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2.34

MED

ecs ·lumieres . 11 c.o"?pofa plufieurs ouvrages, introduifit

l'abflioence de tro1s JOUrs pour la cure des matadles, fut

l'invcnteur de la

m~t1fynerife,

qui paroir

~tre

une do–

éhine judic!eufe ;_

&

pour tour dire, défepdit, amplifia,

&

reél1tia h conhdérablcmcnt les ptiucipes de Thémi·

fon , qu'il en fut furnommée

l'injlaNrateqr de la ml–

lhode.

_Thbgrt~i_, méd~cln .

arabe, phil?fophe,

rh~1eur,

alchi–

m,fle, poere

&

h1Cionen . 11 niqu1r

a

H ifpahan en Perfe,

Ses

t~lens

l'éleverent

a

la dignité

de

premier minirlre

du prmce Mafchud, frcrc du fot¡dan d' Afie.

11

am1ffa

dans ce pofle des

ric~effes

immenfes; mais fon mai tre

s'étant .

r~volté

con.rre fon frere, il fur prjs;

&

Thol{r4i

fon mnuflre dépn01llé de tour ce qu'il pofftdoir, fur

~~t~ché.

a

Ult

arbre,

&

percé :\ COups de

fl~ches,

l'an de

l

hég1re

S

t

S,

&

de J. C .

III2.

O urce

fes

ce

uvres hi–

floriques

&

por tiques,

ii

a laiffé un ouvrage in¡irulé,

le

"'P'

de ¡,.

""'""~

n ·y traite de l'alchimie.

C . ValgiuJ

fut le premier des médecins romains

apr~s

Pompeius L en:cus

&

Caton, qui

~crivit

de l'ufage des

plantes daos

la

mlduine;

cependan¡ Pline, qui a fait

eerre remarque, ajoute que cet ouvrage éroir

tr~s·mé­

diocre, quoique l'aureur paff1t pour c!rre favant,

J?dliuJ Va/m¡,

médecin méthodique

qui eut avec

1\.!e.ffa_line, femme de l'e.l!\pereur

Claud~,

la

ru~me

fa–

m,ilar,té qu Eudeme avo1t eue avec L fvle,

e(}

cité par

Pline <:ommq auteur d'une nouvellc feéte . 11 y a n<fan:

moins ele l'apparence que fa doqrine n'étoit autre chofe

que

c~lle ~e

Thém!fon, déguifée par quelques

c~ang!:mens •. qu'tl lit

a

l'erempl~

des

a

utres méthodlques,

&

dans le

m~me

deffeln, je veut pire, de s'ériger en fon–

dat~ur

de feqe , Pline ajoutl! que Valens

~toit

éloquent,

&

qu'il acquit une grande réputario n daos foq an ,

11

cft

vra!f~mblable

que ce Valens efl le

m~me

que

~e)qi

c¡ue Crelms AureliRnus appelle

J?a!em

le phyficien.

V intiiciamuf,

médecin grec de la feéle des mélhodi–

ques, vivoir vers l'an

n o.

de J . C.

&

dcvin¡ premier

m~decin

de )'empcreur Valentinien . N ous n'avons de lui

qu'unc feule lettre fur la

mlduine, epijlola dt medui–

'"" elle

~fl

imp¡iméc

%

Venife,

film

qnti1'!il mtdicis,

ch~z Al d~

1f47

in-fui.

p.

86.

Xlnoph9n ,

médecin de Claude, fut

fi

avant dans

!4

fav~ur,

que

ce~

e1npcreur

oblige~

le Cénat

a

faire pn édit,

p~r

lequel OQ exen¡pwir ,

a

)a coolidératjo n du méde.

cm ,

le> habitans de 1'11e

de

Cos de tous impórs pour

l<¡qJ?Urs, Cette !le élQÍt la patrie de Xénophon, qui le

d1lorr de

la race des hfclépiades,

0 11

des

~efcendans

d'E fct¡lape. Mais ce bien ·fair n'erppecha pas

ce

méchant

homme

1

qui avoi¡ été gagné

p~r Agrippjn~,

de

h~rer

la

m nrt de !h n prince, en luí mettant daos le gofier pour

le

f~ire

VQ!l)ir ,une plume endu're d'un poifon trcs-prompr.

l

1 faur bien

difliQ~ller

le

X

lnophon

dont on vient de par–

kr , d'avec le díti::iple d'Erafifl rate .

