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MEM

de-

trop gros

nr

de trop petits par

compar~ifon

avec les

a<Jtres. On ne fe fert guere

d~

ce terrpe ,

Ü!l

dit

{ir!

partitJ b;tn

proportionn!J,

MEMURE', adj .

m ternw de 8/a[•lli

ji fe dit

~~s

cuifles

&

Jambe, des aigks, des cygnes

~ ~u¡r~s

oi,

fcaux, quand ils les ont d'un autre

~mail ~u• 1~ ~enº·

do corps .

·

F

olfli, d'a1tur

a

u cygne d'argent,

b~qué

&

mnnbrl

d'or,

MEMBRETTO,

daQJ

l'llr&hiuDttrr,

efi le teqne

italien pour dire

pilajlrr

qui porte uh are, lis font fou–

·vent cannelés, mais il n'onc jamais plus de 7 oo

9

cau–

nelures . On s'en fcrt fauvent pour arner les cnanibran–

les de portes &

de~ chcrpin~es,

les fr(lnts

de~

galeries,

&

pour poner les corniches & les fri(cs de boiferie. ·

MEMBR"ON,

ter11u de flomberi•,

c

1

efl ain[l qu'pn

appelle la troilieme piece qui c;ornpofe les cnfa\tf!1llens

de plomb qu'on met au falte

d~~ b~tnnens

qui font cau–

vem en

ardoi(~;

cet1e piecQ efi faite en fon!le de quaq

de rond, & fe place au

~as

de

1~ l;>~ve1t~.

f7oye:r.

.E;N–

u.iTEMENT".

MEMBRURE,

f.

f.

(Gom.)

for¡e de tnQfure dont

on le fert fur les poqs pour fi\Cfl\rCf

1~

voie de bojs Q.e

oorde.

La

mtmbrt~re

doit avoir

quatr~ pi~s d~

hau1 & qua–

tre piés de large ,

MEMCEQI\,

f.

f.

(C~mmtrft , )

mefure des liq11i'

des done on fe fer!

a

M o~H'

en

Ar~bie;

elle

oonci~nt

trois chapines de f¡ance ou \roÍ>

pinte~

ri'

An~\etcrre

¡

-40

wumcrd.,J

fo&\t ljn ltlj18n.

f/oy fZ

TEMAN.

LJi{lton».

de c, omm.

·

MEM IN .'\,

f.,

m, (

/1ifl .

"at. )

animal

qua<lruped~

de l"i le de ecylan, q11i rdfemble

parfaiter;n~nt

a

un daim,

quoiqu 'il

ne

loic

p~s

plus gros qu'un lievre .

MEMINI,

(G!o¡.r.

am , )

peuple de la

Gªu.le

nar–

bonnoife ,

\'liu~,

t.vr~

111. chap.

iv.

donne

e~

110m

au~

habitans <le

1~

vil\e &

c;\\1

terriw,ire de Carpontra,.(D. ) .)

MEMM~L

ou

M.EMELBUR.G, (

Glogr, )

en latin

moderne

frlcmeli¡1m,

vil le iorte, & chiteau <;le la Pruife

polonoife, fur l.a nviere de Tangé,

pr~s.

de

111.

mer Bal,

tique,

b~tie

e11

12fC),

3

4!!

lieu~s.

N.

E. de

Dant~ig,

81

N.

de

V~fovk.

L"ong .

39·

2f.

lat.

ff·

fO.

(D.

"f.)

MEi\11

M

INGEN, (

Glog

)

Dmfo~ag~<t ,

ville im–

périalc d'Ailemagne, au

ccr~le

de S.uibe,

<l~ns

I'Al–

gow.

l,.~s

Suédois la prirent en

1634,

les Bava{ois <!\

1703

1

<5t

les. Impériaux la m

a

m~

annéc .. E lle

~11

dans

une plaine fenile &

agr~able, ~'

6

licues d' U lm, to

d'

Augs.bou¡g'

a

qu~lque

dilla(jCe de l'(llcr. Ses habitans.

fonc L.utl\4• ieus. Son oormncrcc¡ conliile en éto.(les , érof–

fes,

<5t

papier qu'un y fabrique •.

L qng.

·

27.

fO.

(a

t •.

