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MED

ílnerpr~tations

(ur lrs livres des

<!pidc!mies . Son traiti

des fié vr<s

di

bon

&

coun, tl)ais ¡out ce qu'il en <jít

paroh

~tre

emprunté d' lEtius.

P<tra« /f<,

o u pour le nommer par

lOU~

k s no ms fa–

flu eu• qu' íl s' arrogea:

Aur.o!t<J , Elhílípptts

P4raa/f~<J ,

'rbt~phrafl:IJ

J!omb'!fl ab HoppenhtÍm,

t¡aquit en

'493

• Emfidlet¡,

Vtll~ge

fitué

a

<leux milies de Zu rích.

11

~pprít

fous F_ugger &ch'l'ar¡s, les opératíons fpargiriques,

&

s'a!lac¡ia a tous

ceu~

qlli avoíent de la

réputa~ion

dans

l'art .

11

ne s:en tint pas

1J ;

il

voy•~e•

dans toutes les

eomrt!es de

1

Europe,

&

eomn¡er~a mdlll inélem~nt

avec

!es mt!decins, les barbiers

lts gardés-malades

&

les

prt!t~pdus

forciers.

'

'

. Apres

~':oir

vitité les mines d'

All~m_agne_

a

l'~ge

de

v rngr ans, -,¡ parTa en R nffie,

&

fut fat t

pnfonnt~r

par

.!es Tar,tare¡ 4ui le conduifirenr au C ham .

11

eor

enfui~

te

l'~vanrage

d' acco mpagner le fils de ce prince

~

Conr

ll~nrrnople,

ou

il

dir avoir appris ,

a

l'Age d« vingt-hufr

}!OS, _le fecret de la

pi~rr~

philofo phal!!, qu'íl ne

polféd~

.ftmats,

La répuration qu'il fe 6t par qua11rlté de cures, en–

Jagerem les magi flrats ¡le B3.1e

a

IQi do aner un hono–

J'l!ir~

confiMrable po ur profe fTer la Médecíne dar¡s leur

..-H¡e .

11

y

lit des

le~om

en

1

5'27, ordinalremenr en

f~n¡¡ue

~H•mande,

ear

il

f'avoit fort mal

le

l~iin ,

11

etH

nn g rand nombre de dlfct?les

1

&

communlqua quelques–

~ns

de f-es fecr¡:t<

a

deux ou trois d'entr'eux

i

cependant

'!

n~ ft!Jo~rna

que deux ansa Bale,

&

fe m tt

il

parcou–

ru

1

Alface avec Oporinns, qul ñnalement méco nrem

de fui, le quina .