V

qila

1~

Ji

!le des médecios célebres de l'amiquité dont

parle l'hiU oirc ,

&

je ne doute point que le mérite de

kur pratfque, 1'entends l.e mérite de

a pratique des fe–

é\areurs d'Hippocrate

el¡

de Thémifun , ne l'cmporre fur

felle des m •dernes , en prodiguant n¡oins les

remedes

dans les malad ie1, en voulaot moins a¡::célerer les guéri–

fons, en obrervlof avea plus de lh in

)es indicatioos de

la narure, en

s'y

pr~tant

avec pl us de con6ance ,

&

en

fe pornanr a parr•ger avec el le

I'honn~t¡r

de

1~

gu6dfon,

fans. prérendrc s'eo arroger la gloire.

J

UJ<lUte cependao¡, pnt¡r conclpre r;e ¡jifcours,

el¡

ce.

Jui

de

)a

JYféduint ,

que

(j

l'on vient

á

pefer mOremen¡

le bien qu'<>nt pros;uré aux hommes , depuis !'origine de

l'art Ju fqu'a ce j our, une poit;néc de yrais 61s d'Efcu–

lape '

~

le rnat que la

tl)qltirud~

immenfe de doaeurs

de cer¡e profe!ljon

~

fait au r,enre humaio daos cet efpace

de tcms ; on penfera fans d'>ute qu' jl f•roit beaucoup plus

avaotageux qq'il n'v etjt íamais eu de

m~decins

dans

1~

moode. C'étoir le

feqrirp~nr

eje Bocrhaave, l'oommc le

plus capablc eje <jécider cette quefl ion,

&

en

m~

me rems

¡e

méd~cin

qui, depuis H ippocrate

1

a le mieux mérité

<!u pu blic.

(D. ]

)

·

·

'

· ·

·

1)4 ÉnEc¡N~,

ae tl)Ol efi que\quefois fynonyme de""

r-Mdf

9u

mldica>iJF"'.

C'efl da¡1s ce fet]S qu'il e!} em–

ploy!f dap¡ cette

e~preffion, mltiui>t~

univerfr/1•,

~·en~·due

re"f•de rmiverfo/, Voyez.

M ~DECt NE

UI¡IVER–

SELLE .

l\l¡ais pn

en~end

plus commul}émenr daos le

Jangage ordinaire par le n¡ot

mlduine ,

employé dans le

feos sle

r~mede,

une

efp~ce parriculi~re

de

rem~cjes;

fa–

voir, les pprgarifs

&

priqc¡palc;n¡ent

!Jl~me

uns: potion

purgariye.

(b)

·

MinECINE UN!VERSELLE

(

Mlti.e .

&

Chim. )

c'e!l·a· dire ,

rrmetie tmiverft/,

Ol! '

4

tottJ mat¡X;

chime–

re dom 1> rccherche a été tou.jours fubordonné

:l

celle

pe J¡¡ pime philofophalc,

!=QID~

ne fa.ifaot qu'uq

fe~

MED

&

m~me

€tre avec la pierre philo[ophale .

Voyn

PtEII!–

RE PH !LOSOPHALE.

(b)

M ÉDECINE MAG IQUE,

voy<>:.

ENCHANTEMENT,

Ml-

át (int .

·

M E'D

E'

E,

(Hijl.

grec~.

&

Mythol.)

cene filie d'Hé-–

cate

&

ri'Actes, roí de C olchide, joue un trop grand

róle dijns la fable, d3ns l'hifl oire

&

da

m

les écrits des

poi;:res, pour fupprím er en¡iercment fon arricle .

Paufanias, Diodo" de Sicile,

&

autres hilloricns nous

peignent cene prince!le comme une

fe mme verrueufe,

qui n'eur d'autre crime que d'aimer J afon, qui l'aban–

donna Uchernenr, malgré les

ga~,es

qu'1l avoit de

fa

ten–

drdfe, pour époufer la rille de

~réon;

une fcmme qui,

éranr en ColchJde, fauva la vie de plufieurs étrangers

que le roi vouloir faire périr ,

&

qui ne s'enfuit de fa

patrie que

p~r

l'horreur qu'elle avoir de¡ cruamés de Con

per~; en~n'

u_ne :cine abandonnée, perfécUJée' qui.

apreS

~VOtr

C\1

IOuttlemcnt reCOUf!

3lJX

garaOtS des pro–

rneffes de

Con

épou•, fu¡ obligée de paffer les mers pour

cl¡ercher

r¡o

afile dans les

p~ys

éloignés .

Les Corinthfens inviterenr

M ldle

a

venir prcndre chet

eox poífeffj on d'un tr6ne qui lui (¡oir dll ; mais ces peu–

ples

incor~flans,

foir pour venger la mort de Créon dont

¡ls

accufoiC;_nr cette

princ~ífe ,

ou ·pour mettre fin au x in–

''i:l4CS

q~¡'el\e

forll)Oit pour affurer la couronne

a

fe s

enfaqs, les lapidereQt daos le temple de

J

unon, od ils

s'étoient refugiés. Ce fai¡ étoir encare connu de quel ·

ques perfonr)es, lorfque Eud pjde enrreprir de

l'altérer

fauffement en donnant fa tragédle de

¡lfétile.

