MED
fifmcs,
&
quelques nutres traités. Ses ou l'r·agcs iotítul.!s
R ha/is opera <x9uifit fora,
om paru
Brixí.
.!
r
.¡86,
Vnt<–
tiis
t4?7 ,
in-fol.
lbid. l f09 .
~
vol.
i11 r<gali fol.
&
fi·
nakrncm
B•file
,
apud Henric. Pwi, li44·
in-fol.
ccue
dcrni<re édilion pafle pour la meilleu rc de toutcs.
Ru(Hs,
d'Eph~íc,
vivoir fous l'cmpereur Trajao,
&
mérite d'érru cotnpté entre les plus hobiles rnédecins ;
mais
la
plupan de les écrits, cités par Suidas, nc oous
fom pas parvwus. 11
ne
nous rclle qu'un petit tralté des
norns grccs des diverles parties du corps ,
&
un aurre
des rnal3dies des rerns
&
de la vdlie, avec un thgmem
uu il efl parlé des médicamens purgatifs . On recueillc
Ju premior de fes ouvracres, que routes
les dérnonOra·
rions anarorniques fe faiPoiem dons ces tems-la fur des
b~tes.
Les trois livres de Rufns ephefius íur les norns-grees
des panies do corps humain, furent publlés ?ar Goun·
los'
a
París rH4'
iu
8.
typis rtgiis' t X officina
7
ur–
ntbi.
lis om ért' réimFrimés parmi lés
mdlci PrinciE.n
d'Etienne,
1
r67
i>t-(ol.
11
dl
de
m~
me de fon line acs
rnalaJies des reins
&
de la vetlie: ainfi que fon frag–
rnem des médicamens purgatlfs . En fin rous
íes ouvra·
ges onr paru
gr<Cco
&
latint, Londtni,
1726
in-4. C/lm
Hotis
&
rommmtario
Gul. Clinch.
&
c'efl-la la rneil·
!cure édition .
Scriboni11s L "'gu1,
médeoin romaln, qul vivoit fous
les empcreurs Claudé
&
T ibere; il nous reOe de lui un
Recueil de la compofition des médicamens, qui e(! rou–
vent cité dans Galien.
JI
l'avoit dédié
3
Julíus Calli–
ílus, celui de rous les affranchis de Claude qui étoit
1~
plus en faveur . 11
le remercie daos
la préface de Ion
ouvcage, de ce qu'il a bten voulu prendrc la •peine de
préfenter fon traité lado
i
l'empereur. Le nnm de Cé
m édecin marque qu'il étoit romain
&
de la famille Scri–
bonia. Je fai qu'ou peut oh¡céter qu'il av•>Ít emprumé
ce nom de
la
m~
me famllle,
a
l'l;nitation des au1res
étrangcrs; mais
(j
cela étoit,
·¡¡
auroit joint fon no
m
propre
a
ce dernier
o
'on livre
de row:ptJ/itiotu
medicanuntormn,
a
é"té
im·
prim< par les íbins de Ruellius ,
P11ri[
1
p8.
in-f•l.
a
Bile, en
1p9,
in-8 .
a
Venlre,
opud llldum,
l f47,
in·fol.
parmi les
artis medica> Principn
d'Henri Etien–
n~;
&
fi nalemcnr
Patavii,
16r7,
in-4.
&
c'cll la ITieÍI·
lcure •édirion .
Slrapron .
L es
mlduim
connoilfent deux Séraplom: un
d'A kxandrie , l'autro 1\rabe.
Sér.lpion d' Alexandrie étoit po'Oérieur
ii
ErafiOrate,
&
antérieur 3 Héraclide de Tarante. Celfe le donne p-our
fondareur de la íeéte empirique . C:clius AurcliatHlS parle
arra
íouvem de íes remedes. Galien nous dit, qn'il ne
éna~eoit
p1s Hippocrate dnns fes ouvragcs, ou l'on
, reman¡uoit d'ailleurs
la
bonoe opinion qu'il avoit de fon
fa voir-faire ,
&
Con
rnépris exc<>ffif pour rout ce qu'il y
ovoir e(l de
~nnds
mlduins
avanr lui .
Sér9piou arabe n'a fleuri que fur la fin du ir. fiecle,
emre Mcfué
&
Rhaz~s.
Ses ouvrages ne méritenr au–
con
.;lo~
e. lis out paru fous le nom de
Prn!lica
~
V
e–
nife
apt!d Otlav. Scot:¡m,
en r497·
in·f•l.
enCuite
aprrd
'Ju r.:.u , llndrca
Alp•gc
illttrprett,
JS'fO.
in-fol.
