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do<.

Quelques perfonnes nnt eru qne ces pierres appro–

choient do diamant, mais ell es ne different •ucunement

du vrai cryfial de rocbe,

&

fe taill ent avee la m<' me fa–

cilité . On en fait des bouton>

&

d'•utre> pet!ts orne–

mens . (-)

M

E' D RAS

C H 1M,

C.

m. (

'T'h/ul.

rabbi~t.)

c'dl,

dit M . Simon , le nom que les juifs dClnnent aux com·

rnentaires

all~goriques

fur I'Ecriture-fainte,

.&

princip1-

lement for

le

Penutcllque : ils le donnent m<'me géné–

ralcmenr

a

tnus les commeot•ires

all~goriques.

car

ml –

dra{cbim

fi gniñc

alllgorif .

(D . .

1.)

M E'D RE S

E

f. m. (

Hift. mod. )

nnm que les Turcs

donnent

a

des académies ou grandes écoles que les tul–

taos font batir

:l

cAté de leurs J1!nls ou grande> mo[–

quécL Ceux qoi font prépoíés

i

ces école> fe nom ·

ment

mudtris:

on leur affigne des penfions annuclle;

proportlonnées au

x

revenus de la m'lfquéc . C'efi de ces

écolcs que l'on tire les juges. des ville>, que l'on nom–

rr¡e

mollat

on

molah1.

M

E'D U .'\, (

Glogr. )

ville d' Afrique

au

royauma

'd'

Alger, da

m

uno contrée obondante en blé & en trou–

peaux,

a

fO

licues S. O. d'

A

lger. La milice de cette

ville y !ient garnifon .

Lo"~·

lt.

n . lal.

33·

2$.

(D.

J .)

MEDULl,A SAXORUM,(lii/1.

1Wur.)

nóm donné

par quelquos autcur¡

3

une fub ilanco calcaire ou a·lune

efpece de craie ftuide qui fuinte w e!quefnis au·trlvers das

feotes de la tarre,

&

qul fe durcit enfuire: c'efl

la

m~me chofe que le

l.t< lrr1u

ou lait de luoe, ou que le

guhr blanc . (-)

~

E' D

U L LA 1RE , ad.

hui/e

mldull~i'" ,

ofi la

psrue la plus fin:

&

l:t olus (ubtlle de la moc lle de>os .

17oy_tt

MoELLI!

&

HutLI! .

Cetto huile, [elon

11

rem1rque du dnéteur

H

~rvers,

ne _patfe p:ti dan> les os par des

cond uit~ ,

ma's par do

pettte>

v~Í!cules

acaumulées en lobules difiinéfi,

&

re–

vétu" de> diff'érentr>

membr:~nes

qui cnvelope¡u la moel–

lc. Toutes ces vélicules (om f<>rmées de la tunique ex–

térieure de> arteros ,

&

!'b;.i/e mliullairc

paiTe de !'une

i

l'autre jufqu'a ce qu'elle parvienne

a

la fu perficie de

l'os. MaiS

la

par1ie de cctte

hui/e,

qui va aux articola–

lion> s'y rend par des condnit> qui traverfcnt l'o> &

qui fonr fait• ex pros pour cela.

'

L'ufage de l'huilc

m/dullair.

e!l, ou comman

a

tous

ks o>, donr

il

oon[erve la temp6r1ture,

&

quli l

emp~chc

d'~tre

trap catran>; ou panicu!ier aux articulations

auxqucllc¡ il oll d'un grand fecours .

t

0 •

Pour lubrifie;

l~s

extrémités .des os, & rendre leur tnOU\'cmenr plui

libre

&

plus a1fé.

,.o.,

Pour

emp~cher

les en rémlcés de>

os

4c

s'échau ffer par le mou vemont .

3°.

Pour

emp~dteF los ar!iculations do s'ufer par le frotteme¡lt des o5

les un• cpm rc

le~

autre> .

4Q .

Pour lubrifier les

li~am'cns

ces articu

latio~5,

&

les empecher de

deveni~

fccs & roí–

des ,

&

eutrctenir la

Bc~ibil 1té

des cartilages .

La

fu bfiancc

mldul/aire

du aerveau paro1t compq(cle

de fibres creufes , dont

l'ori~ine

e(t

dans les >XtrémitéS

¡les 3rtóriole¡,

&

la fin daos les nerfs; elle a

un

pen plus

de con filhnce que la fub!lanco conioale .

1/oyr:r.

Coll·

TICA LE

&

CI!RVEAU.

..

JVIEDULLE,

MONr,

LE( Giog.onc. )en

latínM•–

JulliuJ mou1;

monr•gne d'Eípagne dan> la Cantabrie,

au-Jetfus du Miuho : GarihaJt cro't qu.e le norn rno,der–

ne efl

Ma~ttkria ;

mai>voici un t'ait d'A,il}oire bienétrange ,

Q uand le

mont M ldulle

,dit fl m u> /.