L es Co–

rinthiens lui 6renr préfent de cinq talens, pour

l'en~ager

de meme fur le compre de

M l dle,

le meurrre des jeu –

nes princcs donr leurs a'leux é toient coupables.

ll;

fe

jla¡terenr avec raifon, que cette impoflure !'accréditeroit

par la répumion du poete ,

&

prcndroit eufin la place

d'une

v~rité

qui Jeur étoit peu houorable: en effer, les

tragiques qui tui virenr fe cttnfor mant

a

Euri~1de,

in ven –

terent

a

l'envi

!OUS

\es autres CCÍIOCS de l'hifloire fabu–

leufe de

M

!die;

les mennres d' Abfyrtes , de Péli;¡s, de

Créon

&

de fa (jlle, l'empoifonnement de Théfée,

~c.

Cepe!)dau¡ ceux qui ont chargé cette reine de raat de

forfaits, n'ont pu

s'emp~cl¡er

de reconnoitre que née

vertueufe, elle n'avoir

~t6

enrrainée aú vice que par une

~fpece

¡le

f~¡alit~,

&

p~r

le concoqrs des dieux, fur-tout

de Vénus, qt¡Í perfécura flns

rel~ che

toute la race du

Soleil, pour avoir

dfaouv~rt

fon intrigue

~vec

1\tlars.

Pe·

la ces fameufes paroles d'Ov ide ;

/?ideo n¡</iora , pro–

ho'lu', deseriorq fe9uor:

paroles que Quinault

a 11

bien

imitées

d~ns

ces

c!~uJ

vers :

Le

tlefli>•

de

M édée

ejl d'élrr ¡rimintlle;

Afaii

fon CtZur

lloit

fait p 1ur 11imer

la verJrt.

Ou¡re Euripi& qui choifit pour fa premiere piece de

préfcmer f)l r Ja fcene la vcngeance que

Mldle

tira de

l'infidélité de Jafon,

O

vide avoic eompofé une tragé–

die fur cr fuJet ; qui n'efl pas verme jufqu'a nom ,

&

dont

Qnintilien nou¡ a

conf~rv~

ce feul vers

ti

connu;

Servar< potui, p_trdrrr

""

po(/im, roga1

2

, Si j'ai pule fa uver, ne ppi; -je

Je

détruire?,

On dit que Mécénas avoir auffi traité ce fujet

il

fa.

maniere; mais

i1

ne nous refle que la

lV!Idh

de Séne–

que. Nous avons par

mi

les rnodernes la tragédie de Louis

D olee en italien,

&

en frans:ois celle du grand Corneille.

(D. ].)

M EPÉE,

Pitrre Je,

(

Hijl. nat.) mtdea;

nom donné

par Pl ine

a

une pierre noire, traverfée par des

vein<~

a'

un jaune d'or, qui, felon lui, fuinre une liqueur de

coulcur de Cafran,

&

qui

a

le go Ot du vin.

)\1.1

E 'D EL

L 1N, (

Glog. )

en latfn

met.!li1tum,

an–

cienne ville d'Efpagne, dans l'Eflramadure , avec titre

de comré; elle efl dans une campagne ferrile, fur

la

~qadiana.

L o11,r:.

n .

42.

lnt.

38.

46.

Quintos Crec1lius M erellus, conful romain, en efl re–

gardé comme le fondateur,

&

l'on prétend que c'cfl du·

nom de

e~

conful qu'elle a été appelléc

Meteliinum

.

Quoi qu'il

~~~

foit, c'efl la patrie

d~

Fernaud Cortez, •

qui conqt¡it

le

l\l¡exique. M ais , dir M . de V ol taire ,

¡laos le

t~m.

fll.

de fun •J!ai fur l'hifl.

quel fot le

pri~

des Cervices inouis de Corte1.? celui qu'eur C olomb; 11

fut perféc!lté;

~

11!

m~me év~que

Fonfeca, qui a_voit

contribué

a

faire renvoyer le tlécouvreur de 1'Aménque

chargé de fers , voulut faire traiter de méme le vain–

queur du l'ylexique : enfin, malgré les titres donr Cor–

te7. fut d6coré dans fa parrie, it y fur peu confidéré,

i

peir.e pur·il obrenir

~udience

de Charles-quinr. Un jour

il fendit la prelfe qu¡ emouroit le coche de l'cmp.,cur,

~

mon'