F'~raceHé

continua d'errer de lieu dans

un

autre, d.ormant peu, ne chor¡geanr prei'que jamais de

Jin¡;e , ni d'habír ,

&

'€ram prefque toujours fvre . Enño

e~

t_l'41

íl

to tpba malade

da~s

une

a~tl¡erge

a

SaltbOLHg ,

.,u tl m ourut daos la

quarante-~uineme

année de

(on

~~~e ,

Voiei ron portralt rn raceourci,

tírl dt

llf

prlf.

¡~,.

P•Ef.

dt M td. tradull. dt M . Díd.rot.

,

p,.,ac~IJ:-. ~tl

un de¡ plus llngulier< peri'onnages que

,. ':ous préfente l'Hifloire i inéraire: vifio nnaire, (uperil i–

11cu x , crédule , crapuleux,

en,t~té

qes chimercs de l'a-

flrolo¡;ie, d,e la

c~bale ;

de lamt gie, de tomes les i'cie

1~

, 1

ces ocq l]tes; mais· hardi, préfo mptueux, enthoufiafle,

"

fanaJíque . eJtraordínaire en tout' 'ayanr

ro

fu

d.1nner

,

émine[)'lme,nt le

-rell.~f

d'homme paffionné pour l'étude

!•

de fon

~rt

{

11

~voir

voyagé

~

ae

delfdn, coníhltant

,

les favans, les tgno rar.s, les

fc;rn

mel~tres ,

les bJrbiers,

,,

&c.),.

&

s'arrqge~m

le

fin

~uli.er

titre de prince de la

1,

Méd_ectqe

&

de m onarque

Cjes a

rcana, &c.

· Sa vte, dont

11

faur i'e dttier , a été do on6e par Ü?O–

ri•

~

1

Se$

o~yrages,

q ui fq nt po ur la plupm . fuppofés

~

de la ·main

de'

fes difaipl e , ont éfé reaueifl is

a

Franc–

forr

fous lB ¡ltre de

R <r<ta!fi optrrmr 11U dí,·o-ehimic•>'ll"! ,

fi.vt

p<tradox orum tomi duoduí,. .

Francof. apud Pal–

'tha:

nios

t

1003. 1

:¡..

vol .

iw-4°.

lis o m été

enfitit~

reim–

prim és a

Cien ~ve

pl us

e~aétement ~

plus

con¡pl~ten¡ent

~n

I Ó.f8, 3

1•o l.

Ín·fol.

Paul Egínttt,

P aulns lEgineta,

eJer~oit

fa Médecln!!

daos

1~

VÍJ .

fi eclt . Le

frnn¡ífpte~

de la prem iere editio n

ele

f<s

ou vra~es

po rte en

gt!!C

~

,

vo il a les oJvrages

d~

,,

Pau f

á

IF,ginr,

q uf a parcou ru la plus grande par–

;, rie du

mond~

, ,

&

a~ttc

infcríptÍOIJ co nrienr la í'eule

parrícula rité de fa

vi~

q ui nous foir connue . Quanr

a

fes ouyrages ; Paql

Egínett

en au lcntiment du doéte-ur

Freind , un de ces écrivains inforrunés

a

qui l'o n n'a

point rendu juflice,

&

qo'o n n'a point efl imés ce qu'íls

v~Joient ; ceDendant , qu• nd o n l'a lu arteotívement

1

on s'ap–

per~oir

qu'il avoit m arement dtfcuté la pratique des an–

ciens,

&

qu' íl é toit fondé en raifons dans ce qu'il en a ad–

mis ou rejené .

11

fait menrio n dans fes

opiratíons chírur–

~icala ,

de q nelqucs opérarions qui paroitrent

~voir

été

lgnorées de fes prédécelf<urs, telle efl celle de la brnn¡:ho–

tomie .

11

varolt encore avoí r bien connu les maladies par–

ticulieres

3l1X

femmes, ce qui le lit furr¡o mmer Paul

al~a-

9•abeli,

c'cfl -a·d;re

l'accotu heur .

Les Arabes le nomment

B"'"'

Al-rgra~i•bí .

Herbelot dit qu'/1 vivoit fous l'empe–

r_eur H éraclius ,

&

du

t~ms

que régnolt Ornar fecond ca·

hfe des Jl4u (ui'Tians,qut mourut l'an de l'hégíre

l3

oul'an

64.f

de

J.

C.

Ses <iuvrages qu'on

a

traduits anciennement en arabe

f<mt divili!s

~n

fept liyres,

&

ils ont éré plufieurs foi;

imprimés <n grec . La premiere édítion en eelle d' Aide

en

1

p8.

~a

í'<conde ?arut

a

Bale en

1.ff8.

chez André

Crat~nder.

·

Üt¡

e,n a trois rradoétíons latines , l'nne d' Al–

panus Taurinos, t'autre d' Afldernacus,

&

11

rroifieme de

Cornarius. avec de bonnes remarques : la meilleure édi–

tio n

d l

''Lflgdu,i,

l.f89.

i!'~8°,

P hílinuf

de C os, dífciple d'Hérophile contempo rain

de Sérapion d'

A

lexandrie, parTe dans l'efprir de quei–

!JU~s-~ps ,

'¡iour-

~tre l'agt~'ui

de la

(Géte

cm

pi

tique

qui

MED

s'ét~blit

_187

ans avant

1-.

C.

Athenée nous apprend

qu~J

avott fau des co mmentatres

fu r H tppocrate;

mai;

il ne

dít poiot par qnel fecfe,t

i1

vine a-bout de fonder une

fe&e .

P.odalyre.

'\'oye?. eí-ddfus

M achao11.

Prax agore

ef! le rroifierne

ml duín

'qui fe foít fait con–

noítre av_ec dininélion apre' H ippG>crate

&

D iocle5 .

11

étoit de l'lle de C os,

&

de In fa m ílle des

A

fcl¿píades ·

~v~c ce~te

pan.icu larité , qu'íl

fu t

le derníer de cet¡_e ra:

ce,

<J\IÍ

fe fig nala dans la

1yléde~íne.

Prífcianus,

(

T htodoriiJ)

tl)édecln métl>odique d ifcí–

ple de V indicianus ví.voit fous les rtgnes de Gra:ieij

&

de Valeotioien

JI.

vers l' an

370. 11

éeri vit eo lotÍJJ

les

quatre livres que no tls avons de lui . !--e prem í<r efl ín–

rirulé

