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MET

V'raitl

tln

troÍJ m.rvcillo;

une

HOtlflell• ll.flthoá•

pONr

la

J;qulll;on

du cttiv rt,

&

pQur faire la maclration deJ

mincJ:

tous ces ouvrages qui origimirement ont été pu–

blits en allemand, font aéluellernent traduits en

frao~ois .

Emanuel Swedeoborg fuéduis, a publié en latín trols

vol. in-fol.

fous le titre

d' Opera >nineralia;

daos les deux

dcrniers volumes, il s ratfemblé toutes les ditférentcs

méthodes de craiter le cuivre

&

le fer : fon ouvrage ne

peut

~t re

regardé que comme une compilacion faite fans

choi ~ .

L'ouvrage le plus complet que les moderoes nous

ayem donné fur la

Mltallurgie,

el!

celui de Chri flophe·

André Schluner; il a paru en alle

mand fous

le litre ce

Grundelicher anttrricht

voH

Mueten

werck.tn,

&

fut im–

primé

it~-Jol.

a

Brunfwick en

1738.

ll

efl aecomp1gné

d'un rrcs-.grand nombre de planches qui repréfemcnt les

diffé rcn• fourneaui qui fervem aux uavaux de la

M l–

tallurgie.

La craduélion fran,oife de cee imporcant ou–

vrage a été publiée par M . Hellot, de l'académie ro–

yalc des fciences de París, fous le riere de la

Fonu do

mina ,

"'

ll.

vol. in-4.

Gependant il feroit :\ fouhaicer

que l'3uteur eOc joim des explications chimiques

a

fes

de[criptions'

&

qu il cae donné les raifons des dirféren–

tes opéracions dout

il parle; cela elle reodu

Con

livre

plus iméreff.1nt

&

plus utile .

M. C. E. Gelle¡ a publié en

17S'I

un traité élémen–

u ire de

Ml~t~llr~rgit,

done j'ai donné la traduélion fran–

(:Oi[e [ous le riere de

Chimit métnllurgiqtl•, en

2 .

vol.

ín-11.

a

Paris che• Brianon .

Outre les ameurs principnn x \lont on viem de parler ,

1'Allemagne

&

la Suedo en om produit l)eaucpnp d'au ·

tres qui om donné plurieurs

e~ celkns

ouvra"es fur la

M ltallurgic,

ou fur quelques·unes de fes panies. Parmi

ce au ccurs, on doit doQner une place diflinguée

a

La–

ure Ercker, qui a fuivi de pres Agrícola . On a de lui

un ouvra..,e allemand fon efl imé, (ous le dtre de

Aula

flr htrrranra .

On doir auffi meure au rang des Métallur–

gifl cs ceux qui om écrlr fur la

Dotima{rt,

tels que Fachs,

Schindler, Kiesling , Crammer,

&<.

Plnüeurs autres eh•·

milles

&

naturalifles om

coutribn~

a

jeaer un tre>·grand

jour fur l'art de cravailler les mécaux ; tels font fur -tóut

K

unekel , le celehre Henckel,

&

Con difciple 2;immer–

mann . N ous

avons

encare parmi les

aut~urs

vivans des

hommes habiles qui om rendu

&

qui rendcm encare de

trcs-grnnds Cervices

a

la

MltaiiNrgic;

tels font le cé–

lebre M. Pou, quf dans la

Litboglon•fi•

fourni¡ une in–

fin ité de vues excellentes pour

1~

trairement des mines ;

M M. Marggraf, l...enmann, de l'acadétl!ie des fciences

de &rlm, méricem, ainri que M . Brandt, de l'acaM–

mie de

~uede ,

une place

diflingné~

parmi le¡

Métall~r­

gines modernes. (..,.)

M E'T A M

B

A,

C,

m. (

Hi{l.

na

t.

B ot . )

arbre fon

commun en Afrique dans les royaumes

d~

Congo , d' i\n–

gola

&

de Loango . On en tire une liqueur fott agréa–

ble

&

cres-douce' mnis moiqs fone que l'e(pece de' vin

que l'on tire des paltnitrs. Le bois fen

ii

d1tférens u[a–

ges'

&

[e; feujlles fervent

a

couvrir les maifons

&

a

les défcndre de la pluie ; on fait anffi une efpece d'étoffe

de ces feuilles qui fom

l~

monnoie courante du pays .