'\7·.

r8.

(D ,

'J, )

MEI\'lNONES,

(Giog. anc,)

peuples d'Ethill\pie fous.

I'E¡:ypte,

f~\ao

Ptolom.ée

,

ltv. lf/. chap. vitJ..

qu(tes.

place ptes

d~

l\lléroé. (

Q

J.)

M

E'M

Q

1

RE. ,SOQV~NIR.,

RESS.OUVENIR,

RE'

MI

N

1

S e E

N

e

E,

~Sy"o'tJ.m<~.)

ces

quatre mots.

erprime11t égalemcnt

l'at~eo&ion r~nouvellée

de l'<(p.{it

~

des

id~ts

q•1'il a dé;a apgaxu•s. Mais. la

diff~rence

des

flOint~

de

vO~

acccffi>ires qu'ils ajoO.ten.t :\ ce1te idée

co~.mune

1

alli¡;ne

a

ces mots des r;1raéleres dillinélifs, qui

n'écnªppen.t poi.m

i&

la Ju(\elfo

de~

b.<>ns éCJivains, dans

le tet'1_S mémc q.u'tls s'oo doutent le m<>ins: le got1t, qui

fem

p~m

qu'il ne difcutc ,

<j~vient

pour eux une forte

d'intlinél, qui les dirige n;¡ieox que ne ferojent les rai–

fonneweo~

l,e¡ plus lubtils, & c'ell

a

cet in.fiinél que

font

c;\Qe~

les. bonnes

fonun~s

<JUI

n'arri~ent

qu'a des

¡;ens <l'tfj:uit, con;¡me le

~ i Coit

un des écdxains de nos

JOU<S qt¡i

méi itor~

le mieux d'cn. trouver, &_ qui

~'\

v ou_–

VOÍt

tr~s-fréquemment

.

L~

m.{moirt

&

1~

fo uwnir

e¡¡priment

u.ne

attention 1 i–

bre de l'c¡fprit

a.

des

id~eS

<J,U'il n'a point oubliés, quoi-.

qu'il ait difcominué de s'on occuper : les idées avoien¡

fa&t des i'!lprelf\<lllS durables ; "on y jcue un coup,•d.'a;il.

oooveau par choix, c'ef( une

~éHon,

de l'a.{\\_e •.

Le

rrj[o,M.V<IIir

& la

rr"'_inifrene<

exprim¡::nc une atter¡.,

tlon

fortu(l~

a

des idées que

l'efpri~

avoit entierement

oubli~es

6t

perd.ues de vOe: ces idées. n'avoienc fait qu'·

une

impr~l

{i.on

lége~e,

qul avoit été étonffée ou totale–

ment

etfa,~~e

par de plus fo.rtes ou de plus r6cemcs; el...

les fe

rep~~fentcnt

d'clles-memes, oU: du-moins fans

aucun cnnoours de

no&r~

pan; c'ell un.

~v~nement

ou

l'amc efl

p.ll

~ement

paffi xe,

.

, On le

r~pellc

done la

mlmoir.e

ou

le.f•r<vtni.;

des

chafes qua&\d on veut, cela, dél:'end

uniqu.emen~

de la

liberté de 1,'-._rne.; mais la

n.tlmojr.•

ne concern.e que les

idées de l'eQ>rit ;"c'efi l'aéle. d'une faculté

fubp~onné

a

l'im~lligenc.~ '

el(e fert :\

l'~c·l~J¡er:

au-lieu que le

fou–

'""" regare\<;, les, idées_ qui intécelfent le ca:ur: c'efl l'aéle

d'une

facult~ n~ceifiirc .

a

la fenfibilité de l'ame, olle [ert

a

ptchauffcr. .. . . .

.

.

MEM

C

1

ell ·dans ce fens

qo~

l'auteur du

Pa• <le

f-mi/lr

a

torjr :

Rapport~:t. lQt~t

au Jernier

1flOm

nt ,

J

ce

mordell

t

o/<

/a

mémoire

drJ

f4itt

/rJ

pita

l clatanJ

ne

'!MHdra

pa1

/~

fuuvenir

4'!1'1

ve:rrD

d'~alt

prlfontl pa,· httmanrtl

J

e~

...

