MEN
leurs porties inférieures , de
m8m~
que les
émin~nces
in–
férieures du pubis , plus c:n dehw s que daos les hommes.
C'ell pourqu >i la capacité du baffin efl hc:aucoup plus
grande <Jans lc:s fe mn>es ,
&
né~nmoi¡1s
daos celles qui
n e lo nt pas enceinccs ,
ii
n'y a pas beaucoup de chafes
pour rem p! lr
~ette capacit~.
De plus, le denm de la
pottrine etl plus uni dans les femmes que daos les hom–
mes ,
&
le vatffeatu
(an~uins,
les vaiffi:aux lympl¡ati,
e¡
ues , les nerfs ' les memoranes
&
les rbres fout beau–
c oup pll}s lá ches : de· la vient que les hume¡¡rs ,laccur
1nulent pl us aifén1ent dans tOUte& les cavités, les cellu–
les , les
vaitf~at¡I ,
&
e.
&
aelles-ci plus fujettes
~
la
pletho re .
-
D'ailleurs , les fe mme<
~ran fpire nt
m oins que _les
ha
m–
m es
1
&
arrivenc beauco up plmó r a leur macurné. Boe,
Jhaave aJOO te a
100 1
cela la conlidération du tiffu ;nol
&
pu lpcu~
de la ma
~rice,
&
le
grand nombre de vemes
&
d'aaercs dnnt elle cfl fomnie intérieur,ement .
Ainfi une filie en fam é c!tanc par11enue
a
1'3ge de pt¡–
b erté, p'répare pi
U>
de
llOUrriiUI~
qliC foo
~OfpS
n'en
a
befoiu ;
&
eomme elle ne
cro1r
plus ,
~cue
lurapondª
ll.cede ncmrdmre ramplit néceOair•ment les vailfeao¡ , fu"
tooe ceux
de
la matnce
&
des mammel!es,
cornm~
étan1
les muins comp•imós . Ces vaiffeaux fcront l!noc plus
d ilatés qne les
a
utres ,
&
en co oféqucnce ks pe!íts vaif–
feaux la:éro ux s•¿vacuant dans la cavilé
d~
la matriae,
el!~
fera emplie
&
difl eudue, c'eil ponrquoi la perfonoe
fentira de la dou leur, de la cha leur,
&
de la pcfanteur
2ucour des lombes , du pnbis ,
&c.
en mdme tems
le~
vailfeau¡ de: la m atrice ferutÍt tellcment dilatés qu'ils laif.
fero nt éehapper du fang dans la cavicé de la matrlce ; l'o–
rifi ce de ce vifcere fe rarno llira
&
fe 1elk hera
&
le fang
en ío11ira .
A
mefure que la plethore diminuera, les vaiC–
feaox feront muins diHend us, fe co ntraéterom davantoge,
reciend'ron¡ la partic
rou~c
du fang,
&
ue laiOeront écháp–
per que la f,•rolité la plus gro ffi ere , jufqu'it ce qu'entin il
ne palfe que la férol¡cé o rdinaire . D e plus il fe prépare,
dans les perfounes dont nous parlons, une plus graude
quantité d'humellrS , laquelle ell plm facilemcnt
re~ue
d9ns les vai ffeanx llne fois dilatés
t
c'efl pou rquoi les
mm–
jlrH<J
fuivem dilfé•ens périodes
~~~
diff6reu¡es perfoones.
Cette hypotl¡de, quoique
tres.probable ,
&
combac¡ue
par le dvétcur D rake ,
qui
foutient qu'il n'y a poi
m
de pa–
Jcille ple1hore, ·au qu'au·mnins elle n'efl pas n6ceffaire
pour ex pli,¡ uer ce phéi>Omeoe.
11
di1, que files
mmflmeJ
éto'rm les eftecs de la plethore, les fymptomes qui
en
ré•
Ítl
hent , cumm'! la pd"anreor, 1'engourdHTement, l'inaél::iou,
:(urvieudroiem peu-a·peu,
&
fe feroient fentir lo ng-tems
avant chaque évacoation; que les femmes recommence•
r.o ieot
a
k s fentir auffi , tOc apras l'dcoulemeot,
&
que ces
fymptomes aug n¡emeroient chaque jour : ce q ui cfl
enti~
r¡:ment conlrai;e
a
l'exp~ rienae;
plulicurs femmes do nt
les
mmf/nus
viennent régulierement
&
fans doulenr,
o'~•
y1nt pas d'autre avertiífe ment ni d'autre lignc de lour ve–
nue, que
1~
mefurc du cems ; enfo rte que cclles qui ne
co m ptent pas bien , fe trouvent quelq uefois furprifes ,
fans éprouwer aucun des fympto mes que la plethn re de–
vro ic caufer. L e méme auteur aJOÚte, que daus les fcm–
m es m6mc, dont ks
mrnflmri
vien nent diflicilement, les
fym pcomes , guoiquc crcs-Hcheux
&
tres-inco mmode&,
ne reiTembleót en r¡en
a
ceux d'une plethorc g r:¡duelle.
