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Le m!morial e(l propr<mem une dpeee de journal quí
n'cil pas au net; au!Ji l' appelle-t-on qu~lquefois brouillard
ou broudlon, Voy~~ BR OUJ l.J-13~.
Ce livre, tour iuformc qu'il .orl, di le preml~r &
pcut-etre le pl •tS otile de 10\IS ceux dont fe fi!rvctll leS
marchands, écam comme la boíé & le fortdement des
2u1res dont il confcr ve ét. fournít ks ma1í<res. Quant :l
la maniere d< le cenir 1 11uy<~ 11articlo LtV RE 1 D iél. de
C omm.-re. (D. J )
MEM PHIS , (Gl•l· anc. ) ví!le cortfidárabled'Egy–
ptc fi tUée a rf. mílle pas au·delfus du commencemem
du :tetra o fé paratÍ'lO du ~íl , fur la rfve gau–
c he de ce peu loin des pyromidos , & la capr–
ule du nOm< auquel elle donnoit fon nom.
·Cwe villc aprdlée par les E,¡yptrens MMr<f on MiJ!–
Jol, & par les Hébreu~ Muph , ~toít anciwnemcnt cé–
lebre . N abuchodnnofor la ruina; mai> elle fe rétablit ;
car dn rcms de Suabon, ·ello éto>it grartde , peuplée &
b feconde ville d1Egypte, qui ne le <édoit qu'i Ale–
s andrie.
Se¡ ruines t¡c fom plu~ quo das mafures fnrt pou dl–
ft inéte•, & qui continuent jufque vi; :1-vis du vtenx Cai–
l'e. Parmi oc' ruines efl "te "bonrg de Gete: ccpendant
on voyoit antr<fois dam M emphis plutieurs temples ma–
gnifi~uc>, entr 1autres cclui de Vénus, & cetui"du dieu
1\pi' . 11 n'eu rene rl us de vetligc•. (D."} . )
MEM PHITE, . f. ( Hijl . nat.) nom dono~ par
le¡ anciens :1 une picrre qui' mife en macéro tion daos
du vinaigre, cognurdilfoir les membres au poi m de rcn–
dre inf~nfiblo a la douleur' & m~me • .celle de l'am–
ptmtíon. On la trouvoit, di¡-oo, ptos d~ l'Vtcmphis en
!!:gy pto.
On a auffi donn~ quclqucfois le nom de memphi1ii
:l une efpecc d1ony1 ou de camée, com?ofée de plu–
fieur5 perites couche>, dont l'inférieure cil noire & la
fupérieure blanche . f/o1n. W<~lleriu>, M•nh-alog ,. . ~-)
!V!EMfti:-IITIS, ( Glog , an(. ) nome nu cantou d'E–
gypred au-dotlbs du delta, i l'oacident du Nil. 11 pro–
nnít <ln nom, flÍivant Ptolomé~, liv. IV, e~, v. de
Memphi< fa oapicale.
M E' N AL A G O G U E, ( Mldec.) o!pece de ,pur•
p:atir, felon la divifion des ancieus, cru propre a éva–
cuer la mélancholie ou bile naire. Vole:t P·UI\GATJ.F
& HuMEUR, Mldeei11t'. ·
M EN CE, n f. ( Gt•tJmm. & Mora f.) c'eil le (i–
gno euérícur do la colore ou dn rcllemimcnt. 11 y en
a de pcrm<fes; oe font ce!les qui précedent l'in jurc , &
qui pcuvcnt intimider l'aggreii6ur & l'arrcteo . JI y en
~ d'illicítcs ¡ ce font celles qui fuivent le mal . Si la ven–
goance n'etl permifc 4u':l Qjcu, 1~ m.mace, qui J\annonce
cll ridiculc dam l'homme . Licite o.u lllicite, elle efl
toujours iudéceure. Les termes m.nare & motu~ oin
été cmployé¡ métaphooque:nent en cent martieres dt ·
verfes. On dira tres-birn , par exemplo, lorfque le gou–
verncmcnt d'urt peuplc fe déolnre CO)ltre In philofophie,
c'etl qu'il e!\ mauvai>; il mmau le peuple d'uue llupi–
dité prochaine . Lorfque les hOJltl~tes gens fom traduits
fur la fccne; c'<:ll qu'il> font m macis d'unc. perfécu,
tian plus violente; on cherche d'abord a les ovilir aur
yeux du pcup!e, & l'on. fe lOrt, pour cet effer, d'un
Anitc , d'un Milite, ou de q.uelqu''llurre perfonna~e dlf–
fam6, <¡ut n'a nulk confidératiort a percho. La pertc
de l'cfprit parríotique nunau l'état il'une diifolutlou
tora k .
