•
MEN
Ml!-Y'I'AGRA,
(
Mldet.)
j~
fuis
obtigé
•de 1:onfer–
'l'<:r
le
mm Jatin
mewtagra;
~'émit
.une erpeoe de dartre
lépr-euCe de mnu,vaife quahé, qui G:lon le rapport de
Pline,
li'IJ. XXI/f.
,c~J.
j.
parut p,Gur la premiere fois a
R ome, í¡¡us le
re~ne
de •Cia\tdq elle
commen~oit
par
Je menton
d~JI
el\e prit
Con
no
m,
s'étendoit íucceffi ve–
~eD!
aux
~\llr!lS par.~ies
do -vi(a¡}e, ne laiiT'oit que les yeux
.¡le libres.
1
&
defoendoit ,enfuite íu,r ll! cou, íur la poit'l'i–
ne,
&
fur les maios. Cette maladie ne faifoit pas
e
rain·
dre pour ·la ,vie, ·mais .elle 6toit enremement hideufe;
Pline, de
,q~i
nous 1eoons -ce récit. ajo ute qu_e les fe m–
mes, le meou peuple
,&
'les
efclnv~s,
n'eo furell! poi
m
.lllleints' mais
c~u\crnent
lts ,!)ommes de la premier.e qua–
lité.
. On tit Nenir.
~ontinu~
cet auteur, des
méd~cins
,d'E.:ypte, qui
efl
un
p11~s
f'o11ile, en femblablcs maux .
J,a
méthode
-q
0
'0n
~Ut-'IOÍt
generalement pour la cure,
.o!toit de br_Oier ou de cauteri[er en quelques endroits
Jufqn'au~~:
os pour éviter le retour de la maladie; mais
:ce naitement faifoit des c:icatrices auffi difformes que le
mal étoit laid. Galien parle d'un Pamphile .qui guéritfoit
.ceue dartre
t:lln~
emplo yer les cauteres.
&
qui
g-ag
na
:beaucoup d'ar¡;ent pa; fes remedes. Manilius
Ccm~Ullll
'·
-gouverneur
o
Aqu(faJOe, compofa a..ec le medecm qlll
.eotreprit de le guérir, _pour une fomn¡e marquée dans
·Pllne de cette maniere,
HS.
ce-:
cette ligne mife au -def–
fus de deUX
C,
indiq ueroit qu'il f1u1 Cl)tendre deul CCnS
-milles .grands feflerces qui foo t enviran
deu~
tnillions de
div.res. Mais comme cene fomme paro?t follement ex ecf·
(Jve, pour avoir
~té
le falaire de
fa
guérifon d'une lim–
pie ma\adie, oñ d'ailleurs la vie ne
(e
trouvoit point .en
danger; le P. HJrdouin
":1
fans c:loute
r~ifoo
de croire,
qu'il fau t entendre fe.ulement deu! cens felterces, e'efl–
a-dire enviroo vingt mille livres,
cy
qui efl toujours une
réeompenfe
maguióq.ue.
On prétend que fpus le pontifica! de Pélage
ll .
daos
.un été qui Cuivit l'inondarlon du Tibrc, il pana
a
~o
me une efpece de dame épidé.miq,ue que les M édccins
p'avoient jamais vOe,
&
qui tenoit
de~
caraéleres 'de la
,.entagra,
doot Piine a dooné la deJcriptioo . IVJais il
11~
faut pa1 s'y _tromper, la maladie qui ravagea Rome fou s
le pape P élage,
&
dont luí
m~me
périt, étoit une pelle
fi
violente, que fouvent on expiroit en éternuant ou en
b<lillant;
c'~fl
de·lii qu'efl venu, felon quelques hillo–
r iens, la eouru¡ne de dire
il
celuí qui
~ternue,
D im
'!JIU/
blnif!e,
&
ce\\e de faire le rigne de la crojx íur la bou–
che lorfqu'on b3i\\e, c,outume qui f1tb:;fle eneore parmi
le petit peuple . (
O. '].)
MENTAL,
(Gram . )
'!";
s'•xu11t< dam l'ttJte111ie'
m<nt;
verbal ou qu'qn prot'ere
ap-deltor~
ell
ron oppo.
fé, il y
a
l'o raiCcon
ment!fl<;
la
<r~llricrio¡¡
mmtp/e.
Voy .
l'artid•
RESTI,l.·ICT!ON.
M
E
N T A
V
A
Z
A,
(
Hi().
nqt, )
oifeau d.e l'lle de
Mada~afcar,
il efl de la gmfl'eur d'une perdrix;
Con
Pl!i–
m age ell gris, íon bec ell long
&
recourbé; il
Ce
tiem
fur le Cable des cótes
de
la mer;
fu
~hair
efl un maQger
tres-délioat.
