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MEL

Le

mdt[<

efl

renommé pour trois produétiom; la

manne

la ré line,

&

l'agaric.

La

~anne

que l'on trouvc fur . lc .

.,,.¡,¡,,

fe forme e.n

petits grai11s blancs, mollanes, gluuneux, que la tranf¡>r–

ratiou ralfemble peud•nt la nuit fur les feuilles de l'ar–

bre

au fort de la fe ve, dans les mois de Mai

&

J

uin.

Le; Jeunes arbres fom couvens de ceue

n~aticre

au le–

ver du foleil, qui la diffipe bien·tót. Plus rl

y

a

de ro–

fée, plus on trouve de maooe; elle elt auffi plus abon–

dante fur les arbres jeunes

&

vigourcux. C'dt ce que

l'on appelle la

manne

dt

Brian¡o,,

qui

~fl

la plus com–

mune

&

la moins eOimée des

trois efpeces de manne

que l'on conaoi t . On ne l'emploje qu'á défau¡

d~

.:elle

de Syrie

&

de celle de Calabre.

On donne le nom de

tlrlbmthine,

~

la

r~lioe

que

l'on fait c,ouler du

melt(<,

en y faifant des &rous .a.vec

la tarriere . On tire cette ré fi ne depurs la fin de Mar

JUC–

qu'a la fin de Septembre . Les arbres vigoureux el) duu–

nenr plus que ceux qui fout trap JC!.lll<S ou [rap yreux ,

Un

mtlt[<

daos la force de l'a&e peut fourtJir ¡ous )es

ans fept

3

huir

livres de térébenthrne pendaut quar;mte

ou cinquanre ans . C 'dl dans

1~ ~allée

9e,

S.

JVlanm

&

dans le pays de Vau dois en Sml!e, que s

~n

tart la pl us

grande

r~colte

&

o'efi

a

Brian~on

ou

a

Lyo n

qu'011

la

porte vendre .

bu

tro1,1ven• for

ce (uj

~t

un dé tail ph¡s

circonflaucit daos

lt tra•té

¡/u

ar6r.es

Q¡:

M. Duhamel,

au mot

Larix,

L'agaric efl une .efpece de chatl}pignon qui

~roit

fur

1e trouc du

melt{t.

On croyoit que

~e¡te

produél ro1¡

ttoit une excroiffance, une llltl)_!!ur cal) le.<

p~r

la mala–

die ou la foibldfo de l'arbre; mais M .

1

or¡roefort coo–

fidtraot l'agaric co-nrpe ur¡e plinre, l'a .mili: au

~ombr.c

des

champi~noos;

&

M.

l\l}:cheli a prétendu dcpuri

~.v ? tr

Ytl daos l'1garic des tlclm

&

des femenees. On cjrfirn–

gue encare un aga:'c m11e ,

&

un agarre

ferpelle

, O

n

ne fait oul cas du premrer; m1is

k

lccond tl1 d'

u.fa&

e

en Médccine : c'd l un pr¡rgatif qui étoit ettimé des an–

deus.

&

qui ren fort peu

a

pr!!fent '

f/oyu. le mot

.hG .~RIC ,

.

Ot¡tr~ 1~

me/c.f.:

ordinaire ouquel on doit principalc–

ment appliquer ce qui

viell~ d'~tre

dit,

?"

conuolt et} –

core quelqucs efpeces de cet arbre, favo;r ;

L e

111elc(e

J

fmit

blanc:

c'eO

lª" coukur des petits

c6Hes naiffal)s qui en fait route la différence. lis font

d'un b)anc tres-éclatant,

a~

lieu que ceux du

mtle[<

or–

dioaire font d'ul}e co¡¡lcur pourpre tres-vive. On peut

encor~

ajo4ter qt¡e les fcuillcs de l'efpece

a

fruit blanc ,

font d't¡n vcrd plus clair

&

p)\IS tendre.

Lt melef.: de C.madtJ ,

ou

lt

m

elef.: noir:

fes feuille5

fom moins douces au w ucher

&

d'un verd rooins clair;

cet arbre efl encore bien peu conr¡u en Fr:¡.nce ,

L e

meltfe dlw1rchaJ1gd:

tout

e~

qu'on en fait, c'efi

qu'il donne fes feuilles trojs femaines plntót que le

mc–

lt{e

ordinaire,

{,¡

que fes branches foot plus mil)ces

&

plus difpo (ées par

le~r

fiex ibilité

a

s'iaclincr vers la terl'C, .

o',rl uBENTON

le s,.bdélég NI,-

MEL¡!;SE,

(

Mat. m

U . )

cet arbre appartient

it

la ma–

tiore mé Jtc:tle, cO fl)'Tle lui fourniffant une elj:>ece de

manne connue dans les boutiques foi)S

le nom de

ma•–

•e

de

Bnanpon,

ou de

meltf.:,

&

une efpeq: de

t~r~•

ben~hin,e

cqmmunémel)t appelléc

elrlbenthine de f/mife,

f/91<?.

