(f.
ecc/1[.
)
aneiens
hérétique~
qui croyoient la métemp(y–
cofe conformément au Cyl1cme de Pythagore, ou la
traofrni~.rati•lll
des ames.
f/o¡•ez
M ETEMPSYCOSE.
M ETE'ORE,
f. m. (
Pbyfj1·)
corps ou "?;>are n–
ce d'un co:-ps qui p:1rolr pcndant
qnel-que
tl.!ms- dans
l'ar–
m ofphere ,
&
qui efl_ formé des matieres qui
y
nagent.
11
y
eu a Je tro1s tnrtes : 1°
les
mltéoreJ
íªnés com
pofés d'une matiere fulphureuíe qui· prend r:u; t;ls font
les édarrs , le t'>n llccre, les !'cui follets, les étoiles tom–
bante<,
&
d'.mtres qui paroi(fent daos l'3ir.
Voy.
To N–
NE RRE, FEu, FoLLET,
& c.
2Q.
Les.
météoro
aériens , qui font formés d'exhalai–
foos.
f/o¡-e<.
ExHALAlSO:<.
3Q.
L es
m!téor_eJ
aqoetJX qui font compr>fés de va–
pcu rs,
ou
d: parocules
aqueuf~:s ;
tc!s
íont
les
quages,
les
orcs·e~-ctd,
la
gr~le,
la nr ige, la plnie, la rofée,
&
d'autces le nblables.
Voye~
Nu.
'I.GE,
ARé · EN
·CJEL,
GRÉLE, PLUIE.
&c.
ChambaJ.
M
E' T E'O_R 1
<;
M E ,
f.
m.
(M, d.
)
'""~1"""";
ce
mor cíl
dé~l \'~
de
P.•_-r~
1
&
rupu
,
Q'Ji
1ignifie
:e le1.u
1
ie
fufp~ndi,
dou fo nr tormés
~·-r•~p~(~
&
p.n•~poc.
H ippo·
erare fe (er t fouvent de cette cx preffion pou r dé!l•ner
une refpir3t!O!l fublime qu'on
ap~elle
atbopn!,,
des dou–
leurs fuperfi : telles, pr ....to ndes,
c<ic.
c'ell ainfi qu'il dit
.,.,.v,u..s.
p.tTl~f"
o .,..:,x.:t.,.-•
~·-ru•f:r..;
&
il
emploie
le mot de
métlori¡;,,_
po ur exprirner une tom eur foa élevéc
(E–
pid. /i!>.
V.),
&
il attaehe dans un autre endroit
o
ce mot
nne tignification toure
dilféreut~
(
Cof'c.
prá!n•t. n".
494.),
A1 E T
lor(qu'il l'applique 3
un
maladc qni fe
leve
pour s'nlfeoir
&
il
en
t're nn bon !ignc qu1nd il le fait d'une fa<;on ai:
fée. D ans les
ouvr1~es
récens
de
ivléd<cine on appel –
le plus proprement
mét!urifme
nne
u~nlion
&
élévation
dr>u lo ureufe du bas-ventre, qu'oo e>blerve daos les fie–
vre:, pmr'des ,
&
qni
nunque
raren'lent dau-;
ceolle~
qui
font llriél:cmcnt malignos ; ce fy •n ptórne en impo[e com–
Inunément
anx
pralÍcit·ns
rimides
p.1ur une
inflam-–
mati•>n du b:ts-ventre,
&
les e
m
peche, ce qui d•ns bien
des occa linns n'rfi pns nn mal, de d.>noer des purgatifs
un peu efficaces.
JI
ell
facik de cli!lin.;uer le
mltlori/mr
qu'on pourroü appeller
illf/.,~tnmatoir~,
d'a\'C:C
cdni
qui
ne dépend vraiffemblablemem que d'un b >urfouflem•nt
des boyoux, occalionné par des vems ou par des mn–
tieres vaporeufcs , qui <fi propre aux fievres mali!(oes.
D 1nS le
m/tlori{mc
rnflammatoire le pouls en dur' Cerré.
convulfil; fes doolenrs rapportées au bas-vonrre font
ex–
rre mement a'gJJCS; elles au(\mentCOt par la preffion qu'on
f1it avec la r.Jain en palpallt le ventee.
11
y a affez or–
dinairement hG>cquet, conllipation,
&c.
un peut
~ncore
tirer d'autres éclairci!Tcmcns des cauCes qui om précédé ;
l'outre elpece de
météorifme
efi pour l'ordinaire fans dou–
leur , o u n'ell
accomp~gn~
qne d'une douleur légere,
&
qu'on ne rcod f"nfible qu'en preiTant; le ponls n'a point
de caroétere particulier différent de celui qui ell propre
ll
l'étnt
&
au rems de la maladie.
