MEL
Mais c'étoient 1es habiuns qui la fertiliroient; ili
y
üa–
vailloiem auffi les laines avcc beaucoup_ de gour, car
c'e!l lii-delfus que porte l'épithete de
la11i~c"' •
dom S i-
1ius ltalicus !'honore. Scylat
&
Pw lomée ont trop ap·
proché cette ilc de 1' Afrique,
a
laquellt il s la donnoient,
au lieu que les R ornains , qui la counoi!foient beaucoup
mieux, la regardoient comme une ano
e~
e de
)¡¡
Sicile,
donr elle efl en c!fet bien plus voilirn: .
MEL/7'/ENSES ,
(
Glogr.
anc. )
peuples de la T hef·
(alíe dans la Phthíoridc. Srrabon nomme leur l'ille prin·
c ipalc
PJrrbd!,
&
Pline
M
<litera.
M'E L 1TE,
(
Glog.
anc . )
M••h•,
quar.tier d' Athe·
ne¡ de la tribu cécropide.
11
y avoit dans ce quartier
p lu lieur> te?'ples; un
a
H~rcule,
un
a
Euríraees , un
a
Mélaníppe, fi ls de Thét"ée, un
a
D iane ou l'on enter·
coic ceur qui étoient morrs de la rnain du bourreau ,
'~c.
E nñn Thémi{locle , Phocion
&
les aéleurs "des tra·
gédies
y
avoient leurs palais,
ME' L!TENE,
(Giog.
awc. )
contrée d'Aiie daos
la
Cappadoce,
&
enfuite daos la
p~tite
Arménie. Son
chef·lieu en prit
1~
nom,
&
devint une ville célebre dans
l'hinoire ecclé liailiaque, paree que S. Polieuéle
y
fut
le premier martyrifé en
lf7.
D e plus, c'el! le lieu de
la uailfance de faint
M ~lec~ ,
évéque d' ¡\nrioche au iv.
fÍecle.
í.eten~roit
fe uomme aujourd'hui
M•la;hiah ,
(D. 1 .)
.
MEL!TE6, (
Hifl
nat. )
Quelques auteurs ont don·
nE ce no rr. au bois de
frén~
pétritié .
M EL
J'r
H 1A, (
Littlr4t. )
g ~reaut
faits avec du
m iel ,
&
qu'on otfroit
a
Trophonius .
(D.
J.)
MELIT!TES,
(.f.
(Hifl .
nat. )
nom donné par
leS anc'ens autenrs lithologes
a
une efpece
d'argi[l~
COI')1 •
paéle. d'un planc tirant rnr le jauue
&
fcmblable
a
1~
couleur du mid. On §'en ícrvoit antrefois
int~rienre
m ent ,
&
on la
r~gacdoic
comme un foporatif; on l'ap·
)lliquoit auffi extérieurement pour la guérifon des u!•
ceres.
Le nom de
melitit<s
a auffi
~fé
donné par que!ques
a,uteurs
a
une
eCp~ce
d'ourline arrondie comme
un~
pornme .
(
~)
~
M ELITO
ou
MII;ETO ,
(
Géog,
>
M ilctt/J ;
petire
ville
d'
1talie , au royaume de N apies, dans la
C~l~l>re
u ltérieQrt!, avec un
év~ché
fuffragant di! R(!ggip; mais
~xernc
d¡: Ca jurifdié\ipn . Elle en
fiu
une
monta~n~,
•
¡6
mili~•
N . E . de
~eg~io,
20
S.
Q .
de C <nen
0
a,
U r¡ tremblement de terre la
maltrai~~
cruej1etpent en
1638.
Lgng.
34·
9•
lat.
38.
36.
(D.
J . )
.
MEL,L i\RI A,
((!{qg, apc, )
~n¡¡j~r¡ne
ville d'Efpa·
goc dans la Bé¡ique, aqpres de la tnl!r ; elle
eft
entie·
remcot ' ulnée. Le P. Hardouin dit gue le lieu o
u
elle
étoit, fe noi1]me préfentement
Milt~r~fc.
l'yl.
Conduit
genrilhomme anglois, qui a fai¡ bien
d~¡
recherches dans
le pays , penfe que
M cl{ari"
étoit litqée dons le val de
Vacca, canron qQi produit d'elcelknt miel, ainfi que
d"autres lieux fur la I1]Erne cóte, qui en tirenr égale•
m ent leur nom
(
p ,
J
)
MEL LARIU/Vf, [.
IT!·
(Myth.)
vaiffeau rempli de
"in qu'or¡ portoic
d~ns
les
f~tes
de la bon11e dédfe . On
lui fa ifoit des liba¡iom de ce vin qu'on n'appcllQi¡ point
vi",
mais
lait;
&
le
vaiffe~Q
étoit appellé
mcllariH"'.