&
6-
nalcment
Argt,tin,e
1
f3
r.
rr.-fól.
avec
les
opur~ules
d' Averrhocs, de Rhascs,
&
aurres,
c11rtÍ
Onou. Brus–
felrii.
Sora11us
,
il
y
a eO quatrc ou cinq médeeim de ce
nom. Le premicr d' Ephefe, étoit le plus habile de roas
les médecins méthodiques,
&
celui qui mit
h
derniere
maiu
a
la méthode; c'efl du moins le jugement qu'en,
porte C:r:lins Aurelianus, qui éroir de la
m~me
fe8e;
rnab ce qui au¡¡menre beaucoup fa gloire, c'ell qu'il a
été confldéré par les médecins
rn~mes
qui n'éroiemyas
de fon P.arti, commc par Galien . 11 vivoit fous les em–
percurs fraJan
&
Adrien,
&
apr~s
avoir long· lems de–
meuré
a
Alexandrie , il vint prariquer la
mldccint
a
Ro–
me, fous le
ro~
oc des deux empereurs qu'on vient de
nornmer. Ses écrits le -font perdus, mais nn les retrou–
ve daos Ca:lius Aurelianus qui reconnoit
in~énuemem,
que tout ce qu'il a mis au jour n'etl qu'une traduélion
des ouvrages de Soranus.
Le fecond de
m~me
nom étoit éphéficn,
'a~·Jri
que
le grand méthodique; mais il a vécu long-rems apres
lui. Suidas parle de divers livrcs de
mlduin•
de ce fe·
cond
' oranus , entre autres d'un qui ét•>it inrit•Jié
dn
malodies dn ftmmts.
C'efl npparemmenr de
ce
livre
qo'a éré tiré Ir fragment
~rec
qui a pour titre
dt la ma·
:ric~,
&
d~s
partics
áa
ftmmn,
fragmem mis nn
juur
par Turuebe daus le fiecle p.1rfé. C'etl ce fecnnd Sora·
nus qui
~
écrit la vie d'Hippocrate que nous a' ons.
Le trorfieme
oranus étoit de Malles en Cilicie
&
porte le furnam de
mallotu,
1
r.,,
x.
E D
L'auteu.r de la vie d'Hippocrate cite un
qu~trieme
Sci–
ranus, qur étoit, dit·il , de l'lle de Cos.
On trouvc
~ans
les priapées de Scioppius, de Jemes
de
Marc·Antotne
l
Q.
Sor,mus;
&
de celui·ci
ii
M
are–
Antaine, de Cléooarro au méme Soranus
&
de
Sor~nus
:i
Ciéop~trc.
D3ns ces lettres l'on
det~ande
&
l'on
donne des
r~medes
e
rltre
l'iocontin~nce .
Ce font des pie–
ces vitiblement
íup~nfécs.
Symm11chtrs
fi euritfoit
lous
le regne de Gnl ba · il fal–
loit qn'il eOt une réputation éciJume, de la mani;re dom
iVlarti~l
rc:n
co~rcmp.>rain
le
r~préíenr.~ '
ru;ví
~·nu
grand
nvmhrc d étudtans en
mldum' ,
qu rl menott avcc lui
chez les maladcs. L'épigrammc du pocte
i
ce lujet e
t
fort bonne; c'ell la
9·
du
l. Y.
htZ>Iltlebtrm:
fed
In
comitatur protinlu
Rá
mt
Valifti,
cu7tum. ,
S
y
m
mache,
difcipuliJ ;
Ctntum
m~
ttttgtre man us tu¡uilonr: grlattf!;
N on babui f<brcm,
S
y
mmache;
11111«
habco.
'Íhlmifon
de Laodicée fu t difciple d'
A
fclépiade,
&
vécur peu de rems avant Celfe , c'eO-:i-dire fous
le re–
gne d'
i\
ugufle. 11 efl célebre daos l'hiOoire de la
ml–
duinc,
pour avoir fondé la feéte mérhodique; quoi51u'
en fait de pratiquc il ne fe íoit pas écarté des regles de
Con
ma?tre. 11 appliqua le prcmier l'ufage des fang-fues
dans les maladies, pour
rel~cher
de plns en plus .
Ga·
lten nous apprend auíft, qu'il donna le premier
11
dcfcri–
ption du diacode, remede com¡:>o!'é du íuc
&
de la dé–
co.:lion des tétes de pavor
&
' de miel.
