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MEL

par le gouverneur du pays,

&

pendu co-mme efpion, en

10 14-

M,/uk

en barie au-bas d'une coll ine,

ii

u

milles

d'A IIémagne de V ienne .

Long.

33·

2f.

lat.

48.

lf.

(D . '].)

MELDELA,

r. A,

(GI•g. )

en latio moderne,M,/–

dt~ia,

petiie place d' ltalie, dans la

R'>ma~ne .

EUe ap–

partient

:i

fou propre prince, qui cfl de la maifon Pam–

phili

&

e(l

:i

3

licues

S .

de Forli, 4t de Ravenne.

Long.

:!.9-4f-

lat.

44·

23 .

(D. '] . )

MELDORP,

(Giog. )

ancienne ville d'AIIemagne,

au duché de Holflein, dans

la D i1hmarfe, proah'e

la

M ilde

&

la m"'•

a

f

milles S. de Tonniogen,

3

S.

O.

de Lunden,

1

~

N.

O. de Ifambourg.

Lon~.

f4 -

J O.

iat.

i2 - 32.

fel on les géographes du pays .

(D.

'].)

ME' LE'CE' ,

(Gio¿.) ou

ME' LE'CE Yeu Bour–

gogne pres de C hattoo, c'efl un village, mais j'en parle

:1

caufe de fa

rande

ancieunet~:

il fe nommoi1

"~"

mi–

iaanjiJ

dan. le fep1ieme ílecle. Cutfet, daos fon hifloi–

re de C hilons, donne la defcription d'un temple des an–

ciens Gaulois, qui l'ubfinoit enca re de fon

tems en

cre

lieu. D m Jacques M artin a obfcrvé que la

ti ••ure de

c et éditice tenoit le milieu enrre le rond

&

le quarré.

(D .

."f.)

M E ' L E'D A, (

Glog.)

en latín

Melitn,

par les Efc!a–

" ons

¡VJ/it;

llc de Dalma1ie,

dan~

le gol fe de V enife.

Ello appartient

3

la république de Ragufe,

3

10 lieues

de long , abonde en poitfon, vio, oranger<

&

oitronniers .

JI y

a

une fameuíe abbaye de l:lénédiéHns. C'efl

dan~

cene 11e que faint P.aul

fut

mordo d' nne

\'ipe•e

~:on

l'0pinion de quelques cri1iqoes;

&

d'autres en plus grand

nombre prétendent que e

~toit

a

M 11to.

Lpng.

3fd. 28'.

38".

lat.

4l''· 41 '.

46"

( D .'].)

M E' LER,

V.

aa.

( G•·amm.)

c'eft faire un méian–

ge,

voyn;

raoic/,

M i LANGE.

M l ler

ate i<u '

c'ell hat–

tre les c1nes, atin qu'elks n: fe re1rouvent pas daos

-l'ordre oí\ elle> choient.

1111/er du

vi",

c'efl le farl!l er .

M ll<r un< (<rrure ,

c'ell en embarratfer les retfnns;

(e

m éler,

fe dit aulli de cenains fruils, lorfque la matn rilé

-les colore ; il ne faut pas

[t

mi/a

ordinairement d'un•

affaire étrangere, on s'expofe

a

faire dire de f<>i,

¿,

q~toi

fo mi/e-t-i/ ?

D ieu a fi

!:1gerncm mt!/l ia peine au plaifir

que l'homme iguore fi

la vic dl un bien ou un mal.

¡]

fe

mi/e

d'un méehant mélier .

M ÉLER

UN

CHEVAL

1

(

Marlchn/. )

en t rme de ma–

nege , e'efl ,

3

l'égard do cavalier,

le mener de fa9on

qn'il

11e

faehe ce qu'on luí demande . Un cheval de ti–

rage efl

mili,

loriq u'il embarra(fe fes

jambes daos les

traics qui

s.'auachcn(

a

la voiwre .

ME' LE'

,

(Giog. anc. )

petite riviere d'Afle, pres

de Smyroe, dans l'lonie .

11.

la fourec de eette riviere,

dit Pau (im ias , efl uue grotto dan< laque!le on penfe qu'

H omere compofa fon 1!iade ; c'cfl du-moins de oette

traditíon que ce p<>e1e a pris le furnom de

Mllljig; ,,,

&

c'crt auffi fur ce fondement que Tibulle difuit:

Poffi

Meletreas

noc mallem vinure

charta~ ,

(D.

