MEN
de l'orJonnance des
f~te¡,
d'en
arr~t~,
víf<r
t'!:
payer
les dépenfcs.
MEs
U, (
Comm.)
on cntend par ce terme, d3ns les
bureaux
du
convoi
ii
Bordeaux, toutes les marchandile•
généralemcnt qnelconques qui doivem droit au convoi,
&
qui fe chargent fur les vaiífeaux
:'i
petaes partics.
On appelle
rtgi/lrt
du
"'""'
un des regitlres du rece–
'\'cur du convoi, c;ll'l on enregi!lre rontes ces marchandifes
&
les droits qu'elles payent.
On nornme aufli
ijfut du
menu
les drolts de fortie,
q ui font dus pour les marchandifes qui fortcnt en petitc:
quantité.
Les entrées du fe! ., "'"'" fe difenr auíli
a
Bordeaux
du
[d
blanc qui ne paífe pa' u
o
quart.
La fonie du
\el
att
mtuu
efl quanJ le fcl qui foil ne
pa(fe
pa~
une mine .
Diélson¡s. dt Comm<ru.
MENU,
tn ttrmt dt c . mmtrct;
lignifie quelquefois
]a
méme chofe que
dlt~il.
Ce marchand trafique tant en
.gros qu'en
mm
M .
Détail
efl plus ulité.
Voyez
D ÉT
&1 L,
D1élionn. dl C:ommtrce.
MENU, "'
tamt
de paiH d'lpititr,
déligne
!OUS
les
cuvrages faits de pite
a "'""''
depuis 13 valeur d'un
liard jufqu'i deux lols.
M Es u,
tH ttrm: de D iam.1ntaire;
ce font des dia–
mans fort petits, qu'on taille
n~anmoins
en role ou en
brillanr cornme ks antres, a"t!c aerre différence qn'on le<
u illc
3
mnins de pans, ce qni fait des rafes fimples
&
de;
brillans flmples.
ME sus D:l.O!TS, (
Ch.rff•.)
ce font les arcilles d'un
cerf, les boms de
la
t8te quand elle
e(\:
molle, le mu Re,
les dirHier¡, le fraoc boyau ,
&
le>nreuds qui
le
levent feu–
Je,nent au prinJems
&
da!)s l'été; c'efl le droit du roí .
M E
N
1J
E
T ,
C.
m . (
Da~f•. )
torre de danfe que
J'abbé
Broff~rd
prétend nous venir originaircment du Poi–
ro
1 .
11
dit que cctte dan
ti:
efl fort gaie,
&
que le mou –
vement en etl fort vite . Ce n'ell pas tOlH-a-fait cela . L e
caraél:ere dtJ
menutt
efl une noble
&
élé~ante
ornplicité,
le rnuqvemeot en eíl plus rnodéré que vrte;
&
l'on peut
dire que le mnins gai de tous les Renres de danCes , uli–
-Jés dans nos bals,
,:(l
le
mmtul.
C'efl autre chofe fur
le théatre .
1
L a mefure du
mtHtUt
eíl
a
trois tcms qu'on marque par
le
3
f1rnple, ou par le
2...,
ou plr le+ .
Le
nombre de
•
4
o
mefures de l'air' dans chacune de fes reprifes' doit etre
quatre ou un multipk ele c¡uatre, paree qu'il en
T~Jut
au–
ranr pour acoever le pas du
mmsat;
&
le foin du mu
fi cien doit étre de faire Cernir, pJr des chlltas ou caden–
ces bien marquées ceue divifion par quatre, pou r aider
l'oreille du daofeur
&
le maintenir en cadencc.
(S)
Le
mmrut
ell devenu la dan fe la plus ulitée, tant
par
la
facilité qu'on
a
a
la danfer, qu'ii cauCe de la
fi~nre
aifée que l'on y pratiquc ,
&
do!]t on efl redevable
a
u
pornrné Pécour, qui luí
a
donné wute la 11race qu'il
a
au –
jourd'hui , en chan_sean t la forme
S
qui érnit fa principal
e
.1igure, en celle d'un
Z,
nu les pas comptés pour le figu–
rcr, contiennent tOUJOUrS
les
~an[euts
daos la meme
régu
lnit~
.
