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MEG

M

E'G AL

E' S 1E , (

!f,tiq. r•m.)

,/:•11./it;

f~t~

in!lituées

:l

Rome l'an

fíO

de fa felndation, en

1

'hon–

neu r de Cybele, ou de la grand" ·mere des dieot. Le•

o raclcs

fi ~yll ios m~rq¡¡oient,

a

u

j11~emeot d~s

décem–

v írs, qu'on vaíncroit l'ennemi,

&

qu'on le chafferoit d' Ita–

líe, fi

la mere ldéenne étoit appn rtée de Peffiounte

a

R ome. Le fén\t env,.,ya des embaffadeurs au roí Atta–

los, qui les

re~

m

hllmoinement,

&

leur

tlt préf•nt de

la

!latoe de la déeffc, qu' ils

d~liroíenr

d'avoir. Cette na–

roe appnrtée

3

Ro•n~,

fut

re~lle

par Scipion Nafica, efli–

m é le

plu~

ltommc de bien de la Réoublique.

11

la mit,

le

12

A

vtJI, ·dans

k

temple de

h

Vi8oíre, f11r

le

mont

Palatin . Ce

me

me jour, on infl irlla la

m1!(411/it

avec

des jeux qu'on appella

mlgalljimJ.

V•)'•Z

MÚALÉ–

SI EN ~

j nu.

(D .

:f.)

M E·G

!\:

L E'S

1

E N

S,

itux

(

lf,.t.

ro

m.)

ludi

,,.

galmfn.

On

les nommoit

au:Ti

les graods jeux, noo–

feulemcnt paree qu'ils éroient

mo~ni fiques ,

mois encnre

puce qu'ils étoíem dt'diés au1 giand< dleux,

c'ell-~ -di­

re,

a

ceux du premier ordrc ,

&

parJicnlierement

¡,

Cy–

bete, ap¡:>ellée par excellence

la grand• dlt(Je,

,..,,...,•.

Le<

d~ mes

ro rnalnes daHf.>íenr

~

ces jeux clevanr l'autel

d<;

Cy!>el e. L es

magiflr~rs

y

affillofenr rev.!ws d'une robe

de pourpre; la loi d<!fendnit

ao~

del

aves de parofrre

~

ces

_oug~tles eé rémoni~s;

&

pendant qu'on les célébroit,

plufleuC' prérres

phrygteo~

porroicnt en rriomohe

d401

toutes les roes de R ome, l'image de la dédfe

'

On

repréfeuto't auffi íur

fe

thé1rre

p~n

ianr

ce>

í'ole–

moités, des com<!dies cho(lies . Tomes celles de l'eren–

ce furenr_

jo~é<'s

aur

jtll~

m!!_a/l(i.,",

e~eepté

les Atlel–

phe<, qur le furenr aut ¡eux funebres de Paul Em'le .

&

le

Phormion, qoi le fut aux jeu r romain<. Les

Ed ite~

d ot)I]OÍ<nt d'mdinaire ce dlvérriffement au

p~t1ple p~nda~t

lix

jours,

&

lis

y

i<>ignoient

ti

es

fefl'ns

oii

re~noir

la

magufflcence

&

la íomptt1ofiré, f1tr la .fin de la républ!·

qne . (D. J . )

M

E'G .\ ·LOG

R-\ P H 1

g,

r.

f.

(Pt i"e"'' ·)

terme

qui fe dit

des

peiotures dont le fu jet e!l granel, relles que

fonr le< barailles, ainli que

lyparographit

Ce dit des pein–

tor~s

viles

&

des fu¡ets bas,

t~l•'

qae des animau¡, des

fru ·rs.

&e

ME'G ALOPOLI5,

(G!o~.

,,,_)

Ptolo¡née,

Pa•_,ranias,

&

Eti~n!1e

_le Géographe. écrivent

M<ga/,–

f•lu.

Polybe écm mjttféremrnent

Ml~t~lt-poliJ,

&

M!–

~altpolir.

Srrabon écrit feulement

Ml~alopoliJ

en un feul

m or. Ses hab·uns funr ap'pellts par Tite-LiYe

Mlga–

lof91itn,

&

Mé~alapolitani.

l'vlé¿alopof;,

6tnit une vi!le de

Pé!oponn~fe

da

m

1' Ar–

cadi~,

q•1f

í'e forma fo us

les aufpiees d'Eoaminonda<,

de

d i v~ríes

oetites

vil

les rafremhlées en une fet!le, aprc!s

la ba¡oll le de Lcuélres, afio d'étre pllls en c!tar de réli ·

íler

a~x

Lacédd moniens. On nom n e aojo11rrl'hui cene

v ille

L<mttlri,

felon Sophb n

&

de \Viu .

M .

Fourmont

prétend, que ce n'efl pn'nt

L loneari

qni tient la place de

.M~~alopoiÍJ ,

mais

u~

rnéchant village d'environ

1

s-o

rnai–

fons, la plllpart hab:tées par des mordares.