logicus

quoiqu'il ne

~ootienne

ríen moins que de-.

raí(onnemens philqf<>phiqnes ; ao-eontraíre ,

l'auteur fe

déchaine daos fa P' él'a<!e, contre les

mldui~s

quí cai–

fonnent; mafs il fa ur al) ffi d ice q u'on ignore d' ou vicnt

qu'on

a

fubfl iro¡! daos l'édítlon d'lta:ie ae riere de

l~gi·

CUJ

~

celui

d'euphorijhn ,

OU

des remedes fa eÍICS

a

trOU•

Yer , qu'll porte dans l'édition de Bile.

PriC~Ianus

dédie ce premier li vre

a

fon frere T imo-'

thée, ainfj

q~1e

le

fec~nd

o

ti

il traite des maladies aiguii;

~

des m aladtes chron1ques , C 'eft ce

fecond

livre qul

pourroit porJer le ritre de

logícru,

car

ji

efl plrin de rai–

fonnemens.

Le troifleme intitulé

' Gyna!cÍa ,

ou

des mnladiu du

ft>nmes'

efl dédjé

3

ur e fe m me nomméi:

f/iEfo.-ia

dan~

l'édition d'Alde,

&

Salvh"'

dans celle de Ba le .

I.e quarríeme intitulé

de phy/iea f cím tía,

efl adre(fé

i

nn tils de l'aureur, nCJmmé

Eufobc.

JI

ne s'aglr po

lnt

de phyfique dans ·cet ouvrage; c'eft nne

cqmpilari.on

d~

médic~mens

empiriques, dont quelques-u

ns font fo n t

u –

perflitieux. La fin du

llvr~

traite de quelques q uefl ions

phyfiologiq ues, <!omme de la nature de

la

femence , des

fonél ions animale; ,

& c.

le ro ut d' une maniere borbare .

La premíere éditinn des Cl!uv rc< de Pri tcien s'ell faite

a

Scrasbourg en

1s-32.

On luí donne dan< cene éditiun

pleine de fautes ( comtpe l'a rernarqué R einclius qui

a

explfqué plulieurs endroits de cet auteur dans fes

le~ons

),

le nom de

Quint1u Horatia11111,

&

1e titre

dtarchtater .

La feconde édirio n· s'en tit la m e me année

a

131de fou5

le nom de

The~dorHJ

P •ífclanus

,

mais le qnatrieme lí–

vre ne fe trou

ve' polnt d:i

ns cen e édírio n . E nfi n,

A

Idus

on fes tils, en.

donnere.nr

une troílieme j!dítinr¡ en

1

)47,

daos laqueiJe ÍI

S réunire!H

fes ceuv reS

a

cell~s

de

IOUS

les anclens

mlduíns

qui ont écrir en lat'n . JI ne porte

poínt dans l'édítion d'

A

Idus , le tir re

d' archiattr .

Le

troifieme liv re de cet auteur , qui traite des maladies de>

femm es,

3

été inferé

~ar

Spachíus

an5 un rccueil

~'ou­

v rages Cur la m éme matiere. N o ns avons un

lin o in–

titule

D i.• ta ,

artribué

:1

un anc;en

mJdu in

n.>\n mé

'Th<o–

dort,

&

que R einefius croit

e

ere le

m~me

que

Theoda·

,.,tJ

Prifcianus .

Q_uintlu,

inédecin grec, vivoir vers l'an

100

de

J.

C.

H

paffoit pour le plus grand

m.!dtein

de !o n tems ,

4

un des pl us exaé\s an1ro mines . G Jiien luí morque dans

fes écrits b•aucoup de confiMra tion, quoiqu't l fOt dnns

des príncipes tout-a faít OP?Ofés au.x

li ens. Car

0únt111

difoit en raillant, que le frníd , le chaud, le fec ,

&

!'hu–

mide éwient des q ualités dont la co nnoiífance apporte–

noit pllltót aux baigncurs qu'aux

mldecins ;

&

qu'il fal·

loir laiJjer aux teinturiers !'exam en de l'urine. G alicn lui

d<•nne encore

un

bon mo t a!' fujet des d rogues q ui en–

trenr dans la

rhériaque .

11

difoit que ceux qní, faute

d'avoir de véritable cinnamome , mettent daos cet anri•

dote le double de cafra, font .la m éme chofe , que

fi

quelqu' un

manqu~nr

de vio de F alerne, buvoít le dou –

ble de q uel qqe mécham vin frelaté; ou que m anquant

de bou pain, il mangeit le douole de pain de Con .

Rhash

eil un des plus g rands

&

des

plus

laboríeux

médeclns aral:¡es. On l'appelle encare

AlbublcRr-./Yluhtt–

mede,

que Léon l'africain écrit

Ab,bqchar .

11

nous ap·

pfend en

m~lll~

tems , qu'il

~toit

perfa n, de la vil le de

Ray fitude daos le

Choraz~n ,

o

u

il

fur

coargé de l'ín–

tendance d'un h6piral.

11

érudia la

Méde~ine

a

Bagdad , ·

d'ou il vim au Caíre; du C aire

il

parTa

2

Cordoue ,

L

fa fallicítarion

d'A

lman¡or homme · pui!f3nt, rírhe ,

&

· Cavant, vicoroi de la pro vince.

11

pr?.tiqua fon art 0\'ec.

fucccs dans rout le poys , do nna le

premi~r

l' hifloire do

la

perite vérole, devim avcug le

a

l'age _¡le 8o sns ,

&

¡nourut l'an de

l'hégir~

49 1,

&

de

j .

C .

IQ !O ,

a

l'&ge

d'env iron

90

ans .

N o us

~vons) de

lui un ouvroge célebre parmi les Ara•

bes, divifé en donze livres ,

&

qui a pour títre

E lchavi ,

eÍl latln,

Lihri

conti~tniUJ ,

ou le

Continnu ,

qu 'on íl1p·

pofe un abregé de tome la M édecíne réduit en

fyll ~·

mes;

di1 Jivres, dédiés

il

t\lman¡or; fix livres d'apho-

t iC¡¡¡~