MEG
MEG
f'urnom de Crnnus,
&
qu'il mourut
4e
trav~il
&
<le
ch:t-
M E' G A R l S, (
Glo~.
anc. )
tle fut 1! cóte d' lt lie ;
j~ria. Ceu~on
&
Senus Ernpyricus le nomment copen·
Pline la place entre N apies
&
Panfilipe . On l'appelle 30-
dant parm1 les plus 6ers logiciens. 11
cut cinq filies ,
i.ourd'hui
l'j~,
de I'Owf,
¡¡
caufe de fa figure ovale;
&
la
qui tOmes fe firent de 1a réputation par leur
fa~err~
&
tortere(fe qu1 efl dclfus , fe nomme le
cbtÍttau
de 1'0eu(.
leur h3bileté dans In dialeélique . Philon m aí'tre de Car-
M E'G A R 1
~ ·E
GoLn, (
Glor;. )
en latin
,'Vfezdl<i-
néade.
n'~
pas dédai¡:né d'éorirc leur hiCloirc. 11
y
a cu
fenus /inu¡,
M elanru ,
ou
Cardia-,ru
fin us;
golñ: q\\i
un grand nombr,e de Diodore
&
d'Euclide, qu'il ne faut
f51t une partie de 1' Archipel,
&
qui s'et"efid
le 'long de
¡
p.asconfondre
a~ec
los philplophos de la feéle
megari-
la elite de la R.omanie , depuis la prefqu'ile de ce·nom,,
.'1~~.
Diodnr<! ,('occupe beaucnllp des propofitions con-
juf1:1u':l l'embouohure de la M ari1i1.
.d1uonne11es. Je doUic que fes regles valurfent mieul que
M E 'G A R S
U
S ,
ou
M
A.
G A R S
U
S (
G¿o~.
a>tt.
~
celle d'Arillote
&
les nótres. 11 fu t encare un des fe·
nom
¡
0 ,
d'une ville de Cílicie, pres du Beuve Py rsm'e;
.élateurs de lo vhyfique atomique . 11
re~ardoit
les corps
2°.
d'une riviue de Scythíe , felon Strabon;
3°.
d'un
fl~u~
comme caa¡pofés de panicules indivifibl es,
&
les plus
ve de l'lndc, Celon D enys le
P~ríégete.
('D . '] . )
petites pofljbl"s, fin ies en
gr~nrleur,
infinies en nombre ;
M E'G E L LE.
[.
f. (
Hi
1
.
mod. )
c'ell l'orfemblt!e
m •ís lem am:nrdoit-il d'autres qualités qoe la ñgure
&
lo
des grands ftigoeurs
a
la cour de Perfe, foit que le
!o
phi
¡>olitiGo, c'oll Ge qu'en ignore,
&
par conféquem fi ces
les appelle pour des chafes de cérémooie, foit qu'il ait be-
ato
m~
6toient ou non
les
m~mes
que
ceu~
de Dé-
foin de leur confoil d m s des affoires importantes
&
fe-
mo~nte.
cren cs . Les
m!gelles
o m été de tous lés tems
ilh~C..
U ne nous relle
d'lchtias que le nom ; aucun philofoph·!
nétrnbles .
de la. fede ne
~ut
pl.uscélebre que Stil pon .
M 'E'G ERE, (
M ytholo¡{it. )
nne des
furi~s ,
la troi•
St!lpon fut 101lrmt <por les premiers hommes de f<•n
lieme de ces déerfe; inesornbles , dont l'unique occupa•
tepu . 11
fut auditeur d'Euclide,
&
conte 1noorain de
ti.•n étoit de punir le cnme , non-feulemtnt dans les e!l-
T~rafi maqn_e ,
d,e D iogene le ciniquc, de Pafi cl cs le thé -
fers,
m~is
méme di:s cene vic, pourfuivant fons relilohe
ba1n, de D1oGies,
&
d'autre~
quí ont lairfó une
~:rande
les fcélérats par des remo rds qui ne leur donnoient au·
.réputati9n
~pri':s
eux. 11 ne fe d iflingua pas moíns par la
cun repos,
&
par des vifions cffrayanles, qui leur faifuieh't
.réforme de prnchans vicieu x qu'il avoit
re~u<
de la na·
fouvent perdre la raifou .
Vu)'e>:.
FuRtES.
ture, que par fes taleus. 11lima dans
f~
jeunerfe les fem·
Le no m de
M lgere,
dic Servius, marquoit fa n enllie
mes
&
le ;vi? . On l'accufe d'avoir en du goOt pour la
d'elécmer la vengeance cé leOe, puifqu'tl vient de
1-'
1
~&)1"¡
courufane ~N icarete,
f-emme
aimable
&
infiruite. Mai"
0 11
invídeo,
oa
de
H•;tb.,
;,,,,
magna
co~ttentítJ .
fait qqede fon te¡ns les counifao nos fréquentoient arfet
Au móment qu'il s'agirfoit de faire m ourir quelqu'un,
fouv.en¡les
~coles
des Philo(ophes . La'ls affilloit aux le·
c'étoit ordinairement de
Mlgere
q.lle
les dieux fe
fer,
~ons
d'>\ritlipe
1
&
Afpafie fait amant d'honneQr
a
So·
voie!H , comme nous le voyo ns daos le douzieme livre de
crote qu'aucu
n~utre
de fes dífciples . 11 cut une .filie qui
I'Eoéi'de, lmfque Turnus doit perdre la vie;
&
dans Clou•
!_!'imito
pa~
la .
