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MEN

~n•mrnellc, ~

en appliqoer let re•enaa,

el

oeanca

piu plos convenablos aur licor, aur circonOanc<f,

c!t

fur-r out

la dotation de ftminaires.

v .yu:.

IG

.,.¡,, .

e•" · 10m.

l .

P"f.·

u .

Bouchcl ,

t~trbo

/lfeH[<.

Caroodu ,

líTJ.

111.

rtp.

ÍJ.

Ln

..,¡,.,;,,

,¡,

dtrgl

6t

lt

Jilli•"·

tln

arr/11

au mol

Mtnfe .

ME

ON

E,

f.

m.

(

Jlfu.lt

. )

fauffett deshon-

nttc oa illicite .

Le

.,,,f•"l.

' confii

le

~

s'erprimer, de

propos dtlíbtrt, en paroles ou en fignet, d'une maniere

fau ffc, en vOe de f• ire du mal, ou de caufcr du dom–

ma~ ,

tandis qae celuj

i

qui on parle a droit de con–

noftre nos penftes,

&

qu'on en obligt de lui en

f<

urnir

les moyens, autant qu'il dtpcud de nous.

11

parclt de–

U

que l'on nc

.,,n¡

pu lOUICs les fois qu' on parle d'u–

ne maniero qui n'ert pu conforme, ou aur chofes, ou

i

nos propres penftes :

&

qu'ainfi la véritt logiqut, qu i

confill dans une fimple conformitt de parolcs avcc les

chofes, ne rtpond pu toajours

i

la vtrité morale .

11

s'enfuit eucnre que ceor-U fe trompent btaacoup, qai ne

mwent aucunc difftrence entre

"'"'1ir

&

Jirt

'""

fa•f–

fe~l.

Mentir

d i

une

a

ion deshonntte

&

coodamnable,

m3i~

on peut dire une fauffetl! indilft rent ; on en peut

dire une qui foit permife, loonblc

&

meme nécdTaire :

par conftquent une

faoff<t~

qne les circooll•nces renJent

telle, ne doit pas

~trc

confondue avec le

mtll{•"f.'

1

qui

dt ccl une ame foible, ou un cJra 'lere vieieo

1 •

JI

ne faot d<•nc point accufer de

mmf•"l.',

ceut qui

cmploicur des 6élion ou de, fables inKtnienfcs poar l'fn–

llruélion,

&

pour menre

i

couvert l'innoctnce de qnel–

qu'un1 comme nuffi pour appaifer une perfoune fu ricufe,

pr ~tc ~

nous blcrfer : pour fairc prendrc quelqucs rr me–

des utii<S

¡

un malsde; pnur C3cher les fecrets de l'l111,

do111 il importe de dtrober

lt

connniffnnce

i

l'enn

nri

6t

autre~

cu ti:mblables, dans kf4uels on peot fe pr•>Cu:

rer

i

toi-m~me,

on procu rc.r aut autres une utilné

1~gitime

&

emicrcmem innoceme.

Mois toutes

In

fui qo'on

dl

ans un

nbli ation ma–

nifellc de

d~couvrir

tidl lement fci pcnftes

a

amrui'

&

qu'•l

a

droit de les conuuitre, on

uc

faornir fous erime

ni fuppruncr une partle de la vc!rirl , ni ufer d' l qoivo–

ques ou de

refi ri.~linns

memales; c'efl ponrquni Ciclrnn

condomo

ce rum .i qui,

apr~s

la batslllc do Cannes

1

ayam en d' Annibal la permlffi"" de fe rendre

i

Romo,

¡

coudition de rel urner d.1ns fon camp, ne f111 ¡r.¡s piG·

tOt for ti Je ce camp, qu'il

v

revinr fou prltest< d'avoir

oublié quclqoc cho>fo,

&

fe crut qqi110 par ce firaragc–

me

d~

r

p•rolc donnt e.

oncto•m que fi

le

''""'""~',

les

lq ivoq ues

&

les

rell dtlion mentoles fon t

odieuf~s ,

il y

~

dan

le difo urs

de

f1nrfetl' inn cente<, que 14 prudence os ige ou auto–

rife ; car de

ce

que la paro!e

etll'in1crpr~te

de la peufle ,

il

ne s'cnfult pai tou1nurs qu'il taille dire tnut ce que l'on

pen

e .

JI

ell ou

cnnrra1r~

cenain que !'u

fa~

e de ceue

f~culrt doit eue

11

umi

a ,

Ju, ,'er< de la drnite raifon,

i

qui

il

appartlent de Jécidcr qu<l lo cho(e

il

f~or

décoovrir

ou non .

Enfin p ur

~tre

tenu de

dt!cl.~rcr

n3Y1·cmem ce

qu'nr1

a

dam l'cfprir , il faur

'l"•

ecuA

~

qni l'on parle,

a1cnr droit

de

connnlrre nos pen(ér:s . (

D,

J , )

MtN ONGI! OFriCJ!UX : un ccrmin roi, dit Muffadin

Sadi dan

fon

l<.•f.

