Table of Contents Table of Contents
Previous Page  256 / 760 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 256 / 760 Next Page
Page Background

MEH

M E' G 1ST A, (

Glog. ane.)

!le de ti .mer de .Lycie,

(eIon P1 ine

6t

Ptolomée. 11en eil auffi fa1t meutiOII fur

une méd3ille

rapporr~e

par Golt1.ius.

M E"H A 1G N E, (

Gl•g . )

petite riviare de Pays·l3as:

elle

a

fa fource dans le COinté de N

a

m\,Ir,

&

re perd daos

laMeufe .

M E'H E D 1E, (

Glog. ;

petite vil le d' A frique,

a

u

mylumc de Trémécen,

a

1

f

!ieues d' .<l.l¡;er, etl tirant

vers le midi. Elle fut bhie anciennemem par une

coloni~

~omaiue,

comme o o le voit par des refles d'antiquités

&

d'infctiptions qui fe trouvent daos fes ruines . C 'ell mailt–

tenant une fo rrcreffc, ou le dey d' Al¡¡er tient u

u

gouvcr·

.neur avec une garnifon puur défenlire le p1ys ce ntre les

Acabes.

(D. "].)

ME HERCULES, (Hijl. anc. )

jurement des hom–

mes par H ercu le:

In~

l·ürcNI<t,

ell la m

eme

chOLI.! que

ita

m< J!erwfa iuvet .

Les femmes ne j uroient point par

H ercule; ce dieu ne !eur étoit point propice; une femmc

lui avoit refnfé un verre d'eau, lofqu'il av oit foif; les ar–

t ífi ces d'une femme !ni codterent la vie; c'étoít le

die~

de

la

force,

&

les fe

m

mes fnnt foibles .

O

o lit dans les pre–

miers fiecl es de !'Eglife un

e

rime aux Chrétiens de Jllrer

par

Hercufe.

MEfiUN-SUR LO!RE,

(Giogr.)

petire ville de

France

d~ns t'Orléanoi~,

dtea iun de

Beat~gency

; on

l'appe! le en latín

~Ir~?;dunum,

Maidunu7>, Mc dinum

&

M.~~<dnnum;

il

y

3VOÍ[ anciconement un chfüeau qui don–

noit l'on no

m

a

la vílle

Ct~flrmn

Mag:Junm(c,

1mis

il

fu t détruit par les Vandales varo l'an .409·

Ceu~

villc

a

toujours

~prouv é

dans

les guerros

le rort d'Orlélns,

dont elle cil

3 4

licues ,

L?ng. '9·

17.

lr1t.

47·

j'O.

M 3is

r.,

principale ill ultr3tion luí viem d'avoir donné

la n3ifian ce

ii

Gnillau me d• Lorris, qui vivoit fous .faint

L ouis,

&

~

j ear1 Clopinel ou J can de Méhun, qni llo–

rilfoit fuus P hi!ippc le bel vers l'an

t

300.

Le premler

commenqa le fameut ro rnan de la Rofe , ouvragc imité

de !'are d'aimer d'Ovide,

&

40

~ns

apras le feeond le

continua .

( D . "]. )

l\llÉHUN-SUR-YEVRE

ou

M EUN·SUR·YEVR E,

(Giog.)

en !atin

Maetdunum,

ancienne vil!

e

de France dan& le

Bcrry, daos une

~!aine

ferti le fur

1

1

Yevre ,

il

4

lleues

de 13ourge;,

4t

S.

O.

de París.

L ongit .

19.

fO.

la–

titHd.

47• 8.

Charles VIl. avoit fait

b~tir

daos cettc vi!lc nn chi –

teau, ou il finit

r..

carriere le

12

Joil!et

146t, lgé

de

:r8

5ns.

11

~'y

lailla mourir de fai m, plr la crainte que

l..ouís

XL

nc l'cmpoifonnat: ce prince aimablc ne fll t

malheureox que par ron pece

&

par fon fi !s .

ll

eut l'a–

"'aotage de conq uérir [un royaume fur les Anglois ,

&

de remrer dans París,

comm~

y entra depuis H enri

1

V.

Tous dcul.: om

~té

déc!arés

incapables de pofféder

!~

couronne,

&

wus deli'X ont pardonné ; mais H enri

1

V .

!¡agna fas <ftats par

llli·m~me ,

au !ieu que Charles

V

l

l. ne

tu[, poar ain fi dir< , q ue

le

témoin des merveilles de

fon rcgne : la forfunc fe plut ·¡¡

les produire en

fu fa–

venr , tandis qu'aux piés de la belle

Agn~s

il confumoit

fes plus belles anndes en galanrerics, en jeut

&

en

f~res.

