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..

..

"2.68

MEN

MENES'I'HEl PO RTVS,

(

Glog.

a11c.)

port de

J'Efp1gne bétique félon Straboo & Ptolomée. C'dt au–

jourd'hui

prurto de Sané1a-Maria

'Pline cotlnoit

ce

lieu

&

le nomn1e

B,e{ippo. (D.

J .)

MENETRIER,

voyn

GArAN.

MENEUR & MENEUSE,

(Econ.

rHfti'J. )

hom–

rne ou felnme qui mene les cnfans en nourrice, & qui

-.¡ieot recevoir leurs mois, & donner de leurs oouvcllcs

aux pareos.

MENEUR DE

BlLLET

T.ES,

letrife deVerrerie.Voyn

Br LLETTE.

MENEUSE DE TABL!!,

terme de Cartier; c'eCI

ainfi

qu'on nomme une

filie

de

ho~~ti'{t«

qui trie

les cartes

apres qll'elles ont été coupées, & qui en forme des

jeux.

MENFLOTH,

(Giog. mrc.)

ville d'Afrique furle

Nil; les R omanH la roinercnt, & les Arabes la rétabli–

reot

en

partie. Ptolomée met cene vil le dan. la provin–

ce d' Afrodite,

a

6td, l.O de

long .

&

a

2.7d, ;¡.o de

latit.

(D . '].)

MENI,

f.

m . (

Hift anc.)

idole que les Juifs adore–

rcnt . On prétend que c'ert le Mercure des payens. On

d<!rive fon nom de manoh,

m•merarii ,

&

l'o n en fait

le dieu des

CJmmer~ans .

D'autres dife nt que le

Mmi

des Juifs fnt le Mena des Arm<!oiens

&

des E !!;yptiens,

la !une ou le [dleil . ll

y

a

fur cela quelques au tres o pi–

nions 9ui ne fo lll ni mieux ni plus malfondées .

MENIANE,

f.

f.

(llrchiteé1. rom . )

mnt purement

latin,

menianttm

,

dans Virru

ve,

efpe e de balco n ou de

galcrie

avec

une faillie hors de l'édifice . Ce mm tire

f on origine de Ménius, citoyen romam, qui fe premier

ñt po fcr des pieces de bois fu r une coloone. Ces pieces

de bois faiCiwt fai llie hors de

r.~

maifon, lui donnoiem

moyen de voir ce qui fe paffoir d1ns les !ieux voifios .

S on efprir lqi fuggéra cette idée par l'amour des [peaa–

c les . C om·ne il éroit a.ccablé de dettcs ,

&

qu'il fut obli–

gé de vendre fa maifon

a

Caton & a Flaccus, confuls

pou r y b!ltir une bafilique,

il

lcur demanda de s'y ré fer–

v er une colonne , avec la perm iffi on d'y élever un pc–

tit ro!t de

pl auche~,

o

u

lui &

fes defaendans puffent

avoir la liberté de voir les co o¡bats de gladi1teurs. La

c olonne •q u'il ajulla fut appellée

minia'!•;

~

daos

la

'fu ire ' on do nna ce méme nom a

toutes

les

[aillies de

b~ti mens

q

'o n fi r ,

a

l'imitarion de celle de M <!nius.

11

ne

fau t

p1

~or¡ionrlre

les colonnes

ml nian•r

avec

les co lonnes

ml dianer

do nt ¡.arte auffi V itruve. Ces der·

nieres ,

columu m•dian"' ,

f<l!l t les deux colonnes du mi–

lieu d'un

porc~e,

qgi ont

le~r

entre-colom;¡e plus large•

que les autres,

L es ltalicns de nos jours nornment

m l niann

les pe–

tite>

terr~ ffes ,

ou l'on voit fouvent les femmes du com–

rnun .:xpo fées au foleil, pour fécher leurs cheveux apres

les avoir lavés . .

(D.

J . )

· ·

·

M

E

N 1A N

T

P:,

!'.

f.

(Botan.) lhmiantn,

genre de

plante

~ ~eur

monopétale, en forme d'enronnoir & pro–

fond émenr

découp~e.

11

rort du ca!ice un pilljl qui en

anaché, comme

1111

clou ,

a

la partie

poftérie~

de

la

fieur; c

e p

illil

devi~m

daos la ruire un fruit ou une co–

que

le

P.lu§

fouvent oblongoe, compofée de deux pieces

&

remp1te de !emenees arrondies • Touroefort,

inft.

rei

herb.'Voyez

PLANTE.

.

' ..

MENl ~NT.E,

TRE!;'LE D'EAU

ou

DE MAR

A

IS. (

iVJat.

