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MED

¡;non~m~nt

de celui de

biparlitiolf,

qui n'el\ pas

lui· m~·

me trop_ ufit<' ;

&

lorfqu'ÍI s'agit de ligues, o¡¡ dit

6ijfo–

Oion.

Vaya:.

I3rSSECTJON,

MED'ie

AGO,

(Bota...)

genr~

dQ plante

i

fteur pa.

pilionae.ée;

le pi!lil for t du ea!ice,

4

devient, quand

1~

llc

ur e(l palféc, un fruit plat , arroodi, en forme de faux,

&.

qui renferme une femence a-peu-pres

d~

la

6gur~

d'un rein . Tournetorr ,

[,ji,

reí herb.

f/ay(z.

PL..,Nn; ,

M :

de Tourncfort eomptc quatre

eCpee~s

de ce

~en

re

de pla01e, dont la plus

eomm~n~

fe no

m

me

medicag~,

•mtuca,

trifolii facit,

Les

feuilles nailfent au noml¡re de

u ois fur une queue, comme

:m

tref~e ordin~ire;

fa fl eur

efl légomineufe , foutenue

p~r

un comet, dentelée; lorf–

que eette fleur ·efl palfée, le piflil de,•ient un fruit appJa,

ti,

~lus

larJ;e qoe l'ongle du pouce, poupé en fraife,

4

compofé de deux lames Jlppliqoées l'une fur l'autre , qui

renferment quetqoes femences de

1~ fjgur~

d'uQ petit

~ein .

(

LJ . '}. )

M E'D

1

e A

L,

adj . (

Gra'J'm. }

qui appartient a la

M édeeine : ainfi

l'on dit

matiert mldi9al.·,

4

l'on en–

tend par cette

e~preffion

la colleétion de tomes les f\Jb ,

llanees que la

M~decine

empiole en .nédlcamem. L'é–

t~de

de In

matiere

mldi<t~le

efl une

branch~ tr~s-im por­

t•nte de la Médeeine, Les Méd!cins étrangers me fem–

blent plus convalnct>s de eette vérité

qne

les nótros.

M

E'Dl

e

A M E N1',

f.

m.

('rblr"~cutiqr.- . )

ou

REMED E; ces <!eux mots ne font cepondant point tou–

jours fynony me<.

f/oyn

Rf;MEDt;.

On appelte

!111dicament

toute •naticro qui efl caplble

de

produire dsns l'unimal v'vant des changemens miles¡

e'efl-ia-diro propres

a

rétablir la r..nté, ou

ia

en prévenir

les dérangemens' fo't qu'on les prenne i"térieuremenr'

oo qu'on los applique extérieqrement.

e

eue

divedlté d'application érablit la divilion

g~né"

rile

d.es

médic~mrn1 ~n

externes

&

en internes . Qoelquos

phartn~cologifl~

ont 'l,jouté

3

cette divifioo un troilieme

rnembre; i1s ont reconou des

mldie4m~nJ moy~ns ~

m.tis

on va voir que

e~uo

derniere diflinélioa efl foperftoe. C.r

ce qui for¡de elfen1ielletnent hl diíférence des

mltEranmn

internes

&

des enernes, o'efl la

di~renre

étendue

d~

leur

a~Hon.

Les internes é10nt

re~•l<

daos l'eflomac,

&

étant

mis ainr.

a

portéede palfer daos le fang par lec votes du ehy–

le,

&.

do

péo~trer

<!am¡

\Oute~

les r.oute)S de la circulation,

c'efl-ia.dire jqfq11e

d~ns l~s

Jll•.lS peti<S

or~anes

&

les rnoin–

dres porcions des liqueurs, fnnt oapables <!'exercer une

opération

génér~Le,

d'-:1ffeéler.

imm~d :atement

la mach'ne

entiere. Les externes fe bornent fenfiblerñent

a

une

Op~ra­

tion particuliere fur les organes enc!rielltS, ils ne mc!rherit

v<'riteblemem ce titrl', que larfque leur opératioQ rie s'c!,

t•nd pas plus lain

¡

car

(j

l'on

in~rodulr

p

ar les.

