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MEN

tout par Calvin,

&

fuivent a-peu-pres les príncipes r3-

donc•s que les Lu!hériens onr pris de Mélanabon.

(t)

lis

prof~llent

h

toléran<Zc,

&

lupportent voloociers daos

teur fcin de< opinions différentes des leurs, diis qu'olles

ne leur paroirlent point attaquer las fondemen du chri–

fi ianifme,

&

qu'elles laitfent la morale chrétienne dans

fa iorme. En un mor, les [ucceffcurs de fanatiques fan–

gninaires func les plus doux, les plus paitibles ¡le

taos

l<s hommcs, occupés de leur négoce, de leun; manu–

f~B:urcs,

laborieu¡, vigilans, modérés, charila!>les .

11

n'y

a

pnint d'exemple d'un

li

beau,

(j

refpeaabk,

&

a

1

grand cl11ngernent;

mai~,

dit M. de Vollaire, comme

les

M mnonius

ne font aucune

6~ure

dans

k

monde,

on oc d:ú¡;ne p"as s'appercevoir s'ils

font méch1ns ou

Ytcieux .

( D . ] .

)

M

E N O 1

S, (

Hi/1.

nar.

)

nom donné par qucl–

ques autcoHS

a

une pierre fernbJabfe

3ll

Croiíf1nt de la

!une , que Boot

aonj~B:Me ~tre

un fragment de la carne

d'Ammon.

ME' N <>LOGE,C m.

(Hi/1. ud. )

ae mot efl

grec, il vient d< ,..., ,

mois ,

&

de .,,.., ,

di[<ours .

C'e(l .

le

martyroln~e

ou le calendrier des greas, divifé par

choque mois de l'annde.

Voye:r.

MART'fReLOGE

f.:i

CALE NJ>Rrt:R.

Le

mmologu•

ne contiene nutre chofe que les vies

des f;ints en abrégé p•lllr choque

jonr

pcndant tout le

c nur$ de l'année,

OU

lA fi tn ple COtnmé tnor-atÍon

de

CCJJK

done on n'a point les vies écrites.

11

y

a

duférentes fn r·

tes de

ml~tologflet

chez l<s Grcc .

11

faut rcmM..¡uer que

les

Grecs,

depuis leur lchiímes, ont inféré dans

leurs

m i>Jologrus

le no m de pluliturs hé rétiques , qu'ils hono –

rrnt comme des íaitltS . 8Jillet

parl~

ton

au

Ion~

de ces

141/nologuos

do ns fnn

difaours [11r

l'hiflorr• de la vit

da

,Yaints. Dicfl. de Tre"oux.

1

MENON, f. m: (

Hr/1.

•wt. )

animalterrenre

a

qua–

tre piés' qui re(Jembte a-peu-prcs au bouc ou

a

la ché–

vre. On le trouve affez communément daus le Lcvant;

&

on fabrique le marroquín avec fa peau.

1/oye:r.

MAR–

ROQUJN .

M

ENOSC A, (

Glof(.

""'·}vil!e d'Eipagne che'L

les

V ardules . On croit alfe:z. généralement que c'cn aujour–

d'hui la ••ille

d'Orca

ou

Orro

dJns le tjuipuícoa ,

(D.

J.)

M EN TTE ,

[

m. (

Gram.)

líen de carde ou de

fer que l'on rnet

aux

mains des n\alfatteurs, pour

leur

en tncr

l'u

íagc.

M ENOf/1

lf,

(

Glef(.

anc.)

andenne vil!e d'hngle.

tecre

~ve¡: év~ché

fuffragant de Canto bery, daos

13

par–

tic

m~ridionale;

du pays de Galles, au comté de Pem.

broch; elle a été

ruinéc p.r l<s Danois,

&

n'efl plus

ajourd'hui qu'un villrge: cependaot le juge épifcopal fub–

fi rie toujours foes le 11o m de

Saint David. (D.

J.)

MF.!IJ O YE,

(G!o(.)

oetito riviere de Savoie. Elle

:vieot des tn•mtagnes de B

><~e ,

&

le iette daos

1'

flrve,

:tu

delfo•rs du pone d'E rtrambieres.

(D.

J. )

.

M

E N

G, (

M yehol.)

c'ell-a-dire l'efprit, la penfc!e,

l'intelli~ence.

Les Romains en avoient fJ1t une divinicé

qui

fug~éro1t

les bonnes peofées,

&

détourn9it ce!les

q ui ne fervenr qu'a féduire, Le pré•eur T . Omcilius

:voua un

templ~

a

cette di vinicé, qu'il 6t batir

fur le

Capitole, (prfqu'il fut norumé duumvir. Plutarque fu i

en donne un íecond dans la huitieme région de Rome .