Quoi qu' il en fnit,

Ml_~alatJolir

a été

lo

pstrie de deux

grands perf.>mpges, qui méritenr de nous

arr~ter

quel–

q ues momeo<; je vetu

p~rJcr

de Philqpz nen,

6c

de Po–

lybe íon tendre é leve.

Phílop~men

fe tn<Jotra l'un des plus h•biles

&

de< pre–

JilÍers J;apitaines de

l'anriquicé.

Ji

réf.•fcira la puifrance

de la G rece,

3

mefure qu'elle vir crq)rre fa réoutation.

Les Allh!fens l'élurenr huir fois ppur leur 11enéral

&

ne

ceii,>ient d" l'adrniru.

11

eut une bél le preuye de la haute

confidératio n qu'o n

tui po rtoir, lorfqu'il viot un jour

por

hatard

a

l'arli!mblée des jeux neméens, au morner:n

qlje

f'ytade chaotuit ces deu1 vcrs de Thimothée,

C'

t/1 fui qui 'ouronnt

1101

tétn

Du

fleur~ns

de

/~ liber~l,

Tons les Grecs

~n

fe levant jel!erent les yeox fur Phi–

lopa:men ,

~vec

des acclamarions , des bar•emens des

ma'n,

de~

cris de joie, <; ui marquoient affn leurs efpé–

rauces de parvenir fous f-e¡ ordres'

a

leur premier

de~ré

de

bonhenr

&

de gloire . Mai< aet

ill~rlre

gucrrier, en

~har)leant

Dinocrate, qui s

1

étoit e1noaré d'un pq(le im–

porrant,

cm

fon cheval

ab~rtu

fous tui,

&

tomba preCque

fan~

vie. L es ennemis le relcvcrem, comme fi c'edt été

Jeur générat,

&

te eonduifirent

a

Melfel!e,

qii

Dino¡:rate

acheva f"s juurs par le

pofro~ .

L e¡

A

chéens ·ne d'fférerent

P~f

la

vengean~e

de eet

altent t.

&

le ryran fe donna la mort, pou r éviter fa

jnlle peine. L'on tira de Mefrene le corps de Philopz–

men' l'uo

~~ b:41~,

&

¡•qq polla

f~ c~ndr~~

a

/rl~q/opo/iJ.

M E -G

TouJes le' villes de- Péloponnefe tui décernerent le¡

plus grauds honneurs par des decrers publics,

&

luí

éri–

gerem

p~r-tt>ut

des llatoes

&

de< inícriptions. Son coo–

voi funebre fut une f.>rte de

pom~c

triomphale. P<>l ybe,

!gé

de

l.t

ans, portoit Jlu rne,

&

Ly cortas tl>n pcre,

l~r

oom111.é général des }\chécils, comme le plus diguc de

fucce&r au héros qu'ils p!euroíent.

Ce fot

a

ces deux é(:oles de Philopa:m"n

&

de Ly–

corta~,

que

notr~

hi!loríen prit ces

tavantes lec;oos de

gouveroement

&

de

~ucrre

<¡n'il

a

rnifes en pratique.

.1\ pres avoir été cn1rgé des plus grandes

né ~ociations

supres des Prolomées, rois d' Egyptc, il

fur long ·tems

dérenu

~

Rome dan

la

m~ifnn

des Emites,

&

forma

lui·m~me

le defl rn& : ur de Canh1ge

&

de Numance.

Quelle pupile,

&

que! maitre r Notre amz s'élevo en li· •

fant ces beaux confcils qu'il luí donnoir:, ces íeotimen¡

de g'éuérofiré

&

de onagnanim'té qu' tl raehoit de tui in–

ípirer,

&

d.-.m le pupille lit

un

fi b:l uf:>gc. C'dl en–

care aux c-.nFeils de Polybe que

Dém~trim

f'ut rcdcvo–

ble du

tróoe de

S

y

ríe. Génie fupérieur, il cherchoit

daos les regles de la prode11ce, de la polu ique,

&

de la

guerre, la c•ufc des événernen< . JI

tra'toit

la fortune

de chimere,

&

ne eroyoir p·>int

a

ces dovi11ítés qui avoient

des yeux fans voir,

&

des nrei'les fans entell1re.

11

compofa la plus granJe partie de

C.>ll

hillnire d1111

la m1ifon

m~rne de~

E

niles, Q·>i lui donnerent rous let

rllémoires qu'il delira. Scipi• •n l'emmena au

fie~c

de Cor–

thl¡;e ,

&

tui foumit des v1ilfcoux

p

>m faire le totlr de

la mer Arlanriquc. Toll!es

le~

v i

!les du

Pélo~onnefe

ado–

pterem le ende des loís dont

il

étoit l'auteur,

&

les

Achéens, en reconnoillance , tui

éri~erent,

de fon vi–

vam, plnlicurs llarne< de marbte .