Dr.nscelui-ci ou peut
fa
m
crainte dorrner les remedes qu'exige la maladie: les
purgarifs loin de l'augrnonter, le dillipent tres ·fnuvcnt;
les fomentstions émollientes que la rouline vulgaire a fpé–
ciakment confacrées daus ce cas font abfolument inu–
tiles•,
&
ne font que fatiguer
&
inquiéter
a
pure perte
le m alade: les hui!es donr on les gorge dans la méme
vue font act moins tres-inefficaces; ces remedes font
moins déplacés dans le
müéori(me
inflammatoire: les
purgatifs forts,
&
iur-tout l'émétique, feroieot extreme–
mene nuifibles,
&
m~
me
mortels; du-relle, les remedes
vraiment curatifs ne ditferent pas de
ceo~
qui c<>nv icn–
neut dans l'intl:tmmation du bas·vemre.
Voyez.
INFL.,M–
M,ATtON & BAS·VENTRE,
maladie
dtt
(m).
M
E'T E' O
R 1QUE,
HEcJ(rE (
Chmfie
&
Mal.
mldic.)
Vovn
(ow le
mot
IREG:<E.
Ñl
E'T E'O ROL O G
1E,
r.
f. (
l'hy/iq.
)
e(! la
fcience cles météores, qui explique lt:ur
orLdne,
lene
f•>rmation, leurs ditférentes efpeces, leur; apparcnces,
&c.
Vot•r::.
M t TÉORE .
N1
E' T E'O ROL O G
f
Q
U
E , adj. (
Pbyfi7.)
fe
dit de tout ce qui a rapport
3 \l X
météores,
&
en géné–
ral au• différentcs al tt'c<ltions
&
changemens gut arrivent
dans l'air
&
dans le tems.
Obrúvatiom mltloroloeirueJ
d'une année font les ob–
(ervati,lnS de la
qu:rntit~
de pluie
&
de neige qut efi
rombtle pendan t
ce~
te année-lii daos
qnel~u~
cndroit ,
des ''ariations du baronwt¡e, du thermo'llttre,
&c.
On
uonvc
d,an~
chaque vohrme des mémoire; de l'acadé–
m ie des Sriences de Paris les obfervat·.,ns météorologi–
que< pnur l'année
ii
laqtrelie ce volume apparrient.
(O)
MÉT lÍ OROLOGtQUES, (
inflrummJ)
t'oot des in(iru–
megs cont1ruits pour m onr rer
l'ét~t
ou la difpo!lrion de
J'attnOlf!here > par rappOrt
a
la
cha\etrr OU a
U
froid > au
poids,
a
l'humidité,
&c.
com me auffr pour meíurer les
changemens qui lui arrivenr
a
ces
é~ards,
&
pour !ervir
pu conféquenr
a
prédire les al!érations du tems' cum–
me
pluie, vent, neige,
&c.
Snus cette
cla!f~
d'in(lru–
mens (ont compris les barometres, les thermometres ,
les
hygrometres, ffii\00mt!tres,
ant!momerres, qui (ont di·
vifés cbacun en ditférenres efpeces.
Voyn
lcJ artitltr
13AROME'fKE, THERMOME>RE,
HrGRo~!I!TRE,&c.(O)
M
ET E'O RO
M
A N C 1
E,
f.
f.
(Divin.)
divioa–
tion par ks météores;
&
comme les méténres igné;
r.~nt
ceux · qui Jettent le plus de crainte oarrni les h,>mmes,
1:
mltloro~w"ci'
déli¡¡ne propremellt la divination par le
toonerre
&
les éclatrs. Cette eCpece de divinatkm paffa
des Toi"cans anx Romains, fans rien perdce de ce qn'elle
avoit de frivole.
Seneq~e
nons apprend que rlcux au–
teurS gfaves,
&
qui
avoiem
C).e:cé
dt>s
t:nagirtratures,
écrivoient
ii
Romc fur cette matrere . 11 !e:nble métnc
que
l'un
d'eux l
1
épuif:.1
emiaein ent,
cat
il donnoic une
lrfle exaéle qes ditférentes
eípece~
de tnunenes . 11 cir–
confláncioit
&
leurs nwns
&
les pro;:uol1ics qui s'en
pouvoient
tir~r;
le
tour avec un air
de
confiaoce
plus
furj>c¿nant encore que les ch<>les qu'il rappoaoit. On
eUt
di1, tam cene matiere
mltéoru/tJ[.Ítflu
lui écu;t fami·
liere, q u'rl comptoit le tableaux de (a ga lerie , ou qu'il
faifoit la
d~fcription
des tli urs de fon jardtn. La plus
ancienne mabdie, la plus in vétérée, la plus incurable da
genre humain, c'efl l'envie
de
conooitre ce qui
doit
ar·
river. Ni le voile obfcur qui
nou~
cache notre dertioéo,
{tÍ