MENTE ITH, (
Glo~.)
peoite province d' EcoiT'e,
~ui
confine a
l'orien~
avec celle de fife . l,e fleu v.; forth
la fépare au midi de
1~
provinee de Srerling,
&
elle
a
celle de
Lenoo~
a
l'occidcrn; el)e prend Con nom de la
ri.viere de Teith qui l'.arr íe,
~
fe j ette daos le
for,~h,
Sa longueur
éo
de trei'!,e li<!U6S'
~
ra
largeur de
qu~tre.
Pub!in fue
1'
Allat¡
en
e
O la
~apita le,
&
1~ f~ul~
Yille.
(D .
J.)
M
E
N TE'S
A, (
Glog. ""'·)
il
'f
avoit
deu-~ .,,ill~
de ce uo'm en ECpa≠ !'une don les hªbitans étoiens
mommés
Men¡efimi Ore1ani,
&
l'autre
Mentefani
Ba–
jJI!Ii;
on ne trouve plus de trace
de
ces deu¡¡ yil)et; .
(D.
'1.)
.
,MÉl':/TES-1Ll,, (
Glpg.)
eomr¡!e
d'ñ.fie
d~ns
la
Wor
tolie,
fuiva•1t
M .
de
J..,jsJe; .elle ell Qornél! a\1 pord, par
I'Aidin - l ti, fl'0rient par
le.p~ys
de iV¡aeri, au mid-1
p.arle golfe de Jl4acri,
ll¡;
~
l'occident
PI!'
1'
Arehipel
1
(D. '}.)
.
MENTHE,
f.
f.
me11tba,
(
Bot¡tn.
~
genre de plan–
te
a
fleur
OÍOI)O~ta)e \~biée; i~' ievre f~¡pé-rieure
t:fl
yo\l–
tée,
&
l'it¡férieure diyifée en trQÍs par,ties; cependal)t C!es
deux levres l:ont partagées de
f~~on
q9e ce!le flgur pa–
ro!t au prerriier coup d'c:eil , div•fée en quatre p3rties .
11
s'éleva du'
c~lic.e
UIJ pillil qui eO puaché
coljlm~
up elou
a
la par!ÍC
pofl_éri~ure d~
la fleur
i
Ce pifli l a q,uatre
Cfll~
bryons qui devien'nent daos la fuite -a¡mnt de fr mepces
renfermées dans tJne capíull! q\ti a fervi de
cali~~
a la
tleur . Tm¡rnefor¡,
illfl· ref
herp.
lfpyf:t.
P¡.ANTE .
·
La M é<lecioe retire unt d'
uti!i¡~
d1 la
mentbe,
&
¡'.Q.~epr d.~
"!
,ieQ11
de
plante qui
~iept
dl!
b~um.;
&
dt¡
MEN
citren, •ph!t
ri
généralemeot , qu'on eu cnhive aans les
jardius ,de botauique .preíque toutes les cfpeees ; mais
íl
Cuffira de décrir.e ici la
mmthe
la plus commune ele
not;
jardios.
La
menthe ordinaire
e(l appellée par C. Bauhin, ,.,_
thta hortm/ÍJ, vertiúl/ata, ocymi udore,
C. B.
p.
u7.
c'efl·a·dire
menthe
des jardins verticill éc, a odeur deba–
·fil ic; en anglois
the verúállated gardmmint , With the
fme/1 of bajil .
Sa racine
d\
tra~aote
&
garnie de fibres, qui s'éten–
dent
·•~
loin d.e toutes parts. Elle pou iT'e des tiges
a
1&
hauteur d'un pié
&
demi, quarrées , un peu velues ,
,,.¡_
des,
&
rougdtres . Ses feuillei fom arrondies , 0ppníées
deux
a
.deux' d'une odeur forte' a(J(·z lemblab\es a cel–
les du moyen bafilic; mais plus longues , plus poimues,
&
plus den1elées au baut de la
ti~
e.
Des aiffelles des feoillcs oaiJTem des anneaux
Cerr~s
de
petites . fleurs en g.ueule purpurine , qui t'orment un épi,
&
font découpées en deux levres co urtcs , fendues de
maniere que ces flcurs femblent découpées
a
quatre
fegmens' paree que les deux levr"s paroiiT'ent
a
peine.
Quatre graioes mcnues fuccedent
a
chaq ue fleur' don¡
le pltlil ell plus haut que dans le pouliot·thym,
&
d'une
couleur plus psie. Toote la plante a une agréable odcnr,
balfam
iq.ue, aro:natique; elle fleurit en Juil let
&
A o tlt.
La
mmthe ji-ifée
ou erépue,
mm
e
ha <rifpa, vutiril–
lata,
de C. B . p.
u 7.
s'éleve pour l'ordinaire
a
trois
pies,'
&
ne differe de la précedente que par íes feuilles
qui [ont ridées, cd'pues,
&
comme g:ittdronnées.
La
menthe
J
!pi
&
J
fati/les étroitn,
par
C.
Dauhin,
mentha anguflifulta. fpi<nta,
C .
B.
p.
122
7.
&
fes fleurs
qui forment au haot de la rige
&
des
boanche~,
un épi
~llongé.