MEN lE, ( aM.) v.ille de Síci!e, fel on Ptnlo–
m6e, liv. 1/f.. iv. qui 1l place dans "les teores en–
tro N.a,.,. & acioruJ. Fud la nnmmo l'rU,Jc, &
Nig~r CtJI •tel(irotu .
M E'N A [)E ( L i11lr<tt.} c'eil-3-dire , frtritt<[<, de
f<tl"l'~, kn en Hreur . L wn de m.f4n:la fu t don–
né aur bac· hante>, pl rce .ue dans In célébratiort des
m vfle,es de &cchm, elle narchoiem que comme
dct prctrctfcs ag·t~« de rranfport furioux. Dans ces
f~tes elles cauroient toutcs éch~vel , teoant le thyrfe
~ 1.1 mait\ , & f:tifo nt r.erentir de leurs cris infcnfés, ou
du bruit do lcurs tamb11un, les rives de I'H.ebre & les
IDO!ll•]ncs de H.h.,, ope Jufqu'o !finare. (D. J.)
ME NAGE, Mll.'-NAGEME T, E'PARGNE,
(J: •om.) lln fe fer du mot de mlnage en fair de dé–
penü: arJinaire ¡ de cel<ll de mlnog<•nmt dnm la con
duite de¡ otfaire ; & do. crlui d'lparg"'·• 2 l'¿gard. de
r ~euus . Le rn(t~ag< ell 1~ talcnt d<s fe mmes ; il cm–
p~che de fe trouver court daos le bcío;n . Le mln,;_~<»><llt
en du n lforr des mari>; il fait qu'on n'etl jamaÍ!
dérsngé . 1.'/p•'.f"e convient ~ux peres ; elle len i ama(:
fcr pour l'écablilf<:mcnt de leurs enfans. (D. ] . )
M E'N ll. G E R, on dit ,, Pcir.tur< qu'il faut Erre
r¡tlll•l." ~· gr1,nds ~~its 6: t\c ~rnods bruns, paree qq' . r,,., x~
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lis p~oduifem de plus grands ctfcts lorfqu'ils nc (ont ¡,-oint
prodrgués.
M ~'N A G E R 1E, f f. ( Gram. ) batimeot oñ l'on
forretrent pour la c.utinfi¡~ 1111 gr:md nombre d'anim:ur t
·ditférf"n'. Ir n'appanienc guere 4u'•us (ou veraius d'avoir
<les mhag<rirs. 11 faut dtlt:uire les mlnagerreJ, lor!".¡ue
le peuples manquent de pa"n ; il fer<>it honteux de nuur–
rir d;"S b~:es ~ gra¡1ds frais, lnrfq u'oo a aurour de foi
des hommes quí me)lrent de faim.
ME'NAGYRTHES, f. H\. pi. ( Littlr.) Les
pr~tres de Cybelt furcnt ainfi nommés & ovcc raifon
par~C qu'ils alloient IOUS les lllOÍS demandcr d<S au mO!
nes pour la grartd-merc; & pour en obteo1r , ils n'l!psr–
gnoient pnint les tooro de t"nuplelfe; c'dl ce q~e fignitie
1~ m?l grcc mlnargyrth<, eompo!"ó de f'"• mots, &
fl.i'utn ; , charlatan, charJat3n de tous les m oís; compica
y co a-c·il quí le font de tous ks jnurs? (D. J.)
M E'N AL E, ( G!ug. anc ) en latin M.eRal•s, M...
11alium , M(l"Haln,J m•m , montagne du Péloponnefc dans
I'Arca<Jóe. Paufanias, in ArcaJ. c. xxxv;. l?liue, /. IV.
~. vj. & Strabon, l. V III. p. 338 . en parlent. La fablc
en a fau le théhre d'un des tra. ao> d'Hacule. 11 at–
trapa, dir-elle, fur cette l!l<>llt~~ne la bi~hc auK piés d'ai.
r~ío & ·aux corQes d'or , biche 11 ltl(ore 2 la courfe, que
perfoune, avant ce hé•os, n'avoit pu l'a11eindre . Le
mont Mlwal< ne manqua pas d'l'tre parciculíerement con·
facré a Oiane, paree que c'écoir un terrain ado11irable
pour la chJife. Virgile n'a point ocpli~ fon élo&e dlqS
fes ~glo~ncs , ·
Mrenalus nr~NIMmqNt nemttJ, pir.ofq~te loqutnln
Scmper hab•;., [<mpcr pojlomm i!/e autlit amores.