""nf

pu/r~<<ll•lf ,

cnnJamna

ir

la fll•lrt

un

de fes efclav•s qul,

no; vayJJI

•ucune

~fp~r~uce

de

¡ n ce, fo mit

a

le 01audire . Ce princc qui

n'cnt~ndoit

p

ln1 ce qu'il difoh, en

dem~qda

l'explk

ti

n

~

un de fes

courllft ns . Cclui-ci qui •

v

ir le cceor bon

<lifpofl

~

fa uvcr la vle

au

cuooable, r6porJit: ,.

cigneur , ce mi–

" !arable dir que le 'parad1s cO

or~pdrt

p ur ceu qui mn–

" dcrct]l Icor colere,

&

qoi pardonnent les fa ute ;

&

c'ert

, ainrt qu 11 implore votrc cltmcnce ., , Alor

1~

r'li par–

donna

i

l'cfdav<,

(JI

lui acc

rd~

fa

~race.

'ur cela un

aatr< cnuruf1n d'un

m~chant

caraaetc , s't cri qu'il ne

co~vcnoit

pas

un

~omm•

d.Con r•ng_ de mentir en

pr~-

fcn ce du roi,

fe tournoot vers CQ prtnc< : .,

Sci

nenr

,. dit-il, J< veot vous inrt ruire de la

Ytrit~ ;

ce

malheu–

" reur

a

roftrt contre vou

les plus

~~digne~

m•ltdi–

" élio.n ,

ce foi •ncnr vou

t,

di un

mtt•fo•,tt

fn~me.l

., •

Le, r01

1

appcrccvant du mauvai>cua

er~

de celarqu1 tc–

nolt ce Ion a

•e ,

lui rlpondlr:,, Cela fe pcot ; mai fon ,

,,_

,

fo•g•

a

1 mieu1 que votre

vtritt,

pnifqo'il

a

tlcht

., p r

~e

mo en de

!i

u

ver o

o

hQmmc, au lieu que ••ous

, chcrch

t

1 pcrdre .

1

norn -vous ccue fagc muime ,

., qae

le

"ltt•fo• f<

qui procure du bien), vaur micut que

, 1

lt

v~lit<

qul caofe du

domma~e,

'-'C¡lendant, auroit

110

•Jnmcr 1< priucc, q11'on ne me mente p mai<.

f i!. NSORli.

,

(A•l•'{·

'""'·l

c'ltoient des foutriers

lOAr~

h Ut ·des-lo i , qui notent le foin d'allcr mar–

quer les 1

is quand

l'~mJ)C'reur

vool

ir

fe rtndre daos

"'u.ci4Ue pru

ÍOCC ;

t(

qual\d il ftlloil C1mp«, il drcf–

~

1cnt

le

.1

o cju camp,

lt

affi¡;aoicnr

i

dlaquc

r~gimclll

[r

qll

CL

MEN

~n

••Hforn

dtli hoi<rlt auffi

1~

arpentcurs, les

ar–

ch•.tclles

&.

le_s

er p~m

d

Mtimens

poblics; cn6n ccot

qur p urvoyo<ent larmtc de

gr

o

fe oommoient

mtll·

f•us

{r•m! lflllrii. ( O .

J.)

'

M

E

r

RU

E

,

rat""''";,.,

(

TtillriiJt . )

ce font les

~ucuations

qui orrivent cha ue mois aa r femmt qui

ne

Iom

ni

encci!lt~

ni oourricl'S .

.

V•)'n

M!N TRU!L.

On le

appelle

amh

de

,,,¡;,

mo1s, paree qu'd lcs vien–

nient chaquc mois . On

les

oomme auffi

fl••rs

"t.'"

ort/i,aira,

&c.

Voyrt.

R F.OLE

.

'

'

Les

mmflrrus

des femmcs fo nt un des plus curieux

6t

des plus embarra!fftos phtnomenes du corps humaiu .

Qumqu'on ait formé différcnres hypurhcfes pour l'ct–

pliqucr, on n'a encore prcfquc rico de cenam fur cene

matiere.

On

convi~nt

oniverfellement que la ntccffi té de four–

nir une ooocriturc foffifamc au fcetu penda

m

la grolfelfe,

en la raifon tin3lc de la furabondance de fang qui arnvc:

aux fe mmes dans les aurres tems. Mais voila la feule cho–

fe dont on convicnne. Qnelques-um non conteo• de ce–

la ,

pr~tendent

que le

fan~

mtnfiruel e{l plOu'lt nuiliblc

par fa qoalirl, que par

¡;,

quantit~;

ce qu'il conelucnt

de douleun que plolieur

fcmmes reffentent aur appro–

ches de<

re¡¡

les,

lis

aJootem , que la malignirl etl li gran–

de, qu'il glte le panie< des hummes par un fimple coo–

raa; que l'halcinc d'une fcmmc 4Ui a fe; regles, lailfe

une rache fur l'ivolre, ou fur un miroir; qu'un peu de

fong menflruel bn11e

b

pl:lllte fur laquelle elle tombe

6t

la

rcnd rtdrilc; que

(i

une fcrnme grorfc roucbe de co

fan~

elle fe bleffe;

q

e fi un ch;en en g<•Qrc, il tombe dan f

l'<!pilcptie ,

&

devient

enrag~ .

