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1

MED

Zapardiel,

i

u

licue'

S. E.

de

Zm~ora,

toS. O . de

Valladolid,

2f

N. 0:

de Madrid.

Lo"~·

13.

lf.

lat.

41.

n.

C'etl la patrie de Balthattrd !\lamo' ,

&

de Gomcz

Pereyn, mt!decio du fei?. ieme fiecle.

Alamos

parta~u

la confiance

&

la difr¡race d' Antai–

ne Pt!rn,

fecrétair~

d'état, fous Pbilippe

11.

On le re–

tint on?.e ans en prifon,

&

ce fut peodant fa

captivité

qu'il compo[a fa tradua iou efl'imée de Tacite,

en

efpa–

gnol; elle parut

i

Madrid en

1614.

M ais Pereyra

fe 6t une toute autre répotation par

Con

amour des paradores ; nt! daos un pays ou la liber–

té de philofopher e!l prefque auffi rare qu'en Turquie,

il o fa frallch ir cette eontrainte,

&

mir au jour un ou–

vrage dans lequel, non-fettlement il attaqua G al!en fur

13

ñevre,

&

hriílote fur la matiere premiere; mais

il

établit, que les

b~tes.

font des machines

&

qu'elles n'ont

poim l'ame feufitive qu'on knr attribue. Je vous ¡en–

\'Oie fur ce point

i

ce q,ue Bayle en dlt

d~ns

Con

D i–

llionnair.. (D .

'J.)

MEDINA DE

J.AS

TORR!2:, (

Glog. )

eo latiu

Mt·

~hymna

T11rrium,

pe

tlte ville <I'Efpagne, daos I'Etlra–

madure, au pié d\¡ne mo

0

tagne , procf¡e de

~adajo7; ,

Long.

1

f.

2,..

loe.

38. 3í·

(D.

."f. )

M EDI NA·lJEL·Rto-S~cco,

(Giog. )enlatir¡

M lthym·

na rluvii Sicci:

quelques auteurs la preuncnt pour le

Fo–

rutn Exurromm,

ancienne ville d'Efpagne, au royamne

de Lt!on, avec titre de duché, qui e!l dans

la 1naifon

d'Heoriqu~'L,

íífue de la famille royale ; elle ell

timée

dans une plainc abundante en

p~turages'

a

6

licues

o.

de Palencia, 11 de Valladolid

&

de

Zamqr~,

IS'

S.

E;.

de Léon.

L ong.

13·

lat.

41. B.

(D.') .)

MED!NA SIOONIA,

(G.!o?;. )

en latin

4Jliáoni~

ou

Aflináum,

ancienne ville d'Efp1gne dans 1'1\ ndalour.e;

elle ert fur une

monta~ne,

:\

1

f

lieu~s

de.

4ibralr~r,

2Q

S.

O . de St!ville,

9 E,

de

C~qi;.

Lo"$·

u.

10,

lat.

36.

lf.

(D . '},)

M

E'D 1N E, (

Glog. ) M etym,11a

1

ville de ll\ pref–

qu'ile d' Arabie dans 1' Aoabie lieureufe; le mot

M édi–

Hah

fi¡¡;nifie en

Ar~be

une

'f)illt

en

g~néral,

11¡

ici la

vilit

par cxGellence, paree que M ah.omer

y

érablir le

fiége de l'empire des Mufulmans,

IX

qu'il y mourur;

no

l'appelloit auparavan¡

L.atre4.

·

Au milieu de

M édine,

en

1~

fam.eufe

mofqu.ée

ou

les Mlhorr¡érar¡s von¡ eq pélerinage,

11¡

dan~

le

i coiu.s

de ce¡re mofqQQe,

Com

lei to.rnb,egu.x

de

Maho~V,er,

d'

A

bubecker

&

d'Qmar

~

le rombeao de !\1ahornei

e:t'

de

111arbrtl blano

a

plate terre, relevé

&

couverr comme

celui

d~s

fultans

a

Conrta.qtinople . Ce to.mbeau en pla–

cé dans une tourelle ou batim,ent rond' rever

u

d'un

d6me que les Turcs app,ellent

T11rbl :

il rcJlnc autour

du dóme une, g.alcrie,

duot

on

pr~tend,

qu<; le dedans

el! tour orné de pierres

pr~ci~nfei

d'un prix

inertin~.:l.ble, mais on oe peut xoir Ges ricl\eífes que de loin

&

par des

gril

l~i ,

.Abulfeda

no.us

a donné les

diQance~

de

Med;n,e ,

au

JI.

principau• licnx de l'Arabie :. c'efl aífc'L de dire qu'elle

cll

a

10 llalions de la Mccque ,

&

:1

7,!'

du. Caire. Ces

llation~

()U

journées fom de 30 milies arabiqucs .

.Midi–

Ht

cQ

gou~~(née

par un chérif qui.

r~

dir de la race de

Mahomer,

&

qu.i el! fo.uvcrain indépendant .

