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MED

M

É

D 1A T•S,

(

Hijl. Jsrí.fir,sul.)

,c'¡efi

.alnfi que ·

~ans

.)'empire d' Allemagne pn uomme ceux

'!"IÍ

n~

pa(fedent

poim des ñefs qui relevent im¡n,é<lia¡err¡ent

~e

l'empjr.e;

pn

les nomme auffi

landfajfes. V.oye:¡;,

cet

nrticle.

MEDIATE

1)

R,

f.

m. (

7'/JI.•I.)

pelui qui s'entremet

entre deu..c contraélans , ou q11i

port~

les p.aroles de l'un

a

l'aut~e

pour les lui faire agréer •

Da!ls

l~s all~an~~s

..entre ,les

hc¡¡nmes

-o\l

le ('

aint n

em

l

,de D ¡e\1 tnterv¡ent, D ieu en le -témoin

&

le

_.

,l.di

<~telU'

1

des promelfes

&

des. engagemens -rtciproque,s

q¡¡

e

l~s

_hommes

p¡~nnent

eo!emble.

Lorfque Dieu VOltlut dor¡oer

('¡

ioi aux

Hl!b•eu~,

•&

q u'il fit alliance avec

.eq~

a

S ina'i, il fallut un

n;/Jia–

'<llr

qui portal le,s paroles de D ie¡¡

~ux

,liébr.e¡n

&

les

réponCes des

Hébr~l)X

a

Dieu.

4

ce

»~ld.iate¡tr

fpt 1\?.o) Ce.

l

D aos la nouvell.e a!Hance que D ieu a voulu faire avec

I'Eglire

ch~tienne,

Jerus.Chrit} a \!Jé le

mLd.iate<~-r

de

rédemptiou entre

Di~u

&

les ·l)omtl}es;

il

.a

.ét~ 1~

ré–

p ondant, l'ho(l¡e , le prEtre

&

l'.e¡¡tren¡etteur de

c~tte

nou–

velle alliance .

Mediator Dei

&

homil'tJm ha

mo

.Chri{lut

'Jefru, T im.

xj.

5'·

Saint PauJ, daos ran ép

!t.re

aux Hé–

breul, releva admirabkment cette qualité d

e ..

,ld.iatcr<r

du nouveau }et}amen' qui

a

t té

~xercée

par J_cCus-

Chrirt .

.

O utre

c.e

feul

&

uoique

Mldlntesr

tk

.rlrkmption ,

les

Catholiqnes reconooiffent pqur

mtfd;~ttet<T~

t!'interuffi•n

'ntre Diet¡

&

les haO)mes )es

pré~res

&

les tl}i¡¡itlres du

S cigne4r, qui offreor les pricres publiques

~

les facrifi–

ces

atJ

oom de

tou~e

l'E;:liíe. lis dol}neo¡

~ncore 1~

mt!me nom aux faints perfonnages viva ns,

~UJ

p¡ieres

deíqu~ls

ji

fe

recommandent, al)

X

ange; q11i

port~m

ces

.prieres jg(qu'au

~r6ne q~

Dieu,

,au~

faiots

q~¡i

r;goent

.daos le ciel

&

qr¡i iuter.cedent pour les 6de)es

~ui

rom

.fur la

t~rr.e.

Et

C~tte

expre!Iion·ne déroge en rien

a

l'r¡ni–

_qu~

4

ÍQI.~>'erait¡e

médiation de

J

e[us-Chrirt, aiofi que

•n ous le

;pproc.hen~

les :protefJ•os, qui, comme o

o

yoiJ,

.abt~íer¡t

a

cet égar-Q du no

m

de

mldiateiU' . (

G)

l\1 EDI<\;l'EtJR,

e

m. (

P olitir¡ut.

¡)

lorrque

d~s

nations

fe fqtiJ la gu,err.e pour Cquteni,r

Jeur~ prét~n~ions

récipro·

ql}eS'

Qll

donne le QOITI de

mldi_ateur

a

Ut;l

Couv

erain

ou

a

Ut)

§J•t~

neotFe , quj otfre íes bons of!jces

po.ur

aju–

~s:r

Jrs

ditférel)ds <jes p9i(fal)ces J?elligéral)tes

, p<;>ar

ré –

gl.er

a

l'~n¡iabl~

leurs prétel)tfons ,

&

pour

r~pproc~er

les e

rp,its ·des princes, que les fureurs de la guerre ont

fo~ven~

rrop

~liénés

pqur écout;r la raiíon, ou pour vou–

jolr .tra11er de la paiJ 4ir.célen;¡ent les un. aveS! les au–

tres.