Cévéri.tédes mreurs
ele
ron pere '
&
11 dlfoit
dfen' qui
ft
employ~
la m eme furie
a
trancher les jour5
a
ce~J
qm lu1 parlo1ent de fa m auvBife conduite: ., ¡e ne
de Ru6n.
(D.
:J . )
., ljl1s pas plus des
honoré par fes vices qn'elle efl honl\-
M t GER.!i,
í.
f.
(Commtrr< .}
mefure de graíns dont
'i
rée. par
~~
ver,
t.us, . Quelle apparence qu'il
ent
o!'é
on fe fert
a
Cal!res en Languedóc. Quatre
mlg<reJ
font
-i
1
~XPtltl!e~ ~ll)ÍI
',S
11 e?t donné
a
f.~
filie i''exemple de
l'émine ,
&
deux émines le feptier de'Cette ville;
Oll
divifi:
l .moonm¡el)ce qu on lw reprochoit ! Le refus q
11
'i·J
~~des
la
migue
en
quatre boirfeaux.
Voyez
E~IINE,
SEPTIER,
rJchelles que Ptqlomée
Sot~r
lui offroít
apres la prire
BOJSSE<\U .
D iélionnairt de Com>mr-ce. (G)
,
<le Mégar_e, montre qu'il fut ao-derfus de ;outes les gran-
M E'G E
S
V
A R .
ou
M E D G 1E S, (
Glofl,)
~
piír
des tcntaqo!IS de ·la vle. , Je n'ai r.íen perdu
diCoit· il
a
les A llemands
lVII DvVI
sw.
Vllle de Tranfylvame fo r
ce.u ~
qoi lu1
d~mandoient
1
~tat d~
fes blens pout ou'ils . '
le Kokel, chef·lieu d'un co 1nré de me me nom; elle elt
Jot
~rfent .rell~t~ls.,
apres l_e p!llage de
Co
pa;rle par b é·
renomm~e
par fes
e~cellcns "vins :
L ong.
42. H·
lat.
46.
mótrms, 61s d l\nt1gooe;, 11 me refle mes
connoiffance~
so.
(D .
'J. )
•J
&
m~>n élo~u;nae, .
Le vainqueor tit épargner fa mai-
M E'G 1
E,
f.
f.
(Are. nJicban. )
.ar: d; prépare_r le>
IOn
<5:
te plut a 1emeodre. 11 avoit de la fimplicité
don~
peaux de mouton; nous l'avons décm a
l ·ar;rcle
CH~·
fefptlt_,
u~
beau naturel , une éruditíon
tres-ét~ndue .
11
MOtSE UR .
Vuye:r. eet
artirle .
.,
IOUirfOit d une
fi
grande célé0rité que s'il Jui arrivolt de
M E' G l
l.,
LA T ,
ou
M E G l L LO T S , C m.
paroitre dans les rues d' Athenes 'on Con olt des maifons
(
T blol,)
terme hébreu quí fignifie
roq/~au:
le> J uifs don-
, pour
1~
voir llfit un ; rand nombre defeélateurs
a
la phi-
nent le nom de
Mlgillots
~
ces cinq livres,
!'Ecclljiafle,
l ofoph1e qu'>l avoit COjbraffée . 11 Mpo11pla les autres éco-
le
Ca11ti~'"
da
Cantl'{uet ,
les
Lpmentations, Rru/J
&
les:
Metrodo~
~ aba~
donna. Théophralle pour l'enrendre ;
E/lb<r .
C 'cll
ce
qu'ils nommeot les
á
m¡ mlgil/ott .
Voyn
Chtarque&
IJ.ll!nlas , A nClote;
&
Peonins Arillide .
(1
Rou LEAU .
entra1na Phrafidenus le pérípatécien
Alci~us
Zénon
M E'G 1S
S
E R lE,
f.
f. (
Comm.)
négoce qui fe fait
Crates ,
&.
d'autr~s.
L es dialogues
q~'on
Jo! a;tribue
n~
des peaux de moutons,
&c.
p~!fées
en mégie.