Le
mmtt•t efl
cornpofé
.de
quatre pas, qui n'en font
qu'un par leur liaifon . Cepas
a
trois mouvemens,
&
un
pas marché fur la pointe du pié. Le premicr rnonvemenr,
efl un demi-coupé
du
pié droit
&
un da gauche; .
1~
fe·
cond, un pa.s marché du pié droit Cur la poin te avec
les
jambe~
étenduc ;
&
le
troiliem~,
efl qu'i la fin de
ce pas on 13iífe paCer duocemcnt le
talan droit
a
rerre
pour laiffer plier Í<>n genou, qui, par ce
mou~emenr,
fait lever
1~
jambe
~auche
qu'nn patfe en-avant, en fai–
fant un demi-coupé échappé,
&
ce troilieme mouvement
fait le quatrieme pas du
mmuet.
Voy<z
C ou PÉ.
MENU F,
C.
m. (
E '<un.
n1/liq. )
efpece de Jin qui
~roit
en Egyore,
&
qui Ce veod au Caire. Son prix ell
de
7
il
8
pia!lre~
le quintal
de
cent-di; rofols.
Voytz
RoioL .
JI
y
a des
toilei oppellées
mmMf.
E lles ont
83
piés
de loogueur,
&
fe veQdent 8
3
meidens la piece, ou un
m edin
le pie .
VPyn
M EIDEN
&
Prc.
Dsélion•.
J.
C:ommerc• .
. MENUISE ,
f.
f.
( V <ntrie . )
c'e!l la .Plus petite
~rp~ce
de piOliJQ
a
giboyer. Elle e(l au-deífqus de la
dragée,
&
ne
Ce
tire qu'aux petits oifeaux.
L~
m<ntti[<
s'appellc; au
ffi
ftndr!<.
MENU ISERIE,
r.
f. (
Art.
mi<
han.) D• la Mmui–
ftri< m
glnlrol.
Soui le nom <le
Mmuif<ri<,
l'on com·
prend l'art de tailler, polir
&
aífembler avec propreté
(• Débirer des planches ou picces
de •oiJ
•"• 11
.ltt
re·
pcndre
~~ fci~ ~l!f k~
lpngue'!r :
MEN
&
délícatcífe les bois de
diff~rente
rrpece pour les me–
nus ouvrages; commc les portes,
~es
croifées, les clol'{
fons, les parqncts, plafonds. lambns,
&
toute> les eCpe·
ces de rcvétilfement daos l'inté rieur des appartemens
faites en bois. Ce mot vient de
m;nutariu1
ou
minutt~a:
risu:
parc;e que l'ouvricr emploie des menus bois , debi–
rés
(a)
par planches, ou
ao
tres pieces d'unc gro lfeur mé–
diocre, corroyées
&
palies
a
ve
e
des
r~bots
(fi& .
91, 9f. )
&
autres in!lrumens,
&
qu'il travaille en pem en com–
paraiCen du chnpentier dont les ouvragcs font en
~ro¡
bois, comme pomres, Colives, chevrons, C1blieres,
&c.
chlrpemés 1vec ia coignée
&
par<!s feulcment avec
Ja
befai;(ué'. Q uelques ·uns nommcnr encare ainli ccux qar
travaillen< en pftit, comme chez les O rfévres
&
les Po·
riers d'étaim,
ceu~
qui font de• brJucles, anne1ux, cro–
chets,
&r.
oppnf¿s aux vaiffelles
&
autres ouvrages qu'ils
appellent
g rofl'rit .
En général on donne plus communé–
mcnt ce nom
l
ceax qui travaillent aux menus
ouvrag~s
en bois.
L~
M enuiforit
fe divife en deui clnífes
~
l'ane
oñ
l'on
emptoie les bois de diff<!rentes·couleurs , débités par feúil·
les tres-minces, qu'on applique par cwmparrimenr fu r de
la
nunuiforie
ordinaire,
&
3
laquelle on dor10e plus corn–
munémcnt le nom
d'lb!n ifl<rit
ou de
morque~tri• .