{tú

9'1;

avqif foif

(Epi! , dédíc.) O n pem dire auffi

qans

1~ m~me

l ens : qu'uuc ame bronfaifaote ne con ferve

~ucpq

fo,wr'lir

de

l'i n~ratitude

de ceu x

qui elle a fait du•

pie!J;

ce feroit fr;

déc~irer

elle-me

me

&

détruite fom

peochant favari ;

ceDen~.\)r

elle en garde la

mlmoire ,

p¡¡nr

~pprendre ~

faire

le

bjen

¡

& e 'dl le plus

pr~cieu~.

&

lo plus uégllgé de ¡ous les

~ns,

O~

a

ir;

r.ffiuvmir

ou la

rlmi,i{(ence

des chafes•

quand

Oq

peu~;

cela ¡ient

a

qe§

CallieS

indépendantcS de¡

nutre liberté. Mais le

reffo,n·enir

ra&nene ¡out-:l· la-fais.

le~

idc!es elbcées &

1~

oouyié(iun de leu r préexitlence

¡

l'efp¡it

l~s

recanoolt: au -ljeu que la

rlminifccnu

nc

rú–

veillc que

J~s

idécs ancienncs ,

lan~

aucune ré rtexion fur

ce¡te

pr~exilleuce ;

l'efpr(t croit les

~onnoitt ~

pqur la

pr~•niere

foi .

·

1/atten!ÍQn qu"

tlQUS

dOilQOIIS a

Cert~ines

{dé

es, foJc¡

par oatre choix, foit par quelquo •11•re

q4f~

1

naus por–

ce fouvent yers des idc!es

to~¡es dlfféreu¡~s,

q•1i tienncnt

au

x

p¡etjl\cres par

d~s.

liens

tr~s~dtllic~ts

llt

quelqqefois

•n.c!me

imperccp¡i~les ,

S'(l n'y

~ entr~

ces

idée~

q\1"

la•

li~ifuo ~9cidcncell~

qui peqt venir de nntre fllaniere

d~

vojr,

QU

ti cctle li;\i(on l}il Cl\\

lD.re

fenfible nonoljfiant

les

amr~s

lien.s qui

p~uvcnl

les

•.!•a~er

l'un

a

1'-aqtre;

11ous av(lns alar par les \11\eS

1~ r-J!ú~<vrv.(r

des

autre~

¡

pmt;

reoonnoi(fnns les

~remiere~ lr~ces

¡

mais

li

la

li~i!bn que notre

arwi~tttl~ 111~nier~

d.e voir a !llife

~nt¡~

9es

¡d~e~,

n'a pas fait fur·

no.ll

~

uue imp.¡ci\Jo!\ fep(ible,

~

que nous

n'y

dit1in~ljions

que le lien appare111

d~ l'~n~Jogie.; nous pouvons alors o'avoir des iqees po(\érieu–

{es qu'une

rémiwi[tmce'

jouir rans fcrupule du plailir .

de I'ÍI\VCntiQn, & etre

m~

me

plag(~_i{eS d~ b,0\1.1\~·fofs.;

c;'efl

Uf\

~iége

ou maints

autet~rs

ont \lt6 p¡is.

'

11 y

~

en latill quatre verbes q11i

~~ p.arnilf<:n.~

aO"e?,

r~p.nndrCl ~

nos qqatre noms fratu;o"s , & dlff<!rer ent¡e

I;JI~

par les

m~me~

nuances; fa voir

mervi,i{fr,

ru~rd.a.~

fj,

m(J?'IO~ari,

&

rttn;nifoi ..

l.;

o p.remier a. la forme & la feos aélif,

&

vient, com–

/ne tD,l\t le mortde (l¡it,, du

vleux

v<rhe

mmo,

do11t lq

prérérit par réduplica!ÍQO de la prcmiere- confonn.c:

~1}

mtmini; numinif!r ,

fe r.lppeller

la

Y~,Jimo.,:rt, e~

qui ell

en

~ffet 1'-a~ion

de l'efp1it.

· .

