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MED

tiere~enr occup.~

d'un (eut.obje.r,

&.

l'homme qui

r~ve,

ou. 1 homme

qUI

a

perdu

1

e(pnr.

Sr

la

mlditation

pou–

':orr erre rclle.

q~e

r,len ne fOr capable d'cn diltraire ,

l .homme médrtauf

n

appercev~nt

rien, oe répondanr

a

r~en,

ne

pronon~anr

que

que

lque~ mor

.s

décou (u~

qul

11'auroie~t

de rapporrs qu'aux

dlfftrenr.es

faces (ous

lef–

quelles ti confidércroit

(on

o

bjer; rapoor

ts

éloi~nés

que

les,.autres ne

po~rro!ent lt~r

que raremem.

il

efl cerrain

qu tls le

pr~ndrotcnr

pour un imb<'cille. Nous ne rom–

mes

~as f~t!s

pour mtdirer í'culcment, mais

11

faut qoe

la

m~dltatton

non.s dl(po(e

ii

agir, ou c'e!l nn e>ercice

mépr•(able . On dtt., cene queflinn ell épineufe, elle exi–

ge une longuc

i?!!dttation ,

L'érude <!e la moral

e

qui nous

apprend

i

counofrre

&

ii

remplír nos devoirs , vaur micnt

que la

mldttatio"

des d tof'cs abflraires . Ce font des oinfs

de profdlion qu{ om avan<:é que la ••ie mé<iirarivc éroit

plus parfaae que

la

v{c

aéltv~.

L'humeur

&

la mélan.

colic fonf compagnes ele

la

>11/ditation

habituelle : nous

fommes rrop mul-heureur pour obrenír le bonheur en

m~duanr ;

ce que nous pouvons faire de mieux, c'elt de

J:ltffer í'ur les inconvéniens d'une exHlence telle que la

nótre . Fa!re la

m!ditatinn

chez les dt!vors, c'efl s'oa–

cuper de

qu~lque

polnr import1n1 de la religion. Les

dé ~ors

difl ing.uen! la

mldlttrtlo,

de la conremplarlon ;

ma•s cene dlfl !nél1nn méme pr<>uve

la vaniré de leur

'Vi

e .

lis prétendenr que la

onlditntion

ell un érat dí(cur–

fif,

&

q\le la comemph tion efl

110

aéle limpie perma–

nem, par lequel on voir rour en D ieu, comme l'cril

difcerne les objets dans un miroir.

A

s'en tenir

a

cene

di!l inélion, je vois qu' un méditatlf efl fouvenr un horn–

me

tr~s-inurile,

&

que le C"ntemplatlf ell

tolljours no

lnfon .e . (

1)

11

v

a cerre ditlinélion

a

faíre entre mé–

diter un prnjer

&

médírer fur un projet, que celui quí

ntéJire un projet , une bonne , une ma•Jvaiíe aél:ion ,

cherche les moycns de l'ex écoríon;

au

lieu qlle la chofe

cft

fa'te pour celui qui médire fur cette chníe ; il

''ef–

force foulemen t

a

la con noitre. afin d'cn po rrer un j.u–

gemont f.1in .

1'\I!E'DIT E RRANE' E,

f.

f. (

Glo~r. )

rignifle

cerre va!l e mer rt •Ji s'étend

e~tre

les conrioens de l'Eu·

rope

&

de 1'

A

frique , qui co mmunique

a

I'Océan par

le dérroir de G ihralrar .

vovez

G

1

B R A LTA R,

&

qui

mouil le jufqu':! 1'1\fle en formaor le Ponre-Euxin

&

les

Palos

tn<!~Otídes.

f/oyez

M

E R.

La

M lditerrt:nlt

s'appe lloir aurrefois la

mcr

de Crea

4

la

¡¡rande !11er;

elle erl rnainrenam

parra~~e

en dif–

f~renre>

divtlions qui porrenr différens noms.

A

l'occi–

d~nr

de l'[rahe, elle s' appelle la

mer de

'To(cane,

Prcs

de Veni[e, la

mer Adriati'{tte

ou

fe

~ol(e

de f/mift.