M A SNE

&

T Éij.ÉOf;NTHINE.

(b)

MELET

ou

S :\UC LES,

eH•/1,

nat. )

poiffoQ fort

long. relative:nent

a

fa grolfeu r qr¡i o'excede pas

c~lle

du petit doigt; il a le dns épai',

1~

yenrre plat, les yeu1

grands

&

la bouche perite

~

fans denLS . L,.a

cou)~ur

<ju

ventre dl

~rgentée;

fe dos en bruo'

&

le tour de

l~

tete

~n

partie jaune

&

en partie rc¡ttge cornn}e daos la

(ardil)e ,

JI

a deux nogeoires aupres des ouies, une de

chaque cóté, dcux autrés fous le venJre

pl:¡.c~es

1'lt¡s

~n

.

arriere; une

~utre

grande

l)ag~oire

fituée

itQrn~<li!lt<!IJ)ent

au-delfous de

l'~nus,

4

deux fiu le dos; toutes ces

nh

geoires font blauchei ;

1~

corps de ce poilfqn e(j

traofp~reot; on voit

f~ulemen~

une

Jj~ne

ob(cure lurfqu'on )e

regard~

a

.9Dt)tl',é J"l)r, qu lorfqu'il efl cuit. Ceqe ligne

s'c!tend fu r les c6tés du corps depuis

la

t~te

jufqu' il

la

q neue :

1~

1f!elet

ell de bon godt,

il

a la chair affcz fer–

me . R ondelet,

Ht/1,

des poi([. pref11.

parf.

!i'iJ.

V

JI.

thap,

JX.

f/oya.

Po¡S ION.

MELETTE,

••oyn:.

NA¡,:>ELLE.

IV).~

L

f !, (

Glo.~. )

\dile

d' lt~lie,

au

royaufl)e de

N aples , dans

la

~afiltcaJe,

avec un ch3teau fur une

rache, le titre de principauté,

4

!11)

év~ché

futfrªgant

de la Cerenp;

fl)ai~ e~en¡pt

de fQ

jurifdiétion ,

11

ne fa

u~

pas la confondre avec Amal

ti.

El)e efl a

quatr~

rpill es

de I'Offante, tf N . O . de Conu,

6r

N . E, de .Na•

rtcs,

Longit.

33·

:z.s.

latit,

'P • :;.

(D, ].)

MEL

M EL 1A N T HE,

[.

f.

mtlian,hur,

(

Botalt.

t.r~tt. )

genre de plante

á

llcur polipétale , anornale, compofé.e

de quatre

p~tales

dilj:>ofés tantót en éveotail,

&

tantót en

forme de c()ne. Le piOi l lort du ca!ice, qui ell décou–

pé profondément en plufieurs parties iné)(ales,

&

devient

dans

la fu itc un fruit tétragooe

&

reffemblant

a

une

veffie ; ce fruit efl divifé en quatre loges,

&

comient des

femenees arrondics. Tournefort;

lnft, rti herb.

Voye~

PLANTE .

M . ele Tournefort compre trois efpeces de ce gente

de plante, qui ne difftTent qu'en grandeur ;

les Botani–

tles l'appellent

m elianthru afritart11I'

a

caufe de fon ori–

gine afriquaine.

Cette plante s'éleve en général

a

la bauteur de fept

a

huit piés, totljonrs verte,

&

en VÍ!\Ueur. Sa tige efl de

la groffcur d'un, deux, ou trois pouces, ronde , caane–

lée, rude au toucher, noueufe, (olide, rougd tre.

Ses fcuilles font ta ites ,

&

a

peu pres

ran¡¡~es

cornme

ce!)es de la pimpreoelle, mai< cinq ou lix f<>t< auffi

gra~

des, li!fes, nerveufes, dentelées profondérué ut touc-au–

tour, de conleur de verd de rner, d'une odeur forJe

pu.ante, affoupillame, d'un gorlt herbeux

1

un pe

u

O

y~

pttque.

Ses jleurs naifTenr snx fomrnités de la tige difpofées

eo épis, d'un noir rougeatre, attachées

a

de petits pédi–

cules rouges, couvens d'nn fin cota n, portant fa ns

la

lleur uoe fcuillc de )a grandeur de l'ongle, quelquefois

purpurine, quelquefois d'un pyrpurio verdfttre .

Ces ijeurs fon¡ 1rrégulieres ,

a

quatre pétales,

d ifpofé~s

en main ouverte, ou en ¡;Óoe, foutenues par un calice

découpé jufqu'a la bafe en cinq parties inégales,

&

con–

tenant au fond un file ¡niellcux rougcnoir, doux, vineux,

&

fort agréable.