L'enc~in­

te de cetre

~ille

oe conforte qu'en un mé_chanr mur de

briqucs; fon tcrroir etl humlde,

&

fes environs

a,bop~

d~m

en palm•ers.

L ong.

f-7.

10,

lae.

~f·

(D. ')·. )

M

E'D 1

O.

C

R

1

TE",

r.

f.

(Mora/e.),

écat qui tient

le JU!le ruilieu entre l'ooulence

&

la pauvrett!; heureux

érot

au· d~ífus

du mépris

&

au-deU:ous de l'envie !. C'ert,

auffi l'état

d.on~

1~

fage fe

comen~.C(,

fachant que la for–

tune \\e tlo.noe qu'un vernis de bpnbeur

a

Ces

favoris,

&

que travaiile(

a

augmenter fes

t~clteífes

faliS nne Vraie

néceffiré c'eíl rravailler

a

augmenrec

f~s.

iuquiétudes .

1\

veugles n.tortels que l'avarice'

1

l'ambir,ion,

&

la volup–

té a1no.rcem par de vaips appas Jllfqu'ant

bo~ds

du

rorn–

beau!

Vou~

qui emp.oifonnet

les plaiúri bornés. d'une

vie

paíflllie

re par des. foins

toujours

rct¡~i(!¡¡os ,

&

par

des

peln.es

inutiles! V•ous qui méprifez

les. 1ranquilles

douceurs. de la

ml diocritl;

qui demande'L plQ.S au deflin

que la

ll!ltu(C>

n.'etige

<le.

vous,

&

qui ¡¡rene1.. po¡1r des

bcfoins. .ce que la folie vous

fug~ere!

Croye?,_-mpi,, une

~oile

¡ayonnante ne

r~nQ.

pas

heureux: un

~olije_r,

de.

diamat\S. n'cn.rrchit pas le ca:ur. Tous

tes

biens

&.

les

10i<S

d~

fem coufitlent daos la

Cant~,

la paix

&

le né_.–

ceflaire ;,

la m

tdiocritl

po(\ede ce oéceífaire: elle maine

tient

1~

fan.té

pa,( 1•

tem~c.l(ance

foum

ife a Ces

!oís. ,

&

la

p~i r ~

f

a compagne infé'parable.

tfur.am

qoifquii,

HUátO(ftfQ~In .

, , . , (

o..

'J.

}

M

E

D,

1

O

L.

A·NU

M.

lnfubri.e,

(

Gl~~r.

nnr.)

Yille

d'lofubr~

a.ujo.urd'hur

!ttilall;

die en tres ancienne,

&

MED

la. premiere q,ue les Gaulois aient b:itie en ltaJie; car

f!1ediolanum

ell. un n<>m gaulois commun

a

plus d'ua,

heu: fur quoi Je reenarque que toutes les vil les

ainli

nommées foo t daos un terroir fertile

&

avantag.eux..

Tacite la mer entre les plus fortes places de

1~

G:mle

C::ifpadane. 11 paroit, par une lettre de Pline le jcune ,

ltv. IV . .'P·

13, que les émdes

y

floriífoien1. Aufoooe

· a eochéo daos les vers fu1vans,

de

clariJ 1!rbib111.

Et

Mediolani

mira omnia cDpia rerum,

Im.umer.e culta:'{!« domuJ, facuHJ,. vir•ru"'

lngení~

f.:l

mortJ

/,c&i.

11

ell du moins certain que

M

ilan a été

r~gardée

comme la métropole d'ltalie par rapport aux

, ft3ires

eccléfiafllques. Trajan

y

lit balir un palais; Hadnen ,

les Antonins, fur-wut Tt.éodnfe

&

Corllbntin, y fé–

journercnt lnng-tems . Théodoric, roí des G ochs ,

&

Pepin roí d'ltalie,

y

moururent. Salnt Grégoire pape,

dono~

:\

l'archev~que

de Milan la

préro~acive

de con–

C.1cr<r les roís d'ltalie. Enfin Milan avo11 mus les édi–

ñces publics

de~

grandes villes, une

a•ene,

un théárre

ou l'on repréf¿ntoir des comédies; un hippodrome pour

les courfes ejes chevaux, un

amph11é~tre

ou l'on fe bat–

toit centre les betes féroces;

d~

thermes, un paotbéon,

&

:turres fuperbes édrfices ,

On fait l'avanrure de Céfu avec les magillrats de

l\ll ilan .

Plut~rque

rappurte que

"e

grand capi taine tra–

verf~nt Mil~n,

(>.

voy~nt

au m!lieu de cene ville une

llatue de bronze. de Brutos parfaitement reífemblaote

&

d'ur¡ ¡ravail exquii,

il

~ppella

les magillrats;

&

jeflaltt

les

yeu~

fur

1~

Qan¡e, il leur rep¡ocha que la vJlle man–

quoit au traité qu'elle avort

fa it av(o lui, en recélaot

un de fes ennemis

d~ns

fes murailles. Les magillrats

confondus ne furent que répoodre pour fe iu(lifie r; mais

Céfar p.renant un ton

plu~

dou x, leur dit de laiífer cene

ll~tue'

&

lei

In

u

a

de ce qu'ils écoient

6del~s

a

leurs

amis jufque da,ns

les. difgraces q11e

1~ mau~aiC~

fonuue

le

ur faif

oi1 éprouver.

