MED
benins, innocenl eurcent
a
peine une 1.9ion direé'le
a:
véritablement curative . Souvem ils nc tont rien;
&
quand
1ls foor vraim=nt otiles, c'eíl en difpofanr de loin
&
a
la
!ongue, les orga!JCS
OU
le¡ humeurs
a
des chango–
mens qui foot priocipalemenr
op~rés
par l'aéHon fponta·
n<!e, naturelle de la vie,
&
auxquels ces remedes doux
n'ont par conféquent contrlbué que czomme des moyens
fubCid iaires tri:s-fubordunnés; au licn qu'encore un czoup,
les
mldicamm~
fom
bouleverfent toote la machine
&
b
dér.nninem
a
UQ
changement violent
1
forcé, foud'ain .
11
Y
a enczore des
m!tiica>n<ni
appellés
lllimmlcux.
On
a
donné ce nom
&
celui d'al iment mc!dicamerueu.x ,
3
Cerraines matieres qu'on a GrU propres
a
nO\IrfÍr
&
a
guorir
en
m~me
tems, p1r exemple
a
tous les prétendus incralfans,
au lait,
&r.
Voy.
INeRASSANS, LAn:
&
No u RtSSANS .
Les
mldiranum
(ont
diOingués en fin, eu égard
a
cer–
taioes
circontl~nces
de leur préparation, en fimples
&
COil_lpofós, officinaut,
ma~itlraox
&
fccrets (
voyc,¡;
ttl
•rtulu.):
en chimiques
&
galéni~ues .
Voycz;
/'
artit{•
PHARMACIE
La partie de
1~
M
edtcine qui trait!! de la nature
&
de
la
prépllation des
médic11mem,
etl appellée
Pharmatolo –
gic,
&
elle etl une branche de la Thérapeutiqoe (
voycz
PHARMACOLOGiE
&
TH ÉRA PEUTIQUE.);
&
la pro–
vilion, le tréfor de toutes les matieres premicr•s ou
fJllJ·
pies, dont on tire
le~
mldicam•"I,
s'appellc
matitr•
m!–
dic~:le .
Les trois
regn~s
de
~~
oature (
1•oyez
REGNE'
e
hi–
,.,;,.) fournilreot abonda:nment I<S div:rs fujets de cene
colleaion, que les pharmacologitles ont coutume de di–
yifer·f~lon
ces trois grandes !burces; oe qui eíl uq point
de
v~e
plus propre cependant
:i
l'hiíloire naturelle de ces
divcrs fujets, qu'a leur hilloi•e médiainalo, quoiqo'on
doive convenir que chacun de ees
r~nes
imprime a ces
produits refpe8ifs, un cara8ere fpéctal qui n'eíl pas ab–
folument étran¡¡er :\ leur vertu médicamenteufe .
(~)
MEDieAMENTEUSE, PtERRE.
V9ye~ [u~1
le
7"0t
PtERRI¡,
picrrc m!dicamolteufc.
M E'D
1
CA M
R
NT E U
X, (
Rcgt<le d'antimoi–
"' .
17oy•z;
~ÉGULE Mtorc¡N~L,
[9111
lt
"loe
A!iTI–
~OJ NE ;
M E D
1
e
1N
AL, adj . (
Gram.'
qul a quelque pro–
priété relative
i
l'objet de la Médecinc . C'etl en ce f•o;
qu'on dit une plante
m!Jieína/,,
des eaux
m!dicinalu .
MEDJCII'ALES,
Heuru,
'(
fr!alad. )
o
u
nomme ai4fi
les tems du jour que l'on enime propres
a
prenjre les
rnédicamens ordonnés par les Médecms . O o en re(!on–
noit ordinairement quatrc; favoir, le matin
a
jeuo. une
ñeure enviran avant le diner, quatre heures eov iron
aprcs dlner ,
&
enfin
le tems de re coucher ! voila
a–
peu-pres comme on regle les momens d<> prendre des
m édicamens dans
les maladies qoi ne demandent pa<
u ne diette aullere, telles qoc les 6evres iotermittentes,
les maladies chroniqnes ; mais dam les maladies aigues,
les tems doivent etre rég lés par les fym ptómes
&
l'aug–
meotation de la maladie , fans aucun é¡¡ard aux
heflrCI
rnlduinalu .
Outre cela, lorfq u'on malade dort
&
re–
pofe d'un fommeil tranquille, il ne faut pas le tirer de
(on
fommeil pour lui faire prendre une potion
Oll
un bol.