f'o~r

cet

~tfe~,

il

faút que la

mlr/iatio»

Cqir

ac–

~eptés

IW

tol)tes

)~s

pa;ri¡:s

intéfe.lfé-.~;

ji fa\lt

q~

le

~14iate1fr

Pe

(oí~

poir¡t

l9i·m~!ll!! enga~~

gans la ¡¡-ue¡.re

sue (Ion veut rertl)iner ; qQ'iJ t¡te

f3vqrjí~

-point

UIJ\!

des

puilfaaces aux dépens

d~

l'aurre; en ·Un <T¡Ot

1

.il

f~o~

que

faifao t en

~uelqu~

fa5;on les fonéliogs d'arbitre

4

de

COI)–

,:iliateur, '¡J re IDOI)tre .éqnitaole. itl}partiaf

~ ~q¡Í

de la

paix .

Le

róle de conciliatenr e(l le i'·l!ls beau qu'.uo (qu–

verair¡ pui!fe jouer ;' áux yeux

de

l'homme

~on;¡ain

&

fa–

ge,

ji el} préfÚaQie /l

l'éc)at odier¡g que

donnell~

des

v,i–

éloires íang\lioaires, 'quí íont toujours' des malheurs po\lr

ceux mén¡es qui les remportenr,

&

qoi jes achetent

;!U

prir

du fanl{, des tréfors'

&

du repos de leurs fujers.

·

t\1ÉJ?IATEU¡t,

(ffifl.

4r

Gonf!ane.)

en grec

f''!"•?"''.

011

nommoi~

ml4iatellrs,

P•••{~>•n•,

{ous

les

~mpereurs

de Contlal)tinqple, )es mioirtres d'état, qui

~yoieat

Jlad–

m inillration de tqutes

)~

'afJair¡:s

qe

1~

cour; le!lr cl)ef

ou leur prélidcnt s'appelloit le

granJ médiateur'

,...,..,

!''~··,.,;

&

c'étoit un pc¡rte de grar¡de Ítl}portance.

(D.

'J.)

.JYlÉDIATEuR;

(] ell. )

au je9 de

~~ nom~

c:'en

.ll~

rol que dymande

a

!'un des

¡oueur~

un _autre ¡oueur qut

peut faire

ÍJx

' J• v.ées

:¡ ·

l'aide feule de ce roi.

11

joue

feul ,

~

gagne íeul .alors,

&

¡lonne pour le

Foi

qu'il de–

mande ¡elle carte de Con jeu q.u'il veut

a

celui qoi le

~ui re.m~t ;

&

un~

tjcbe ou

~eu~

1

s'i) ¡ou.e

~n

coulelp'

1

,avora¡:.

C ,e jeu . en,

~

propre!Jlent

parl~r

1

un ljUadrille.,

o~

fOUr

¡;om~er ~n

que)que

f~Qoñ,

ou

plm~t

pour .éteqdr.e

~

tqus les ¡oqe

0

rs, l'ava!)tage _cqnudéraplt! ¡le pouyq¡r

jouer Hec lcur. jeu

~u· pr~judi~e m.~IJ'l.e ~~~~

pr¡:mier en

~a

rtes,

or¡

~ ~¡out~ ~

.la l]lanter.e ordma¡re

l!!!

¡quer )e

gu

~dri.ll,

e, c~ll~

de _le jouer

~vec

)e

mld.itft<Hr

&

la

cau~

Je

ur fay

qriJe ce qq1 r.,.ncl

e~

¡eq t¡ea.ljcqup plus

~muí~qt ;

~u

refie cet¡e

pe~ite

addítipn ne .change rje!}

a

la o¡al)iere

ordin~ire ~e jou~r

Je

!l~JI<jrille,

ji

y

taut

~~ Jl!~ll!p

nom–

bre de cartes;

~!Jes

Oljt

1~ mé_m~

valeiJrj

.&;

e·~~

llJ

Jnt~~

me

qual)t~é

de

perCq¡¡n~s

qm

~ou~nt

..

l..i~)¡¡!

R'lJ

deman–

pe en

~p¡¡el{;¡n~

dans

1~ gQr¡le~¡r favortt~,

!1.

lll

pr~férence

(ur un ¡m¡re · qyi ;¡qroit !!ernar¡dé

~vant

_hp

~

¡:o\lleur

Crmplto.

