Table of Contents Table of Contents
Previous Page  368 / 760 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 368 / 760 Next Page
Page Background

MET

v~ritables

!oís de

l'économi~

animale, moins ,eml¡3rralfés

pour en expliqQer les

phéuor:n

enes,

n'o~t p~

gollt<r no

tr1oípor1 inutile,

tJ~J

repom.pe:

nem 11ratutt

q

louvent

·~poffiple; ils ont

fa¡l J09<r

~

u~

n<rts .tout le méchanrí–

me de eette aélion .: ainfJ

1~

tranfpon d'un aoíces d'une

partic qu

corp~

a

l'autr~ l~ur

a

paru opéré par un lim–

pio

~h•ngement

dans la

dir~étion

du ípaíme fu ppuratoi–

re,

11

e!l tres-cenain qne per¡dant que la íuppuration fe

forme

1

it

y_

a daos

ro

ute la n¡achin.e, & for· tour dans

la partie affcélée, un état de

l\~ne,

d'irritation, de con–

llriél•o n, qui el!

tr~s-bien

peinte fur le pnnls oti l'on

obíerve alors

u~e

roid

0

ur

q

UIJC

vibratilité tres-marquée .

La

coQ/1riél:ion fpafrnodiqne

q~i

détermiue daos la par–

tie cngorgée la fupptuation,

efl

formée

&

eJJtretenuc par

un fpaíme particulier du diaphragme qui, changeant &

de plªc¡:

~ d~

direélion, produit

le meme effN dans

une autrt partie & fait ainfl ¡:hanger de place un

~):>rces:

ce

~l¡angement

efl

be~ucoup

plus limpie daos ks mala–

dies fans mat'ere, qui font

exaélern~nt

Qerreufes. CeHe

idé~

jíolé4 & pr!íe fépuément ,

efl

ici

dét¡u~e

des preu–

Yes qui

r.éíul~ent

eje l'el)íemble de toutes les parti<s de

l'ít)g~nieu!

íyfletl)e, que l'attteur a propoíé

d~~s

l'idJe

,¡,

l'homm• phyfi1'"

&

r1oral

1

q

;,(litutioner <X nuvo

M édicind! <onfpdlu.

Ell~

pourra paro1tre oa¡·lii moins

Yrailfemblable; mais pour en appcrcevoir mieux la liai–

fon

&

la jurleffe, le leélaur peut confulter les

ouvra~es

cirts

4

i'art.

Eco~OMIE

ANIMA LE. Je ne diffi mulerai

cependaot pas

qu'~lle

ne peut guere s'appliquer a une

obíerva¡!ool faite a l'hl\piql de Montp\!llior: no malade

avoit un abices bien formé au bras, on appercevqit une

l!u élqation profonde, obí¡:ure; on néglige cepet¡dant de

donner ilfue au pus, daos la ntJit le malade tpmge daos

un délire violent, il meurt le rnatin , on l'ouyre, on

trouve le cerveau inondé

~e

pus; oo dirfeque )e j)ras ml

l'on

avpi~ apper~l} l'abfcc~ ,

on n'y voit qu\m vuidr af–

fcz

confjdérable

entr~

les muícles

&

!'os du b¡as .

11

paroit parrla qu'il

¡r

a eu un tranfport réel de matiere,

mai< rien n'ernpeche que les nerfs 11'y aient conconru;

la maniere dont ils l'ont fait cll fort difficile

a

dé¡er:ni–

ner, On voit auffi que! que chofe de fort analogue daos

les vomiqt¡es qui fe vuident entierement par )es orines;

mais ce q ui favoriíe ooeore l'i<léo que

ll<ll)S

v~nnns

d'e;–

pofer , c'erl une

eíp~ce

d'qnifor mité qt)'on obí;r"'e daos

quelques

mltaflafer,

qui

a

donné

nai¡f~nce

aux

milis

va–

g ues de

Jjmpathi,,

fi

íouvent employés, raremcnt dé–

i'ini<, & )amai¡ expliq·tés: ail)fJ des doukurs néphréti–

qlJeS fe changent com :nuné•nent en

~ot¡tte,

des dartres

rep~rcu¡ées por¡~nt fu~

la poitrine, t¡ne gaJ.e rent¡ée dqn–

ne liea

~

des hydropiljes, un apfces

~la

poitrine fe vni–

de par

k~

jamt¡es, une turr,cur aux teflicules rur•tcoant

a

!a

IOUX

la diffipj!

