MEN
4emi,
&
'!Utllquefois dix .piés de large11r, fur doute
¡
vingt piés de
h~uteur.
JI
y
en a de circulaire• ou eo picio
ceimre,fi.~·
31.
&
~2 .
de quam!es,fi,r.
33·
de bombées,
fig .
34·
&
de furba1ífées en forme d'anfc de panier,
fig .
3f·
D e ce nombre, les unes,fig .
31. 34·
&
3f·
•'ou–
~rcm
depnis le haut jufques en-bas; les autres,
fi_r.
32.
&
33·
ne s'ouvrem que jufqu'au-de{fous du limeau
4,
&
la partie fupérieurc rene dormalltc; ce n'dl pas que
les unes
&
le• autres ne puilfem s'ouvrir iodifUremmem
depuis le haut jufqu'en-bas, ou feulemeat jufqu'au·dcf–
fous du linteau; mais cene derniere m1niere fert
i
pro·
curcr le moyea de placer dans la partie dormante la croi–
fée d'un entre-Col, comme daos
ill
fig .
32.
alors on en
pbligé de placer le limeaa
A,
qui tient lieu d'impofie
(x.),
beaucoup plus bas que le centre de la partie cir·
culaire, lieu ou l'on a coutume de
le placer. De ces
cinq efpeces de portes cochcre¡, les uols premier<$ fe
plaeent fouvenc anx
emr~e'
príncipales <les palais, hO–
'els ,
&
grandes maifons; les deui <lernieres foot le plus
fouveot
adrnife~
i
caufe de leurs formes, aux er¡trées de
Jllaifons paniculieres de peu d'importaoce,
011
de baíl'es·
QOUrs , cbacune d'elles ont de
eh~
que
cOt~
uoe pctite por1e
11,
que l'on appellc
guicJ,et,
qul
el!
dorrnaot <l'uo cOté
~
ouvraot de l'autre, •
l'ufa~e
des gens d!= piós,
la
grande porte ne s'ouvrar¡t q11c pour le palf'lg<l de¡ VQi·
tures, ou en
c~s
de
c~n!mon!e. C~s
guichcts fom corp–
pofts d'uo blris
e
qui regnc tout autour d'un
9u~dre
D,
d'un panneau
FJ
,
&
d'uoc 1ablc fai\hntc
lf,,
couron–
pc!e
d'~nc
moulure . Celul qui el!
~ormant
cíl
alf~mblé
i
rah¡ure
&
l~ngqeue
-(
voyr~
/11
figt~re
1
B·)
d,os
IQ bS–
ti~
F
de 1•
grande porte,
{¡(
<!elui qui oc l'en
PliS
entre
foiJt
enti~r d~n~
une fcuillure qal regnf! autoqr d11
m~
me
l¡fttis
F,
la
figur•
!8.
en el! le profil devc¡lopp6,
e
e
ll lepi
ti du
guic~et,
P
le quadre,
E;
le
p~nt¡eau
1
F
lt
bi.tide la grande por1e portant f11 feuillure.
Dsm
la
fig,.rt
3J.
les deux
gui~!Jots
foot coQroonts
chacun d'une
t~ble
faill¡¡nte
G,
f~r
l$qQCile
Ce
tra uve
11ne autre 1able
E{,
dite
~'alte•r•,
&
fur liqoellc Qo
Ce
propo(e
d~
11-tller des ornemcJlS 4c fq¡lpture;
•u·dc(iu~
eA le linceau
A ,
qui oommo nQus l'liVQDS <lit, tient lieu
9'impoílc; -au-deffi1s foot placls deu¡ p•nneaua
!,
or·
nés
d~
quadres
K,
embre11v6~
ou
él~gis ,
Les deux ¡¡uichm
8
de laf}g. 3'- font f1
1rmomés d'un
¡aoneau
G
orné de q qadre
!f,
tu-de~
f.file lioteau
A ,
au,.Jeffi¡s du linteau el! la
~roif~c ~u
b
asde laquelle
(e trouve une bauquene
f,
su
~ deu¡ <;Orés
de~
eettc croi·
f~e
fonr d¡¡u¡
p~nqeaux
!'
o
rn.SS~ quadr'~
.(.,
.A u·delftls
d~s ~uichm
c;!e la
fi,(.
3S
fom
<leu~
tables
fat.llantes
G,
ern~cs
de
paqne~ux
!f
&
de quadre
1,
ter·
¡ntnés par en bas de crolfetres
K,
~
coQr-ouoés d'un bec
!le
corbir¡
.(,,
accompay;né~
de fon filct; au-dellus en le
Jimeau
A,
au•deífus duque! fe trouvc une grande table
dill ribué~ ~e
pqnneau
M,
&
do
qu~dre
JY ,
·
Les portes,
fig .