· '

flo.ur

e~

qui

regard~

l't!tat aaue\ de ceuc:

vill~,

vox.

MILA!{.

ca

J.)

M e oto.L~ NvM

or.úvi<ttm,

(Giog.

anc.)

ancienne

ville de l'!le de

la

Grande-Bretagoe ou d'Aibioo ,

aq,

pays des O.rdovices, felou Ptolomée, /.

11.

eh. iij.

Les

favans, d'Angleterre

tlC

s'ac9ordent polnt' fur le

nOJ)l. mo–

derne <!e cer cndroit. D avid, P.owel penfe que- c-'etl

A'(a–

thrava,l;

Cambden croit. que

c.'e(\

L.••~·vethling :

enfio.

M .

G ale a encere plus de raifon. de

~oujeél.ure,(

<tue:

c'etl

ftfeivoá,

oÜ d'a•llcurs l'on a dé1erré des marquet

d'anriquité qui concourent

a

JUílitier fa conjeélure.

M EDIOMIINUM, (Géog r. anc.)

ancien

licu de l:t.

Grandc- Bretagne fur la route de

s,gontinm,

qui crt

Caernarvon . M . Gale conj,ea.ure que c'eíl

Maintflro~

en

Mcritmetshi~e ,

M E'l>HJ M A

T

R:

LC.E S,

u:s. (

Glog. anc.).

e~~:

larin

Medioma(rici

;.

aucien. pe.uple

d~

la G.aulc-Belgique

qui

étoi~n~

alliés. <\.u

f·~uple

romain. Sanfon dit d'eu:t.:_

que du 'tems ·de Céf:l{, outte. le di'oc/:fc de. M.er1.,

ils

occupoienr

en>o~e

cclui de

Verdur~

d'un c6cé,

&

yue

de

l'autr~,

ils

s"avan~oient

veys le R:hin; cepcodant

bi~n­

t6r apres, ils ñ rent un peuple

en

chef. (

D:.

J.

}

M E' D. I,S A.N.C

E,

f.

f, (

M ol!a{e.. )

médirc,. c'ell

. donner

a~teinte.

a,

la réputalion de qu<:)qu'un ,, ou e.n ré–

vel'l)ll une faute qu'il a comrnife, ou en decouvraru fe$,

vices fecre!s; c'ell un.e ael lOO de f·>i-m<!me

indillér~nte.

Elle etl perrrii e

&

que.lque(o's mém; nécoíf1ire, s'il en

rt!fulte un bk

pour la perfonne qu'on accufc, ou pour

celles. devanr qui oQ la.d..évoi]e :. ce O:elt paH3..

p.r~cifé~

mcnt Ín.édi¡e .

O.o entend.

coll\lllun~m~nt:

par

médi[anre

une (¡¡ry'e

ma)i~ne

Iachée centre un abfent ' · daos la feuk vüe de

la M crier

nu.

de l'av ilir . On peut étendr.e cct ter

me

sux

libelles diffamatoires,

m!J•fances

d'aut~nt

piu&. criminel–

les ,_qu'elles fom une lmpreffipn plm forte

&

plus

d~rable. Auffi. chet wus les peupks pulicé> er1, a·t:on fai t

un crirr¡e d'écat· qU:oo

y

punit fév.erem..cm.

On mé'dit• mpins a-préfent dam le>

cercl~s

qu'on ne

faifoit les liecles pari:és, pa¡ce qu'nn

y.

jolle· davantage •

· Les cartes onr plus Capvé de réputations,

q~e

n'eOt

P~

fair< une légiot¡, de m1ff¡.no¡taires atrachés

uorqu~.ment

a

precher conue la.

mldifa nce

;.

mais enfi11 on. ne· 1!;>ue pas

tc¡ujour~,

&

par conféq\\em oo médh q.uelquefm¡ · .

U

u

e trol' gra¡tde

fc!l(¡bilit~

a la·

mldifam.•

enrrcllent

1:\.

m~l ignité,

qui. ne cherche qu•¡ ar'fi¡óer ·

,

.

d

M .E'I)

1

T

A.

T

1

ON.,

f.

f. (

Gram,m .

).

op~rauon

e

t

l'efprit qui s'applique fortemeor.

a

quel~u·

Objet ' Dans

la

"!lditofioJ?

profonde,

l'ex~•.c1ce

des

f~ns

e,xu'neurs

~rt

. fuftpendt>

&

il

y

a

peu de

d1ft~rence

entre 1 homt!'e en--

t

_

uere-