~V,<. xij.

fut affiég6

par ks R,omaius,

&

que les Barbares virem qu'il

ne

leur

étoit pa,s poffi ble de réliller

long·tcm~,

ils. fe fi renr tom

mourir

3

l'envi les· un> qe.s autrcs dam

un

rcpa>, par le

fer, ou pAr le puiíon qu'on tire des ifs :

&

c'etl ainfi

QU'IIS fe déroberel\t a

Ull~

(oUI:n,iffion, qu'ili

rega~doien~

com•n,e

~11e

captivi¡é .

Q..

J.)

MEDULLI,

(

Gbg.

anc. )

ancieo penple d'ltalio. dam

le> Alpes ; leu.r pays el\ prórQnJemenr une

pa;~e

de la

Savoie ,

&

s'app~lle

la

ll{a,.rienne .

(O . J . )

MEDUL.LlA,

(Giog.

m«. }

ville d'ltalio- dGns

le

Latium . Tite-L,ive, Deni> d'HQ!ycargatre & P line en

parleot; mais elle

n~

fub[lfloit plui du

~ems

de ce dcrnie•

\!crixain . (

O .J.)

M E'

.D.

U

S, (

Glog. aJtc.)

le ft euve

Mldru,

ou le

ft.euve des M edes ,

.Medum Jiu

mm,

comn¡c dit Hura–

ce,

ode

i)(,

l. 11.

efl vraitfembh blement

Ellphrate .

11

féparoit le> deut empires. des i'arthe>

&

de$, Romains,.

ll y avoit aufli le Beuve

M ed¡u

en Perfe, qlli vono:t de

la

M~die,

&

tOI\tboit dam 1\ \r:¡xe .

[n

Ara;~m

Pa –

r.,tacit la6tnttm

Mcdus

injlrú~

a Media du uruHS'

dit

Strab'on,

l. XV

p.

'7~9.·

L' Arate daos

lcqu~l

cte f\!

'u.ve

fe décharge, efl celtij qu_r tombe d;tos le fcio Pcrfique .

(D. '].b

.

M E' U

S

E,

(.

f.

f

M y:.hol. )

une des tro1s Gorgo-

1,\~S

&

~eJie-ttmo!ql~

fQr

la.quelle l'bittoire ,

:s.

inventG le

"' Otne A .

M E F

pl~>

de ñé!:íons qui re contredifent. Mais ¡>our ne rien

répéter

a

ce fujet, nuu¡ reuvoyons le leéleur

a

l'articli!

GoRGoNES .

N ous ajourerons fculemcnt que la Sculpture, la Peiu–

turc,

&

13

G ravnre onr pr;• les

m ~ mes l ibert~~

qne

les

poetc>

~l\\5

b

repr~ fentation

de

Jvlldufe ,

dJo~

la piOp01t

des ancrens

rnn~u:nens ;

certe Gurgotle lance des re¡;ords

effroyobles

a

u mil

re~

do la terreur

&

de la craínte · il en

e!l d'autres otl el

k

n'a poínt ce vifage affreux

&

'terri–

ble.

11

fe

tro,uv~

mén1e

~es

M ldufa

tres-gracieuíe>,

gravées fur

1

égrde de M :nerve , ou féparémenr .

On

connoit une

Mldufe

antique affi re fur un roch<r ac–

eabl ée de doulenr, de voir qu: non-feulem' nt

[e<

beaut

cheveux

[o

cl11ngrnt e'n ferpon>; mais que ce> fe rpen.s.

rampeot fur elle de tous cótés

~-

&

lui emortillent

les

bras, les j"mbes, & le corps . til k appuie triflerncnt

f~

téte fu r la

m

ain g•nche; la nobletre de fon attitude, la

boaaté

&

la doucear de Con ••ilage fait qu'on ne peut

1&

r~garder

fan< s'intéretfer

a

(on

malheur.

Üt1

oublie en

ae

momcm la peimure qu'en fait Héliode, &·h!s expli –

cations que

MM.

le Clerc

&

Fonrmont nnu> om don–

nées de l•¡ fable des ñlle> de Phurcus.

(D.

J.)

M

E

DWAY, (

Glogr.)

riviere d' Angleterrc dam la

province de Kent. El

fe

palie par

M~idllone, Roc~etler,

Charh•m ,

&

fe

jette daos la Tamife . Le chevalier

Blackmore cA fait une j olie peinn¡re.

'I'h,

fa ir

Medwaga

that 1vitb w antow prid•

Por-mi ./ilwr ma::.es w ith ber crooktd tidt ,

/u nohl" ftuams in w reathin¡¡ vo fttiiUf Jl•ws,

Still fbrming re•dy !Jlands, as

it

¡¡owt.

