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MEN

11e

2..

Il

fao r n nlarqoer qoe pcndanr fep1 mois de l'an•

nt~,

qui Conr

de

uis y compris Aot'lt ¡ufqo'i

á

y

com–

r ris Février , le

"'""'"'''

d'avoine fe

m~furc

comble

i

L andrecy,

&

fait fept boiíleaox

"i-

mefure de Paris, oo

o oze rations, comme difeot

lt s

M

uoítioooairts ,

&

que

pendant les au1r

s

oioq mois

il

fe mcfore

i

la main-ticrce,

e'erl -a-dire raz,

&

ne faifan t que fix boitfeaor

.!..

mefur~

J

de Paris, ou díx rations.

A

Saint·Q.ueo

·u

le

fepti~r

con–

tient qua• re boilftaol mefure de Pam; il fau t deo t

"'''!"

u • fts

pour oo fepticr ; ainti le

m<>ua,lt

t rl de deux botf·

feaux me ore de París .

A

u Quelhoy, le

"''"'""''

d.e

froment pefe So , de meteil

76,

de feiglc

9 ,

&

d'avOJ–

ne

71 • A

Carleau-Cambrelis

le

moua•ft

cl.e

from<ot

pefc

7f,

de mcteil

70,

de fcigle

71-,

d'avoine

6o ;

le

(OUt poíds de marc comme

a

Landrecy.

o ;a;•

.,.irr

Je Commeru.

M ENCHEC/\ , (

Glog. )

montagoe d' Afríque fort·

c!lcvée

&

fo rt-rode. Elle

cr!

daos le royaume de F ez ,

&

erl couverte

d'ép~Hfes

foréts; fe

habita

os

font des

Béréberrs Zénetes, qui maintienncnt leur liberté par leur

valeur

lcur pofitíon .

( D.

J. )

M E ClO, en latín

Jl1;,ufRs,

(

Glog.)

riviere d'lra–

lic en Lnmbardie; elle fort du lac de

Gard~,

forme

celoí de Mnntouc ,

&

fe

jette daos le P6 pres de fa

chQre.

( D . ).)

M ENDE, en latin

'VÍrtn

,.;,.,,.¡;,, (

Glo,~. )

ao–

cienoe perite vllle de Frnoce, capitale du G évauda o ,

avec un

év~cho! fuf!ra~ant

d' Albí. Ses fonta ines

&

les

c lochers de la cathédrale font tour ce qu'elle

a

de re–

m arq n ble. Elle

etl

fi ruo!e fur le

Lm,

~

t

f

heue<

. O .

du Puy,

~g

N . E.

d' A lbi ,

120

S.

E.

de París; fon

t vtché

vaut

4000

liv.

de rentes.

/.. ong .

~ rd.

9'. 3d' lat.

44<1·

30'. 47".

( D .

J. )

M

e

N D

E'S ,

f.

m. (

M ythof. Egypt .

l

Mmdis

<'tnit

le dicu Pan meme, que les

E

yptiens hnnoroienr fous

l 'biéro~lyphc

du bouc , au lieu que chez les G recs

&

le< Romnin< on le

rcpréf~ntoit

¡1vec le vifage

&

le corps

d'homme , ppn1

fcule menr les cornes ,

les

arcilles,

&

les jnmbes. rclfemblames

3

cellcs d'un botH!.

C'~roi1,

dit 'itra

m,

ii

J1m ,Os

ville d'E gyp1e, que

le

dicu

P

111

é1oit partir.ulierement ho oré , O n J ge bien

q ue l(s

•\ll~tdéfieas

n' uvoic

11

garde d'imm'l)cr en fncri–

ti

e ni

b uc, ni eh vre , eux qui croyoicnt u

leur dicu

/11otJtl

re

c~choit t"JuY~ot

Co\IS

la

lig ur~

de ces

~ajmau x .

( O

J.)

M

E .

o e:'s ,

(

Glogr,

a11r. )

ville

~ncienne

de

J'E~ypte .

P wlomée,

l. IV.

e.

11.

parle d'une des embouchures do

N il nommée

mmdl!itll"' , oflium

»untlr/ian um.

JI par–

le

11

ffi

d'un nllrne 3ppcllé

"'<Nd/firn,

á

dont

íJ

fait

th͕

"''" In me! tropole.

( D .

J .)

MEND I

T ,

f.

m.

(E'"'"'" · P•liti7.)

¡:ueor ou

v'gabood de proief!i'ln, qui tiemande l'J•t'Tió ne par oifi·

vct~

.

par

fain~aurife ~~

lieu de gagner fa vie par le

travatl,

Les législateurs des nntiom om ¡oujours eu (oin de

publier des Jois pour pré venir l'iudigcnce,

&

pour exer–

cer les dcvotr de l'humanito! envers ceux qui fe trou–

vcroíen¡ mmlheuroufement affi í

~~s

par de

cmbrafemens,

par des inond2tions , par la

rl ~rilité ,

o

u

par les ra vages

de la

¡¡o

erre; mais convaincus que l'oili veté condtllt

a

la mifere plus frl!q uemment

&

plus inélitablemem que

toote nutre chofe , íls J'affi•J<ttirenl

a

des peines rigou.–

~ufes.