Cette momagne étoit fort habitée , & avoir pluueur9
bourgs, Alea, P ,./!aneiHm, fJ,/,Jfon 1
Dip~a, &e. dont
les habitans palferem 3 M~g.¡lopoli;. Le principal de ces
bourgs fe nommoit M~iur.).u, Jl1~nalum e;ppidum ; rnais
Paufanias dir que de ton 1 tm o.n n'cn voyoit plus <JUe
les ru:1m . (D.. J. )
MENAL!P P!E, f. f'. ( Ant. grlc.) F~re qu'on cé–
lébroit a Sycione en l'honnelll de Ménalíppo, une des
ma1trelfes de NeptUliC: c'étoit une mam<rt! adroite de
faire !.1 conr au dieu des eaux, & ~·enc<nfer f.:s autel5.
MENA M, ( Glog.) Gcrvaíf< nomme ainfi la prlnci•
p1le des trois rivicr<> qui cra vcrfcnt le royaunoe de Siam,
& elle en baignc la ~apitol<. 11ea donnc une defcription
fort é<cndue daos fou Hi(l. d< Siam , p~trt. VIl. c. ij.
j'y rcnvoic: les curit!ux
MENANCABO, ('Giog. ) vil lc des !ndcs, capitae
du royauwo eje m~ me nom, dans l'tle de Suma:r~.
(D.. J..)
MENANDRIENS, f. m. ~flijl. uchf.) "om de la
plus. :mciennc fcétc des Gnoflr4uc . Mc.<nandrc , knr
chef, étoit difciplc de Si·non le magícien, magicien com–
me luí, & ayam les meme< fendnocns. Voya. S 1M o–
NlENS f.!l GNOSTIQUES .
11 dif,>it qu< perfonnc ne pouvoít étre fauv~ , s'il n'é–
toit baptifé en fun nom . 11 ovt•it un bapt~one particu·
lier qni devnit, fdon lu; , ren lre 1mmond de cctt-c
vie , & préfcn •.er de la victll<(fe ceoJ qui 1e rcccvoient.
Ménan~ re., Colon S. kénr!c, publioit qu 'íl étoit cetre
pr<~tniere vertU ioconnue a !OUt le monde , ' il a\"llÍt
ét~ cnvoyó par le> angcs pnur le falut du ,;en.re humain .
fe vaotDit, dit le m~~ e Caiut, d'ttrc plu< grand
fon naairrc; ce qui d l oomrairc a. ce qu'~vance
éodorer, qui fait Mén1ndft' cl'ul\e v~rtu ínféricure i
c~lle de Simou !e magici<n, qul prenoif le nono de la
f!,C•m i < vattt.. Voy•:::. StMONIE. s, Difl. de Trlv•~tx.
ME'N ,\PLENS, LE , LHe , apii, (Giogr. anc.)
peupk~ do la Gaule B::lgique, qui a•·oíent des b<ltlrgs–
.des 1ur ~\me. & l'auuc rive d11 Rhin, & qui 'étcndoícnt
re ent re la m<uli: & I'•Elcaut. s nccupoient fel nn
n., la partle la pi<J> mérid,m:t.le dtl-l'ancie<l diocefe
4'Uu~·h< , & les pays oú t"otu ddclbo or~ en Zélan.–
dc,- Auv.ers, B"ís-lc~ uc en BrablUl, RlUemonde en
GueiJ res, & lo dnch6 de Clevcs., fm l'un & l'autre
c6t.~ du Rhio . (D. "}. )
MEN'\IUC UM, ( GI•J§· an<.) vil!e dr la Gaute
Belg.i.¡ue, A111011in la met fur la route de C:Jiellum i
t "ologne, a. ll mil les de la prem:ere, & ii 19 de la ro–
cande. On croit aoJourd'hoL M<rgen , en fr'llll–
~oi' 111<n•ille, ,.; Fla11 res tnr la Lys . ( D . "). )
MEN«":AUbT AU CAUD·, f. m. ( Comm. )
mefu¡e donr un (e elqu<!> enJrnírs e Flan-–
dres, ~ntr'autres i le Quofnoy, & Ca!leso,.,
&c.
,'\ Landrecy , le m<lfc•~tlt de frornent pefe, pr•!ds ~o
¡nat~, 91 li~res, de mtrcil 94 1 de fe¡¡¡Jc s;o.,· & d iVOJ~
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