Un jour la H ire étant veuu

!~

cendre compre d

1

une af–

faire tres-importante apri:s le facheux fucci:s de la bataille

de

V

erneuil, le roí trcs-occupé d'une

f~te

qu'il vouloi[

donner, tui en fit voir les apprc!ts,

&

tui demandl ce qu'il

en penfoir: Je peore, dit la Hice, qu\m ne fauroit perdre

fou ropume plus gaiemeot .

R agne:ua ( Franc;ois ) qui fleurilfoit fi1r la fin du xvj.

fiecle, éroit né

ii

.1111/mn-[ur- r ,vre.

11

ell autcu r d'un

grand commentairc fur la coú tumc de Berry,

&

d'au–

tres ou vrages fem\l!ables eflimés de nos jurifconfultes.

(D ."]. )

MEIBOMIUS,

coud.•

itJdc meibomiru, (Anat.)

aet

::~uteur

a découvert de nouveaux vailfeaux qui prennent

leur chemio vers les paupieres, ae qui lui a donné oc–

cafion d

1

écrirc une Jetere

ii.

1'

Angelot fur cene décou–

verce; on les appelle les

coJtdu_its de Meibomius. Vuy•z

(ffin• .

Son ouvrage eil intitulé

t

M eibom. de jluxu hN–

m orum 11d ocufum,

Hclmil .

1687.

M E' 1D U

BR

1G A, (

Géog. anc.)

c'e1l

la

me

me

:ville que

Mldobrega,

dont nollS avons parlé ci-delfus.

Voye z·m l'articfc . (D.

"J.)

MEIG LE,[. m . (

Ecimom.

ruft.)

outil de vigneron,

compofé d'un fer largc du cené du manche,

&

fe ter·

m inant ell poi

m.

On s'en fert beaueoup :\ Chabli .

MEIMAC,

(Géogr. )

perite villede France daos le

L imoufin,

:i

7

licues de Tulles, entre la

V

éf~re

&

la

D orgogne, avec une abbaye d'hommes, ordre de

S.

Benott , foodée en

1080.

L ong.

18. fO.

latit.

4f· 10.

( D .:'/. )

M

E 1

N,

f.

m . (

Cornm.)

poids des

lndes, qu'on

110111~e

autrem¡:nt

n¡a11.

J_.e

m ei11

d' ,!\gra ,

c~pit~lc

des

M

E I

étilt~ ·d~

gra:ld M oo::ol , dont Surate cfl

la villc do plus

grand commerce, cfl de loixante ferros, qui font

f7

t:-

vrcs..l. de París.

V •;¡n.

M AN .

D iélion.dcco>nmerce.

(G)

4

MEI N,

le, (Giog. )

eo latín

Mo:~mu1,

grande rivicre

d'Al lemagn~ .

l1

prend fes deux rources

au

marquifat de

Cu!mbach

CJC

les confins de la Boheme , dans les m!·

rnes montagnes, d'oii torreot la Sala

&

l'Egra, qui vont

fe perdre daos !' El be , !'une

a

u norJ, f'auue

a

l'orient,

&

le N ab qui

croul~ot

vers le midi porte fes eaux

a\l

Danube .

Les deu·x fource> du

Mein

fom dlfl ingu!es par les

Curnocns de

wú1,

blanc,

&

de

rotb,

rouge :

L~

plus

feptentrionale efl le

~le

in blanr,

&

1•

plus méridionale

etl le

M ei>t·rouge ;

tous dco x fe joi¡:nem

~

Culmbach;

:e

ll1ein

arrofe

l'é•·ecn~

de 13ambeq; cclui de Wurrz•

bourg b:ti¿;ne l'élcétorat de

M ayen~a ,

palfc

a

Afchaf–

fenbourg,

a

Se!ingllad,

a

H an1u,

:i

Francforr,

&

va

finakn'lent fe dégorger dans le R hln

a

la porte Mayen–

ce. Le

Jlrlein

a été long·tems écrit

Moy~ .

(D .

J .)

M

E

l S

S

E

N, (

Glo¡r.)

en latín

M:¡,,,

Jlrlífnia

&

11-Ii[m!l,

eonfidérable v11!e d' Allemagne dans

l'éle~o'rat eJe

Sa~c,

capitale du Margr_:av iat de M iíi•ic, auquel

elie donne le nom; elle appartenoit autrefois

a

Con évé·–

que, qui éroit fuífrap;ant é!e Prag11e , mais le> éteaeur;

de

Saxe onc féculanfé cet éveohé. Ce fu[ en

928

que

l'empereur Henrí fit batir

M ei(fm,

&

qu'il éta.blit

le

marql1if~t

do Mifnio. Aujourd'hui

Meiffen

efl

lurhé–

¡ienue . Elle

re~?OÍ[

fon nom du ruilfe•u qu'on appellc

la

Meif!'e,

qui y tórñbe dans l'Elbe, fur le-que! cette

ville ell fituée,

:l

3

mil

les S. E . de D refde,

9

S.

