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MET

Mitro.

L'autre

~toit

daos t'Umbrie. Ptine,

lib.

[[!.

~a

p.

'11·

&

Strabon,

l. V!.

pag.

2fÓ·

parleot de cette

derniere. Le P. Hardm¡in dit que

e'

efi auJonrd'hui le

Marro.

Elle a fa fourcc Cur les fron:ieres de T'oCcane,

vers le bourg de

Bor~o

di San.Sepolcro, 11? fortant

du

mont Appeuin, prend Con cours vers l'orient, Ce grofllr

c;l'autres petites rivicres-, coule pres de Foffombrar¡e

¡..,

~

fe

jette daos le golfe de VeniCe,

il

qua¡re milles da

¡•

a•

no, du c6té de Sinigallia.

So~1

nom latín dans Fline,

efi

Mttaurus;

mais Horace, dans une de Ces odes, le

fait adje&if

&

du

gen

re neutre, en difant

M etaurum

fl~t­

mm,

comme il

di~ Rhtnt~m

flume>l, Mtdum ¡/umm.

Pomponius M

el~

nomme

Metaumm

une; ville

4'

ltalie

qu'il donne aux Brutiens.

(D.

J.)

M E'T

AY

E R,

C.

m. (

Grtpnm,

lF,wt.

ruf1,)

celui

qqi fait vatoir des

terre~

ou une ¡nétairie, foit

ii

prix

d'arg~nt,

foit

a

moiffon ou

a

moitié fruit, ou comme

domefiiqne au profit de; fon maitre.

METE,

f, f,

('}11rifpr.)

QU

latiD

m<t4

qu¡ fignifie

limite ,

C'efi un terme uf!té dans quelques coutumes

&

p¡ovinces lpour

e~pri¡ner

te territoire d'une 'iu•iCdi–

élion. Le juge, fergent ou autre officier. dit qu'it

a

f., it

tel ac1e

<s

metu

de fa jurifdi&ion, c'efi-a ·dire daps t'é–

tendue de fon territoire

&

au dcdans des limites. On do ir

4!crire

mtte,

&

non pas

melet,

coq~me

['écrit te di,;tiO!l•

naire de Trévoux.

(A)

M

E'T E

UO

RE

S,

C.

m. (

Comm. )

ter

me

eCpagnot

particuliere(\'lent en ufage

a

Cadix ou. il flgnifie des t;Cpe–

ces de braves q11l

f~voriCenr

la Cartie de cet¡e ville aux

¡,arr~&

d'argent que les

march~nds

ont éré obligé

d'y

fairc;

c:léb~rquer ~

l'arrivée des

g~tlion&

oq de la

~otte

des

1

ndes.

Ces

mlttdqres

font tes caders des meilleures maifons

du pays qui n'onr pas

d~

bien, 11?

qui mQyenqant un

pm¡r cent de tQUS les etfets qu'il.s fo,¡¡vent aux

march~nds,

s'expofent

~ux rifque~

qqi peuven¡ (\attre

d~

cette con–

tr~bande ,

11

y

a

aum des

mlt!dort~

qui fauvent tes droits des

m~rchandi.Ces ~mball<'cs,

foi¡ d'entrée, foit· dt; for¡ie, lts

fe parragen¡ ordi[\ai.rement en deux tro11pes, dQnt !'une

atten<l "'u pi" des remparts. de la ville, les bal!ots que

J'autre qt¡i rcile en dedans viet¡t tui

jett~r

par de(fus tes

murs. Chaque ballot

~

Ca

marqu~,

pour é¡re recormu.

Oq

en u.('e

~

petl pres de mc!me poor

fair~

entrer des

b1llots de

marchJindif~s

Qans la ville. [l

e(!

vrai que

pou• fauve¡ ces effe¡s avec plus de

furet~,

on a

Cqin

de

gagncr le

goqv~rneur,

le major, l'alcade de Cadix, mc!–

m"

jufqu'al\~

Centineltes, ce; qui

revi~nt

env!ron

a

dix–

fept piaflres par baltot. !..es

m,ltldore~

gagnent ordinai–

rernnl\

a

ch~que

ar¡ivée

d~

la fione ou des ga\Iions,

deu¡ ou t(Ois

mil

le piaflres

~h.acun,

qu'ils. vont dépen–

fer

~

Mo,dri<\ ou its (ont CQnnus pour faire ce mérier.

Outre ces

mleldora,

il y a auffi des. particuliers en–

-tre tes peuptes qui' s'en mélenr ;, mais les, uns.

&;

les au–

.tres ave.c une fi granqe fidélité, que tes. étrangers n'ont

j~mais

en Iteu de s'en plaindre .

Diél,io.rJII. dt Commerce .

M E'T E

1

L,

f.

m .

~

Econ. ruft. )

c'efl un grain mor–

tié íeigle

&

mottié frornent. Le rneil\eot blé

brif~

d'an,

néo en année,

&

devient en fin.

m!te

U,

lVI

ETE L!