Quand la fieur efl paffée, le pi(}il devient un fruit

v~fi­

cularrc, gros comme ccl ui dq nlgella, membraneux, re–

J¡:vé de quatre

~oins,

&

divi[é eo qua:re loge5, qui rerí–

fermem des femences ronddeues , noidtres , Juifante¡

comme celles de la pivoine.

La racine de cette plante el1 vivace, grolfe, branchue,

ljgne~tfe,

rampallle profondé¡neu¡ en terre ,

4

s'étendaot

beaucoup.

La

melianrhe

efl

orill_inaire d'

1\

frique: M . Herman

prof~(feur

en Botanique a Leyde, !'a fait cor¡npltre et\

E

urape,

&

lui

~

donné fou nom, qui fignifie

jlo1r

miel~

/le,

paree que fa fleur eCI plein¡:

~·uu

fue m iellé qu'ellc

dillrlle.

On cultive

cell~•

plante en Europe daos les jardins de¡

Botani!les curieui, fur-tout en

1\

ngle¡erre; elle

y

fteurit,

&

y

perf~élionne

fes graines. M iller •·ous apprepdra fa

culture, qui o'eO méme

¡>a<

djfficile .

(D . ]

)

MELIAPOU

R, o" ME

Ll tWOR, (

Géug.)

villc

célebre de I'Jnde,

ep

-de.ya du .!Jant:e, lur la cóte de

Coromatld~l,

au royaume de

Carnat~ ,

On l'.appelle

~uffi

S.

Tbomé;

quoiqu'a

propr~mem p~rler,

M<li.-po11Y

&

S.

'I'homl ,

foiem plut(l! deux villcs .conngui:s qu',uue feulc:

Mtliap>ur

n'ell habitée qu¡: par des Jnd k ns

&

des Ma–

hométan>, au

lieu qu

1

i) y a beaueoup d'armtnicn¡

&

quelqu~s

portug11it

Ir

S.

'I'homl. M</iapow

~O

no mméc

par les

lnd•~I}S Mailabot~rain,

c'efl -3-dire

'IJille .dn

papnl,

paree que les prinq:s qui y regnoient

por toi~m

un

paon

pour armes. Aurengzeb nyant conquis le royaume de

Gol conde, efl aujourd'huj mal tre de

Mtli,po•,r

&

de

s ,,;,t-Tho,l,

pu

les Ponugais Ont eu long-l¡:ms 1111 quar•

ticr conlidérable.

L9"X·

98.

30.

la

e,

13.

10.

MELIBiEE' ,

e

Glog. a,c. )

en latil)

Mrliboa,

ancien•

ne villc de Thrace, dans la

Thel!~lje,

au pit! du mont

O

(fa,

&

¡¡u-d!!rrus ¡le D émétr iade, comrpe

1~

pro11ve

w1

palfage de Trtc• Live,

/iv,

XL,lf/.

chap.

.riij.

M

E;LIBOEU

S

MO NS .

J.l:'

e

Glog.

41U. )

ancion nom

d'une

montag.ne

de la Germanie, dom Cl!far

p~rle,

u

btllo

~

a

lluo,

ltb,

f/1. f"P·

.r.

11

~flarfcoz.

vcailf\!mbl2bl!! que

Blochtr¡;

efl le norp moder

ne d

u

M<librrNJ

d"' anciens.

l l eCI daos

1~

Hartz ,

nom

q.ui

con lerv!!

~neo("(!

quelqne

~hofe

de celu_i d'liercynre. Le5 Catres voilins du

M~

/ibael<l'

e

AIÚ

Mtlibaú'

é!oient les

Out~

lim i¡,rophes des

Chrérufques.

(D. ].

)

MELICA,'f,

f."(Gram .

Hijl.

uat, B ot.)

blé

PGila;

,;'ell

l)lb!

e[pece !le millet qui J?Oll ffe plufieurs riges

o

la

hauteur de IJuit ou dix piés ,

&

quelq

uet"ois de

treize,

fefl)blables

1.

ceJles des

r.ofeau~, gro([~s

com.me

le doigt,

poueu(es, remplies d'une

mo~lle

blonche. De

chaq~

nreud

il

for¡ des feuilles longlJ<S de plus d' une coudée,

longues de trois ou quatre doigts . femblables auffi

a

~!les

des

rof~ux;

fes lleurs foot petires, de CaQieor jau–

ne , oblongues, pendante5; elles nailfent psr bottes oo

pouquets' lopgs prefque d'un pié. larges de quatre

a

c inq pouces. Lorfqu'

elles fo

nt palfées, il leur fuccede

des

[cmeru:cs

¡>rcfquc

rond.cs,

plus

gr.olú~ ~~~

double $lUC

cell~