MEN
medicamenteufcs; car M . Cartheufer n'a
retir~
eje ectte
phnte qu'un enrait qui n'anoonce aucune
~éti,•it9
&
une teinture qui étant rapprochée n'a fuuroi
qu
1
dne
t;~.
pctitc quantité d'uo príncipe réli ncux ,
La
men~he
tient un
r~ng
dillingué,
petl!·~ere m~me
le premier roqg parm; les
remed~s ilon¡ochiq•t~s;
c'elt
fon eau difl illée que l'on emplo1e principaleq1enc pour
ce11e
ver
tu:
deu¡ 2utres once · de puone ea
o
d~ m•~tth
1
fooe un fecours prtfque affuré pour arrCter le yonliífe·
anenr
1
fortilier l
1
eflomac, e11 appaifer les douleur· .
O
o
la donne encore daos
l~s m~rnes
cas en infulion
1
prin·
cipalemem daos
lo
vin a la doCe d
1
!lne ou de
deu~
piu·
cées ; l'eau diflillée
&
l'infu!iou de
meneht
Con¡ auffi de
t res·grands re1nedes cam<e les caliques venteu[<5, le¡ co·
tiques
&
les autres affetlinps hy llériques,
&
1$ fu pprcC·
fi on des
re~
les;
~lles
font auffi eri:s·¡:flicaces co¡¡tre les
vers.
L'appli~ation
de la
,,,.,th•
en forme de catapla[me Cur
les
mamell~s
efl
donnée par plufiwrs autcurs comme un
remede
éprouv~,
pour refpudre le la'it
co~gul6
dans ces
parties; quelques gounes d'huile elfent ielle [oit fe4le,
Coit
mElée
l
un !'el! d'huile d'olive
p~ut
en
t~mperer
J'k re·
té
qui
C~roie
oapable d'enBammcr
1~
peau ;
¡;etr~
eípcoe
d'épithemo, dis ·¡e , efl
reco mm~ndó
enntre les fo'bleC–
fes
d'cfiom~c
&
le
vomi(fement habitqel .
1.}
ne
p~refl le
npplioation fur ls -régioo hypogafirique pa(fe pour capa.
ble de
t~t~[llir
l'écoulemeoc
d~s re~les;
l'huile
p~r
infu·
fion qu'ott prépare avec cctte
pl~nte,
po(fe¿c a·p<u·pri:s
les
m~mes v~rcus
que 1¡; mélange doot no11s vrnons de
parler,
m~js dan~
un degré
inféri~ur.
Cene huile par in–
fu fion ¡:tj ver'cablemetu
char~ée
des prineipes médi<!a·
menteux de la plante ; elle do'!
ctr~
m:re au r3ng ejes
remedes <X tcrieurs P"iffall)rpent reColutifs
&
propres
q
apr
paifer
k~
douleurs.
ün trouve daos les boutiques un fyrop fim ple de
trc<N·
tbe,
qui, s'il e(l
prépar~
comme
il
poit l'érre par la di·
tlillatiOit ,
poífed~
les venus réunies de l'infuí¡o!j
&
de
l'eau diilillée, cpnfiderab\ement affoiblies <!epeodane par
le fuere,
~e
qui le rend Jl!Oins pro prc aux 11fages p¡in·
t:ipaux
&
.~ffeqti~ls
de
l~
menth• .
L es
f~u1lles
de eette plqnte entreot dan' 1'orvlé1an ,
l'e2u
vuln~1ajre, !'eª~
de lair
ale~itqe,
l'eau gér¡eralc ,
l'élixir
d~
vi¡rinl,
1~
poudre cP.ntrc la rvc,
1~ pl~ntc
le,
che entr,e PAns les tabk ttes
flofll~eh;que<,
ks
Heurs dans
le vi11aigre proplwtailique,
&
1~
baume
tranq\\ill~ ,
le fue
dans
l'empl~ere
de bteoir¡e, le ryrop
d~n~
les pillulrs
fin<
fNibu ,
l'h\lile .ellentielle dar¡s le
bau m~
nerviq
&
l'em,
¡;l~tre
tlomachal .