J . )

M E LESE,

larix,

(Botan. )

genre de plante

3

flcnr

en ehaton , compoíée de plufieurs íommets

&

fl érile .

L'embryon nalt en1re les feuilles du jeune fruit

&

de–

viem une íemenc:e foliacée, cachée fous les écarllos qui

fom attachés

a

l'axe

&

qui compofent le fr

. Ajou1e1.

aux caraaercs de ce genre que

les feuill es naitfent par

bouquet . Touroefon,

i>t/1.

r.i

lurb.

f/oyn

PLANTE .

ME LE SE ,

f.

m.

larix, (B ota... )

grand arbre qui fe

trouve c0mmunément dans les momagnes des Alpes,

des Pyrénécs,

&

ú

1' Apcnnin; dans le Canada , dans

le Dauphiné, en France,

&

particulioremenc aux envi–

rons de Brian9on. C'eft le feul des arbres rdlineux qui

quine

tes

feuilles en hiver:

il

donne une tige auffi droi–

te , aum fone.

&

aum haute que

les fapins, avec lef–

quels il a beaucoup de retfemblance

a

plurieurs égards –

La

t~te

de l'arbre fe garnit de quantité de branches qui

s'étendent

&

fe plient vers la terre; les JCUnes rameau x

font foup!es comme un oírer,

&

tout l'a rbre en géné–

ral a beaucoup de Resibili1é . Son écorce efl épaitfe, crc–

vatfée,

&

ronge en-dedans, comme celles de la piOpart

des arbros réfineux. Au commencemeot du printerns cet

arbre a un agrémeot

fin~ulirr :

d'abord, les Jeunes bran–

ches de la derniere année fe chargent de fleu rs males ou

chatons écailleux, de conleu r de foufrc, ratfernblés en

un globule; les Reurs femelles paroiffent enCbite

a

d'au–

tres endroits des mémes branches : ce font de perites

pomrnes de pin, écailleufes, d'une vive couleur de pour–

pre viole:, de la ph¡s bellc

apparenc~:

pijÍS viennent le.

'l'om,

X ,

MEL

feuílles d'un verd tendre des plus agréables; elles font

ratfemblées plus ou moins en nom bre de 'quarante ou foi–

xaote, au_tour

~·un

petir mamelon. L'arbre prodnit des

c6nes qm cont1ennent la íemeoee · ils

Í<11H

en maturit6

a

la fin de l'hiver, mais

i1

fau1 le; cueillir avant le mois

de Ma:s, dom le

h~ le

les fait ouvrir,

&

les graines qui

ft>m tres-menues

&

tres ler,eres

tombent bien-tó l

&

fe

difpcrfent . Le;

m~l•f•

en

¡,'

roh~fle ,

qu'il rétirte

a

no'

plu! grªnds hlv_ers . Son accrolffemeut eft régulier; il fe

pla¡t daos les heux élevés

&

expofés au

froid, fur

l~s

croupes des hallles momagoes

tournées au nord

dam

des places lnenltes

&

tlénles . ll viem aulli daos

~n

ter–

rein fec

&

léger¡ mais 1!

fe refo.tíe au plat pays, aux ter–

res forres' cretaeées ' fablonneufes'

a

l'ar~ile '

&

a

l'hu–

midit~.

ll

lui faut beaucouo d'a;r

&

de fr01d ; i! n'exig:

aucune

~u

!ture, lorfqu'il ell

plac~

a demeure.

Cet arbre n'efl poim aifé :\ mulliplia : on ne peut en

venir

~

bout qn'en femant fes graines apres les avoir ti·

r~es

des cónes: pour y p9rvenir

011

oxpoíe les cóncs au

foleil ou devam le feu; on les romue de tcms en 1ems ;

les écallles s'ouwrent peu

a

peu'

&

les graioes en (ortcnt–

On peut les fe mor des le

commenc~ment

de M3rs; mai'

la f:\[fon dans ce mois étant fuj ette aux alternatives d'une

hurnidit~

trap froide, nu d'n11 hale trop brulant, qui fon¡

pourrir

Oll

detfc'oher les graine>; il vaut beanconp mienx

anendre les premiers

jours d'

l\

vril. Et comme cene

graine leve diffi eilemeot,

&

que los phms qui en vicn–

neut, es igent des préca·nions pour les garantir d's ge–

lées pendant ks prcmieres annécs , il fera plus con vena.