D'ail\eurs,
fi
lp n
~onCidere
les fymp w m es vio lens qui
furv iennent quelquefois dans l'cfpace d'une heure ou d'un
jour, on Cera fort embarraffé
~
trnuver une aug mctJtatiOtl
de pletho re affez conlidérable po ur caufer en
li
pet.¡
de
tems un
{i
11rand chau?ement . Stlon aecte hypothefe , la
d erniere heure avant
l
écoulement de&
nunflma
u'y f•it
pas plus que la premiere ,
&
par co oféquent l'altération
ne doit pas
~tre
pl us grande dans !'une que dan¡ l'autre,
¡nettant
a
part la limpie éruption.
Voila en tub/lance les raifoos que le doéleur D rake
pppofe
a
la théo rie du doéleu r Freind, laq uelle, non–
pbflant tomes ces objeélions , efl encore, il fu ot l'a vouer,
¡a
plus raiCo nnable
&
la m ieux emendue, qu'on ait pro–
poféc jufqu'ici.
Ceux qui !a combaucnt o nt recours
i
la fermentation,
&
prútendent que l'écoulem ent des
mm(lruu
cfl l'elf"t
¡l'une ctfervefcence du taog. Pl ulicors auteors on t foutenu
r::e
fentirnem , particulierement les doéteurs Ghorleton ,
G
raaf
&
Drakc . L es deux premiers donnetll aux te m '1les
un ferment pafticulier, qui produit l'écoulement,
&
atf~tlc fculciTient, ou do m oins
principal~ mcnt
la matrice .
Graaf moins précis daos fes idées , iuppofc: leul<menr
une
etfervcfcence du fang produite par un fermcnr, fans
m arquer quef efl ce fcrmeot, ni cr:mme?t i.l
a~
ir. La fu-
1abondanc< foudaine du
[ano
a fat t crotre
a
ces auteuts ,
qu'elle pwvenoit de chaque
'~chofe. d'étr~ng_er
au faog,
~
J;¡¡r
a
f~it ~herche¡
dam
jcs parues
¡¡nuctpalfmem afi •
MEN
a.~cs,
un fermcnt imaginai re, qu'aucun
e~
amen anaroml·
que n'a jamais pu m ontrer ni <i\écouvrir ,
&
dom auco11
raifo nnement ne prouv< l'cxill<nce . D'ailleurs, la cha–
leur qui accom pagne
c;ec~e
rurahondanee les a portés
a
croire qu'H
y
av oit daos les
menf/r.HcJ
autre c;h >fe <;ue de
la plethore
&
que le fang
~prouv0it
alors
U!)
t)lonvem
nt
ioteflin
&
extraord tna;re .
Le doéleur Dr .ke enctlérit fur eeue opinion ci'un fer•
m ent,
&
prétend non-fenlem enl qu'il e•ille, mais oncore
qu'il
a
un rc(er.voir panicnlter.
11
JU~e
par la prom pt itudll.
&
la violet1oe des
f~ mpwtncs ,
qu'il doit entrcr benucoup
de ce ii:rment daos le fang en t re' ·pe
u
de tems ,
&
par
conféquent , qu'il doit étre tou r prét daos quelqoe& rcfer–
voiis, ou il demeure fans aélion . tandis qu' il n'en fQr.t>–
pas . Le
m~ me
au•eur va enaore pi
liS
loiu,
&
prétcnd dé–
m qmrer que la
bi1e
e
O
ce
fermem,
&
que la veficule
du
fiel en
tO
le refer,oir.
11
croir que la óile ell cres,;propre
a
exciter ttne fermentatio n dans le
Cmg,
lorfqn't!k
y
eu–
rre
d~ns
une certaine q oantité ;
&
::o
m me elle d l come–
no~
dans un rdl!r voir qui uc lui permet pas d eo fortirt
co ntinuellement, elle
y
demeure ,·n rc.ferve juCqu'3 ce .
qu'au boot d 'un a.ertain tcms
la
vcliaule étant pkine
&
di–
flendue,
&
d 'ailleurs
comprimé~
par les vifce·res voifi us,
liche
(a
bile, qui s'infinuant dans le fang par les vaiffoau¡
la.t¡-¿s, peut
y
caufer cette effen·efcenae qui fait ouvrir
le~;
arteres de la matrice.
f/oyn
FrEL .
Poor confirmer aette do.:l rine Drakc ajolite, que le¡
fcmmes d'un tempéra ment b1lieux ont leurs
mmflr-Na
plus abondantes o u plus fréquences que les
a
utres ,
&
que les maladtes m anif<fl em ent bilieufes fom accompa•
gnées de fympto mes qui reffcmblent a ceux d<S femmcs
do nt les
m rnf/rues
viennent diffi cilernent. Si on obj e&e.
que rur ce pié lil les ho mm c< dc:vruient avoir des
m,,.