V ers la grece , la

m'Y

lon iotte,

ou

Egle.

ou

l'Ar<hipef .

E ntre I'Hel lef¡>'>nt

&

le Bofphore, elle fe nomme

mer

Bfa,che ,

puce que 13 navigation en ell facil e ;

&

par–

deta,

mu N &ire ,

a

caufe que la na vigation

en

dev iem

alors difficilc.

Sur

1~

co<nm•micarinn de I'Océm avec la

M lditerra–

?lle,

entrepr ifc e'éc•Hée fous le regne de Louis

X

1V,

'P•)'•Z

C ANAL A R TJ F ICJ EL.

Chamberr .

MEDlT~ IN

A LES, adj. (

H i1

''"'· )

f~res

que les

R o mnins célébroicnt en A nt'>mne le

p

d'Oélobre, dans

ltf(¡qc

les on gotl roit le vin noU\·e:IU

&

J'on en bnvoit

:tu ffi

d~

vieux por maniere do médionmenr, paree qu'on

reg.trdo!r le vin non-feulern.ent comrne un conforrarif,

m ais eneNe co onme un anridore puiff1nt dans la piO¡>arr

des mnladies. Orr fa if >it auffi en l'ronneur de

Medttri–

""• déerT¡: de la Medecipe, des ljba¡ions

d~

l'qn

4

de

(1) On pourroit cirer Je'lo Gedon, :a.uffi

profood

en

erudition

qu'cn

piété ,

S. BernJrd , S.

Bonw.!rnure,

&

une infinité d';tutret

qui,

quoiquloo ne

pui!Te

le:• merue

~u

rlombre det per(onnet oifives,

fans contreJire la verité,

&

l'c!Jidence. étOien; pcr(uadét,

qtlc:

la

Yie conrelllplative .confiJeréc en elle mtme, eroit plu.t fublime

&:

~~~~~p:;~~itt; J~'~,

';,

~~~

0

a

0

~:e

1

~~!~en(

0

~1~s. ~Ol~;a~d ~~h~~c~~~~~~:

fton, que quoique \'une

&

l'aurre vil'• fo1Tcnt néceff.-ire.s

dl ns

I'E.

J life . la c-ontl'mtJhtive étoir cepend.\nt plu•

udle

que

l':eé}J• c, con.

fidt'rée

:~b(olqru•nt.

&

non rél;u ivement aax

devoin

d'un

luar au–

quel on auroir

ét~

appellé de Dieu, ni au

Jev«~ur

non plus d'a(.

ftfter fon prorhaill dan• un befoin urgenc, paree que ,

continue ce

célé

-!:ore écriv:tín . valoit phu au peuole d'Jfr.aCI

la meJitauon de

t.fo

'if..:

fur

la montagae , qut>

toure.J le.s belle.t

:~élron.s

que fefoieot

les

JniE:~

av,C!e les u me• . Esod.

1).

v.

11 .

C'eA: pporquoi les

prie~

1es J'un petit nol'l)bre de c.eux qul mé'nent une vie contemplad.

• e

f~>nt

plu1

a~réJ.b!e.s

au:r

jeux de Dieu. 8c le rendent rtu.J

pro–

picc

a

foo

Egtife,

que le• rr:tvanx

d'un

gr.tnd aornbre qui fe diflin.

guenr p:u-

~ne

vie aélive. De. la • iem.

;~joate

S.

Jeró.me

que e«. n'ell:

p:u

(.

n•

r:t1f011

qu · let Hermnc:•

&.

Anachore!et

etOienr

:1Ppellb

f,–

'fJit tl11

"~•""' ,

p rce que c'boit par eux qo'it fe fourenoit

8c

qu'il

{(!

f;:¡u.-o;t

de fa

cld lrudion

enriere .