Comme

1~

.l'rf<dway

e!l fort prot'onde, on s'en fat–

pour llJetrre en fUrcté le> gros \'aiffoau r de gurrre et1

hiver,

l'entr~e

de eette rlviere étant défendue par le

[nrt

Sheerne(s.

(D.

1.)

M

E' F

A 1

RE,

(

pr.,it corlt.

á

e

Frailee .)

M.

le Fe–

vre Chantereau explique ainti ce ,·ieux terme. , Si le ,

,. feignonr

vc~oit

intolérablemellt

Con

vaífal,

&

man–

" quoit

ii

la proreélion qu'il lui devuit, il

mlfaif•it,

,. c'cfl-a-dire, qu'rl perdoit la fei¡¡ncurie qu'il avuit fur

(on va{fal

&

(ur ion 6eF; qu'il relevoit

a

!'avenir non

, du fl:igneur dominanr, mais du feigneur fouveraio,

, qui ofi oelui

de

qui releve le teigneur dominant; done·,

ajouto notm jur1t1:onfolre, le> mor> de

commife

de fief

l!r.

de

mlfai"

font relatifs ;

&

tome> les fois qu'ili

, fonr employés' daos les aéles, ils concluent autant t:un

,. que

1'-:~urre

1• fendaFcé .

·&c.

(D.

J . )

MEFFAIT

f.

n~.

(

'}uri(p. )

aéliion contraire au bon

ordre

&

aux lo'íx: Aioti

me.ffairc,

c'ell f3ire u1e aélion

de cette nat ure.

Ce terme n'cll

plu~

en ufage que Q¡tns le flyle de pra•

¡jqoe .

M E'P 1

A

N

CE,

f.

f.

(Gramm.

&

Moral.

)c'c!l une:

crairl•e

ha~itu;11e d'~~re

trompé . .La

dé~3nce

c!l

un doutc

que le> qilal lté< q01 nous fero1ent ut1ie>

ou

:tgréables

foient dan; les hnmmes ol1

dar~~ le~

Cht;lfes, ou. en nom–

m~m<> .

L.a

"'lfiance

e~

I'ÍI\tlinéli du

cara~ere

tiroide

& ·

perver~ .

La dériance cfi l'effet de

l'exp~nence.

&

de

la

réBexion . Le mé liant

ju~e

des hommes par IUI·meme,

& les erailn ;· le

délilnt

etl

pcnCe

mal,

&

en auend peu •

On ·nait

rnéfian ~ ,

&

poru

~tre

df ti:tnt, il fuffit de

pen ~

fer, d'obfcrver,

&

d'1voir vén r . O n fe mé fie _du cara–

élere & des intcmiom d'un homme ; on· fe

dé·n~de

(oa

eíprit

&

de fes

t•len~ .

_

.

M

E'G

.'\BY

S

E

( M rtiMI.)

nom.

des

prttre> de

Dra–

ne d' [i;pheíe ;, les

Jlll~ab¡'fa·,

ou

M(galo~yf;s , é'toic~t

eunuques.;:

u~.

déetfe vierge ne voulo1t pas

d

autres

pr~·

tres, dit Strabon . On leur portoit une grande conlidé–

ration,

&

des fi ltes vicrgcs part3¡teo

'e.at

3\'CC

cux

l'hon–

neur du facerdoce; mai> cet ufilge chan)lea fuivant

le

tems

&

les lieur .

(D . ] .

)

ME.'GAHE'TE' RfARQUE,

C.

m.

(Hifl·

¿,.

baJ.

e>npir~ .

)

no

m

d'ttne di;;nité•

a

la cour de> empereur:'

de Connaminople . C'éwit l'o fficicr qui cotntnJndoll

en chef les

l.rO!

!p:s.. étcangeres ele la. garde de l'empe–

reur;

&

fim.

vrai' norn,

di~

M..

Fleury,

~toit

mlgabl –

sairiaque .

G

lJ..

J.

)

M

E' G

A

L.i\.

<;

C LE'

P.,!

A D·E S., (

Mytbol. )

c'dl–

~-dire ,

les grande>

afdlpiadn,

o

u

a(ellpia ;

fc~es ~u'on

cé-lébroit a Epirhure en l'holli\CIr d'E.fculape-.

A.•:" "''"•

cfl·

le

nom grec du dieu de la

Médecin~

a

qUI

tout le

moRde rendoit hommage .

(D.

J.)

M' E'G A,L ,., R.·T 1

E<; ,

Cm.

pi.

(H;{l. rmc.

&

Myt~. )

f~tes

que l'on célé-broit

3

l'h >noeur de CerCi dam 1

•!e

de Délos. Elles écoient ainli

nommé~s

d'un grand pa1n

qu;tln porloit.

~o.pwceffioll,

l'dl,{#i

fi~:_u6e

en.grec

gra¡¡d~

&

arlu , paiw,

doot on 6t

~~tlg•lart,.J

.•

H

1:1.

M.E.'·