po,res de

la peau un

r~mede

qui p6nétre, pao cette vo.ie, 'daos

le~

voies de la clrculation, ou feulement datts le

f~

rleme

pa–

renchymareux

~

ce\IQiaire_; oo

ti

un rell\ede appliqllé

a

la

peau, produit f1.1r cet argaoe uqe

•ffelliQ,n

qu,i f« C.Ommu–

nlque

<~ .tol.lte

la machiQ.,, ou

~

quelq uo organc

int~rieur

1

C<

.mldtcqmu¡t

f~

rapproche beaucoup dt\

C;!,ra~ere

pro–

prQ <les

rr¡ldi'<4!11tn$

internes. Ainf¡

le~

bains,

l~s.

frlél,lons.

&.

les famlgat!ons merourielles, les véfica,to]res., la fo–

m~ut:uiof\

avec la dc!coélion de tabac qoi

~urge

oa fait

\'omir, ne font pas

~roprernent

des remedes externes, ou

eu

moins ne méritent ce nom que par une circonflance

peu importante de leur admini(\ratinn. 11 fe¡oit done pi u•

enét

&

•plus

lumin~u~

<le diflin¡¡uer les. re_medes, fous ce.

point de vtle, en uoiverfels,

&

en topiques o.u lo.eaux.

Les

m/dicamm$

appellés

moymt

fe rartgeroient d'eur,'

me!mes íbus l'u!\ ou fous l'autre chef' de

o~ne

diviflon ,

On a ainfi appellé

e~11~

qu'on portoit dans les diverfes

cavit~s

du

corp~

qui an¡ des o¡ifi.ces

~ l'euéri~ur;

I<S

la–

vemens, les gargarifmes, les inJeélions dans

la vulve ,

daos

1'

uretre, les rutrines,

&e,

étaient des

mldicammi

moyens.

11

efl olai¡ que_

(j

un

l~vement'

par exemple'

purge, fait vomir, reveille d'une affeaíon foporeufe,

&c.

il dl:

remed~

univerfel; que

¡j

au cootr2ire il ne fait que

ramotlir des exerémenS: ramalfés

&

du,rcis dalls les gros

imeflios, dc!terge_r un ulcere_ de ces. parties,

&c.

il eft

vc!ritablcmeot toplque.

Une

feeong~

divlfion des

mldicammr.,

e'en celle qui

efl fondte fur leur aétion méchanique; c'efl-l\-dire dé–

peodante du poicls, de la malle, de l'effort,

d.~

l'impu),-

6oo,

&c.

&

dt; leur aélion appellée

pbyfi'[u•,

~'eflo3.-dlre

occalte,

&

qui fera cb,imique

Ci

hmais ellé

devien~

manifelle. 1./a.aiof\ méehanique efl feo tibie: · par ·cxem

pie, daos le mercure

~OI.llant donn~

daos le vnlvulus,

pour forcer le palfage

iqte~cepté

du

c:.~nal

inteflina,l, c:om-:

me dans la Qagellatio,o,

l~'

ligatures, les friélio.tts

f~hes,

la fuecion

de~ ' veqtQOfes,

&e,

l'16;lioq o.c:culte, ell celle

d'un purgatif, g'Qn <!ioréuque, d'un ,narcntique quelcon–

que,

&c.

c'd\

«lll!

d'uo.~

certainc

liqw:ur,

d'un~

t¡;llc;

MED

po.ndre, d'un tcl extralt,

&e.

qui produit daos le c:orpc

amm•l des etfets parricaliers

&

prppres, gue telle autre

hqueur, tclle

~otre

poudre, td autre

eurai~

méchanique–

rnenr!

c'efl ·a· dir~

fcnfiblement identique, ne fauroient

pro<lu¡rc,

G~t!e

aélior¡ oceulte efl la vertu

m~diclmen•

teuf~

propremen¡ dite : les corps qui agiefent mécoani–

quemont ft¡r !'animal' portent

a

peine' ne portent point

m~me

po1.1r

1~

pi¡lparr le nom de

mldicammt,

mais font

&

d0ivent

~~r~

cenfondus dans l'ordr.e plus

géo~·ral

de¡¡

feaours

médrornau~

oy remedes, en prenanr ce <fernier

mot

d~ns

fon feos le plus étenc,lu .