H•c

i~tfntMr.

concinue le dit

ilfut'tre

p:edon ,

Cf trf'll

il/u ,

t¡!!i

UrrtiJ• ••nl•mmotl• t•,tÍI41flt(

Jr~ultl

i•t:•'·

~~~

Ó'

f14 fiifll I11TIIJ4 lr{ll#tl1'/111 •

.'

o

llli/if 11l

i'l

tctfl§•

1M4f1f

1111 •

MED

l':tutre vio . La prem1ere fois qu' .1n bu Yoit du vin nou–

veau, on fe fervoit de ceu e formule , felnu Fell us:

17duJ novtJm

vin11m

hiPo , veteri uovfl m3rbo

m~dior

;

c"eCl-3·dire

j e /Joi.t du vis vieux,

noH V t llll ,

j.c

r~mldi~

ti

14

tnaladi~

'lJÍtilfe , nrtuvelle;

parolei qu•un

loo~

uüt"e

ayoít coníacrées,

&

donr l•omi(fion eOt paffé pour Jn

préfag~

fu nelle,

(G )

MEDITULL!UM,

(

Anat.)

etl un rermc latín

em–

ployé par qneiques anawmiflcs pour Ggnifier le diploé,

au¡rement cette (ubflance fpongíeu(e qui fe rrouve entre

les deux tables du crane,

&

daus les Ínterflices de

lOUS

les

m

qui onr des lames.

Voyez

Os,

CRA~E.

MEDIUM. terme de philofuphie mlchmtiqu';

c'ell

la méme chofe que

jluide

ou

milieu

.

Ce

d~rnicf

ell

beaucoup plus uflré.

Voyez

MrLJI:U .

MED!US FIDIUS,

(

Mytholog. )

diviniu! qui pré6-

doir

i

la foi donné•. Plame

in alin.

dir,

pcr

deum Fi–

dium,

eredis jurato mihi?

A inri

?.ltJ)'tl:..

f tDJVS.

MEDMA,

(Gio~r.

nnr.)

ville nuritíme d'l talie au

pays des Brurieos. Srrabon

&

Pomponius M el

a

difcnr

M!dnma .

Quelqucs modernes croient que c'dl

la

N i–

cotera

d' .'\nronio qui (ubfifle encore; d'aurres , comme

le P . Hardouin, penfenr que c'efl pré(ememellt

Bo./Jar–

no,

ville de la Calabre ulrériure: mais celle-ci efl trop

dans les rerres pour avoir été un port de mer.

MEDNlK! , (

G!ogr. )

en tutin

111ednicia;

ville épi–

(copale de Polo¡;ne dans la Samogitie, rur la ri viere de

W irwirz,

Lon~.

4 r.

fat.

H · 40.

MEDOA C US, (

G!og. anc.)

ri•·ieres d'lraiie, toll!es

deux du méme no

m,

n'ayant qu'une embouchure C<lm–

mune dans la bouche la pl us feprcnrrionale du

P6.

O ti

l~s

diltinguoit par

le~

furnoms de grande

&

perite,

ma–

ior

&

mi>Ior .

Le

M!doachus maior

eil pré(enrement la

Brenra,

&

le

M !doachus minor

efl la

Bachi~lione.

MEDOBREGA ,

(G!og . an<. )

&

Mu,Job•·iga

dan.

l'iríneraire d'Anronjn ; ancicnne villc

d' Efpa~n,

dans la

Lu fi ranie, pri:s du m?nt H crminius , .qui

s'~ppd te.

au–

¡ourd'huí

monte t1rmmno;

13

méme vtlle prtt enfurte le

no

m

de la rnnnta!\ne,

&

s'appella

llramenha.

E lle

d t

ruin6e · mais Refende, dans fes

antiquités,

dir qu'<1n en

voyoir' encere de fon tems les ruines pres de M ar vaon

dans l' AienreJO,

a

peu de di flance de l'orralegre.

M E'D OC, (

G!ugr. )

_Par les anciens

M,dultCTrs pa–

gus;

nm aucétres onr écrtt

Mld,su:

conrrée de F rance

en forme de prefqu')le, entre l'Océon

