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MET

l'uf~ge

qu'il me foit permis d'inf6rer iai un

~(J"a,i

d'ana·

lyfe

c~nformément

aut

vueJ

que j'infinue daos cet

ar·

t rcle'

&

daos

I'Articlt

INYER ION,

&

dont on trouvera

les príncipes répandus

&

developpés

en,

diver~

endcoit

de cec

ouvr~J~•.

On

y

verra l'application d'une

m.ftho·

,¡.

que

1

'ai pratiquée avec íucces,

&

que toutes linces

&

r~iíons

me pottent

a

ccoire la meilleure que- l'on

puifle íuivre

i

l'égard des laogues tranfpoliuves; je ne

la

propoie cepencanc au pub1ic que comme one matierc

q ui peut dunner lieu

il

des cipérienccs iméreffantes pour

la

religion

&

pour la p.¡<rie , puiíqu'cllcs tendrQut

i

pcr·

feéHonner une panie nécc(J"aire de l'éduc:¡tiQn.

Quelques lcdeurs délicats trouvcrom

pcut-~tre

mau–

,.~is

que j'ofe les occuper

de

~reilles

minucies ,

&

d'oh·

fcrv ations pédaotefques: mais

ccu~

qui peuvent

~tre

daos

ces difpofitioas , n'ont p:IS

m~mCI

entamé la leétme de

cet

artid(.

J e puis cootinuer fans cooféqucncc 1\0Ur eux ;

les autres qui ferojent venus jufqu'ici,

&

qui feroiem in–

fenfiblcs au motif que jc vicns de leur pr6fenter, JO

le~

plains de ce¡tc iníenfibilité;

qu'il~

me plaignt:nt, qu'ils

roe hli meot, s'ils vculent, de cclle quo j'ai pour leur

d élicatecre; mais qu'ils ne

s't:~ffenfcnt

poillt, fi

naitan~

un poim de grommaire, 1'emprunco le langage qui

y.

con·

viene ,

&

dcfceps daos un détail minu¡ieu¡,

li

l'on vcat,

mais importan! , puifqu'il efl fondame

0

tal.

Je reprens le difco\frs do la IJlOro de Sp.

C::srviliu~

i

fon 61s, t\ont j'avois enramé l'cxplioation (

artirlo

IN·

\tERSJON )

d'apre~

loi ¡¡rincipes de

M.

Pluclto.

Quin

pro~i.I,

mi Spuri! at f110iitft"."9M_• gnaJnofacitt,

Cf1t11J

l s/1• Jl(arum 'fltrtNINm fJtlllal

"'

•tlll#llf.

Quü.

efl un adv.erhe co.njon8if

&

n<'gatif .

Q•i•,

par–

apocope, pour

r¡,.m•,

qut erl compofé da l'ablatif com·

mun

'{tti,

&

do la nigalion

nt;

&

cet ablarif

9•i

cfl lo

complé~ent

de la. pré¡>ofition

fou~-entenduo

pro

pour;

a¡nfi

'{11111

~fl ~qOI V3)Cnt

a

pu t¡llt

lit,

pour quoi

tiC

011

llc pss;

'l"."'

efl done un advorbe; puifqu'il l!quivaul

a

la

prt!polm?n

f!ro

avec Con

compl~menr

'I•Í

¡

&

cet ad·

11erbt; efl tu 1-mc!me lo

compl~mi!RI

circonfianoiel de eau·

f~

du

verbe

proáis.

f7oy•:r.

R ÉGII•U.

Q,•i•

efl conjen–

élff,

pu·rqu'il fen ferme dans fa (lgni6catJon le mnt coo–

jon8if

'f"Í;

&

en ceue qualité il fert

i

joindro la pro·

pQfition incidente dont

il

s'agit (

"O<J•:e

INCIDKHTI!) avec

"n antéc6denr qui ea ici fous-cmendu,

&

dom nous fo.

f!JOS

la.

re~~erche

en tc¡ms

&

licu : eo6n

r.'!i•

en niga–

tif,

putfqu 11

renfenne encare dao1 f.¡ figmllcation la af·

gation

"~

qui tambo ici fur

,,.,¡;, .

P rodi1

(tu vas publiquement) efl

i

la fceondo per–

foof\e

qu

lingulier du préfent

ind~ 6oi

(

11oy•:e

PII.É5EN"l' )

de I'Jodicatif du verbe

protlir<

prodto, ir, i11i,

&

par

fyncope,

ii , itum,

verb~ ~bfol u

a8if, (

11oya.

BRB!)

4

irrtgulier, de la quarricmc c;ooJugaifoo: ce verbe ofl

compor~

du vorbc

ir<,

aller,

&

de la particule

pro,

qui

dans la compofition fi • nilie

p11/,fiqtumt•l

ou

m prwli<,

paree qu'on fuppofe

a

la pr6pofitiou

pro

le eompl6ment

•~•

omn111m, pro

on

om11ium

(

devanr la face de taos)

le

d

a ét6 inféré entre les deux racines par euphonie

(

.,qy<::.