Les

E~ypticns ,

dít

H~rodote,

ne fouffroienr ni

tnrndians

ni faméans fom aucu n prl!tette. Amalis avoi1

établi des juges de police dans chaqoe canton , par-de–

vanl lefqucls rous les habi1aos du pays

~toient

obligés

de cornparoTtre de ¡ems en tems , pour leur reodre com–

pre de leur profeffioo, de l'éra1 de leur ñmille,

&

de la

m •ni re done ils l'entreLenoient;

~

crus qui fe

t.rouvoi~nt

cnuvaincus de faioéantife , étoienr condamnés comme

de

fuJ

rs

nuitible

o

l'ét'lt ,

t\

6o d'6rer too t prétex1e

d 'oili vcté, les inrendaos des provinces étoieot chargés

d' ntrereoir , chacun dam Jeur dirlriB , <les oovrages pu –

bJic,, otl ccut qoi n'avoieot point <l'occupati n ,

~tolenr

obli>:é

de

Lf11V~IIIer .

VoHs bes

á

o l'"s

¿,

f•i/ir,

di–

(oic

11

lepr

commlfli tres aur

l

fra~lires ,

en J<os conrra

1-

gnant de fuurnir

h tque JOUr un cauin nombre de brí–

qo

;

· le

n¡eofes pynmides font en p1rlie le fr uit

des uav1uJ de ces ouvri<t

qui feroicm

demeor~s fan~

cela

ans l'in ,a i n

&

daos la mifere.

Le

m~me

e p•Ít

r~ooi¡

chc1. les Grecs. Lycor¡:-oe

ne fou roi1 po!nt

d~

u¡et

inotiles;

il

ri

1• les obhga–

rions ·le

ch~q~e

pu<icul'er

conform~ment

a

fes forccs

&

:l

fon indo rie,

11

n'

JOra

P"'"'

daos norre ét.t de

liltt•tli•• t

ni de

s¡¡

dx>nd , d·t P

hton;

li

qu~lqu'on

- pre.nCI

c.e

mlú

, les

gooYtr.VS

es

Jlf'>•in"es

le· crOflt

MEN

forrir do ps

S.

Les

so

e

en R '?m·

·~s 3tl~ h~

1 U

bien po–

blic

~tabli

1

em

pour une

r mu:re to n

ron de leur

C'~n·

feor;

de

cilla

for

les ,.,.

•~tts

les

·~a

.-tbond ,

&.

de fisire reodrc COID tc

201

citn en

de leur tetn ·

C~<o~·~~·~ ·~

911;1 otuJ[III

i•

11r6t g/Jrrrartt .

.eu

qa'ill

trou••oienr en f:lu tc <!1..>knt condomnl au mme>

nu

su·

tres

ouvn~es pobli~

11

fe

p~.ti•sderent

que c'é1uir

mil

placer fa hbérnlité , que de l'curc<r env rs

d~ ,.,.¿,'~•~

cap>bles de

g~~gner

leur

vi~.

C'ell Plaure lut·

m~

me

qut

débite de .:eue.fentence fur le thé3tre.

De

m

en tco , , _

le "'""'"

f " ;

duJ

ei

'I..

J

t ÚJ

ofl

hi.at;

"

m

&

ill••

'!"•"

dat ptrdit,

&

prod11cit

iflí

'Vit

vn ."J

mi{<~Í•m.

En

efte1

íl ne faot pa

que dan

une focréu!

pohc~e ,

des

hom:nes p3u res

fons indullrrt, fans

lravnil,

fe trou–

verlr

~1us

&

no~rri

; les •otres s'itmgincroíeot bientór

~o'il

erl heureus de ne ríen faire ,

&

retlcroknt doos

loífivw!.

C e n'crl done pts par dnreté de

c~•lf

que les ancicna

punfffitiem ce vice, c'étoit par un pdo•cipc

d'équir~

na–

lurelle; ils portoieot la plus gnn

e

hum•níté en vers

leurJ

véri11bles pauvros qui 10mlwicol daos l'tndigenc

u p1r

la víeillelfe , ou par des infirmité , ou

fll'

des

~vene•

meo ma:heurcux . Ch3qoe fs mille veilloit avec sttcntiOQ

fu r ceu

de leurs parens ou de leurs ollio!'s qui étoient

dans le befoin,

&

ils ne oégli,goo'ent rien pour le cm·

p~cher

de s'abandonner

~

la meodicitd qui Icor pHoif–

!hil pire que la mort;

mJiim morí

~11am

>notdirnrr,

dir

!'un d'eu x . Che1. les

Ath~niens ,

k s pauvrc invalides rc–

cevoíenr rous les jours du

u

éfnr publíc deu obnlcs pout

leur enrretícn. D aos ls pl tlpart des facrilices il y avoit

une portion de la vid ime qui lenr é1oir réfervée;

&

daos

ceux quí s'o rfroienr toas les

rn"'~ÍS ~

la dét tfe Hécat< par

le

perlimnes riches,

o

u

y

Joignoit un cerrain nnmbrc

de

palns

&

de ¡..rovifions; mais ces rones de charit é> nci

regardoicnt qor les

pau vr~s

invalidcs,

&

nullcmem ccu 1

qui pouvuíent ;¡ogner leur ,,¡e.