Ce dernier étoit

.cellli qui fut voué par les R omains,

lors de la cc>nnernatinn

mi

la perte de la banille d' A

1-

lias

&

la mor t du confu! C . Flaminius, jcrterent la ré–

publique. On conlultl, dit Titc-Live, les livrrs des Si–

bylles,

&

en conléqucnce, on promit de grands

¡eux

a

jupit<r .

&

deux tem ples; favoir, l'un

;1

V énus Ery·

cine,

&

1

1

aurre

:1•1

bon Efprit,

Me~ti

(D. '] . )

MENSAIRES, f.

m.

pi ,

(Hi/1.

<tnc. )

officiers

qu'on créa

a

H.

ome, áu nombre

de

cioq , l'an de cette

'rillc

40~,

pour> la premiere fois. lis tenoient leurs féan–

ces dans

les marchés : Les créanciers

&:

les débiteurs

comparoilToient la.; on examinoit leurs

affaire~;

on prenoít

dd

prc!cautions pour que le débiteur s'acquitt!t,

&

que

fon bien ne fUt plus

en~agé

aux particuliers, mais feule–

mem au p\rblic qui avoit pourv u

a

la fureté de la créan–

.ce.

11

ne faut done pas

a

nfondre les

mmfarii

avec les

"rgt~tt11rii

&

le~ 11~<>nmMiarii

¡

ces

dcrni~rs

étoient des

(a) Ce (ernit m_:tngue! d'incellígence que de pen(er que les

idie'

qu'eut

1

S. Augurlin ile la grace, étoicnt

tror

(gvere•

on ce (eroit

millicieu–

fcm-:nr lnterpreter

le• O•.Ptra,ee' de ce S. q

ue de

lcur donner an

fent tour

!

fair étran¡er

1

(on

fenriment .

Q.ni

ne fait que

f'a

lt6 1a

l'•d~e

de•

PrC)reA:1n• ,

~ J'~rticuliere

ment

de•

C:alviniClcu par

tapport

i

la grace .

8c

a

)3

prédelt!o•uio~

.

fentiment entiert:mcnt

,1

·"rf!l''fi

~- ~e"'i

de

S.• Aa¡aft1•

f~r

ce (ajer.¡.Ju

prqteftana

refpr-

.ME N

efpeces d'u!'hriers qui fa ifoient commerce d'ar ent .

Les

me.,farii,

au comiairc, écoient des hvmtn es publi s qu i

devcnoient ou quinquivirs ou

rÑt~mvirs;

mais

le

faifoit

ar~ent•rius

&

mtmmulari:u

qui vouloit. L 'an de Ro–

me

3f6,

on créa

a

13

requctc du trit>un

du

p<upte

M.

M

inocios, des triumv irs

&

des

m"t[airn .

Ce.

e~

créa–

tion t"ut occafionnée par le défaut

d'ar~~nt .

En

f38,

011

eonfia

a

d=

pareils officiers

les fonds des mineurs

&

des vcuve<;

&

en

)42,

ce fn! ehez des homme; qui .

avoient la fonB:ion des

mm/aires ,

que chncuu alloit dé·

poru fa

va'ffelle d'or

&

d'ar~~nt

&

foo argent mon–

n yé.

11

ne fut permi< a uo íénateur de fe rérorver que

l'anneau, une once d'or, une llvre d'argem; ks

bijnn:~~

des fe mmes, les paruros de cofa

m

&

ciuq mili e

áff•s ,

le rout palfoit chez les triurnvirs

&

les

menfaires.

Ce!

pret, qui fe fit par efprit de

p~t riotirme ,

fue romb urf6

fcrupuleufement dans lo

fuite .

11

y

avoít des

mm[airt~

dans. quelques vil les d' Afie ; les revenos publics y

~toient

per<rus

&

adminiflrés par cinq prét

eur

s, troi> quefleurs

&

qu:ttre

mtnfaireJ

o

trapezetei;

e.tr

on leur donnoit

cnc~,rc

ce dernier nom

.

M EN 5E,

r.

f. (

Jurifprud.)

du latín

menfa

qui fi–

g nifi e

table.

En muier•

coclé.riarliqu~ ,

!"e

preod pour la

part que quelqu'un

a

dan< res revei)US d'une

é~ liíe.