EvPHONIE)

pour empecher l'hiaru

:

prodiJ

efl

~

b feconde

perfonn~

du fingulier, pour s'accorder en

nombre

&

co perfoone avec íoo ÍUJet naturel,

mi Sp,.ri.

1/ey_n

SuJt:T.

Mi

(

moo) en :m vocatif fingulier mafculin de

m<ltl,

~)

""" , ad¡eétif hétéroclite, de la premierc déclinaifon .

J<qya.

P t. R JIDJG~>~E .

Mi

efl au vocatif fingulier mafcu–

Jin, pour s'accorder en cas, en nombre

&

en genre avec

)J:

nom propre

Souri,

aoque!

il a un rapport d'idemit6.

lf•y!::.

C o wcORUANCE

&

IDZ:liT tTÉ.

:Spuri

(

purius) efl au vocarif fing\llier de

Sp11ri11r,

;; , nom propr , mafculin

&

hétéroclitc,

de

la deoxie·

me dt!clinaifon:

Sp~~,ri ~~~

au vocuif, paree que c'ell lo

foJel grammarical de la feconde perfonne, ou auquel le

difcours cfl adrelft! .

Voy<::.

VocATIF.

Mi Spuri

(

mon Spurius) el\ le fujet logique de la

fccondc pcrfonoe.

U•

(que) etl une conjon8ion déterminative , donr

l'otjice efl ici de réuoir

l'ancécédeot fou.s-enteodu

h.:ztu

fitw'll,

la propofi tioo incidente déterminative,

'l"•ti•f–

D1ilti'JU•

grad11M facieJ,

rotiu

1ibi

llfarllnt

Tlirt11111m

.,,.

.,ia.t

;,

1flt•llm .

f}Nuliefcllmr¡Me

(cambien de fois) en on adverbe con. –

jotie\if; comme adverbe, c'efl le complément circon–

ttanciel de tem1 du verbe

jAciu;

comme conJonétif, il

(crl

joindre

a

l'antécé~em

totitJ

la

propofitioa inci–

clcnte déterminat"ve

l'"''""'

[MuJ .

Gr..

,.,.. (

on pas)

dl

l'accufaúf liagulier de

gr•t/,.

1 ,

,es

oom mafeolin dt 12 quurieme déclinaifon;

g'""""'

ell.'

¡

~·accWatif,

puto

q11'il

ell

lt complémeot obJeélif

MET

dy

,rr~

fa•iei;

&

par conféqucm il doit étre spres

f •·

cic1

dan~

la coolhu8ion an lyrique.

F<J<i(J

( tu fer,l} c:fl

i

1~

fecondc perfonue du fin •u•

li~r d.~

.Pr<!fent poflériear,

~9'o:e ~R

E. T,

do l'indi-;;J,

tlt

a

11

do ver be

fac<n

(

ta¡re) .,. ,

tu,

f'<i

f~ilttm

verbe relatif, aélif

&

irrégulicr, de la

troilic~

OIIJU:

gaifon :

ff<i·~

en

~

la fe¡;ondc pcrfonne du

lin¡;uli<r

pour s'accorder en pcrlonnc

&

en nombre avec fo n

tu¡ ;

naturel ,.,;

S¡~~ori.

Q'4•tiefc•m'l'" fuitt ¡ratl,,.

(cambien do foi,;

tU

fr·

ru

~n

pa ) efl la totahté qe la propofitino incidente dd·

terminativc de l'ant6cc!dem

toli<s;

&

par

conf~

uent l'or·

dre , oaly1iqoe lui alfigne fa pbcc aprcs

~osia .

7'

o1iu

( ~uta

m

de fois ) efl un

ad

verbe, complámcut

citco{lflanciel de tems du verbo

11m iat.

T otia

t¡Mfi<ftl(mt¡~u•

f•uiu J{'Adu,.

(

aurant de

f<>ia

cambien de fois tu feras un pls) c!l la totalit6 du oom·

plémem

~irconflaociel

do tems tlu verbo

'Vmtnl;

&

doi'

p.¡r confé'l¡¡cnt ve11ir aprcs

1/(lliM

dan1 '' c

0

ntlru

i~

anal)ltique .

Ti.i

(i

to i

r

efl &U datif finguller

mafo~:~lin

de

tll,

prQ·

nom de

13

feconde perfonne:

Jt~i

clt

au datif, paree qu'il

efl le complómem rclatif du

vrrbo

tu,ial;

apres lcqucl

il

doit done 4tre

plac~

daos la confiruétion

a~alytique!

ti4i

cfl •u fingulier mafculin pour s'acco rdcr

~n

nom·

b¡o

&

en genre

avoc

Con CCI·rclatif

s,.,;_,.

{i'oyo:.

P·J!.Q·

~OM .