T our cela, ainfi que plu–

ncurs amre

fables de meme cfpece,

rappurt~e<

par de

graves au1eurs, ctl trop rjdiculc poor avoir bcfoio d'ttre

rcfuré .

o •autre< am ibuent les

mrnflrt¡<J

~

une prétendue in–

fl nence ele la tune fur les corps des femmes. C'ér<>it autrc-–

fois l'nplnion dominante; mal>

la moindrc

ré~ez iun

eO>

auro;r pu faire vo·r l• t3u!fert . En cífct, li les

~~<<~flr•tt

6toic~t

cauftes par l' inftucocc de la

!un~,

toures les fem–

mes de

m~

nc

l gc

&.

de merne rempérament, aoroient>

legrs

re~les aq~ m~m~s

pl riudei

&

révolmions de la lu•

ne,

&

par confé<¡QCUt en n éme rcms;ce qui

Qil

conualre

~

l'erpdrience .

11

y

a deox

auu ~s

opinions qui paroiffem fort prob.,..

ble<

1

l1

qul font fou enoes avec

beau~oup

de fo,cc

&

¡nr

quan1ité de raiflns . On e nvicnr e pan

d'•utre que

to

fan~

menfirucl n'a aqcune mauvaife qualité

¡

tn:lls on n'di

¡r.¡s d'accord fur la ea

o

fe de fon

tvacu~don .

La prernicra

de ces deur opinions ell collc du dnélcor

BJIJn

&

du do·

a cur Freind, qui prttcqdent que l'é vacuat;on menfl ruolle

~il

uniquement l'etfet de la

pl~th

re .

V.

PLITHOR.:.

Fre nd qui a foutcuu eme opir¡i n

~vec ~ucoup

de

force

&

de netteté , crnit que la plethore ert pro u·te ¡r.¡r

une ·urabon neo de nnurruurc

1

qui pcu-il ·peu s'qccurpu–

le dans le< vai!li ux f!lngu•ns, que cerro plethorc a lie11

dans les femmCI

non dans les homrnes, parco

qu~

les–

fe mmes

o~r

des corps plus i]umides, des vsi(ft;tuJ

fÜr·

1001 lcurs ex rrémité

plus tcndre ,

&

une mao1erc de vi·

vre

moins

~~live

que les hornrtl< ; que

k

o

ncours de cet

chnfcs fuit yue les temmc> ne tranfpifent pas fu(fi fammenr

pour d1ffiper le fupcrflu de partic nutntivcs , lcf4oellet

>'l ccomultnt au poin¡ de diflendrc les vnrffcqux,

&

de

s'ouvrir une iiTue par les arteres capillaircs de la

m~rrice.

La plethore u r•ve plus aux fcrnmr:s qu'aur femellc dca

animaux qui ont

ks

m~ •ne,

part•es ,

~

c:¡ule de

1:~,

firuarion

droitc

de$

prcmieres,

&

que le

va~

in

le aotres eondu•rs

fe trouvcnt pcrpe11di

ullire~

i

l'horifon,

enforl~

que la

pr<ilior¡ du

(:

ng fe t">\it

dirc~ement

COOire lCUfS ori6ccs;

au-lieo que dans

les

animaux, ces concloits font parallcles

~

l'horifon,

&

que

1•

prcffion du

fan~

fe fait entiercm,ene

COntre

)CUrl

plt!ICI lat<!rales

¡

l'éVliCUaiÍOO,

ra;Y301

Je mc!–

me

~IIICI!r ,

fe fait pu la rmttice plotllr qoe par d'aurres

endroirs, p2rcc qut

la

llruaure des vailleaut tui ell plus

favor.Jble,

le~

artercs de la matrice étam fort nombr<ofes,

les veincs foi fant pluficurs tours

&

détours,

&

~ta{lt

par

cqnféquen t plus propres

i

rerardcr l'1mpétuofitl! du faog.

1\in(i

0

d101

00 C2J

de plethOrC les Cttrimitt S det

V

f•

feaa t s'oo• rent facilement,

&

l'tvacuat!on dure JDfqu'i

ce

que les u iflcau t foico dtchargls du poids qui

lts

eccabloir.

Telle ell en f\lb!bnce la thlo¡ie do do

or

F~od,

p2r

laquelle

il

espliqa~d'uoe

maoi<re

Hes-m~chsoiqoe

&

IIH–

philofophiq_ae, les. frmptomes des

,,,¡v,..,.

ce qur

a

lit

d11 , po11rqnoi les fc m,mcs ont der ,.,...

flnut

plutót que les hommes, on peut

•1 Ottr,

felon

Bocrhnve qoe chtos les femmes l'os

f~crum

ert plac

lirge

&

pl~s

avancl en-debots,

le c:occy1 plo1 aune<!

tQ

dld&01, les 01 ionomioc!s pi

DI

lugl:l

~ pi ~

l

>fú

leun