Voy.::;

REMEDE.

~n

atten<fant que la Chimie feit alfez

perfeéliooné~

pou_r qu'elle pul!fe cjé¡erminer, fpécilier, démor¡trer le

vrar prlncipe d'aélioo qaqs les

mldica»JenJ,

les méde–

cios n'ont

~bfelurnent d'autr~

fource de eoonollfance fur

leur a.aioo, qu pour m:eu{ dire fur leurs effet<, que

l'obfervation emplrlque ,

,Qu~nt ~ l'~ff<étion'

• la réaélion

a

u fu jet' du corps

anim~l, au~ tnouv~rnens

excit6s daos la machioe par le¡¡

divers

mldlcame>¡t,

¡¡

la

flri<,

1~ f~cceffion de~

change–

mcns qui amenent !e pétablilfement <!e

l'imégrité

&

de

1

1

ordre

d~s

fooélioos

aoimal~s,

c'efl-i-dire de la fanré

¡

la faine tht!orie

médjcinal~

efl, ou gu moins devroit

~tre

tou¡

~uffi muett~

4

aufli modeflQ queJa c:himie raifon–

nabte l'efl fur

1~ ~aufe

de

<;~~·

changemens, canfiderée

d~n~

(es

m!diranmu;

mais

les !!lédecins ont beaucoup

drfcouru , raifonné,

be~ucoup

théqrifé fur cet objet, par-.

ce qu'i!s

difcour~nt

fur ¡out.

r..~ (\¡a¡:~s

conllamme111

malneu reur de tolll« ces,

tent~!iVQS

thQoriqaes

~fl rr~s·

rcmarquable,

m~me

fur le plus prochain, le plus !llt\ple,

le

pju~ fentibl~

de ces opjets, favoir leur elfet

imm~diat,

le '{<!fl1ilfe!T}ent,

1•

pu~g~rio11 ,

la fueu r,

&<.

oa plus pro.

ch_ar(l~rnea~

encore t'irri¡a¡ion , Que doit·ce

~tre

fur l'a–

élroq

~leélrve

des

m14itamens,

fur ltur

p~te P'!,Ptic~liere

vers

certai~s

.

o~ganes'

la

(~te'

!el r.eins_,__

J.a, .

peau' les

glando~ fallV&IC~s ,

&f;

ou

Ci

l'on veut leur

atli,nit~

liNee'

c~rtlincs

humeurs, comme 13 bile

l'urine,

&e¡

~r

quQi–

gu'on ait outré le

~o~me

qe

1~ 4~te¡milwion <;oflfh,nt~

d~~.d¡v~r~

re'}1edes vers Qertains o.rgapes

1

&

qQ'il foit

trc~vr~¡ q~e pll.lhcur~ f~!!1~des

fe porten¡ VQrs plufiellf'

~o~lo~rs

e'l me me tems, ou. vers

dilf~reos

conlolrs d3nl dif-.

férentes cir.conflances ; que

1~

mclme

mldic4J11"'t

foi(

commun~ment

<fiurétlque,

diaphor~tique

&

crnménago•

~uc ~

&

que le kermes minéral, par e¡emple, produifc

felqn les diverfes difpofitions du eorps, ou par la variétc!

des doCes, le vomilfement, 13 purgation, la fueur ou les

crachats;

il

efl tres-évideot cepend•nt que quetques re–

medes affeélent eonrlamment cenaines

par¡

ies; que les

Cantharides

&

Je nÍtr,

(~

porteO\

fu~

(e;

Y\

J.ie~

(les uriues .