(b)
N Qtq ,
c'~fl
pt!r
m~dvertanee
qu'on a renvnyc!
~e
l'art,
EA\J:X
IH ST ILLff:S
a
celui·ei, pour
y
trouver d'\OS
la
(!dcdption de l'eau de
m•nthi
compqfé~,
uq
exernple
d'un~ ~al\ <lillillé~
compnfé.e
1
flropreme~r.
dite.
~·eau
de
mmth~ , cnm pqf~e
des. boutiques,
ell
Cp~r~tueuf~
eornme
l'eau de
ll\~l ;lfe
corpppfée,
~
\OUtes
les ea
u~:
dillillée>
compo[ées, pfuelles .
·
MI\~
r!ie
Si\UVi\GE
1 (
> WÍeTf , ..
J.)
m<~tha(l".
f..a
m6>f/j¡~
fo.wuage
tne les Vers C001me
J~
a
uve~ m6~tthtS;
elle
efl
qdl< dJins l'afi hme
1
peut pmvoquer les 1110i•,
&
conrre
\!
dureré de l'ol\;e. Elle
~ntre
auffi
d~n~
les bains
utérinl
~
qc¡ry ir¡1
¡
plulieurs
~ppliquem d~ns
la Cciatique
cett~
plante pilée en maniere de cataplame fur la
flllrti~
mala\le: on alfure qn'·elle
y
excite des veffi es , q111
ve–
nan¡
a
erever , c.alrnent la dauleur. T ournefort dans
Con
htjlo•rt
dr~
p(qntn
des
en~iroos
de Faris, die 'que. la
ti:
fane
d~
cet¡e
mo>th•
efl bonne pour les vapeurs .
S11it<
ti&
/p
ma.titr<
m•dital, Je
Geoffroy .
~e !Y\~decins
ne
fe
fervcnc preíque point de cette
pl.an–te, quqiqu'elle fnit
tres-bono~
COntre les
~ers;
<!Cite
Y.CrtU
ell
pro.uvé~
par
l'~xpcrience
cou!lanu:
de~
payfans de plu·
fieu¡~
provinees qui e(\ fnnt prendre
te
Cu.c 3 leurs. enf1ns
att~qu~s
de vers
1
avec beaucoup
de
rlleces.'
&
q••i la leur–
appliqucnr
at~ffi
pilée fur l'e(\omac dant le
m~
me cas,
moin
Ulilert~ent
que beaucoup de medecins. ne Ceron1 ten·
té'
de le penfer.
·
C~rt¡;
p,lante entre dans.
l'~leéluaire
de
bsie~
de laurier
&
d~n<
les troehifques de m_yrrhe .
(b)
M.~
N T
H
E·C O Q, (
Botan.
}
e[
pece de tansilie,
comrne fous les noms vqlgaires de
mt'lth•·to!f.,
hub•
d1
t «{ ,
ou
<;O<J
d~s
jardins,
coftus hortorlllff
des b.outiques,
mais
p~o
Touroe(ort,
1a11acetNm
hor·tt03{t, f•(iis
&
11Íore
lfl<~!h<t'
l,.a n,eine de cette petite plallte en auffi a!fe1. Cemblable
i
ctlle de la
116Pttht ,
<i>bJique, ronde, garnie de p\ufieurs.
tibrcs.
En~
pouífe
de~
tiges
3
la (lau_teur
d'e\\~Íron
deux
pié!,
~~nnelées ·, velu_e~,
raweu.fes
1
de coulell[ pile; fes
feu1l\e~
fo m oblongues '· app¡ochames de ctllcs. de la paffc·
rage, dcn\elécs dau¡
le>.~rs
bords ,
(le.
la
m~me
routeur que
les tiges,1arrrnent découpée¡, d
1
wte
.odeur fortc
&
agr{l.•
ble, d.
1
1:!n ¡:odt amer
&
aromatique .
MEN
1.7 7
5es
f!eqr-c naitfen! eomme eelles de la tl naifie en bou–
que¡s ou pe¡jtes ombelles ,
a~tx
fommets des liges
&
des
branehcs ,
ramaO~es
&
jointes enfemble en rc¡nd, d'nne
couleur ¡aune
dor~e .