.
flrues
comme les fem mes , il répond que les hommes ,
n'abondent pas e¡¡ hile autant Que
le~
femmes , par lll
ratfo n que les pores , daos les premiers é tanc plus ouvcns ,
&
donnam iffue
a
une pl us
~ raude
quamité de la partie
fére1¡i'e dtt fang , laquolle
ell
le véhieule de wmes les
autres hum:urs ,
il
,'é vactJe par
cunfé qtlent
une plus gran–
de qt.¡antité
de
chacnne de
Ge~
hum<urs dJu< le> hn m•
mes que dnns les fe ·m nes , done les hnmeurs fupoofi ues
dotvent co minuer
d~
circulcr avec le l"ang,
o~
fe rama
t._
frr dans des
refa voirs
oardculjtj¡ S,
cn¡n1ne
il
arrlve
e[)
etfetii la bilc .
JI
rend de merne raifon pourq uoi les ani –
maux n'ont pninr
d::-
nun/lr..<es• ;
o'cll que
Ct!Ul.: -c:i
ont
les porc:s manifc fl ement plus ouvens qu.: les femmes ,
comme il puolt par la q tlalité de poi! qui leu r vieht,
&
qui a bcfoi n pour ponffer d' • ne r! os g rande cav"•é
&
d'une
pl tlS'~-rn'lde
ouve•ture des gl andes que lorfqu'il n'en
vient point.
JI
y
a
néan m ins
~uelque
dilférencc eucrc
les
•na ies
&
le> fe
•r.elles des animaux ,
o
1
ell que cel les-ci o nt
autli leurs
maJjl ruri ,
q uoiquo pa1 ti
fn~ venr
ni fo us
1~
m éme for me , ni en r11émc quautité que les ft mmes .
L'atiteur ajo8 ce que les dt vers phénu mcnes
dG>
m en•
flrues,
toit
e11
Canté, íoit
eu
malarlte , s'ox pliqtJent na··
torcllement
&
faci lemeot par
c<:t~
hy pnth"fe ,
&
aulli
bien que par celle de
la
plcthore, an d'un form « H par•
ticolier.
·
La racine d'hellébore noir
-&
lé mars, fotH les prin·
cipa~K
remede pour f:Lirc venir
)e,
rcgks . Le
premie~
ell prefque infi• illible ,
&
m<!rn" d' ns plu lieur< cas
ntl
lo
m ars n'etl pas feu km nt inncil , m1·s encore nuilib\c •
cot!Hno ,dans.lcs femmes plethorig ucs amq11ulles le
to.rscaufe q uelq ocfuis d"s
mouvern~ns hy iléri~ ues ,
des
cou–
vullions ,
&:
une eÍP<'CC
de
iurc.uruttrmc : au·lieo. que
l'hell úbore atténne le f>ng
&
le i!p >fe
i
>'é vacuer
fo~n~
l'a¡¡iter. A iofi quoique
e
s deux .remedes provo quem les
mrnflru<I ,
ils le font
néan:)H>in~
d 'une m•niere difieren•
te;
le
tnars les pwvoque en augmontanf'la vélocitt dll
faug,
&
en lui do pnant plus d 'néb .>n COIHre les arteres
d~
la macrice;
&
l'heltébnre "n te divilattt
&
le rendaot
plus fl uidt;.
f/,y,.:.
/-i E LL f RORE
&
C H~Lt BÉ.
ME"' STR UE
&
A C'f iO "
~f liN~'l' RU ELLE, ~~~
DIS•
SOLVA " T
úJ
DISSQL U TI ON ,
(Cbimir.)
le mut
mnh
flnu .
a été emprunté
p.t~.
ks Chi mifles dn lau¡pge . al'
chun tqoe . 11 ell :lu nam.>re de ceux atuquels lés phtlo –
fuphes hermédqucs onJ
an~ché
un fens ab(>loment ar•
bitraire . a u du m·>in< qu'u n ne peu t rappro oher des , _
gniticacion; C•>nllo<s de
ce
lllQt que
p~r
des allulions bi–
farres
&
tor.~ées.
Qn
enreod
communémen~
par diffo! udon ohimiqpe la
liq oéf•tlioo , o u
ce
qo'un appclle dans !u
latl~~ge
ordi –
natre la
fonett
de: certa'ns
cor~s
concrelY
par
l'appJ·c:uion
de q uelqucs liqueu rs parcioulierc> , ce! cfl. le phénomene
q ue
pr~Cente
le fe! , le fuere.
1'!
gomm:,
&
c.
diflous
ou
f<~J'hfus
dans l'eau
.
Cene idée de la d'rTol u>ion
~fl
ri~ue~r ,
commc
O\J\11
l't~YO.Q> d~J
ine~aéle
&
f~uffe
a
la
rcm¡¡t~¡~<l
a
l'nnicl~
9•- ·