L'au–
tre qui a pour objet la décoration
&
les
revc!:rilfemcnt
de~
appartemens, pour \aquel\
e
la connoiífance du def·
fein
efl:
nécelf.,ire. re fournlr dans les
b~timens
par les
Mcnuiliers
a
la
toif~
courantc ou Cupcrficielle, !l!lon qu'il
ell foéci6é par les devis
&
march~s
faits avec eux. Les
ouvrfers qui travaillent :lla premiere, fenomment
Mtnui–
jiers de placagt
0\1
Ebt!niftn ;
&
C!Cli K
qui travaillent
a
la
feconde, re no
m
mem
Mmuijitn
d'
affemblag t
mt
feule·
mcnt
MmuijierJ.
On divife encore cctte dcrniere en trois ditférentes
efpeces . La premiere el!
In
connoiífance des bois pro–
pres
a
ces fones d'ouvrages; la Cecondc: en
el!
l'aífem·
blage;
&
la troifiemc ell l'art de les profiler
&
de les
joindre enfcmble, pour en fairc des
lambris prnpres
a
décorur l'intérieur des apoanernens.
Du boi1 propru
J
la
M,,,;¡.,;,.
Les bois dont on
~~
fert pour \a
menHiftrit
ront le plUS
COm ffi\l llélllen~
le ehene , le Capín, le tilleul, ·le noyer
&
quelques aa•
tres. On Ce fert encare quelquefois de bois d'orme, do
fréne,
d'h~tre,
d'aune, de bouleau ._de
chhai~nier,
de
charone, d'érable, de cormier, de peuplier, de tremble
de pin
&
d'une infinité d'3utrcs de ditférente ef?ece ·'
mais de tom ces bois employés le plus ordinairemen'r
par les T ournenrs en bois, les uns
fom r3fe , les au·
tres Cont trap durs o u trop tendres;
&
d'autre< enfiu
fom trop foibles , trop petits,
&
n'o•H ancune folidité.
11
y
a
encare d<s bois de couleur fon durs qn'on ap•
pelle
lóln•,
mais ils ne font employés que pour l'ébéni•
ílerie
&
la marquerer ie .
Le
chéne efl de deux efpeces: l'une que l'on appelle
cUnt
proprement dit, fe trou ve daos
toutes les torres
fraiches, fnr-tout lorfqu'elles fom un pen
fablonnenre~ .
On l'emploie ponr les gros ouvrages, cornme pones
cocheres, ahartieres, d'écurie, de
cuifln~,
&i.
&
pour
les chaffis des autres portes
&
croiCées qui ont befoin
de folidité. Ce bois Cea!
a
la qnalité de fe durcir dans
l'eau fans re pourrir . L'autre eCpece de
ch~ne,
que l'on
nomme bois de
V
auge
&
qui viem du pays de ce nom
en Lorraine, efl plus tendre que le précédent,
&
ferr–
ponr les lambris, fcn lptures
&
amres ouvrages de pro•
pretá
&
de décoration .
L e bois de Capín qui efl beaucoup plus leger
plns
tendre, plus difficile
a
travailler
&
plus caífam q;Je ce
dernter , fert auíli que:quefois pou r des lambris de pie–
ce$ peu importantes,
&
qui n'oot pa¡ befoin d'une
ti
grJnde propreté .
Le b_ois
?•
tilleu! cfl aufli fort
tendre
&
fort leger;
peu folrde a la vérrté dans fes aífemblages , mais fe
tra~
vaillant rnieux
&
plus proprement que tous k• autre•
bois . C'efl pourquoi on ne s'en fert que pour des mo·
deles; aufli efl-il d'uo ufage eJcellent pour ces forres
d 'ouvrages.
Tous les bois propres
3
.la
m<•Juiforie,
qui fe ;·cndent
che-¡ les marchands de bors,
Ce
débitent ordinairernent
da~s
les ch•nr!ers
(b)
ou.forcts de chaque province;
l'r;
amyem
3.
Parrs tous débnés par planches de ditféremes
dimentions; dont la longueur differe de trois en
trois
piés, depuis
li~
jufqu'a euviron vingt
&
un;
&
l'épaif·
Ceur
a
propon ion, en variam de rrois en trois
li~ncs
de–
puis fi x ligoes , épailfeur des planches de lir piés
~de
long
qu'on
(*)
On appelle ordinairement
cl.antier,
Wl
lieu
~
décou–
v~rt
&.
trc•-valle, ou l'on difpofe les materiaux prorres \
faire des
ouvra~c$ .