Quand ces fleurs fone tombüs,
11
Jet¡r [11ocede _des femenees menues
&
fans
ai~rctre,
oblar¡·
gues ,
applat¡~s, enfermé~s
dan§
le
fond du aaliae de
J~
Qeur.
C~tp
plante
f~
¡rouve dans prelque tous tes jardins ou
l'on
~~ ~lalt
a
la. cultiver
1
~
'?u
elle re m•11tiplie fon
~ifá
monr. Elle Meum en été, rna1s
affe~
rard,
&
Cub!ille en·
fjn jt¡fqu
1
i
la
fil)
eje
l'auwmnc . On Jire quelqucfois de
cene plante
un~ ~au din ill~e
1
&
une huile par infu tion
qu'on nomme impropremeot
hl<il, de baum.. (D .
''f,)
'
M E!i THE·coq,
(
M at. m!d. )
<O!f,
hub, d"
roq
r•!f
'"
j~trtl;,, '
grand baume .
CQlte pl1!nte a beaucoup' d'a–
nalogic
~Yf!::
la 1anailie
&
avec
l'~l>fyqthe,
auxqutls
on
la
fubflitue quelqt¡efols dans
~·H¡s
les
~a¡.
Mais
¡:11~
etl
priocip2le•nent
&
paniculierement connuc.
COt'l}mC fernnt
~ própar~r
lli)CJtoiJe par Ínfu(lon , arpellée
il
Pa ris
hui/, d,
bau"'<,
qui e!l r¡n re¡n¡:dc po
pplaire
&
dornell iqu~
des plai;s
&e
~ll' contr¡(¡o~s ,
&
qpi
va.utao–
eant, ma1s non
p;¡.s
miel!
X
GUC mute autre huiie
par j¡,fu·
fino,
ch~rgóo
Qll
parfum
&
<le
l'huile effcntielle
d'une
ou
de pluúeurs planees aromatiq uos.
l.,'hcrb•
J11
rot¡
efl employde auffi quelquefois
·a
tíuc
d'affoifonnemenr dans q"elques
ra~oOes
vulgaires .
Elle enlle
d~ns j'on¡¡u~nt pl~rti~eum
ac
dans
k
l>aumc
¡ranquil le.
(b)
M
ENTIQN ,
f,
f
(
Grfl~, ' témol~nag~
os rapport
por écrit
ou
de
vi~e
voix. Combk r¡
de
grand5 hommes
dont les poms font
¡ombé~
daos
l'oubli,
&
o
qui nous
n~
donoons nllarrnes ni regrets, p1rce qu'il ne s'efl trou–
vé aqcun l¡omqte
fa~ré
·qui
en
~ie
faie
mmtio11.
Cet hom–
me
f~cré,
e'cll le poete ou l'hifloril!ll.
11
y a rel perCan- ·
nagc aujour¡l'hui qui fe prom¡;t
~e longu~
page•
d~ns
l'hi–
flaire.~qui
11•y
o~cupera
pas une
li.~ne
fi die eflblen
f,1it~.
Qu'"·t·il
f~ir
pour qu'on tranCmetre ron
nQm
a
la pofiéri–
té?
11
y
en
<1
tel autre qui ne s'efl fignalé oue par des fm–
faitl , qlli reroi¡ rrop
l¡~ureux
s'jl pouv¡>it fe promenre
de
mourlr tout emlor ,
&
qu'or¡
11~
fera
non
plus
m•Ntion
~
¡ui que s'il n'<Oe pas
~xi~é ,
M
ENTON, f.
m.
(ll•atomi(
.) c
1
c!l1a part!e
moyen~
ne de
la
Jl16Cboire
iqf~rioure.
f/oy•t::.
MACHOIR ~ ,
M ~NTON,
(
]a1dinax•.)
ce foot les erais feuillcs
d~
la fteqr d
1
iris gui s
1
inclinenr vers la terre.
V.
IRIS .
M
~NTON,
(
Marlcbt~l. )
on appeHe aioli daru le ch.–
val la panie
d~
la
l'l}~cholre inf~rieQre
qui
en
immédiaet–
ment fou< la \larbe.
f/~yn.
B.\
RBE.