&

difp~roit ~

ÍOil tOllr

qua~d

la tqux

fury ieor.

11

y

a

hien

d'autrc~

cxernples

fern~laples

qui

mériFeroient d'c!tre exam!nés;

&

ce

ferolt tlll point d'qne

gr~l)d,~

im portance en

M~Jecfoc

que

<k

biel) con rlater

11¡

'cla(fer

la

correlpondacice mutqelle ddS parties ' Les

mlta/lafer.

qui (e fnnt du dedans au dehors font des eípe–

ces de crtíes 0u vrages de la patqre ; les caufes qqi les

dttermin¡:nt &

leur maqiere

d'~gir

font tout-a-fair in,

connqes, On voit un peu plus clair ft:¡r

!.es

t>¡ltaflafos

qui f<:' fqn¡ des par¡ie¡

~~te

rl)es

ª

l'iqtérjet¡r; ,on fait qul

e11<~

font íouvenr la fu

l.re

de l'applicatiqn imprqdente des

repercu!lifs , du frqid, ' des remedes qui empechent l',é–

coul emcnt d'un plcere, la formatiqn ¡les exan¡heme$;

~lles

íont auffi quelquefois excitées par des cardialgies ,

fqit¡leifes,

d~faillartces, '

par des panions d'ame, par des

re•!Jedes i?ternes ·qui

ch~ngent

la 9ireélion du

ípafme,

qut emrettent ce!

afleélro~ns

extérteures. par un excC:s

<!ans l.e

n¡~n~er

qt¡i,

Cl)

a_ugmemant le ¡on de l'erlomac

prodult le mtr¡¡e effet,

&f.

.

7

On peut déduirc ck-la · quelques canons pratiq ues fur

les

rnlt•flaf•r :

1°:

qu'il faut

feconder autaq¡ qu'il efl

poffiqle cellcs qut íe fom au ¡lchors,

il

ell meme des

ocqlinn

oti il faut tiiclier de les dc'termi•1er · pour en

'I'Cll~r. ~Ureti'Cilt

a

bOtl~·,

i) faudroit

cqnnn)tr~ ~~

r¡¡aniere

de tarre ch.llt)íer de drre.:lion aux foroos phréniques &

les

d~:ourner ~ers l'or~ane

exrérieur ou vers qqel'que

conlotr appropr1_\';

~~~

Mfaur de

oette

connoiffance nou<

fommes ot¡ligds <j'aller a tat<Jns; guidés par un

e~

irir–

me aveuglc, rouvent lníuffi Cmr. Daos les malidics eje

la tete, la

mltaf!4•

la P.lus

he•~re11i'e

efl

~elle

quj !e fajr

par le' felles; les pur¡pqf¡ fo nr l<s plus Rropres

a

rem–

plir cet ,objet·. daos

c~ll~s

qui auaquent la poirriné, íur•

tnut les chn>mques , la vafe des mines & les ·

abíc~s

aux

J•mbes li>n t les plus

· ralr¡r~ires ;

on peut par les diuréti–

qucs, & fnr-tom par Jes

v~ljcatoires ,

rernplir la premiere

Yu e,

&'

imiter par l'appliearion des cauteres 'les abíces

lltlX

iambes. Daos les

aff~~ions

du bas-ventre, le

fl ux

j¡émorrl¡o'idal

e~ 1~

plus

~vaqtageut;

on peur lo ¡¡ro-

MET

:et~rer

pa;

les fondans _hémorrh?'t'<!aux , aloétiques: dant

qu~lque< q~

_les maladtes érupttvcs oot été une heureufe

metajiaft,

1~1

le h1f.1rd o u

h

lllt¡¡re

~eovenr

¡>lus que les

remedes,

~

0

Daos

toutes les ;ttfeélron< exrérieures qui

d.épenJent d'une cauic interne, il f:tut éviter le> remedes

reper<!11!lifs, ou autres qui puitfent empecher la forma–

tion &

l'é~endue

de _la tn.lladie .; & lj, par quelque caufe

1mpré vue , la rnaladte íouffo·o une

mltafl•fe

toiljours dan–

gereufe, il faur tour aullj-tót racher d< la rappeller .

1 •.

en at,taquanr, s'il

y

a lieu, la caufe qui l'a excitée

la

f"iblelfe par des cordiar¡x, le< excrétions oppnfées 'par

les a(}ringens appropriés , le poiJs d!!$ alimen daos J'eflo–

mac par

l'étl)étiqu~,

&c.

2°.

par dts rernecj!s ropiques

qui puiifent rerouveller

l'arfe~i<•o

loca

k;

ainlj

OIJ

rappelle

la goutte par des

ine<(Jur

chau·J~,

ptr des épiipa(liques

&

k~

YéhcatOlres

i

ÍJ

UO

ulcere

fCrtT)é 3

QOOI)~ li~u

a

la

mltt~flafe,

il ne fau t que le rou vrir par uQ cajjtere mé·

lé avec do

ru~pur~tif;

l'application des venrouíes peut

faire revenir une rumcur, un abíces reperc11té;

l~s

bains

&

les )udorifiques conviennent dans les mala:lies

exanth~matiques reotrées; pour ce qui regarde

la

gale, l'ppé–

rience m'a appris qu'il

n'y

avoit pas de meilleur remede

que de la faire reprcn;lre: une jel)ne (ille gui

a

la fuitc

d'une ga!e r.entrée étoit dcvenue hydropfque, fur par ce

moyen guérre en peu de jours; il efl

rr~s-facile

de re–

prendre

In

~ale

en coucl¡ant ayec

un~

perConne qui

en

íoir at¡aqllée: le tl}eme expédient pourroit, ¡'imagine,

réuffir

d~ns

les cas

re:nblabl~;

de

d~rtres

qui, c'tant re–

peremées, foqt

a

l'intérieur beaucoup de

rava~es;

per–

fonne

n'i~nore

avec quelle

facilit.~

elles fe con¡tl)uoiquent

en coucl¡ant enrernble.

(m)

' ME1' '\SYNCRISE,

f.

f.

(MId. )

íelon Therfalus,

ell un cba

n¡;etl)ent dai)S tont le corps, ou feulerne))t dans

qnelqu.es-

unes de

fe~

panies.

Ce

terme e•t

rcl~tif

au len•

simeq~

¡j

'