Le fecond a la forme & le (Ons. paffif•,

ruordart,

fe:>

~ec\>~der

'· ou plOtl'lt

~ere record~~

rec¡;voir au

c~ur

une

impreffion qu'il

a

déja

re~ue

ancrcnnement, mars la re–

cevoir par le

fouven.ir

d'uoe idée touohante :

fi

ce verbe

a

la forme &"le fens paffif, c'cll qu.e , 'quoiqllc l'cfpdt

agiife ici, le ca;ur

efl

pnremcn.t paffif, purfqne

fnn

émocion ell une (uit.e néc. lfa_ire

&

irreli.llit>le.

d.e

1'-llél~

de

mlmoire

qui l

'o.cc;

a,úpnn.e; & il y a. une fo¡t<; d.e d¿lrca.–

teO"e

a

montre.r de

pr~(é

ren.ce

l'é.tat con(clquent du cceur,

vil d'ailleurs. qu.'il.

indi~ •te

fuffilammenr

1'-ac"\e

a.ntérieup·

de l'efprit, oomrn,e l'effet indique a,ifez. la C3l\fe. d'·ou •il >

p:v~:

'(ua ln

""~

Jludia

&

offuia

mu!ttJi1f.

t~cr~m

recor.,

dc¡re, di¡ Oicéron

a

Trébpnii\S (

E f!ifl.. far,d.

X:"·

2.4· )

& comme s'il avoil eu le de(\ein rn

¡rn.el

de

no.us

faire

remarqoer dans ce

ruord.-·e

l'efprit

&

le ca:ur, il ajo

O–

te:

111m

modo

v irum

bowum

me

exifr.i.,JI~tbis,

Ct:

qui' mo

femble defigner l'opération de l'efprit limplement,

vr–

rum_ ttiam

t~

a ,..

amnni plurimNm,

j~tdirabi~ ~

c;:e qui

ell dit pour aller au creur .

·

'Les dcux. d,erniers '·

mrr<>pMri,

4tre. aver\f

pa,~·

une

ml–

m,oir~

a

,ccident.el.le

&

n.on

. fpootan6e, avojr le

r.(/juuvt–

nir,

&

(tminifci,

~ue

ramené anx

anoienn~s

np1ious

de

l'efprit •. en avoir la

rlm~nifrm.*;

ces. deu.• dern.iers, dis-

. je, O)>t•

la.

form,e. & le. (¡ns.

~li.Q\t'",

'l

,U.Oi

. qu.'en difeut

les,

tradu.él_<U(S ard.fna.ires,

a

qui la, déTJ.ominati:on. de verbe

dépo,nenn mal rntendue. en a impofé; &

c;e

lens. paffif

a

bien.

ele

l'an¡;lor,ie

a.~~c

ce. que. ¡'ai obfervé. ru.r: le

rtf·

fo.u•~ir

&

la

rlmi.nifc~nu ,

1\u.

refie,

mal~ré

le¡• conjeélures

6t~.molog\ques,

peut-

.

~tre f~roit-il

diffi.cile de j.unifi,cr

tl.13.

peQfée e¡uieren¡ent'

pao des textes

pr~cis

l.

mais il ne fau.cJ.roic pas non plus

p<tor cela la condamncr t.rop '·car

fi.

l'euph.onie a a,menc!–

dans la. diél.io.n. des faute_s,

w~tm.e.

comre l'analogie & les

princip.es

(ondamenunx de la. gramrn.aire, lelaJt la

re~

marctu.e de. C1céGon.

(·OrnJ•.

" ·

47·)

lmpttrnJHm

~/1

..

(.O•fu~tHdÍ11~

ut-

pt((.are

fua vitatis r._'au(á·

lietret-;

comb~én

l'h~rm.oAiC.

n'aui:t·t·t;llc pas exig6 des facrifi¡ee< de la,Ju–

ilelfe qui décide. dU¡ choix des

Cynonym~s ~·

Dans

notr~

hngue

m~me ,

otl; les lois de l'harmonre ne

fop~

pas

a

beau,coup.

P.r~s

fi j·n¡péricufes que

da~

la

lanp;u~

la,tint,

cambien. de fbis les

meilleur~

écrivains ne {pnr,·ils par-,

obligts d'ab:mdonner le mot le plus précis, & de lu\

fubllituer un (ynonyme

modi6~

par quclque

cotre~iE\

p1a..

1.

(