Les
hcurn m!dit:inalu
dépendent eneore
d~
l'a8ion
&
de la qualité des remedes, comme auíli du
temp~ra
meot des malades
&
d'e Icor appétit, de Icor
fa~on
de
digérer,
&
de la
libené
o~
de la parelie que les diffé–
ren~
o rgaues ont cheT. eux
a
exercer leurs fonaions .
M
E'D
1
e
1N 1E R,
f.
m. (
R irinoidu Botti,.)
gen–
u
de plante
a
fieur en rofe qui
a
plufieurs pétales di–
fpofés en rond,
&
foutcnus par un enlice compofé de
plufieurs feu illes,
&
Clérile. L'embryon nait far d'au–
~es
parties de la plante,
il
eíl
envelo~pé
d'un calice,
&
devient dans la faite un fru it partagé en trois capfu–
Jcs, remplies d'une femence oblongue Tournefort
1
infl.
reí
h<r6. appcndix . Voycz
PLANTE .
MEDJCI NIEI\
1
~Botan.)
PtGNON, en latín
vanrhu–
¡Ji"
f•lio fub rot11ndo, fruélu lut_. .
Arbutle de
1'
Amé–
rique dont le bois ell
tibreux, coriace, mol
&
léger;
fes branches s'entrelacent facilement les unes daos les
2utrcs, elks fom garoiel de feuilles larges, prefquc ron–
des, un peu anguleufes
a
leur Utrémité
&
fur les
C~tes; ces feuilles font attachées
a
de longues queues' qui
ttam
(éparées des brancbes, répandent quelques gouttes
d'an fue blanchitre, viíqueu¡;, caufanr de 1'1preté étaot
m is fur
J.;!
lüngu<,
&
formanr fur le linge de
tr~s-vilai
nes taches rou/fes qui ne s'en vont poim
a
la leill
ve
;
cet arbre s'emploie
:i
faire des hayes
&
des clótures de
jardín . L es llenrs du
medici" i"
vieonent par bouqnets ;
ellos íom compofées de plu!ieurs
p~tales
d'ane couleur
blanchitre,
tirantfur
le verd, difpofées en eípece de
roíe
&
cou
vr.mtun piClil qui fe change eo un fro it
¡ond, de la
~rolfeur ~'ull
.ceaf de
pi~ec;m,
couTcr¡ d'n-
MED
ne peau
~paitre,
verte, litre ,
&
qai jaunit en mdritranr-:–
ce frmt
renferme deu i
&
qu lquefois
troi
pi~nons
oblongs, couverts d'une petite écorce qoire un pe(; cha–
grinée, f:che, catrame, renfermant uoe am1nd.: trcs–
blaoche , tres- délicate, ayaot un goOt approahant de
c:elui de la noifeue, mais doot il fuut fe mé6er; c'e(l
un des plus violens purgatifs de la nature ,
3~ifiant
pot
haut
&
par bas. Qoelqucs bab't•os des iles s'en fervent
pour leurs négres
&
m~
me pour euK; quatre ou cinq
de ee; pignon mangés
a
jeun
&
pr6ciplté dan
l'e–
Clomae par un verre d'eau,
pro~uife111
l'elfet de trois
011
quatre graios d'6méti4ue. On peor en tirer une huile
par expreffion
&
fans feo, dont deux ou trois
~nones
mifes dnns une nffe de chocol•t ne lui commoniquenr
aucun gollt,
&
purgenr auffi-bien .que le¡ pignons; mais
ceue épreuve ne doit
~tre
tentée que par un habile
&
tr~s-prudent
médecin .
M .
LE RoM..AT><.
MEDICI NtE R
d' Amlrit¡•u, (Botan. cxot. )
f7oyc~
RtCtN
&
RtCINOtDI!
d'llmlriqu•.
(
B otaw. )
.
MEDtCJ!'IIER
d' Efpagr.•
(
B otaJI. rxoc.), v•)'•Z
la
defcription de cette plante lous le mot RtCJN.
VoJ'"–
Ptcl'oN u' ll'DE .
M!:Dt~tNtER,
(Mal. m!d. ) Ritinoid,,
ricio d' Amé·
rique, pi¡¡noo de Barbarie .
La gramc de cettc plante eCl un purgatif érnc!tique des
plus viotens
m
eme :\ une tres-foible dofe; par exem–
ple, :\ cellc de trois ou quatre de ces femences avalées
entiercs : enforte qu'on ne peut guares l'rmploycr fans
danger.