11

monrut l'an de Ro–

me

614 ,

a

l'~ge

de

8t

ans, d'une bldluu: qu'il s'étoit

t::tite en toml>int de eheva l .

li a<·oit compoíé Con hilloire univerfelle en quHante·

deut lfvrc<, dont il ne nnu< refle que

l~s

cin'J._prcmicrs ,

ave

e

des fragmcns des d

•1-ze livres fuiv•os.

<.¡,t~:l

dom –

ln1f!;e que le tems nous ait en

vi~

des annales

11

précicu–

fes ! Jamais hi!lo:ieo ne md rita

mieu~

notre conñancc

daos fes récirs¡

&

j~ma'•

ho•n .ne ne porta plus

d'~m

ur

a

la véri!é. P our la politique,

i1

l'avoit

ém

liée tt>ute fs

vie; il avoir géré

l~s

plus gr1ndes afti!ires,

&

avoit gou–

vcrné

lui-mt!rne.

Les

.~éographes

ont encore

r~ifon

de partager avee .

les pohrtq oes,

&

les génáranx d

~rmée;,

la dou leur de

la perte de tl>n hltloire, Si l'on dott

¡u,~er

de ce que

ll'>~s

o'avons

p~s

par ce qui nnus en rclle, íes defcripti:>n< de

villes

&

de pays ftmt d'un prix inctlirnable,

&

n'ont

él(!

r¡:mplacéc~

par aucun hillorien.

On deíireroft qu'il ell r fa 't moios de réflcti ns

~

d_e

raiíoonemens; mais il

rérjéchit avec tatll

Je

fagcilc, ti

raiftmne li bien, il difcmc ks faits a•·ec

t:JIIt

de f.1gl ité,

q•J'il dévelo?pe cha-1 u" événe.ncnt

ju l~uu

dans la íourcc.

On lui reproehe a>JIIi

fes dtgreffions, q·•i

f<,nr

lo ngocs

&

fréquen res; mai, elles font miles

&

inCinta ives. En–

fin, D enys

d'Halicarnalr~

cr'ri4ue fnn

tlyle

raboteu~

;

rnais c'efl que

Pol yb~

s'occupoit do plus

)(r:JOdes cha–

fes, que du nombre

&

de la cad=n

e de

íe

périuJ~s

;

&

c'efl encare parae qne D élliS ne prifnit dan

le

an–

tres, que ce qu•iJ po(Jédoit

lui-m~me

davamage. Aores

tout, nous avons en fronc;ois une excelleote

traduélior~

de flolybe, avec nn

favanr ennimenr:oire

mil"t~ire,

qui

palferont !'un

&

l'a111re

~

la pqflériré.

(D.

J .)

M E'G A

R .'\,

pi. (

Liuér.)

Mr,..,•. Les Grecs

tp·

pellok nt ,...,..,.,un grand éJ itice, de ,..,,..,,.,

i'mvit, jt

rdptélt .

M';-•p•,

dit Paufanias,

elt

le nom qu'on don·

noit dans

1'

;\ ttique a

m:

premiers temples de Cércs, par- •

ce qu'tls étoienr plus grands que les !Ylrimen< ordinaíres,

&

qu'ils étoient

propre~

:l

~:xciter

la jatoulje qu

111

vén~ration.

(D.,

J.)

MÉGAKA.

(

Glog. ane. )

il

y

a

pl ufieurs villes de ce

nom.

1°.

ll'llgara.

vil!e de Grece daus 1'AchaYe.

Voy.

MÉGARE.

2.

0 •

Ml~dra

ville de s :cile , fur

1~

cóte críen–

tale de l'ile, daos '¡e

~nlfe

de l\4égore, au nord de

Sy–

racufe. Elle avoit

~té

appellée 5upqravant

Hybl• .

.

3''–

Etienne le géoaraphe place une

lVTI~ara

en

M~céd .uoe.

une autre daos "la

JV1oi o ffid~,

une aurre en lll

yríe.

&

une.

qu•trieme da•JS le royaume de Pont.

4°.

M

l.r.or"

,

Y ill~ ~

de Syrie, daus la dépendance d'l\pamée, feion Strabon.

f

0

. Migar~r,

ville du Péloponneíe,fclon Ariflote.

(03.}

MEGARADA, ., 13AGRADA,

(Glo~. )

riviere

d' Afrique,

a

u royaume

ele Tu

ni~ ,

Elle

a

fa f,>urce

da~s

la montag,¡e de 2;eb , qui (épare le royoume . de Tun·s

de celui d' Alger, prend fon cours du mtdt

au

nord

oriental, psfre

a

Tunis,

a

va fe jener daos la mee.

(D.

J .)

M

E'G A

RE,

(

G!og . a>u

)

ville de

Gnce,

dont il

importe de

patl~r

avcc plus d'étendue qac de

cQUt~o .