,.Id,)

Les 'feuil les & la racine de cene plante fom fórt

vantées p,df'es en decoétion, comre la gou tte & le rcor–

but,

&

prir¡c1 pal~menr

éontre cette derniere maladie. ·

11

ne faut pas croire cependanr avec

le~

coniinuateuts

de

1~

·

m~tier~

médicale de Gcotfroy, que cette · piame

c~:>Otlen ~e

,un

al k~li

.vol~

ti! libre, co mm e les plantes cru–

c.tferes

qe

T ournefort , qui f<?nl regardées comme les an-

tJfcorbunq ues oar ·ex cellence.

-

·

·

Le

trefle d'•ar¡

et1 un · :¡mer pur, qu'on méle

tres–

utilemem

a

ce ritre 'avec les plantes amifcorbutiques al–

kalinés,

d~~s

le traitement <ju

fco rbnt · de terre.

Vorez

SCORBU'I'.

c •crt

encare comme amer qu'on s'eh Tert

l!Vec

av~')tage

pour prévenJr

QU

pour éloigoer les 8CCeS .

d e la g ouue , ·

·

·

..

·

-

- ·

~o

prépare un

extr~it

&

u~1

firop fimple de:

mmiant~

qU1conuennent les parues n¡édrcameoreufes de cette plan–

te,

&

que les maJad<s peuvent ¡ireodr'e beaucoup plus

faci!ement que

la

décoétion , d'-'nt la gr.mde ' amern¡mci

ert

m[upporta~!e

P,our

1~ plu~

grand nombre de' fujers·.

L e

tr•fle d eau

ell

recorr¡ma~dé

encore · daos les · pi–

les-couleurs, les fuppreffions des regles, daos ' tes tiev res

lJUartes ,· l:hydrop fie, &" les obrtruaions ' inv'étéiées .'

'

T nlltes ces venus lui font ·'cominunes avec le char–

doo-benit, le houblo n; la

fu

meterre, la chicorée' amere–

la racine de

~r•nde

geotiaoe ,"de fraxioelle,

(:/&.

Voy•~

r'>f<I

((S

lirticla ,

(P) ".. ..

-

.... ·•

- .

-

MEN

M E N lA NUM,

f'. m . (

Hijl. an<.)

b<~lcoll.

LorCque

C~fus

Menius vcndit fa maifo n aux cenfeurs Caron

&

Flaccus, il

fe referva un balcon fouten u de col onne

d'otl fu i

&

fes defcendans pul!ent voir les jeux. Ce bal:

con étoit dans la huitieme région.

11

l'appella

mmianum

& on le

déCi~na

daos la fuite par la colonne qui

le

fou–

tenoit; oo dit

columna mm

fa

pour le

meniawt~m.

Les

!taliens ont fait leur mot

mignani

du m ot

mewianMm

d~s

anciens

Voyez

MENl .\ N!:.

MENIMA ,

(Hi(l. nat.)

animal

qu~drupedede

l'lle

de Ceylan, qui reffemblc parfaitemem

a

un daim, mais

qui n'ell pa.s plus gros qu'un lievre ; il ell gris

&

tacheté

de blanc; fa chair ell un manger délicieux.

M EN IN, f. m. (

Hifl . mod.)

ce rerme nom eil ve–

no d'Efpagne, o u

l'on no mme

mininos,

c'dl-:l-dire,

migwo>Zs

ou

favoris ,

de jeunes enfans de qualité pla–

cés aupres des princes, poor étre élevés avec cu1,

&

partager leu rs occnpations & leurs amuíemens.

MENIN, (

Geo?,. )

en llamand

M eriim,

ville des Pays–

bas daos la Flandre. L e feigoeur de Montigni la fit fer- '

mer de murailles, en

1578;

elle a <!ré prile & reprif¡:

plufieurs fois. Les H ollaodois é10ient

les maltres de

cene place par le traité de Baviere de 171 f,

&

y

met•

toieot le gouverneur

&

la garnifon.

Mmi"

a fleuri juf–

qu'en 1744 , que L ouis

XV.

s'eo empara,

&

en tit ra–

fer les fortitications . C'ert

a

préfent

un

endro it miféra–

ble. Elle eft fur le Lis, entre Armentieres

&

Courrrai

a

trois lieues de cette derniere ville, autant de Lillc

&

d'lpres.

Lonx.

20,

44·

lat,

fO, 49·

(D.

J.)

ME~INGE'E,

f.

f.

(llnatomie.)

nom d'uoe artere

qui fe dillribue

a

la dure-mere fur l'os occipital, & aux

lobes voiítns du cerveau, eft une branche de la vené·

brale ,

f7oy•t.