1

Tuarn111.

(

lienne! ) eft au ¡¡6nitif pluriol feminin

cj~

,,._,, a,

""'•

\dj . de la p,remiere d6clinailon, p

0

ur ¡'ac–

corder en genre, en noml¡ro

&

en

ca~

avec lo nom

11i,_

tNtl4m,

auquel

il

a

un rappnn <l'idmtittl,

&

qutj¡ doit

Cuivre dsns la conflru6liQn anRlytiqoe .

Vir~tttu•

(des vaillance1) efl au génitif pluricl de .,;,,

tiJJ ,

1u1iJ,

nom feminin de la troilieme déclinaifon ,

omployt! ici pu une métQnymie do la cauro pour l'effet,

<!•

tll~me

que le mot

fran~ois

11a,f/"""

pour

atlio" 1111iJ•

loJtl< : virtull(m

efl ao génirif, paree q11' il efl

lo com.

ptémcot déterminatif ¡:rammatical du oom

~ppollatif

fou¡–

entcndu

ruorl11tio. Voy•::.

G É!iiTIP.

Vir(llfllnt IMarNnl

(des

vaillances ciennes) en le com·

plémenr d6rerminarif logiquc du nom •ppellatif fou¡- th

tendu

r~t•rJatio,

&

doit par couféqueot luiv ro

ruur4••

¡io

daos l'ordre analyrique.

.

ll

y

a done de fou s·elllendu

r~<••dt~~io

(le fou venir ),.

qui efl le nomi03tif fingulier de

ruor¡/aeiq,

~niJ,

DOilJ

femin in de la troiúeme déclioaifon:

ruordatiq

cll au no•

minatif, paree qa'il efl le fujet grammatical tlu verb'

11~11iat.

Ruord;¡_lio 11irtut11m euar"m

(le Couvenir drs vaillan–

cos tionnes) cfl le fu jet logiquo du verbe ""';,,,

&

doit

conféquomment prt!céder ce verbe dans la

conflruétio~t

analytique .

VtMiat

(

vionn~)

efl

i

la troifieme perfonnc du finga·

lier du

pr~fenl

indlfini du fubJontftif du v.:rbe

w 11irf

(venir)

io ,

iJ,

i,

tum,

verbe ab[olu, a.!l1f, de la qua· ,

triomc conjugaifon:

'llmiat

efl

~

la

troi!iemc perfooné'

tlu fingu lier, pour s'accorder en nombre

&

en perfonn•

avec; Con fuje1 grammatical fous•emendu

ruorddtio :

.,, .

mal

ofl au fubjon8 if,

i

caufe de b coujouc ion "' qui

doit 6tre fuivie du [ubjon8 if qusnd elle líe une prt>pQ–

fi~ioo

qui tfooncc une 6n

a

laquelle on rend.

J,

(

dans ) efl une prépolition doot le cQmplémeot

doit 4tte l l'accu18tif, quand elle exprime un rapport dt

tendqnco vers un terme, [oit phyfique, foit mora1;

111

lieo que le compiEmem qoic ttre

a

l'ablatif , q uand cent

prt!pofi¡ioo exprime ua upport d'adhéfioo

a

ce 1crmt

pby lique Qu moral.

JI'[

m u m

(

l'efprit) e(l

i

l'accufa.rif finguli r de"''"',

th ,

nom feminin de la troifieme décllnaifon :

,.~,,,,.

efl l

l'accq'fiuif, paree qu'iJ en le complt!ment de 11

prépolition ;,. .

¡,

mt11t•m

(

dans 1

1

e[prit) efl la totalité du compll–

ment circonflanciel de trr)nc du verbe

t1t11i•1,

qoi doit

par conft!quent prdcéder

i•

m~ta••

dtllJ l'ordre anJiy·

tique.

Voili done tcois eomplt!meo! ,¡o nrbe

~·iot :

1•

compl~ment

airconflanaiel de IOIJU,

lolieJ 'fll•titft •mVIII

faeia Kradu,.;

le complément rclatif

tilu,

&

le com •

plemcnt circonflanciel de terme,

i•

"''"t'"' :

tous trois

doivem

etre

apr~s

tu•iat

dans

la cooflru8Jon

an~lytÍ·

que ; mais daos que! o rdrc? Le complt!ment relatif

,¡,;

doit étre le premier, paree qu'il

cfl

le plus

C~t

; le

complémeot cireqoflanciel de terme

;,

mnrl<m

d011

ecrc

le fecond,

~rce

qo'il efl encare plus court que le com·

plt!meut circoofianeiel de teros

totiu r¡uoeitftum'l"' f4·

cia graJum;

celai·ci doit etre le dernior, comme le plus

Ion¡¡ . La raifon do cet aru.ngement en que tou1

co111·

!>l<!~llt ,

dans l'orcüe analytiquc , doú

~tt,

le

plw

pr~l

<Jll'~