!~.

mercure fQr

l~s. g!~qde~

f!l.ivairys, l,la:oes. [t\r 11\

tn'\–

{rrce

&

te~ v~itf~:~.u ~

hémqrrlwlida,l\X, &e:

~noore

un

coup, ¡out

e~ qa~

la théo¡ ie méd!cioale '\ érabh fur

ce!!~

"'atkre efl abfolument nul; n'efl. qu'un pur fi.rgon; rnait

n~~s

le repéto,ns auffi., l'art. y p.erc

i p¡:u.: l

'obfervatiotl

~tll•

~1rrque ~ieu ~nteqdue

fuffit poqr l,"

écla.iu;

r

~

cet égarc!.

R,etaqvement aux effets immédiats, dont nous, Vi'OOO&

de parlee, les

mldic4ment

font

divifé~

en.

a.t.~c!ranl,

fefl–

il·dire produifa nt fur les folides o.u.

fur:-

1"~

h.urneurs

4..,

changemens cachés, ou.

<:~u\

ne fe

m~~¡

n.rf~

f\ent qu~

pa,r eles.

effet& éJoignés,

&

d0ftl. Jes

t:n~d.ecins. QO~ ~Vl]U~

\'a_étion

immédiate par.

d~s. conje~ures

déd.uites, de ces

~tfets,

&;

en

év\l_cu~n~. L''4r(icl~.

f\

L TÉ

11.1\

s

T

ayant été omií,

o.on~

<:_xpof~rons

ici les fub<J.ivifions dans

lefquell~.

on

a

d.

i(lnpu~ l~s ~l-4,i<ame.,~

de.

~(tte

elarTe,

&

DOIU.

~~nver­

rons abfolument aux anicles

particuli~rs,

· paree qu.e les

généralités ne nous pacoi(fent pas. pcopres:

a.

iuflrwre. fur

cet~e

matiere . L.

«

<jifféretli

4/tlrt¡wt

ont

<~ apxll.~s ~mat­

l,ien~,

délaya.ns,

r~ll~aos

••. in,ra,IThns,

~~~ilifs,

incilifs,

fol\d~os

, d

étertif

s , aflrl

ugens, ab(orbans , vulnéraires,

écl\a,u.{faos., rafra,!

ehifTa.

ns., fortifi.aas, coJdiaux, flernachi–

ques, toni4(\es, n.enios

t

aptifpa,fmodiques,

hftl.~(iqu.c~,

cépha,tiques \

1\.a~~<!,((ques, temp~rans ~u féd.a~fs,, ~eper­

cuffifs '·

f\yptiqu~~,

fl\O!\dlficatifs, réfolutifs, fu

ppu

catifs,

farcotique~ o~ ~ic~\fif:~.ns

;, deffir;a1ifs,

¡;f~¡¡,rrotiq_

u.es

,,

cor-

rolifs.

(V•y•z

(

et a

•(icl~t

..

1

·

La fubdiv iíion

d.es.

~yacuaos

ef\

expaf~e

au. mot E'v

A–

e

u

A N T • (

Voy

tz

C(t

a,(fic~t,,

1

Les

mldicamewJ

font encare difl iogu<'s en dour ou

' beoins,

&

en aélifs ou forts ;_ ces termes s'expliquent

,

4'eu.x-m~me;.

N o1,1s obferverons feulcm.eot que les der–

\l)ers

n~

ditférent réellement des. poifQJl,S

qu~

par

Ja.

do–

(~~ ~

qu,'il e{l méme de lcur

elfen.c~ d'~ue

da_ngcreutt

; une trop ha.ute d,ofe . ear l'aélion vraime;11 cflicace des

'!fld.i€a.m{"~ r~~ls

doit porter dans la, (\la,chtn_e

u~ troubl~

•(i.f

~

fo¡¡,d .,fn...,

&

dont par

eonfóque~t

un eertaro. exe_e-s

VP.\VrOil

d~ven¡r

(unefle. Auffi les ane1cm

défi!l_oorem-~ls

P•{· un n;>eme oom ,

l~s .,/diet~mmJ

&.

les p01fons ;

ti~

!,es

'ppellai~nt di(tin~ment pb~"'~r•.

Les

mldte~mm~

' · ·

benms.