Voycz;
PuRGA
TIF.
On retire de ces femences una huile par exprcffion,
que les au¡eurs atrurent etre pnitramment
r~foluti ve
&
difcuffive . L'infufion des feutlles da
m!dicinier
c(l auffi
un puitram émétiq11e, dont l<s négres fom ufage en
A–
mérique. (
B)
MEDJCt!'III!:Jt
á'Efp"g"'• (Mat.
mld. )
V•y•z
Pt•
GNON D'INDE.
ME'DIE,
(G!ug . ""'· )Media,
grand pays d'A•
!ic, dont l'étenduo
a
étd fort différeme, felon
les di–
vers tems .
La
Mldic
fut d'abord une province de l'empire des
Affyriens,
:1
laquelle eyaxares joi¡¡nit les deux Armé–
nies, la Cappadoce, le Pont,
la
Colchide
&
l'lbérie :
enCuite les Scythes s'emparercnt de la
111!die ,
&
y ré–
gnerent vingt·huit ans . Aprcs cela les
M!dn
fe déli•
vrerent de leur joug ; en6n, la
M
!die
ayant été con–
fondue de nouveau dans l'emoire de e
y
rus ,
011 ,
ce qui
en la meme <!hófe , dans la monarchie de> Perfes, tam–
ba íous la pultrance d'
A
lexandrc. D epui> les
cooqu~tes de ce prince, on dirlin •oa denx
M !dio,
la grande
&
la petite , autrement dite la
M !die
Atropatene .
La grande
M!Jic,
province de l'empire des Perfes,
étoit bornée au nord par des montagnes qui la fépa–
roient des Cadufiens
&
de l'Hyrcanie : elle répond, fe–
loo
M .
de l'ltJe, :\ I'Arac Agémie, au TabriClan
&
au
Laureílan d'aujourd'hui.
L a
M
!die
.Atropatene, aiofi nommée d' Atropatos qui
la gouverna, avoit au nord lamer eafpienne,
&
au le,
vant la grande
M!die,
dont elle étoit féparée par une
br3nche du mont Zagros . Cene petirc
Mlaie
répond
préfentemem
a
la provinae d' Adirbeitzan,
& ii
une li–
!iere habitée par les Turcomans , entre les mont>gncs
de Curdirlan
&
l'lrac-A~~mie.
(D.'}.)
M
E
DIE,
(Pi
erre)
lapi1
meá111
ou
mcdin•u
(
Hifl.
nolt. )
pierre fabuleufe qui
dit.on, fe trouvoit
ahe-t
les
Médes ; il
y
en avoit de n
oires &de vcrtes; on lui at–
tribuoit diftérentes vertus merveilleufes , comme de
ren~'
dre la vlle aux aveugles, de guérir la goune en. la fai–
fant tremper dans du lait de brebis,
&e,
V•y•z
Boéce
de Boot.
M 'E
D 1M N E,
f.
m.
(Me["'· antif. )
,_,¡;,_.,,;
c'é–
toit une mefure de Sicile, qui felon Badée, conticnt
fi
1
boiUeaux
de
blc!,
&
qui revient
a
la mefure dr la
mine de France; mais j'aime mieux en tr:lduifaot les
auteurs grecs
&
latins, conferver le mot
m•dirnnc,
qoe
d'ernplo_yer le
terme de
min•
qui 1:n
~quivoque .
M.
l'abbé Tvrraffon met tonjoors
m!dimnc
dans fa tradu-
8 ion de D iodore de Sicile.
( D .
J. )
M
E'D
1N
A-e
E'L 1, (
G!og.)
en latín
Mahytnlla
, ../eftit,
ancienne ville d'Efpagne daos
la_
viei~le.
ea–
llille, 3Utrefois coo!idérable,
&
u'ayanr auJourd hu1que
l'bonoeur de fe dire capitale d'on duché de
m
eme
nom'
érigé en 149 1. E lle en fur le Xalon.
1
4
lieues d'E–
fpGgne
N . E.
de
Siguen~a,
2.0
S.
O.
de Sarra¡:offe.
Lo"~·
1
S·
26.
lat.
-41.
IJ.
( D .
J .)
M
E'DI NA-DE L -e
A
M PO, (
G!o~.)
en latín
Mctym11a- Campiflri1,
aucieooe
ville d'Eftn8oe ,
10
royaume
de
L éon. eeue ville jouit d'un terrotr admi–
r:ablc
&
de
granqs privileges ; elle
dl
fur le to rr.J:ot
de
1
'l;apar-