l~fclc'piade

roucl¡ant les corps des animaux ,

qu'il d iíoit avoir été, fqrr¡¡és

par)~ .~oncours d~s

atomes

de

rn~me

que le refle de Jiuni •ers.

M

E'1' A

T

~

a,

S

E;,

1,

m.

m

Anatomi<,

efl la partie

moyenqe

d~

pié, fituée et¡_tre

1~

príe & les orteils.

f/oy<:t

nos P/qnche. d'

Al'~tomi<,

&

ln~r

<xplicfltiun.

f/oy•z;

au!Ji

PtÉ,

Le mot vient d01 g1ec

P.•••,

a~t-d<IJ , ~

de

14PtT•r,

tarfo.

!

7

oy~z.

T

A.JlSE.

Le

mltatarfe

frl compo(é

.de

.~inq

os. Ce! ni qui fc•u·

tient le grqs orteil 1 efl le plu< ¡;rns de rous ;

&

celui qui

{hntient le recond or¡eil , erl

le plus lnng. Les autre$

deviennent plus courts les uns que les

~utres.

L es

os du

m•tatarfo

íoot plus longs que ceux du métacarpe ; mais

ils Jeur rerfemblet)t daos le reile, & font articu'és ayec

les ortei

ls',' co

mme les os du tl)étacarpe

lo

fo t)t

av~c

les

dqigts.

v.yn.

M ÉTACARPE '

M

E

T

A

'P

E

U~'>,

f.

m.

pi. (

Hijl.

anc.)

c'é¡oient

qneJques

ce~¡nrions

comn)andés par un trbun

ils pré·

¡;édoient l'arméo,

q

í)s

en marqnoient le cam?. On

cnrendoit encare par pe

mot

des offi:iers

fu~alternes

qui

par~oient

avant l'emperel)r,

~

qui

all oien~ n¡ar~uer

for¡

)og" & celui de ra ma!Con.

M

.E'T

é\

T H E'S E,

f.

f, (

Grqm,) tran!po(itio;

eje

1'"",

trt¡nr,

&

"í/'-1'',

pono.

C'ell un

r¡¡ét~plaí-ne

Plr

lequel les k ttres dont un mot efl gompoCé

lonr miíes

dans un Qrdre d;tférent de l'arrangerrent primittf.

G'dt

par

métathtf<

que les Latins ont fqrri)é

a11a1

dq grec

!,¡a-(T•,

caro

de !'ti•r ,

forma

de

f'Of~~; l'an~ien

verbe

!pe–

cio,

qni n!efl plus ulité ql)e dan< les

C<ltl)P•1Í~>

a!picio,

con(picio, ddoiciq, a j'picío, in(picio, pu(p¡cio, pro{picio ,

re{picio, (u{pirio,

~e,

yient par la

m~

me vole du grcc

r·•~".

qcr1 de n¡etl)c

p~r ~?~ltqthe(• qu~

les E •ingnnl; di–

íenr

milq7,ro

aq lieu

de

t>¡ira~lo,

du latin

mjraN,Itpz;

que

les Allemands difent

qpaf?l•nt

au lieu

d'orpr"''"t,

c<>m–

me no us diíons

orpi"'<nt

<j'

au··ipigmmtum;

&

que noqs·

fllemes nous

.filo~' tr~ullq

po•1.r

tqt¡,bl<r

de

t urbar<,

&c.

La principale

caoí~

eje la

1111tathtf•,

ainti que des au–

¡res

n¡ét~plaf•nes, c'e~ l'eu~l¡qn:e

q 1 Í,

d~p<udant

irn–

m éc!iª¡emenr de l'organifa¡ion de chaqne peuple , varie

nécelf~iretl)~nr

cqrn •'!e les

cau(~s

qqi modifient

l'or~aoi­

fatíon

m~rne.

Je dis que c'etl la pril}cipale cauíe; car

qu1n.:l Y irgile a d•_t

(

.lE•.

,r.

394. )_:

N

~m

t•bi,

ry,.,_

bre, caput. rvqndrtur abf¡,d:t mftr;

11

a

tl)!S

Tymbr<

pour

'l'y mber

qt¡t elj ¡rois vers plt¡s haut ; & ce l)'eil, felon

la remarque de Sen·ius fur ce vers, que pour la me–

fur; de, Í<tn vers

1

metri caufá,

qu'il /s'efl perm s cene

metath<f•.

METAfHESE,

(Mt!du . )

tranfpqrt

oucl¡~ngemenrde

p19ce d'une cauíe

morbitiqu~

que l'on fait paffer d.tns des

parries o

u

l'lle ne peut pas ·cªurer un grand dom 'llage,

loríqu'on ne peot l'évacuer .par les voies ordiua>res.

' META

U

RE,

n,

(t:;l~g.

anc.)

en latir¡

flt!' tu.r:tr,

nom commun a deux rivieres d'lt•lie. L'une <'toit daos

le duché d'

U

rbin: on la nomrne

a

préfent ·

M<tara

oq

·

trJitro,