ME'TAMOR.PHISTE~,

C.

m,

(liifl .

ucllf. )

feéle d'hérétiques du xij. Jiecle, auxquels on a d,onné

ce nom, paree qu'ils prétcndoiem que le corps de Jefus–

Chrifl lors de Con

afct~(¡on ~

été

chang~

&

t\1~\amor­

phofé en D ieu, Ce Cone les memes que les Lmhériens

ubiq uicaires.

Voya:.

Un r q

v

1 T A 1 REs .

On,les a. auffi

nommés .

Tr4nJformae~urJ .

M ET

1\

M

O R P

H

O S E,

C.

f. (

Mytb.)

efpece de

(able, ou communéiTl nt les ha mmes feuls

rom

admis ;

car il s'agit ici d'un homme tran formé en b2te, en ar–

bre, en

~eu ~e ,

en momagne, en pierre ou t ur ce qu'il

vous plaira ; 'epe"dan¡ ce¡te regle

N:~oit

plus d'une.exce–

ption . D ans la

mltdmorphofc

de Pyrame

&

de Thi•bé,

le

fru it d'nn milrjcr eil changé de blanc en noir . D;¡ns

celle de Coronis

&

d' Apollon, un corbeau babilla:.d

éprou

ve

le meme changemcnt .

Les

mllamqrphof n

font fréquenccs daos la Mytholo-.

gie ; il

y

en a de deux for¡es, ¡es unes apparcmcs , les

aurre; réelles

La

mltamorphr¡fo

des dieux tclle que celle

de Jup•ter et¡ caurc3u, celle de Minerve en vieille , n'efl

qu'apparente, paree que ces dleux ne confervoieut pas

la

nouvelle foriTle qu ils

prenni~111;

mais les

mltamor–

ph•fos

de Coronis

~n

corncllle , d' Ar3chné en nraignée ,

de Lycaon en lnup, étoienc réelle¡ c'cfl -:l-dire qoc les

perfonne~

ainfi changées reOoient

~ans

la noovelle for–

me de

le

tr

cransform~tion ;

c'ell ce que nous apprend

O vide ,

l~i

qui nous a dnnt¡6 le re<!:ueil le plus complet

/1.

le plu¡

¡

0

réable des

mltamoPpbo[ll

mychulogiques.

MET

35l

Comm~

la

mlt4morpho[t

efl plus bornée que 1'apoiG–

gue daos le choix de [es perfonnages, elle l' efl au

(fi

beaucoup plus dans [on utilicé ; mais elle a plurieurs agré–

mens qui lui fom propres: elle pcut

quand elle veut

s'éle~e~

a

la C:nblimité de 1' Epopée ,

'&

rcdcfcendre

a ,;

(j

t?PhCit~

de l apolo¡:?e . Les

fi~ures

hardies, les dcfcri–

pnons bnllantes ne lm fonc poim du tour

~trangeres

· elle

tinit méme toujours dfcmicllemem par un tlbleau tldcJe

des circonOances d'un changemem de oatu•e .

Pour donncr

a

la

mltamorphofe

une panie de l'utilité

des fables, un de nos

modern

es penfe qu'on pourroir

m.enre dans

c~us ~es ch~

nger.ne~

s

qu'on feindroit un ccr–

tam rappon d équtté , e efl-a-d1re que la transformacion

fat teu¡ours ou la récompenfe de la venu, ou la puni–

cioo du crime. ll croit que l'obfervacion de cene regle

n'al tércroit point les

a~rémens

de la

mltamorpbo[< ,

&

qu'elle lui procurerpit l'avantage

d'~tre

une fi élion in–

flru.:l ive.

11

di du-moins vrai qu'Ovide l'a quelquefois

pratiqu~e,

comme dans fa charmante

mltamorphofc

de

Philémon

&

de Baucis,

&

daos celle du barbare L ycaon,

tyran d' Arcadie.

(D.

J. )

ME'l'IIN.IEA,

(Giog.

red![. )

mot grec, qui ligni–

fie

pl nittntt;

ce uom f,a donné

a

un palais de l'em–

pereur ] ufl i11ien, qu'il changea

en

monaflere. ll y mit

une croupe de femmes de Conflanr inople , qui, par la faim

&

la mifere , fe dévoooient aux embralfcmens de tomes

rones d'ineonnus. Jullinien dél ivra ces forres de fem–

me d.e leur état homeu x de profl irntion, en les délivrant

de la pauvreté . 11 fit du palais qu'il avuit fur le bord do

détroit des Dardandle> un lieu de

pétlitm<e,

dans lequcl

il les enferma,

&

tlcha, dit Pro ope, par tous les agré–

mens d'óne mailb n de retraite, d< les con[oler en <¡Uel–

que force de la pri vntion ées plai lirs .