Elles íonr ditjmfées en gueule, découpées en
deux levres, blanchhres, Cemées de petilS points rouges.
L'odeur
d~
ceue efpece eil forre, íon gout etl
~ere
&
aromatique.
La
menth• aqpatiq•u,
en la
tiA
mettth~>
•ot11ndifolia,
paluflris,
jm
aqz~Ati<a
majar.
de
C. B.
p.
217.
íe pla1t
daos
l.eslleux h.uiJlides . Ses fieurs font rama!Té.,s
en
groC–
fes té tes arroudies,
&
d'un pourpre lavé. Chaque fleur
a
quatrc dramínes faillantes
a
fommets' d'un rouge plus
foncé. Les graines for.t menues
&
noirhres. Cene cfpe–
ce de
me11the
efi d'une odeur fart pénetrante.
La
menthe O'ft<atit¡ue
J
larger .feuilles,
ell la
m~me
plante que preCque tous les Botlnillcs nomment
poultoi,
pou/iot royal: pulegiu.m, p_ulegiNm regil!m,
&
par Tour–
nefon,
mn;tha Olfllati<P ,]ive Pl!legium vulgare,
l.
R .
H.
189.
en anp,lois ,
tbe <ommm penny-royal .
Ses feuilles approchent de celles de¡ 'origan ; elles font
douces au toucher,
noir~tres,
d'un goOt br(llant. Ses
flettrs Cont de
co~leur
bleu3rre o u purpurinc, quclque–
fois biancbes
~
qqelquefois d'ut¡
rou~e-p31e.
Ceue plan·
1~
cro!t abondar;nment au bord des
l <eu~
hu mides, fletl–
l~t
en
]u11let
&
.Aoút;
&
C01)1me elle efl plus aroma–
J~que
quJln_d elle
.ell
en fleur, c'!!fl alors qn'il la faur cuei!–
l¡r . Son odeur 'efl tres-pénétn,ote, fa Caveqr tres-3cre,
&
tres-amere; la Medecine el) fait
un
grand uíage.
-!--a
me11th~
fauvage
ou
1 ~
meothaltre,
"'!entha jjlve–
fln¡,
rotundtor. [afio,
de
C. B.
p.
2~'7-
vtent fans cul–
t.ure, répar¡d une odeur plus forte, mais moins agréablc
qqe celll! des
mmthe1
culti vé<~.
La
nu>Jtbe
de que! que efpece qu'elle foit, comient
!ltle grande
quantit~
d'huile íubtile, 'onfúrtotive,
&
amie
<ks ¡¡erfs; cep.endant la
~~rtu
qu'elle
a
de fo rtifier le ton
de.
l'ellc¡m~c
& .
des
intelli~s, ~'arr~ter
le
hoquet, le ••o–
tnlfJ'emenr, la d1arrhée, qu1 narJTent de l'atfc>iblitf<mem
¡les vifceres' n'cíl: pas íeuiement dt'le
a
l'hÚile dollt
01\
vient de
p~rlfr;
·n¡ais el!cqre a un Pf.ÍOS'Ípe terretlre' quc)–
que
peu allrongent. On
!lrJ!
·de la
mmtbe
un~
eau
(im–
pk, un efprit
ll¡;
une huile diOiliée, qu'oR trouve daos
¡es
boutiqu.es,
(D'. '}.)
,
·
1\(l¡;:l>ITiiE ,
(Chimie, Pharmacje,
&
Mat.
medi<- ~
»¡mlhe
crepue' <jl:s
j~rdiqs;
cene plant!! efl
lr~s-Rroma
pqu.c,
&
a .une [aveur acre
&
amere; eli.e do nne daos'"
diJlillatien une bonoe quantité d'huile eiT'enridle qui
en
d'aborJ 'jaune, 'qui preod bien.rtlt · u11e 'couleur 'roug•4-
Jr¡:,
&
qui
devi~m
enti11 d'un rouge ¡res-foncé .'-M . Car–
tbeuCer
ll
retiré d'une livr.e de feulll¡:s feches de
rmntbe,
~ueillie
qans le terns convenablo,
c'e~
,a-dire, lorfqu'elle
COmll16t)Ce
a
Jnontrer quelqueS tleurs, I'OVÍro n trOÍS
~rOS
¡i'huile; ce qui
efl
beaucoup. L'eau diflillée qu'oq en
retir~
<jaos la meme opération
~n
tres chargée de partief
~rom~tiques,
fur:tout lurfqu
1
elle
a
été eonvenablemcnt
¡:ohob6¡:; Ol) peut .en retirer
~u
!Ji
une eau di1lit'lée
~IT'eu
tielll:,
tr~s-char~ée
..des
m~
mes príncipes .
V•
y•'<,
EAt.l
J)ISTILJ1EE.
· C'eJl qux prin.;ipes volatils dont nous venons de f• fre
!IJCI)!LOf!,
.q~
la
u~e,.lbc
doit
é4'idemn}~ut fe~
qua
lité~
medi~