Celui q11i

.dei)JaOQ~

aVcJ<

)e

M_lt/f(Jt<Nr

1

~

la pré·

fértncf! fur un autre ,qui

deman4~ro1t f¡rr¡pl~rn~nt ~ e~

~~ ~as

i)

goi~ fair~ . ~J !J!~ (~J

.pD,I!C

~-¡~~¡: º~)Q¡

MED

.qui .demande avec le

mldíateur

daos

couleur

f<1vo•

rito , p<>it avoir la préférence fur un .autre qui demande

a.vec le

mldilft<llr

daos une des autres couleurs . Celui

quí jaue íans-prendre daos une autre couleur que la

f<V

voríte, aura ls préférence fur celui qui ne jouers que

le

mldípt<ur,

ou qui auroit demandé, le

úns-prend~

en cp

uleur favorite a la préférence ínr tous les aurret

je.ut

.

f/pyn

SANS-J'Rf;NDRE.

A

l'égard de •l.a ma.niere

de ~o

u~r

le

'VId.iateur,

elle ell

\a

méme que t:elle da

jen de quadrille

ordinair~:,

tan! popr celui qui deman:dc

en ¡appellaf\t un roi, fait dans la couleor fa.,orite, [oit

en couleo.r limpie, que pour celui qui joue fans·$)reodr¡:

en -eouleur fa.vori¡e, .o.u aurremeot. La íeule dffférencc

qu'il

'1

,air

1

dans ces deux jeux ,.dl .lor,l'qu'un des joueum

demand~

le

-ml4i4te11r,

.alprs il

e(l

oblig~

de

~ouer

feul

~

de fake

lir

levées ,cpmme .s'il J<moit

Cans-prendre~

Celui qui .a demandé le

mldiattur,

do}r, s'il n'e(l

p:t,~

pr.emi¡:r, ¡ouer de la .couleur de

Con

-ro1, paree qu'jl e!t

a

prérumer ¡¡u'il

a

pluGeurs cartes de la ¡:ollleur de-ce

roi gui, par ce moyen, p¡:qt erre COltpé.

ll

1

faut obfer–

ver auffi de

ne

point jouer

,d~ns

le rai appellé quao!l

1'

hombre e!l derníer en carte, ou .qu'il ne peut ¡ouer datts

la couleur de fon roi, p3r¡:e que

par~

la on féroit J'avan–

tage de ron jeu ;

&

que qo1nd on le couperoit, il

pour~

roit ne mettre qu'une

balf~

carte,

ele

le garder pour quand

il auroit fait tomber tous les ataos . Le jeu fe marque

par celui qui mé le en

me~tant

devane lui le nombre

ele

ñches

qu'on

e{} convenu , q!,lí

~(1

<je

d~ux

ordinairement

pour le

j.eu

,

&

'!fe

quarre ppur les ma,tadors, que ceu.x

qui les

ont t

irent entr'eux deux pour .fpadil)e,

~

un p.>ur

chacun des autres . -Ccu¡ <¡ui Ol)t

~agné

par dem.ande

en

co~le~r

limpie,

tc~oiveot

lix jetwns chacun de d¡aqu.e

joueur,

.~

cl¡aeun uoe fj che; s'ils perdem par rcmife,

ils perdmt quarre

j~tron1

de confolatioo.

&

fi

x

lj

¡:'e!t

pJlr cpdille . Si le roi

~ppe)lé

fait

de1,tx

m~ins,

iJ tJe doit

poi

o~

payer ni béte, ni coofolation:

~eux

qui

¡¡ª~neot

daos la .CC\uleur fa vorire par c!emande

limpl~,

fe f ont

payer chacun dou2e

1e.ttorís

de5

deu~ autr~s

jaaeur$;

its

eo

donn~nt ~~it

s'ils perdeot par ,retpire .

&

cjou~c

par

codille .

·

·

Cefui .quí a

gagn6

-avec

le

~ld.iaeeur

, .d9

lt

recevoir

fei2e jettqns de

ch~cun;

s'il perd pa.l' re¡

:ni.fe,

il

en. poít

donne¡

qt¡~t~>r¡.e ~ ch~cun, ~

Cei;te par c

odill.

e. Ceh¡i qoi

a gagné en ¡ouant

dan~

la

co~tleur

fa.vorite

.ave~ 1~

.,¡.

diauur,

doit .recevoir de chacun

tr~nte-deux

jetmos,

&

doít eo donner

vin~t-hllít

ft

chaq~¡e jou~ur$ ~'i.l

perd par

remi~,

!X

Jrel,lt~deu!(

par

~edil)e.