On

ne parl oit point de

men[n

tant que les évéque

&

les

abbés vivoient en commun avec lenr

clerg~;

mais de–

puis que les fu périeurs out voulu av >ir leu r pan difl in–

éte

&

féparée de cel!c de leur

cl~r~é,

on a diflinl( o6

~a ns

les cathéJ rales la

mm[e

épilcopal~

&

celle :!u cha–

pirre, dans les ahb• yes on a diO

in~

u\! la

me"ft

abba1ial~

&

b

men{e

conventuelle, qui ell la pan de la co mmu–

naulé.

O

m

re les d ux

menfes

de l"abbé

&

du couveot, il

y

a le tiers lot dd liné pour les réparation de l'éghfe

&

des lieux

ré~uliers.

L a diflinB:ion des

menfts

n'efl que pour l'adm'niflratioa

d.s rev• nu>; elle n'óre pas

a

l'abbé l'autorilé namrellc

qu'il a fur fes reli.;ienx ;

&

l'aliénation des biens qoi

f<>nt

de !'une ou l'autre

m.nft,

ne peuc

~ere

faite fans le con•

fentcment réciproque des uns

&

des aucres.

Daos quelques monafleres il y a des

mmfts

partico–

lieres, attachées aux nffices cbu!lraux ; d•ns d'autres

011

a éteint rous ces nf!iC\JS,

&

leurs

men[es

Ollt

été réunies

a

la

mmft

con veotuelle.

·

On entend par

mm

fes

monarhala,

le<

places de e

ha~

que religieu

x;

ou plurót la penlion deflinée pour

l'cn–

treticn

l5c

la no•Jrrirure de cha..¡ue reli¡;ieu,.,, Cette pnr–

tion alimenlaire n'efl dúe que par la mailon de

h

pro–

fclli on

¡

&

pour la pofféjer, il faut

~ere reli~ieux

profés

de l't>rdre , L e nombre de ce<

menfn

efl ordinairernent

reglé par les panages

&

trant":télion< hite

entre l'abhé

&

les

rel i5i~ux ;

de maniere q ue

l'abbé n'ell

tenu de

fournir.

~tlX

religieux q•Je le nombre de

merr(u

qui a <!té

cnnve~u, ~u! rement

il

qépendroit des reli)¡icux

d~

m u)–

tiplier les

menfes

monachclleS;

Ull

officier cJauí\raJ, re–

tcnaot fa

menfo ,

réli¡{neroit fon office

:l

un nou veau re•

ligieu~;

eelui-ci

a

un autre,

&

c'ell au rétignataire

a

at–

tendre qu'il y ait une

mmfe

vacante pour la requerir.

Anciennement les

m<nfes

m >nachales ét<>ient fiKc!es

i

une certaine quantité de vin, de bled, d'avoine. Les

chapitres

~énéraux

de Cluny, de r676

&

1678,

ordon–

neot que la

menfe

de ch1quc religieux demcurera 6 xée

a

la fomme de trOÍS cent Jiv . en argent,

& >

<jUC

les ptÍeurS

aurnot une double

mmfe .

-

Dans les abbayes qui ne font

impofé<S aut décimes

que par une feo le cone, c'efl

a

l'abbé ícnl

:i

l'acquit–

ter; on préíume

qu~

la

rAtll[a

conventuelle n'a point

été impoíée.

. Dans celles ou l'abbé

&

les religieux ont letirs

men–

fts

féparées , la

menfe

conventuelle doit étre

impoí~e

féparemen t de celle de l'abbé;

&

les retigicux doivent

acquittcr lcur cotte fans pouvoir la répéter fur leur ab·

bé, qnoiqu'il jouilTe du tiers lo! .

Lorfque les revenus d'uo mon11lere foumis

a

la ju rií–

diélion de l'évc!!que, ne font pas fuffifans pour eotrcte–

nir le.nombre de relio:ieux lbffif.1ns p:>ur foutenir les exer–

c ices de la régularité, les faints decrets

&

les ordonnan–

ces autorifent l'éveque

ii

éteindre

&

fupprimer la

menfet

con-

m:ueurt

n•ont

cherché

d:tn<~

ce S.

ooaeur

qae

een.tine•

e:rprd·

fion~

potlr

déft:ndre

lc~.:r hér~fic .

Le.s

M eanonitc~

furent

encore

le• ddhulteuu de 1.2

réli~ion

Chrétienne.

oarce qu'oucre plu,eau

crrrur•.

qo'ih fnutenoient

concr'elle il•

nioient

nulti

la vraie

~

nuurelle lmmanité de

J.

c.

laqoelle

d\:

an de• dogm!fS fom!arqen•

caax: de

ce~te

rdligiort. .

(ft')