&

la Garonne ,

en Guienne daos le Bourdelo1s. Au fone appclle

la

córe

de M édoc

/ietus M edttlorum.

Ses huirres avoient alors

une grande répuration .

O(lrea B afa nis re!'taHtia

'(lid!

~cduloru m!

D ulcibJu

111

flagu:J , rtflra maru trjltu oponat.

Les R omains les nommoient

of/rra

Burd~{almji!l,

paree

qu'ils les tiroienr tle Bourde.t\IX : on

le~

fervoit 3 la ra–

bie de

s emp

ereurs. Sidonius Apollinaris les nomme

me–

dufica

fP.pe

!fex;

&

les gens de bonnc-chere · qui en fai–

(oienr

leu"

délicos ,

medufictf! f upotf!eélifii epuhnrs.

L e bourg de l'Efparre ell le pnncipal lieu du pays de

M édoc;

mais c'ell au villa¡;e de

Soul~c

qu'oa preud .\–

pré(enr les huitres de

M !doc f/oyn ,

fur ce pays, Du-.

chefne daos fon

chapitre du duch! dt Guinme. ( D . '].)

M Éno.c,

caillou.'< dr ,

(

Hifl.

nat. )

On.donne ce nom

ii

des frogmeps de cryltal de rochc qtri re

rrouve~r

fous

la forme deo cailloux roul és

&

d'une figure ovale , daos

un canron de la G afcognc que l'on appelle

pays de

MI-

doc.

rtMpl•t;T.I•J

'•"•

vit•.

iT

(piritNAI/JuJ tlfdtitiiJ

;,,,.¿,," ,

'1'~~'

Jt–

lir.l

TJtl

ph•n~t~icu.

t11l

;,,.,,¡,

rtfNl•nt ,

t¡• i•

~nim•li•

h,,.,

11111

ptrupif

'11'•

[»t~t

[Jii,'uu

Dd .

C

'cft a

.infi que s'clCprime auffi S. Bcrnard fur l:t vie conu:mpla ...

rive

d.an

'

fon

3

fermon {or l'affompdon de Marie . CeA: dsns ce

{ens

que

te,

comment::ueor• de

l'éaiture Caint<"

expliquent ceJ

ra–

rol

de

J.

C. au chap. ,o. de S Luc :

M4ri•

•Ftimcm

pArttm

tlq/t .

Le

c~lébre

Gerfon

a

p:~rlé

ola•

d'une

fni• Jc la

dtninélioo

.

&:

dilférence qu'il

y

a entre la médiration,

&

la conterupl:nion

,

miÜs fpéci:1lement dan•

(on

rr:aité de la

méJitoa~ien.

conl'iller.;uion

xr.

&:

dans le traité

de

l"oraifon (ur

la 6n

de

13

premien:

flJf-

~

tie dan• foo

fermon

ele

l'efprit S. conlideudon

-:.

Boífuet

:au:ti

célébre

.a

admi.t

CCtte

.m~me

diftinfl:ion

dJOS la

premien~

('13rtie d.:

fa

defenfe

de.s Mens mtlbques Chap.

10 .

pU

it

la npporte en

~

fervant

de.~

puoles

~!mes

de S.

J~an

de

l.t

CroiJC.

&:

L'apprQo–

Ye ·

Elle

a

été

paredlernent réeonnoe

&:

:1pprouvée

d

priodpaux

dodeor.t de

,l'~glife

cités par

J~leph

Lopet. dan• fes

Prolecom6.

"~'

de l:1

.~tfhq~e.

On cntend io(ercr de tout ce qu'on

vient

d\.l.

d~re

qne

1

tetenuon du favant au1eur de c:et

anide (

Mcditarion)

O

:J

p:tt

i1f!

de reprendre finon que

CCUI[

qui

pre~cnJroieot

OU

que

tour le monde m.enat .ane vic con:empl:ltlve oo qu'el\e fut en toute

occur.rence

plu~

parf.11te que

l'~élivc .

Une parcille opioien

F!roi~

~crtameme.m

d1gne

de

rcprthf-Ofioa ,

(W )