<;clui qui

a

gagné un Íal)s-pr.endre daos

un~autre

!!011•

leur

qu~

la fa vorít,!!, cjoit recevoir vingHh jettous de

chuun~

s'il .perd par cocjill¡:, il pafera

p~rei)

nombre

i

tous les j911eu¡s.,

~ vingt·quatr~

pa.r remi(e.

<;eh¡j quj

ga~!)e f~ns.-preQdre

cjat¡s )a

.coul~ur

favori–

te, doit reae,voir cinquant¡:·deux jeltOI)S

d~ cl¡~euo;

il ne

.¡>aye pareil ,noo¡tbre

¡~ux

joue\)rs s'il perd codille,

{$.

qua'<

r¡¡.nte-l)uit s'il perd ,par .re1,11iíe : pour la .vole

.en

CO\lleur

Jimpl

!! ,(!eux

fi c;hes • en fa,vorite quarre; pour la

y

0 1e

av.ec

le

~.14i,z¡epr

en limpie trois fiches,

&

lix en

f~yo­

ri.te;

p~

.Ja

vote

~

)e

faos-preodr~

ordinaire qaa.tre

fi–

ches

, en couleu¡

f~vorice ~9iJ

fiches.

Qn

pay~:

deux jet·

JO!)~

pour c)taq'le Jllatador,

&

quatre en couleur flvo–

_rite .

11

y

a des ma!íoos ou l'on .¡>aye

d~ux

(jcl¡es pour

fpadille,

&

une poiJr cl¡acun

d~s ant,re~

mat!ldors. !1

y

a

m!!me des perfoones qui ne comptent point les matll–

dors,

&

q~¡i

ye)llent

qu~

l'oQ doQne une fiche poor tous

ceux q1,1'on peut avaír,

&

qe\lt quand on .les

~ ~~ns

ia

cqulenr

f~

vorite ,

11

[aut encore obíerver qu'on p¡:1,1r joue¡.,

)e

"114i4t!Mr

&

<tQnoncer la yo)e,

IX.

que cel¡¡i

q~i

de–

All l)de )e

,ldi~ttur

&

annonce )a

vol~,

sloit l'empar–

~er

fur celui qui a demandé .le

mlt/ia_tn¡r

(•!)s

l~aol)oncer,

p~rcc

gr¡'il ell :\

pr)!rum~r q11~

celui quí anoooce ainfl

la vqle, doit avoir daos foil jeu de q ooi fair¡:

r¡e~f

le–

r6es ,

ou

ro~t-au-moir¡s

hui¡ ¡¡ve¡: une $!¡me dont il de–

~ande

.1!=

roi,

&

paree qu'i)

rít:qu~

de

perdr~ l~

f a)e an–

Qor¡cée,

¡¡

Con

roi

eO

coup~,

,comrne

c.ela

peu~ arriv~r;

ge

~eme

celui gui peut erJJiepreocjre la vale

av~!= ~e

fe–

cours d' un

mldiate¡tr,

doit )'etl}porter Íllr celui qui

a

de

IJUOÍ

jou~r

f;u¡s pfeodrl' . Quan¡ a¡¡x bttes

&

i

le¡¡rs pa–

yeq¡er¡s, ríen .de plus facjle

4

concevoir ; tqure

p~¡e

aug•

men~e

'de ying_t-!¡uit .fur

cell~

.qui

!!(}

déja faite; la pre–

p¡iere par j:Jemple,

el}

'![in~t· h¡¡it ¡ 1~

fecol)de

1

de

cin–

quan¡e-ijx

¡

la

trqifi~me, 4~

!JUatre-ringt-quatre,

&

.~ioli

pes

¡IUtres . La p)u¡ haute

f~

paye tOIIJOOrs 1:¡

pr¡:m~ere.

Q;

jeP.~

CQJTIIJXl

O!J le !IQ!t, l!tant bieQ p1enl!

~ 'bien

en–

tcndu , ne peut

~tre

que for¡ amufaot.

· IvJ

,WD

J

A

T

1

O

N ,

f.

f. (

GloM.)

felon certains au–

teurs ancie¡tS d'arithmétíque, e(l

la divifiDO par

2, OU

iorfqu'or¡ prend la moitié de quelque .oombre ou quan–

¡i¡¡.

e~

QlQt

~~·~a

plus en ufage: on fe feit plus com.

·

¡nun~·