M E
!..,
!.-E, (
(jlog . )
perite ville de france dan< le
Poitou, au mldj de S. JV1aixant. Elle contiene <!eu¡
paroiffes ,
&
c'ell le
fieg~ ~l'~ne
jullicr; royale .
Lo11g,
J7 .
H·
lat.
46. 30.
(
D , '] . )
ME LLEU!'(f MARMOR,,
(Hi(i.
~~~t. )
nom donn6
par les anciens
i
une efpeee de
marbr~
d'un jaqne clair,
de la co4leur du mid . On en trouve , di\·Qn, en p\u,
fieq rs endroits d'ltaHe.
ME LL!,
(Giog . )
royaume d'At"rique daos la
Ni–
gritie, au mi<li
<!~
la riv iere de Gamble . ll en bor né
1u noú!·ouen par les
Biaf~res ,
au nq¡d -e{l
~
ií
l'ell
pa~
les Sonfors , au fud par les Feloupes de Sierra-Lionnc,
ti
au couchatu par · les J\11ª11nns, qui le (éparent de la
mer ; nous n'en ••om aocune relation
fati~f'airanre,
la moi·
.tié du monde f10(1s e{l inco
0
que. (
D
·
J .)
·
.
NF,L. LON/11 ,
(
Myth~q
divinité
ch~rnp~tre
qm,
difoir- o.n, pre(\oit fous fa proreaion le> abeilles
&
leu r
ouvr~ge .
Parm\ dqs
peuple~
donr le miel
f~ifoit
la gran–
de
riQh~lfe,
il falloit une divinit6
prote~rice
de cette
denrée,
&
fevere vengere!fe de 1uiconque la voleroir,
ou
~are•oit
les tQcpes
d'~n
autre.
(D. ·']. )
MEL LONII,
f.
m .
(' Mytbol, )
d~elfe
de la
r~colt~
.!u miel .
1V1ELLUS!NE;
C,
f.
(~lat:o11 . )
en termo de
bla-z.onon donne le nom de
mcllufinc
a
une figure miécheve·
\ée,
demi-f~mme
·
&
demi·ferpent , qui fr; baigne dans
uoe
~\l•e,
Qii
ell" fe m
ir~
&
fe co¡itfo
¡
on ne fe fert
e•
ce
terrne que pour les
~imier> ,
Le' maiCoru de Lu·
MEL
lignan
&
de S. Gelais porfoient pour cil)lier une
m<iltr•
fine. (D . .]. )
MELN!CK,
{GI•g. )
perite "ille de
B"hem~,
au
con6uent de I'Elde
&
du Mu ldan,
ii
4 millei N . au•
de(Jon < de Prague.
Lrm~ .
30. 18.
lat .
; o .
22
(/J.].)
MELOC ACT'US,
(Botan.
rrot.)
~ene<
de plante
a
t!eur tn<>nopétale. campaniforme, tubu lée, profnndé·
ment
découpé~,
&
fou tenue plr un c alice qui deviene
dans la fu ite on ,l'ruit 1nou, reffembla•H
a
nne o live ,
ch~rou
&
rempli d'une perite fe menee. Ce fruit ell fur·
montée d'un chapireau dans plulieurs ofpeces . Tourne·
fo rt .
ln(J. r.i hrrb. appc,dix. Voyez
PLANT E.
Le
mclocafltu,
ou le n>elon
a
chardons, comme di·
fent .les A nglois,
mclon ehflile,
en latin par no¡ bCHa·
nilles
mrlocaé!m,
mdo<ardnu<,
termes qui déligoent la
m~mc
chore, un.e pomme, un melon héríffé de piquans,
a
caufe que ceue planre américaine a quelque reffem·
blance 3 une pomme,
a
un melon garni d'épines . El le
ell pleine de fue,
&
toute armée de poinres anguleufes
ou
polv~onales .
Sa t!eur ell monopét1le , en · eloche,
tubu\eu i"e, nue, divifée en plulieurs Cegmens placés fu r
J'ovairc,
&
garnie en·dedans d'un grand nombre d'éta·
mines. Son o vaíre dégénere en un fruit pulpeux, rem•
pli d'une multirude de Cemences.
On trouve de plulieurs e(peces de
mclocaflu
dans
les Indes
occid~ntales,
mais nous o'en connoiffons que
denx en Europe, quí
m~
me ne ditferent que par lcur
grolfeur; (avoír le grand
&
le petit
mclocnfle.
M<lo(a•
éluJ Americana major,
&
mdoc tdluJ minor.