34
llc
3f,
fQnt
terq¡in~es
par en· haut
~hscun•
d'une rabie laiJ!aore
G,
qonc la premiere el! cou–
ronnée d'une
allrJg~!le
1f
(y )
¡arall(!e
~
la courbe de
la
porte,
&
orqée de panneau
llc
du quadrt;
~
fui
va
m
auffi la mEn¡e
~\]tb~,
a11·<lelf¡¡us f9 rrouve uqe plinrhe
M
&
la le<;ot¡de fans courooqca¡cm fuit
1~
courbe de la
porre,
&
~n
d!llrit¡uée de; qua<jre
ff
011
<le panneau /,
faivant
~uffj
la
m~me
courbe;
cttte
table fe trouvq ter–
~iné
par {'oo
~X!rémir~
inf6rieure d'une 111lragalle
K
en
~ec
de cgrbio .
•
·
. T outes ces portes font fufceptibles plus ou mo¡os de
~chelfes ~
d'ornemens de fculptur c , comme
QD
peor
les
faire fimplemem
&
fans aucul) aífemblage, felon l'im·
pomnce plus ou rpoios grande
des
li~~
oll
elles
font
~lacées .
Les pones charretleres,
flg.
36,
fe foot
llll
fJi
3
deu
x
·umcaux comme le
s poru:,s cochereJ, mais de deux
ma~
nícres : !'une en un
C9ffiP9.fc! de
pl uf~llr~
planches
4
de
batcau
(~)
de 111éme lQfH\Ueur, pofées
l'an~ ~Ontre
l'&U·
&re ,
&
retenues
p~r
derrlere avec
~e1JI
1
rrois ou quatre
&raverfes
B
de bots de deo¡
a
tro¡s PQ\lces
cf~paiíf•ur
fur
fi¡
a
hu¡t
pouce~
de lar¡:eur,
attachée~
ave1= de fom
clou' d_e dillance en dillaqce;
l'a~tre
el!
auffi qo com–
pofé de plu!ieurs ph¡oches
4
m~me figt~rt,
de
ch~oe
·
a.llc•~blées ~
rainure
&
la.n¡;uene,
ll¡
retenues comt¡te
1~
premtere, avec deux, trq1s
ou quatr e
traverf~J
B
en–
u illés
a
qucuo d'ar.oode
dap~
l'épaiifeur dc;s ¡¡tland¡es
4:
daos ces dcux mameres on &Jolhe
a
cos trilvcr(cs
..ij
dl:u~
(><)
Jmpono efl
Ull
omorpeot d'o_rcllitetlure plac4 dun
routcs les
~rcadeo
a
la
retomb~e
du ceiorre
lk
au meme
c iveau que fon centre.
(' ) Une
aftn~le ~
IIBC
ljlolll~ IX>llll11f~c
4'llllt '""
guntc
&:
de fon
41~flo
MEN
ou trols autres
e
pofées obliquement en forme de Cup–
port, attacbées auffi avee de rorts cluus ,
&
cela pour
foutenir chaque vamail, qui qe manqu ·roit pa de s'af!Jilfu
par fa pefunteur, ces efpeces de portes fervem de fcr–
metures oux balfes·cours, g ranges, ferrnes,
&
autres,
par ou palfent toures les efpcces de chareues d'ou elles
tircm leurs noms.
Les portes !>&tardes ,
fig .
37,
qui ont dcpuis einq juf–
qu'a Cept piés de largeur fur dix
a
quator1.e piés de hau–
teur, fom appellées ainli paree qu'elles tieonem le milieu
entre les portes cochere
&
les purees b urgeoifts d'al –
ltes,
&c.
Elles fer vem ordtnatrcmem d'entrée aux rnai–
fons bourgeoifes,
&
autres o!) l'oo ne fait palfer aucuoe
voiture, ces pones s'ouvrent
a
deu1 vanteatu:,
&
Cooc
décorées
a
peu pres comme les portes cocheres' c'ell–
i-dire de blllS
8
'de quadres
e.
de panneaux
D'
&
d'une
table
E,
courQnn~e
comme les précédenres d'uue mou–
lure; elles font auffi oroées quelqucfois d.: Ccul pture; oo
les foil circulaires, quarrés, bombées o u larnbrilfc!es com–
me les autres, en
le~
faifant au(fi ouvrir, tantOt depuit
le
ham JUfqu'en bas,
&
tantOt depuis le deífous du lin·
reau
A,
&
la partie fupérieure décorée de quadres
F
&
de panoe&\ll
G
relte dormante . La
fig.
3~
en el! le profil
détaillé,
B
eíl le bhi,
C
le quadre,
&
D
le panoc•u.
Les porces bourgeoifes,
fig.