ble de la (bner dans des caif!es plates ou terrinos, que

de les rifquer en pleine !erre. On le répete encare,

&

en ne

pem

trap le redire,

il

e!l tres-diffici le de faire le–

ver la graine de

mtlefo,

&

de confervcr pendan! la pre–

mierc année lo< jeunes plants qui en font venus. Faites

prépaper un atfembla!¡e de terres de différentes qualités,

en Ci>rte pourtallt que ce!les qui font legeres dominent

¡

ce mélange fervira

¡¡

emplir les caitfes ou terrcines juf–

qu'ii un poucc prcs du bm;d. Apres que les graines

y

feroot fem ée>

faites-1« lecouvrir d'uu pouce de terreau

tros-pourri,

tr~s-legcr ,

tres- fin; fa \tes-les pl acer contre

un mur, ou une palitfade

a

l'expofition du levam,

&

rc–

commandez de ue les arrofer que modérémcnt dans les

gran es

íéeheretfcs; les graines lcveron! au botlt d'un

mois; prefcrivcz de 110l>veaux foim pour l'éducation des

jcunes plants. La trop gran de ardeur du foleil

&

les p!uies

trop abondantes, peuvent

é~llement

les faite périr : on

pourra les garantir du premier inconvénient en fuppléant

quclque abri,

&

le<

(auver de

l'au~re

en

inclmant les

terrines pour empcche• l'eau de féJnurner. 11 fau dra fer–

rer les caitfes ou 1errine' pendant l'hiver,

&

ne les for–

!Ír qu'au mois d' A vril lorfque la faifon fera bien adou.

oie; car rien de

(j

comraire au¡ jeune

plams d'arbres

réfineox que les pluies froides, le< vonrs deCféchant,

&

le ha le bdllant qu'on éprouve ordinairemellt au moi' do

Mars . On pourra un an apres les mettre en pepinicre;

dans une 1erre meuble

&

le~

ere, vers !1 fin de Mars ou

le commonccmem d'

.'\

vril, ·lorfqu'ils Í<>m fur le point de

pootfer. On aura foin de confer ver de la terrc au-tour

de leuFS racines en les tiranr de la caitfe, de les goran–

!Ír du toleil

&

des vencs , jufqu'a ce qu'i ls ayem pouHé,

&

de les foutenir

&

dref[cr avec des pelite uaguettes;

paree qu'ils s'1nolinenr Yo!ontiers

&

fe reJre(fcm diffich

lement,

(j

on les a nógligés. A u bout de trois ans, on

pourra les

trañfplanrer

3

demeure fur

la

fin du mois

d'Oélobre , lorfque les feuilles commencent

a

1omber.

ll rénffilfcnt rar01nent lorfqu' ils ont plus de deux piés,

ou deux piés

&

demi de hau1eur, i-moins qn'on ne puif-

'

fe les enlever

&

les tran fpo rtet avec la mo![e d< tcrrc .

Ces arbres vienneot lenremcnt pendant les cinq premie '

res années; mais di:s qu'ils om pns de la force , ils pouf•

fent vigourcu[cment,

&

fouvent ils s'élevent

i

8o piés.

On peut les 1ailler

&

leur rerrancher de> branehes fan s

inconvénient, avec l'anentian néanmoins d'<ll laiCfer 1

l'arbre plus qu'on ne luí en retranche.

Le bois du

m<l<[e

efl d'un exc•llent ferYice : il efl dnr,

folide, facile

a

fendre. ll y en a de rougc

&

de blane;

ce qui dépend de !'age de l'arbre : le rougo ell le plus

enimé

¡

auffi eft ,ce le plus !lgé . ll ert proprt

3U X

ou'

vraacs de charpente,

&

:l

la conCi ru8ion des pems ba,

tim~11s

de mer; 011 le préferc au pin

&

au fJpin pour, la

menuiferie. Ce bois eft d'unc grande force

&

de tres–

lormue durée ;

il

nc tomb.e p.:1s eo vcrrnoul_ure;

11

ne con–

traéle point de gerfure;

il

pourrit difli c11emem,

&

on

l'emp!Die avec fucces comre le couranr

de~

eaux · ll en

bon

a

b.nller

&

on en fait du charbon qu1 efl recher–

ché par ceux q ui travaillent le fer . On íe fert de l'écor.

ce des jeuncs

mel<fes,

comme de

c~lle

du

ch~ne,

pout

tanner les

cuir~ .

,

~

,

l

i?,

->;~