.
font pas d1gnes d un homme tel que luí. 11 eut un fils
On appelle auffi
M~l!;ifferu
,
le méner des
ouvner~
appellé
Qry(o~
ou J3ri(on qui cultiva au(fi la philofophie
qu'on appelle
Ml~iffiers;
ce qui com prend encore le né-
&
qu'o n co rr¡pte pqrmi les ma1nes de Pirrhon , Les
fub~
go~e
des laines, q ue leurs Clatuts leur permettenr de fnire.
tilité~
.de la feae eriflique co uduirent naturcllement au
M E'G 1S S 1R;
[.
m. (
A rt
mlcha11. )
celul qui pré-
fceptl~l fme.
Dans la recherche de la
v6rit~,
on part d'un
pare les pe:.ux de moutnns,
d:a_gneau~,
de cbevres, l<i>rf-
ti!
qo1 fe perd _gans les t.enebres
1
&
Qtli ne >Mnque guere
qu'elles font déllcates
&
fi~es. Vuye~
GANT, PI\AU,
&c-.
~
Yrame.n!r, l' ."!lle fu1t fans d1fcuffion. [1
ell
un point
C e
íbnt
auffi les
M lgr/fiers.
qm
prép~rent
les. peaulc
Jnterméd,a~re
ou rl faut ravoir s'arréter ·
-'le
i1
f~mble
que
dont on vem conferver le p01l ou la
lame ,
C01t
pour
l'ignorance de ce po
int ait été le vice p;incipal de l'école
~tre
employés
a
faire de grorfes fourrures, ou pour d'au-
de Mégore
&
do la
feé.lede Pirrhon .
tres uf1tges. l is nppretent auffi quelques cuirs propres aur
11 aous refl¡: peu de chofe de la philofo phie de Stilpon
Bourreliers,
&
fom le
né~oce
des laines.
~
ce peo encore efl-il fort au.derfous des talons
&
de ,;
Ce font encaro Je¡
M lgiffiert
qui donnent les premierc:s
réputatiou de ce philo fophe.
préparations au parchemin
&
au vélin avant qu'ils plífcnt
11 pr6tendoit qu'il n'y a point d'univeríllur,
&
que
entre les mainl du parcheminler .
.
•
ce mot,
bomm~,
par exemple, ne
fignifioit rlen d'exi-
r.a oommunauté des
1111giJI!ert
de la v!lle de ,Pam,
Clant. 11 •JoQ t<;>lt qu'lUle cbole ne .pouvoit
~tre
le pré-
eft aíf01. confidérable ; fes anc•ens Clatuts fom de 1 année
dic1t d'une
a~tre
.•
&<.
1"4Q7,
&
om été depuis coqfirmé1
&
~ugmemés par ~ran-
Le C<,>uveram •bten, felonlni ·c'ótoit
d~
n'avolr l'ar¡¡e
~ois
l.
en
rp7,
&
encor~
par
Henn IV.
au
m01~
de
troublée d'aucune paffion ,
'
Décembre
1
! 94·
O o le
fo~p~<;>nnoit
dans Athenes
d'~tre
peu religieux .
Suivant des flatuts, un ma1cre ne peut avoír
q~¡'un
ap-
11 fut tra?ult dcwant
l'~réopa~c.,
&
condamné
a
J'etil
prentif
~
13
fois,
&;
les afpirans ne peuvent
éc~e re~~s
pour avo1r répondu
a
quelqu'uo qui lui parloit de Mi-
maítres qu'aprcs fix ans
d':?p,renti!T.~ge ,
&
apres avolt
nerve,., qu_'elle
~·~mit
point filie de Jupiter, mais bien
fait un
<;Qef·d're~lvre,
qui confiUe
a
parfer un cent de
,. du flarua1re Ph1d1as ., , 11 dit une autre fois
a
Crates
peaux de mouton en blanc.
.
qui l'imerrogeoit fur les pr6Lens qu'on adrelfe auK dieux
Les tils de ma\tres
Com
difpen(~s
de faire l'appreuulla•
&
fur les honneurs qu'on leur rend: , érourdi, quand
t~
ge ;· mai¡ on ne les difpen(e pas du chef.d'reuvre ·.
,
auras•de
~es q~llious
a
me faire, que ce
'n~
íhit pas
La co mmunauté des molrres
M lg iffius
dl rég•e
pa~
" daos les rues , • O o racomo enca re de lui un enttetien
trois m:¡.Jues jnrés; on en élit dcux tous les ans
dan~
une
en foage
~vec
Neptuqe, od le dieu ne pouvoit étre traité
arfemblóe
~<lnérale
des rnalues,
&
le prevtn de Pans re·
au!J! fam11lererneot que par un homme libre de préjugés .
~oit
leur t"erment.
Mals de
~e
que .Sdlpon Alifoi1 arfet peu de cas des dieux
Les
au~res
articles des f\atl!ts cootienoent des
~eglemeos
4e fou paJs
,j'~n
fpit·il qu'il fUt athée? Je ne Je orois pas ,
au fujet do commerce J es la111e<, que les
Mlgiffiut
pnt
droit de faire ,
Diélion11.
ti•
Commerce .
ME-
,