E.

de Lcipfick, t f

S.

E. de Winemberg,

~G

N. O .

de

Vienne.

Lowg.

31.

l.f.

latit.

fL

r3 .

ME!X,

f, m.

(Droit cor<t. fra>ty . )

ee vi<ur terme

efl particu1 ier altX coutumcs des deux

Bourgo~í1es

&

t

celle de N ivernois , ou le

mcix

fignifie non-feuleínent

la maifon qulhabi[e le maln·IT)ortable

&

l'homme de con–

dition fervile, :nais encare les héritages qui font fuJeJS

a

main-mprte

&

qui accompagnent

la

maifon . Aintl

l'art.

4· ""

tit.

JX.

de la coatume' du

duch~

dé Bourgogne

pone qu'un

meix

main-mortable, elt réputé de

fembl~ble condition que font les aueres

meix,

s'il n'y a ' titre

&

ufa nces au contraire .

(D.

'J. )

'

MEKKIEMES,

(Hifl. ltfod.,

nom que "les

T~rcs

donoeot

a

lHle falle d'audieace, OU le> ea\)fes fe p!aident

6t

fe déaidem.

JI

y

a

a

Conflaminople plu> de vingt

de ces

rnel:ki,mJtl.

1

'

M 'E

LA

o~<

M

E

L LA, (

Glog. mtr.)

daos Viroí!e

l.

lf/.

v.

277.

rivicre de

la

Gaulc tranfpadaÓe, do nr" la

lo uree efl .au mont Brennu<. Elle paffe au couehant

de Brcfcia ,

& i

que-lque diflance de la vil le, d'oij vienr

que Catulle,

<armin.

LXII.

v.

31.

dit ¡

Flavus

'{rtnm

molli pr4wrrit

fiumi~te

1\fela

Bri.Yia,

Veroí1tZ

mattr amtJta mtte

.

En effc[,

M I/a

tombc dans I'Oglio aux eonfins d¡¿

)3relfan, du Crémouefe

&

du M antonan . Cette riviere

garde encore fon nom

&

fa fou rce au couchant db !ac

d'ldro aux aon6ns du Trentin

¡

elle fe perd daus

1'0·

glio aupres

&

•u-defim d'Ofliano.

(D. '].)

M ÉLA,

(GI•g . )

MILA par Marmol,

&

MILEU ~!

d:ws Antonio, anaienne vi!le d'Afrique, au pays d'AI–

ger. Elle efl

rem~rquable

par dcut concites

qm

s'y font

ren us; le premier, en

402;

le fdcond , en

416:

!'un

&

l'autre efl nommé

concifium milev it.mum.

Saint Oprat

a óté évéque de aette vi!le ; auffi ell-il qual ifié

mifevi–

tawto epíjcopu1

a

la tete de fes reuvres, don[

"IVJ. Dq–

pin a donné la meillcure

~dition

en

1700 ,

in-f•lio .

Ce

grand ennemi des D onatifles mourut vers l'an 38o.

(D . "]. )

MELA~IPrRUM,

(Botan.)

en fran'fois

b/1 de

V4•

che,

gcnre de plante

il

Heur en mafque , mo oopétak,

a(lomale,

&

divlfée e11 dellx levres; la levre fupérieure

efl en forme de cafq ue,

&

l'inférieure n'ell pas décou–

pée.

JI

fort du calice un pifl,i! qui ticnt

i

la partie po·

flérieure de la lleor commc un clou; ce pilli! deviene

dans la fuite un fruit ou une aoque qul s'ouvre en deux

parties; cette coque efl divifée en deux loges par uoe

cloifon,

&

rcmpl ie de femen acs qui

relf~mblent

:l

det

grains de froment. Tournefort,

b¡fl.

r.i

herb. f/oya:.

PLANT<~.

M ElLA N A G

O G U

E,

(

'I'hlrap,uti'l'" . )

figni–

fie dans

la doarine des anciens remedes qui purge !•

mélancolie ,

Voyo:.

M ÉLANCOLIE, HuM!:UR

&

PuR–

GATIF .

(b)

MELANCHL~NES,

LES,

(Giog. rmc.)

en

latí~

111, /a,rh./,,.i.,.

an~ien

peuple de !3 Sarmatie aGatique, fe·

!Qn