Qu~nd U lylf~,

don

l'é –

quipa e de

, ,, ,¡;""' ,

fe

pr~fente

a

Eorim1que , ce prin–

ce le voyanr fort

&

roburlc, luí offre du travaíl,

lx

de

k

payer; finnn, dit-il, je

t'~bandoone

¡

In

tn

uva)fe for–

rune, Ce príncipe étoit

(i

bien gravé daos refprit de&

Romain< , que leurs Joi

portoient qu'íls vnlotr míeu x

lailfer périr de faim

l~s

val(ab

11

s , que

d

le< entrcte•

nir Jans leurs fainéantifc.

Poti~s

otpulrt ,

dit

la loí ,

¡,trtes

fa~t ptrir~ ,

t¡Nttm

;,

i.(nd1Jt.i

fovtr~.

ConOantin fi r un grand tort

~

l'étar , en publiant des

é

i irs

poo r l'enuetíen de rous les ehrét icos qui nvoienr

éré condamnés

a

!'éfclavage, a

tU

m•ncs,

ou duns les

pnfons ,

&

en leur faifa nt

b~ rir

de! hópanu l fpatíeux ,

ou tout le monde fQ¡

re~

u . Pluli<ors d'entrc enx

a

"me –

rcnt mieux courir le pays fous différens prérenes,

&

o f·

rrant

3UX

yeu x les

fli~mares

de lcurs eh

tin~s,

íls

trOU•

vercnt le m'lyco de fe farre une profeffi

m

lucrativc de

la mendicitt

qui auparavaot étoí1 puníe par les lois.

fntjn les

t3iné~ns

&

les libenin embratferent ccuc pr

fellioo avcc ll!nt de !icence, que les cmpereurs des

líe–

eles fuivans furent cootraints d'autorifer par

lcurs loia

les particuliers

i!

arréter tous les

mt hllians

valiJe<, poor

f~

les opprnprier en quali1é d'efclavcs Oll de fcrf> per–

pétu~JS.

Charlemagne imerdit aum

h

tncndicilé

va~a­

bonde , •

vcc

défenfe de nourrir aocun

mttrdi~tnt

v21idt

qui refuferoit de travaillcr .

D~s

éJits femblablts comre les

"''"¿;.,,

lcs

va–

gahunds, o nr !!té ceor fnís renouvell6 ea Francc,

&:

auffi inutilemem qu 'ils le feront tOUJOUrS, rant qu'on n'y

re:nédiera pas d'une aorre moniere ,

1!¡

ran1 que des mll–

f¡!os de tra vail ne feront pas é1ablíes dans chaque pro•

•roce, pour

arr~ter

efficacemem

les progrh do mal.

T el en l'effet de l'habítude d'une grande mifere

que

l'érat de

"~"'"'""'

&

de Ya!ltbond at¡acht

les

ho~11n~s

qul not eu la Uche1é de l'embralfes; c'ell par certe raí•

fun que ce mc!tier, école do vol, fe mol1'plle

&

fe pcr•

pé1ue de pcre en tils, Le chitim<"nt devicm d'a

tant

plos

néceifair_

~

Icor l!gard, que I<Ur

exempl~

erl conragtcut .

L a

loi les pnnit par cela feul qu'il

font

va~abooi

&

&os avcu ; pourquoi auendre qu'ils Coient cncore vo–

leurs,

&

f~

m

cure dan

1~

oc!ccffité de

lc.-s faire périr

par les fopp!iccs? Poorquoi n'en

pas

faíre de boonc-beu·

re dc:s travajl!eurs otile ao publíd F'aot-11 auendre qoe

les. hommes fn;'ent crimín:ls, pour connolue de leull

aarons? Combren de forfans épu¡¡nés

1

la

foci~tt,

i

les premiers

d~réglemem

eutfent

~u!

réprimét p1r la

craiore

d'~rre

renfermés p<ltlr trn1iller, comme cela fe

pratique daos les pays voilios!

]e fai que la peine des ¡¡alerC'S efi établie daos ce roy

me cooue les

m,,¿¡,.,.,

&

les ngabond, ; mais

e~

te

loi n'crl poínt

esc!cot~e,

&

n'a poíot

les

aunraget qo'

lroo\•erott

i

¡oindre d

m~lforu

de traqail

A

ch•que h -

p"ol, eomme l'a démoooc!

'aot~

da

coufidtn ·

for les finances.

COl