C!!RVEhU, MENJN& VERTEB RA LE.

M E N 1 N G E

S

,

P""'~'"'',

(

llnatomi•.)

ce Iom les

¡nembranes qui .enveloppenr le cer veau.

Vox•z

CER VEAU.

Elles Iom au nombre de deux: les Arabes les appel–

[ent

»¡ercr;

c'eft de-la que nous les nommons orcfinaire–

ment

d~,tre-mere,

&

pie-me".

L'arac hno'{de eft cooít–

dérc!e par plufteurs anatomilles comme la lame externe

de la pie· mere

'Voyez

DuRE-MER E & PIE-MERE.

MEl':jiNGOPHILA~,

f. m.

(Chirur.)

inllrnment

de chirurgie dont on fe fert au panfement de l'opération

du rrépan.

H

e~

femblable au couteau lenticulaire,

c~ce­

pté que fa tige ea un cyligdre exaélement rond ,'

&

n'a

point de .tral)chanr: Sa lentille , qui ell íttuée horifonta–

lement

a

fon extrémité' doit l!trc tres-polie pour oe palO

blelfer la dure-mere. L'ufar,e de cet in!trumcnt .ert d'en –

for¡cer un peu avcc fa ' lentille la dure-mere,

&

de ran–

ger la :circonférénce du

~ndon

fous le trou fai! au 'cra–

ne par la courOI)JlC du trépan ,

Voy•t.

lafig.

16.

El. XVI.

On peut avoir une lemille

a

J'extrémité du Clilet daos

l'étui de poc:he,' & fi!PI'rimer le

mmingophi/ax

du nom-

bre des in llrumens non portatifs :

··

·

.

Meningophila>r

ea

un mot grec, qui fignifie

gardim

du mening•r;

i1

ell compofé

por~,.!

,geuit. ,..,.,.,.,." ,

m•m–

brana >jleninx'

membrane menin"ge' & de

-"~uf,

tttflos

gardieh .

·

·

'

,

-

'

·

·

On

pcut aufli fe fervir pour le panfement du trépan

d'uo petit levier

applati par fes bouts.

PI. XI// .

fi.u

17.

(Y)

.

.

.

.

.

b

' MENIPPE'E,

(L ittlrar. ) fatyre "!tni¡pt-

1

Corte de

f¡uyre mélée de pro fe & de yers ,

V9y•z

SATY RE .

Elle fut ainfi nommée

de

Menippe Gadarenieñ

phi–

lof~phe

cynique, qui ; par une p,hílofophie· plaifa,;te &

badme , fouvenr auffi

inllruaive que

la philofophie la

plus férieufe, rourooit en railierie la pldpart des chgfes

de la vie auxquelles notre

imaginadoo· préte un éc!at

qu'elks

~'ont

poim. Cet. ouvrage

étoj~

Fn -prqfe'

~

en

yers;

'!J31S

les

ver~

.n'étolent que des parqd res

~es

pluS

grands poetes. Lucren nous a do nné

la v

éritable idée

~u.

caraétere de cette-

c:fpec~

de

f~tyre,

d.an~

roo

pial_ogu~.

¡ntrtulé

la Necr9m"'1'".

·

Elle fut auffi appel lée

vat·toniene

du favam Varron

qu i en

compof~

'de:

rc:mbla~les;

ayec cette. ditféreóce'

qu~

les

yer~

qu'on

y

hfort éwrem tous de lw,

&

qu'i\ avoit

fait un mélange de .grec

l'f

'de )atir¡ : I! oe nous relle

de

¡:es faryres de Vl!rrqn que quelques

fr~gmens,

le plus

fou~eot

.fo rt corrompus,

&

l~s titre~

qui montrent qu'il

av01t tra1té ut¡ grand nombre de ft¡Jets.

· ·

.. Le livre de Sencque fur

hi

mor¡ de l'empereur Claude

celui de

Boec~

de

)~ cc;mrol~rion

de

la Philofophie, l'oo–

yrage de Pétrone mmult

Satirieo",

&

les Céf'ars de

l'em'pereur

J

ulien, foot' autani de

fatyra menipplu,

en•

tierement femblab les

a

celles de Varroo .

·

·

-

'· ~o~ aureur~

frans:qis om 'auffi écrit daos ce genr!!;

&

nou; avons

en

notre langue deo: ouvrages de ce cara–

étere, qui ne cedent l'av

antage ni il

l' ltalie, ni

a

la Gre–

ce .

Le

premier c'e!t le

Cato

lic.oo,

m~

me plas connQ

·

fo\'• ·