40,
fom Qrdinairemem
l
. un feul vemail de trois
a
qoatre piés de large fur Cept •
neuf piás de haut,
&
fervam d'entrée aux maifons par·
ticulieres bourgeoifes
&
~
loyer; elles font compofécs
d'un bid
4,
d'un qua<lre
B,
d'un panneo u
e,
&
d'uoo
1able faillante
D,
couronnée d'une rpoulure,
Les portes d'écuries qui ont depuis trois j\lfqu'l cioq
pic!s de lar¡¡e Cur Cep¡
~ dí~
piés de haut, fe fvot
i
uu
&
i
denx vanceaux fon fimples
&
fans moulures, mais
elles ne peuvem avoir moius de rrois piés de largeur,
puifqu'il faut que les chevaux
y
palfent; celle-ci,
fig.
41,
e(l
a
deux vameaux;
compol~s
chacun d'nn biti
A,
d'un
p~Dll~?Jl
8,
rentram, faillaot ou arrafé, fans quadre ni
moulurc,
&
par
ep bas
q'uo~
tablc
e,
couroooée d'uoe
mot¡lure .
·
~es
portes bauantes
fe
font
i
deu1 vaoteaus,fig.
-.~.
&
1
un feul,
ji( .
43,
l'11ne
&
l'autre fl' placent daos
!'intéricnr des bitimeos. derriere les
pone~
a
placard des
yeftiuules ,
apti· chambre~,
falles
3
maqger,
&f,
pour em•
~cber
!'air
ext~rieur
de s'y irmoduire-, fur-tour pendant
l'hlver; ces portes font ferr¡!es de maniere
~
pouvoir fe
f~rmer
roujqurs
d'elles·m~mes
1
raifon pour laquelle on
les 'IPPOile
f,,nta>ttn;
ce q'ell aurre chofe qu'un chaffis
A,
allcmblé quarrément feloo les
fiX·
1,
~
&
3
avec des
traverfes
B,
apffi alferobl ées quarrémenf, Cor lefquelles
on rend une étoffe qne l'on
~ttache
de c!OU$ dor!!s; let
porros de cuifine, d'office, de caves,
& e.
fe fom de dif•
férenres manieres; les
unes,fig
44,
fe font de plqíieurs
planches
11
aífemblées
a
raioure-& "hnguetre,
ave~
une
emboituro
a
par el}, paut
111
par en bas; les aunes fans
alfemblagc: de
rainur~
&
langqette avec deu¡ emboí'tures
B
en haut
&
en bss,
&
une traverfe
e
dans le rnilieu,
aífemblées
i
queoe d'aronde daos l'épailfeur de ls pone,
o
u
pofées feqlement delfus ,
auac~ées
a vec de forrs clous;
d'autres avec une feule embo1rure
B
par en hatH.
&
deus
traverfes
e;
q'autres en
fin
,fig.
4;'
avec trois trnerfes
e;
CCs
tjeut dernieres font beauco11p m¡eut
lorfqb'ellcs
font placée> ¡laos des lieux huroides, patee que l'eau qoi
coule perptcuellement de paut en bas po\}rrit faeilemeot
&
~n
fort peu de rems les embo?tures ,
T o11tC$ les pones que nuus
v~nons
de voir ont eha·
cuoe leur plan au-delfooi q'elle$ pour plu.s gran;Je io·
telligencc.
Dn "oiflu
&
,¡,
ltttrs vol•u .
Sous le
aorn de .,.,·,
fle
on cntend toute cfpece
d'ouv~rture
daos les murs,
faites pour proct¡rer du JOor dao¡
l'intérieur
d~s
ap¡nr·
ternens; ce mot étoit beaucoop plus lignificatif autrefois
que l'qn faifoit
des
crQifc!es eu pier re,
dan~
le miliev
de ces ouver[llres , telles que l'on en voit §.ncore
aux
palai~
des Tuj!leries, do Louvre, du Lutetllbourg
&:
ailleurs; mais depuis ce te01s oq
a
trouvé le moyeo'
<k
Cubnituer le llois
a
la plerre,
&
on ea
a
cooferv6 le oom.
U
oe
crqif~~
efl dqnc
mai~enaot,
noo-foulement J'olL·
venure faite d.aos le mor pQur procorer le jolll', maia
encore la
r~nuJoo
de tous les cbaffis de bois qu'elle coa·
rient.
&
qui fi:rvent tam
a
la fu reté du lieu
qu'a
em•
pecher l'air enéric:ur Q·entrer <laos
l'iotc!:.ri~,
'&.par con•
féq11eDt
y
!'roc~Uer plu~ d~
cbaleuc .
La
(.c.)
On appeUe
plu.clw
¿,
/t414~x,
c:cUes
~ui
p.r-ovie-.,
n~ot
des
·~bris
du
~
ltatea11x
c¡ui
tr.I!Úp~U::~t
de.a
fT<I"
v1fioas,
""\.