1\-hwroN, (
Glog. )
petiee ville
d•Jtali~,
sla.Qsla prinei•
p~~ré
de
M on~co .
~111'
dl
prl:~ de' ~
qiCf '
fue la cat4
oeciq~mal~
de la
rlvi~re
de
~~oes
'·
2
3.
licues d¡: Vittl!ml•
¡:1m,
&
!
de Munaco, dont elle
d~p~nc\
d(puls IJ<Já·,
que Chari<:s
~¡· m•l di,
g.ol\vern~ur
de Provenqe
&
amiral
de
G~
e;,
en fit l'ach
u. l..on,~.
2f. 10.
lat.
feloq le
~r•
!.-nal, 414. 44' .
4~".
(D .
J.)
MENTONNIERf,
adj . ·~
ll•4tQ,.,;, ¡
fe die
rl~ ?'~
ties
r~!atives ~u :nen~on ,
'
Le;
trou
me.;,ton'l1itr
antérieur.
~e
trou
tf!tlt~rJ~IIItr
po'!l!
fi~rieur.
V!y8t::.
MI\<:RO¡Rr;.
L 'artore
Hf<?Jto>m ier• . 1/o/(t:.
MA IULLA
I«t: .MENTOI!NII!~~- ,
(
V om•ufliq•tt . )
nn
qon.vmainf\
tme plaque de f<!r \ plact'e hori fonple!l\elll
Atl ·devent
&:
au. bas. d.e
1\erttr~e
de
la
moull.e d, IIS. le
fou¡n~an
d'ttfai,
Cette
plaqu~
ferr
~
fupporter des cha.rbu(IS ardé:ns qu
1
on
m~t
a
cette entrée OU bOlt,che
1
l.orfqt\
1
0 [)
~ellt
aug{l\ent-er,
par
ce
ft!Oyen. la
eh.al~ur
inrérleUre
d~
la mouf\e. O n
r
por~
auffi les e!f
ais, pour 1<> refr,>idir
len.te\1\ent
A.
m~(ure qu'on le< retire .
'ñrl
du
(~hJt~llt
r .¿, M.
Hdlot.
MENTZ.ELE ,
H11'l~(li-t,
(
B,~w•.)
genre d<; plante
1\
l!eur en rofe ,
eqmp.of~c
de piu ticu
u
pétalcs
d.if~of~s
en
rond,
&.
Co.uten
us par"~"· ca.lic~ d~nt
le pi!lit d
eviene dans
1~ fuit~
uq frult en fo
rme detuyau
tn<!it~r31leux
&
remeli
de petites femences ,
Plu.mi<r,
n~.t-a
pl4,n,t.
a.mer, g••·
V.
PLANTII.
M
E
N {), adj. (
Gra>n. ).
ter
m~
relatif
~
la
msrk.
C'e~
1' >ppoCé de
gro1
&
de
~roffirr.
On r-éduit
l~s
corps
en poQd(eS
mm
u•~
ou gro(lie(eS , On dle
'· ~<S. ~arties
d_e
l
1
i dili ce (On( trop
m~"'"';
alors
il
ell fynttnyme
3
"!qt·
gu.
f/qy•!t.,
daos le¡_ anicks fuix-ao¡,
d'a~cres
accepuol)$.
de
e~
mot.
M
EN.UES. D7MES ,
('Jur,ifprud, )
Voy•z..
au
1/fOI
D1MU.
l'artid~
M·ENUES DIMI!·S .
•
ME!C.~S
·
·fLAISlll6
ou
¡;,..o/mv>~t
M!!:NUS, (
Hijl.
...d
)
c'e(l eher.
te
rGi le funds· detiiné
a
l'eotretien de
la
m~fiql\e
tll_rtt de
1~
chappelle que du concere de la reine,
aur fn is des
Cp_,cé~acles
bals,
&
aurres fetes de la cour,
11
Y.
·a
tlll.
i'II!A!Odan.t
1
~u
tri!Oriu, ua
c;ontr~lnr,
&
ll.n
c•;fiier des
- enm
dot!l qhac.»a en 41mu ÍGI olt
cll~rg~
·"'" ·
.•,
'
d(!
1