(D.

J.)

META

N

G 1S

M

O N 1TE S,

C.

m. pi

h~réciques,

ain(i nommés dn mor grec

óy¡.•< .. ,

qui vcut dire

·vaif–

fcau .

li s difoienr que le verbe efl d'ans

Con

pere, com–

me un vaitreaq daos un aqtre. On ne fait poinc qui fu t

l'auteur de cene reéle .

S.

Auguflin

1

h.r.

S?·

Caflro ,

htr. 6 .

Pratéolc.

M E'T A N O E A, (

1-lifl.

de l'lgli[e }'.rtqtu .)

céré–

monie religieufe qui efl

J'ufa~e

daos l'Eglife

grequ~ .

Mltdn•ta

fignitie

dt profqnáes intlinationJ

du corps; el–

les

confifl~nt

il

fe pancher fort

ba~,

&

a

menre la main

comre terre avam que de fe

rel~ver .

C'ell une f<>rte de

péni1ence

d~s

Chréciens grecs,

&

lenes confetfellrs leur

en prefcrivem tOUJOUCS un cer tain nombre, quand ils

leur donnent l'abfolution. Cependaqc qu01que le

peupl~

regarde ces grandes it¡clinacions du corps comme des

devoirs

~tfetmels,

il

condamue les génufléxions,

&

pr~ccnd qu'nn ne doit adorer Dieu que de bout. L orfqu'il

m'arrlvoit, dit M. la Guilleticre, de crouver

a

Mifitrl\

des Grecs qui n1e reprochoient la génufléxion

com¡n~

une hérélie, je leur fermois la bonche avec le bon mot

d'un ancien lacédérnonien un peu paraphrafé. Un étran·

ger qui étoit venq voir la ville de Sparte, s'étalll

~en11

forc

~Otll{·ter1JS

fur un pié, pour momrcr qu'il étoit in–

facigsble dans les exercices du corps, die

a

un lacédé–

monien : , Tu ne ce ciendrois pas ti long-cems for un

, pié. Non pas moi, répondit le fparc iace ; mais il n'f

, a poin t d'oilon qui n'en flt aucant,.

(D.

J. )

M E'T

A,

P A, (

Glog. anc.)

ville de I'Arcadie. \'o–

lybe,

l. V

c. vij,

dit qu'clle

~toit

Qcuée fur le bord

dl\ lac Triconide.

(O.

J.)

META P H ORE,

C.

f. (

Gramm. )

,

c'e(l, dit M.

, d.u Marfais , une fi gure, par laquclle on uanfporte ,

pQur ainfi dire, la tignifi cacion p•opre d'un nom (j'ai–

" merois mieux dire

d'u11 mot)

a

une aucre figoiticl–

uon qui nc lui con,viem qu'en vertu d'une comparai–

"

Con

qui e(J daos l'el'prit. Un moc pris dans un feos

mltapho(iqn•

perd, fa

rignificacion

~ropre,

&

en prend

,, une nou"elle qui nc fe préfeme

a

l'efprit que par la

, comparaifon que. l'on fait entre le feos propre de ce

, mor,

&

ce qu'on luí compar : par exemplc, quand

, on dit que

1<

mmfongt

[<par~

[o.11vene da cotdmrs d<

,

la vlri1l;

en cene phrafe,

coulnrrJ

n'a plus de figni–

" ficacion propre

&

primicive; ce mot ne marque plus

, cette lum1ere modifiée qui neos faic voir les objers ou

,; blancs, ou rouges, ou jaunes, &c. il fignifie

la á<-

' ,,'

hoYJ

,

lo appartnctJ

~

&

cela par comparaifon emre

, le.

[en~

propre de

cou/turJ

&

les dehors que prend un

, 1 hpmme qui nous eu impofe fous le mafq oe de la fin·

, cc!ricé. Les conleurs fom conn'oirre les objers fen fi –

" bies , elles en font voir les dehors

&

les appnrences;

U)l

~?m

me qui mem, imite q_uelquefois

fi

bien la con–

" cenance

&.

le dtfcours de celui qni ne mem pas, que

,

loi ·irouxant le ·méme dehors.

&,

pour ainli dire les

.~ wém~s

couleurs, nous croyons qu'il nous dit la vé–

•• ri\é : aiofi corome

nou~

jugeons qu'un ob¡et

qu~

noq$.

,

pa....