11
avoit cncor e
inventé une compoti tiou purgarivc appellée
hiera .
En–
fin il avoit ócrit Cur les propriétés du planraiu, donr il
s'attribuoit la découverre. D iofcodus prétcnd qu'il fu t
un jour mordu par un chien enragé ,-& qu'il n'en gucrit
qu'apres de grandes foulfraoce . "Piiuc en fait un
élo~e
pOn)pCUX;
car
i1
le
1101111nC
[11mmus au{/or ,
un
tre~grand auteur. Le Thémifon,
a
qui Juvenal reproche le
nombre des malades qu 'il avoit rué> daos un autorn ne,
quot
'1
htmifon
~gros
atttJtm1fo occidtrie uno ,
ne paroit
pas etre celui dont il s'agit ici
o
11 ell
vr~irremblable
que
le poete faryrique a eu en vúe quelque médecin mecho·
dique rle Ion tems, qu'il appelle Thém!fon, pour cacher
[nn
véritable nom .
Thlopbilc,
[urnommé
Protafpathari:u,
rnédecin grec ,
qui vécut, Ceion Fabricius, íous l'em ereur
Hér~clius ,
&
fdon Ferimd, Ceulement au cornmencemenr du iv.
flecle. 11 ét<>it certainemcnt chrétien,
&
cll fort connu
des Armomi11es par íe quatre livres de 13 Orufure du
corps humain, dans lerqu•·l on dit qu'il a fnit un e¡–
cellent abrégé de
l'ouvrage de Galien fur l'uíage des
parties. Ce n'ell pas ici le l!cu d'en pnrler; il fuffit de
dire que les ouvrages anatomique> de
T blophile
ont tté
publiés
ir
Parí~
en gre.:
&
en larin en r
rs6.
in-8°.
Nous
3 1'0 11S
fon petit livrc
d.
urinis
&
txrrcmet:tis,
publié
pour 11 premiere
Jis d'aprcs des manul'crits de
la bi–
bliorheque d'Oxfo t,
L11gd. 8 1tnv.
1703.
in-8°. p.
271.
gra>ce
&
latine.
T hrffnl11s,
difciple de Thémiíon, vivoit íous Néron,
environ ro. ans aprcs la more de fon maltre.
11 étoir de Tralé en L ydie,
&
fils d'uu cardeur de
laine, chet lequcl il f•Jt
~levé
parmi des
fe mmes, ti
l'on en croir G.rllen . La
b~l!'dfe
de !1 naillilnce,
&
le
peu de foin qu'on avoit pns de Ion éducation ne firent
que retarder fes progrcs <lsns le chemin de la forrune.
11 trouva le nwyeu de
s'imroduir~
chez
les ¡:rands: it
fu r adroitcment profiler du goilr qu'il leur connut pour
la flatterie: il
obtiu~
Icor conliance
&
lcurs favcurs par
les viles complaiíance; aux quellcs il ne rougit poim de
s'abairfcr ; enfin il JOOa
a
la cour
Ull
perfonnage fort bas;
ce H'efl p1s ainfi, dit Galien, que fe conduifirent ces
defceudans d' Elculape, qui commandoiem 3 leurs ma·
lades comme un prince a fes fujets . Theffalus obéit aUJ;:
Íleos, comme un eíclave
a
íes mairrt-s. Un nulade
vouloi-t-il fe baigoer, il
le
bal~noit;
avoir-il env ie de
boire frais, il lui faifoit donner de la glace
&
de la nei–
ge. A ces réftexions, Galieu a¡nure que Theflalus n'a–
voit qu'un trop gr:md nombre d'imitareurs; d'ou nous
devons conclure qu'nn dillioguoit alors autli bien qu'au·
jourd'hui, la fin de l'an,
&
la fin de l'ouvrier.
Pline pode de ce médecin, comme d'uo homme
6e~ ,
iníolent,
&
qui é1oit, dit il,
Í1
pleio de la bonoe opr·
nion de foMmérite , qu'il prit le titre de
vaim¡"""'. dtJ
Mldccins ,
titre qu'il fit graver Cur
fotl tab.leau
~"!
eft
fhr la voie appienne . Jamais bateleur,
cont~ nne
1hrOo–
rieo, n'a paru en
publi~
avcc une fu ite plus nombreufe.
L ih.
XXIX.
ch.
j.
C'eO dommage que Therfalus
~!t
fa!t voir tant de dé–
f~uts
'C'ar on nc peut dourer qu rl n elll de l'efprit
&o
' G
g
des