N, (

Glog.)

ile

confi.dérab.le

de 1' Archipel;

c'ell l'o,ncienne l.,esbos, dQnt

nou~

n'a_vons pas

oubli~

de faire l'article.

L.'IJe de ·

Mlttlin

efl fitu é au. nord de Scio ,

&

prefqu'a

)'entré~

di\ golfo. de Querefio.. Ell e efl te doubte plus

grat\-le que celle de Scio..

&

s'érend beaucoup du c6ré

du

Nord-E.ll

.,

11

y

a encore daos

cett~

ile ptn, de cent

bO\I(gs. ou

villa~es ,

fans comptcr Cafira qni en

ell

la

espitale; cependant elle a été. beau.coup plus

peupl~e

au –

tretbis,

&

·elle a produit un nombre

étqnnan~

d'nornmes

ittufl.res , E;ufiatf1.e remarqu'l que cene ile fur jadis appcl–

Jée

Mytilm< ,

du nom de Ca capitale:

il

el\ ajfrj. de. voir

que. de

M

ytilene on

~

fa,i1

Mltdin,

Son ter¡ok efi fort bon; les montagnes

y

foo1

frai–

che',

couvertes

de

bois

&:

'<lc¡

pins en.

ploíienr~

endroits,

don~

on tire de la poix noire,

&

dont on emptoie les

planches

~

la confl_ruét,:on de petits vaiffeaux . On. y re–

cueitte

d.e

bon fr.

,m.em

, d'exceltente hoile,

&,

les meii–

Jeures.

ñ~nes.

de \'

ArchiP.el

,

Ses.

vins

m~m.e

n'ont. rien

perdu

d.~

!o

u~ pr~miere

réputation ..

Sot\ co.mmerce co.nfifie fenlement en grains, en frnits,

en

b®~re

&

ef\

froma¡¡c; cependant

ett~

ne l:t.iffCl pas de

payer au granel. feig neu( ·di

x-hui~

milte piafi.res. de. ca–

ratCeh .

Se< principaux pcms

fon~

cetui de Cafiro. ou de l'an-.

cienne Mytilene, celui de Caloni, celui de Sigre,

&

fur-rour· le port

!~ro,

coOOJ\ pa.r les Francs fclUs te nom

de

pore olivier,

qui paffe po,ur un des plus grands

&

QCS

plus

~"-nx

de la

Méditerrané~.

Long,

43·

f1. .

-4¡¡.

3'·

¡.,.

39·.

lf,

MET

357

Mais c:e qui touche te plus les curietu qui fe reodent

expres dans l'ite de

M lt<li,.

,.

ce font (es richetlos anti–

ques qul fourniroieqt encare bkn

ll.~s

>onnoiifauces aut

f~vªns,

.

l\4 .

!'abbé· Fourmont qui vifita cctte

11~

en

F7L9,

q11i

pro

m

ir d'en donner une

ex~ae

defcription, y trouva de¡

mqnu~er¡s.

de !:ami9u i_té la plus _roculée ,

~!(

·y reoucillit

uoe vmgrame

d

IIJf~nppQns (¡nguh~res é~happ~es ~

Spon,

Wt¡elor, Tournefort, 11? autres voyageurs

de cet

ordre,

La pi Üpart de ces iníariptions

~toi«H am~rieures

a

la

puiffance des

Rom~ins;

d'autres étoieut de Ieur terns ·

&:

d'autres

concernoi~nt

tes PerCes: tou tes de

conCéqueq~~,

a

ce qu'al(uroir M. l'abbé Fournw nr, en

c;e

qu'et le>

prouvoien\ des fai¡s importar¡

S

ci¡és

p~r

gqelques auteurs,

ou paree

qq'~tles

nqus

appr~noier¡t

de<

chofes donr ils

n'ont

f~it

aucune mentioo.

C'dt

done grand domn¡age

que M . f'ounr¡oQt n'

~it

p.qin¡ e;¡¡éc;u¡é · f:¡ p¡Qtr¡elfe •

(D.'}.)

METE

LIS , (

Glog. anc.)

vllle

d'E~ypte

a

I'embOU•

chure du Nil, capirale d'qq nomo auq uel elle donnoit

Con nom. C'ell

pr~fcnte¡p~ot

fJ!/V(I.

r~IO!\

le

p,

Vansl~b.

(D.

'J.)

.

M E'T E M

9 T

()S E,

f.

f.

m

Chronologi•,

terme qu!

m~rque t'équ~tion

Colaire; ·¡¡ taquelle

il

faut avojr

(j~l\r4

pour

empéche~

que la nouvellc !une n'arrive un JOUr

trop tard. Ce ¡not vieQt Ql\ grec

f.'...:,

pujl,

apres,

&

~tott~,

cado.,

je tomhe

~

11

efl oppofé

a

celui de

p•·o.,nptofe,

qul marque l'é–

quation tun:¡ire,

a

taqu~tle

it

faut avQir

~garc!

pour em–

pecher que

1~

nouvelle tune n'arrive un jour lrqp. tÓ.t.