C'e(l une des plus merveíl leufes plantes
d~
la naturc ,
&
en
m~me
tems de la forme la plu< étrange
&
la pins
bi1.nrre de l'aven des connoiffclm. ll n'y a rien qui luí
reffemble daos le regne
v é~étoble
de l'Europe . A ulfi
les curieux quí la poffedent , la confervellt précieu[e–
¡nent;
&
ceux qui la voient du premier coup
d·'~il,
la
prennent pour un ouvrage de l'art' fai¡
a
dd lc•n d'a–
muf~r
le peuple . Mais voíci fa defcription, faite par le
P.
Plumier , qui prnuvera ce que ¡'avance.
Elle prtfente une groffe ma(]e ovale garnie d'épines
robufles, ou
(j
l'on alme míeut, un gros melon ront
hérilfc! de píquans,
&
pl,nré immédia¡emem fu r la ter–
re . Elle nair
ordin~irement
ou fur les rochc1s, o u dans
des lieux fecs
&
arides, de
m~
me que nmg randes ¡o
m·
pard·cs ,
Sa raeine
retr~ml)le qu~lqu~fols
a
la cerne. d'un breuf;
mais ordinairement c'ell un corps ¡le pluheurs gr<•lf<i
libres
l)lan~hes,
ligoeufes
&
branchqes, d'nl,i il fort !m –
médiatemeut une ma!fe, fouvent plus grolfe que la
t~re
d'un homme. On en voit de plulieurs jigures les unes rondes
commc des boules ,
l~s
aurres o••ales,
&
d'autres prefque
~~~
pain de fuere . (¡a
furf~ce ~xtérieur~
el! wure can·
pe\ée'
a
la
fa~on
de nos melons; mlis les c6tes (out
plus fréqueQtes , plus relevtes . E lles ne font point ar·
rondies, tpais tai116e> comme en dos
d'~ne,
&
toutes
ond<'es par divers pl is . D aos l'entre-deux des plls , on
remarque. Cur le dO> un
~cu1fon
cotonneux, <l'?u Corrent
ardinairement
deu~
aiguillom
tr~s-poinrus,
ro•des , pref–
que olfeu.x;
~lanc~ ,
mais rouges par la pointc.
11
y
a toujours
Uf1
de ce¡
:i!gulllon~
plantés perpen–
diculairement au centre de l'éculfon . Les autres Cont
Arrangés en rayous tO\(t·autour
d~
la bafc . L e plus bas
de rous , e{l la
moiti~
plu• grand que les . autre<; leur
longuQUr ardinaire ef\ depu(¡ demi· pouce, ¡ufques
a
utl
pouce
&
demi .
La peau enérieure de cette malfe ell fort unie, d'un
verd·fo~cé ,
&
coure pjcotée de petits pnints un peu plus
~lairs
en
fa~on
de miuiature. Son intérieur ell rmffif
&
fans vuide, charnu, d'une futl{lance blanche, lilccu k n•
te, un pel) plus
f~rmr;
que celle du 1"\lelon ,
&.
d'un gollt
tant·foit-peu
~cide
•
- Du foml"\let de cette malfe , il en Con une maniere
de."~olonne
o.u cylindre, hallt d'enlvrnn un pié,
&
épais
de crois
ii
quarre pauces . Le 4edans de e< tte colonne
el\ charou , de
m~r:ne
q11.e la. maffe , l
'cfpa.ced'envfr~n
deux P"Uoes. Le re!le en un
com~·,fé
d"un
C0 \ 0 11
tres–
blaoc
&
tr~s·fin; m~ l é
d'
u.neinfiniré de petites épines
ftJbt iles,
piqu:wr~s,
rouges ,
dure~,
qu,,iqu.e. p(iables com–
me les.
íoie~
do.nton fait les. vergeues a
nct~oy~r
les
pabits. Le fomroet qe
cett~
colqnne efl
a.rrt\dt cmnme
la cocffe d'un · <;oap.f1.n ,
&.
compartí le plus,
·~réable
ment du monde, en
fa~on
d'un réfl:au forme· d_e plu–
[leurs rayons courbés , qui fe croifent de ,drn·te. • ga\1•
che,
&
d~ gauch~
ª-
droit.e , du centre
~
la
<;~rcoofé·
~p~ .
.
(j
·
P.~ns
chaque
lo~ange-
que co,mpoi"ent ces
ray~ns ar~
1
croi(és on voir fortir nne 8eur d'un ruuge tres-v1f, fane
en.
~Úy;u
·évaf6,
&
fendue en plulieors pointes en
fa~on
1\c couroone. Daos que!ques efpeces de plames
ce1
fl
-.ur.¡
•
fon~