Pour

ent~nc!re

la ditférence de ces deux mors, il t'aut

fe rappeller ce que nuus avons dit

a

l'artifl<

EPACT.!:

favoi~,

que te, cycle des épaéles qu! revient au bout de

19

:¡ns,

&

qui fait retom!>er tes nouvettes lunes aux

memes jours, ne fa11r<>it

~tre

perp!5tuet p.our qeux rai–

fons; la preml.ore

1

paree qu'at¡ bout dq

3QO

ans

~nviron,

les nouvettes tunes arrlvent un jour plut6t qu etles nc::

doivent arriver íuivant te cycle de

di~·neuf ~os.

La fe–

conde, paree que de qua!re années

[écut~ires

il n'y en

a qu'un.e de biffexr!le fuivant le nonveau fiyle;

&

que

par conf4quent dans les a(\nées Céeutalres quino font poinr

bilfextiles, les nouve\les lunes doivent arriver un jour

plus tard que l'épaél'e oe le

dono~ .

!..,a

m!t~mpeof<

en

le

chan~emént

qu'on f'ait au cycle des épaa_es

d~ns le~

années fécu\aires non biffextiles ;.

&

la proemptofe ell le

ch~t¡gement

qu'oo fait

~

ce cycle au bout de

300

ans,

a

ca~fe

du peu d'eta8ltwde du e

y

ele des

19

ans. Ot¡

ne

f~it

ces changernens. qu'au bout de chaque fieck , par–

ce que

ce

tems ell plqs.

re.marc¡u~~lt;

&

rend la

pratiqu~

du

ql~ndrier. ptu~

airé,\1 .

Pour punvoi< faire facilement ces

~hªnget;nens,

on

a

conftrui1 deux tabtes .' Dans la, prefl.l!ere on a. difpof6 par

ordre tous

le~

cycles poffibles des épaéles , dont

1~

pre–

mier cotnmenoe

a

30

ou '"'·

&

finit

a

t8 ~

&;

lederoier

comm.ence

~

1 ,

&

finit

a

19 ;

ce qui fait en

ro.tH

3o

eyeles, d'épaéles,

&

on

a

11\iS

~

la

t~~e

de cha.cnt>d.e

e~¡

cvcles. différentes

lettre~

de l'

alphab.ct

po,ur

l~s

diflinguer .

Enfhite on a co.n[\rnlt une am¡e tab!e des anu.ées

l~cu ­

lai•es}

&

a

la te!te de ces a.n.nées on a mis la teme qui

répond au cycle des épatles dont on doit fe lcrv ir,

du~

rant te;, liecte pa\

lequ~t

c;hacune de ces.

anu~es.

co.m–

mence.

Ces.

teme~

marqu.ées ainlf a11 commencement

de

cha–

qne cr.clo des. épaéles s'appelleut leur

indue .

Ainfi, le cy·

ele

u,

3,

14,

&c.

qui

ef\

te cycle des épaétes pour

ce fiecle , en. ma,rqué

de

t'indice

C,

<1(.

ainti. des, autres.

Voyez.

EPACTE,

·

Cela pnfé ,

il

y a trois regles

pon~

changet>-

le.

cycle

des épaét,es.

1°.

Q11and il

y..

a

m!tt»!ptofl,

proeq~ptofe

il faut- prendre !'índice fuiyant ou. inférieur;

2

°.

quand

it

y

l\

proemptoCe fans_

mlt•mpeo{~,

on prend. t'indice

précé~ent

ou

fup~r!~ur;

3°,

quanq· it

y

a.

proemptofe

&

mltemptof<,

ou gn'it• n'y a ni' l'uue. ni ('at\tre on. garde

le mEme. ind!ce • Ainfi en

I ~Qn.

av,oit le

cy~le

23 ,' 4,

IS',

& c.

qur efi marctué de, lmd,rce

D.

En

1700.

quj

n'a point été biffextile, on. a

P.rtS

e;.

En,

1800

il

y

aurj\

proemptofe

&

m./llmptof-.,

&;

ainfi on retiendra

l'in.dic~

C .

En

1900

il y·

aur:~.

en.core

mltertl~t•f•,

&

on prendra

B.

q,¡'otl retiendra en

2000,

paree. qu'it n'r. aura ni !'une

n,t, l'autre ,

La

raifon de ces ditférentes opérations efl IQ' que la

métemfitof•

fait arriver la nonvelte !une un jour plus tard;

1

ainli. il: faut augmenter

de

l'unité. cha,que chiffre. du cy–

' ele des éP.aél,es. Car fi

I'é"f'a~e

efi, par exemple,

23,

1

la. nou,v,e\lé. lune devroit arr·iver Cu!Y.ant le-calendrier des

éP.aét.es,

a,

to.us.

les jours de chaq ue mois ou le chitfre

23·

~lb

marqué.. ll4ais

a

caufe de l'année non

biífe~tile

~Be.

n,'arr_¡verá. que le jour fuivaot qui

a

~1;

ainfi.

il

faudr~

·

preq-

/'