M E P
Pi&·
9, Gllnier' qui defceodent des
pl2nd~es.
f"ig.
f, f,
5',
pites <le bois.
M. L vcoTE.
MENUISEiliE -D'ÉT<\IN,
(Poti<r
d'lu.;,.)
(OI!S
ce
terme on eotend prefque tout ce qui fe fabrique en
~in,
exceptt! la vailfelle
&
l~s
pots: les moules qui ont des
v is, comme les feringues, boules au ris,
&e,
ou des
noyaux de fer, commc les moules de chandelle, fe dt!·
pouillent avec
un
tot~rn<·rz·g•ucb•,
le relle fe fai¡ com•
me
a
la poterie d'é1ain.
f/gyo:.
POTERIE
p'ÉTA!l'
f$
ACHEVER.
MENUSSE
ot~
CHERR.ON,
tmnr
át
pétbt;
for·
te de petit
poilfo~
q
ue l'on peclx:pour ftrvir d'4p•t aur
p~cheur'
a
la lignc ou corde
d~
toutes Jes Corte¡. Ce1te
~~cbe f~:
fait avec une chaulfe de rojle ,
voyn
CHAO
S·
SE; rna¡¡ celle-ci eQ meoée par deut h!)mmcs -qu 1 la
trai nent fur les [ab1C5
&
íltl·dcvan¡
de la marée ,
V•ye~
Cur:RRON.
MENU-VAIR,,
(Biafoll.)
le
,.,,u-vair
étoit une
efpece de paone
blar1eh~:
&
bleue, d'lln grand
uf~ge
par–
mi nos peres, l.oes rois de
Franc~
s'en fervoK:nt autre–
fois au lieu de fourrures; les grands (eigneurs du r'oyao–
me en faifpien¡ des doublures d'oabi¡, des couvenures
de lit,
&
les meuoiem
:~_u
rang de
leurs meublo les
plus
pr~cleu~ ,
Joinville neome, qu'étan¡
all~
voir le
fei¡¡neur
d'Etr~nch~
qui -avoit été
blelf~,
il le trouva en–
vdopp~
daus fon . couvertoir
~ m•~t,-v,.ir.
Les man–
teaux de$
préfid~ns ~
rnorrier, le¡ robes des confeiliers
de la cour,
&
li!S habits de
cér~monie
des héraurs d'ar–
mes en om
é~~
double¡ jufq'au quint.icrne fiecle. Les
femrnes de qualité s'cn pabilloient paretllerneor;
il
fut
défeo<!
u
au"C riba11des d'en poner, aqffj-bieu
qu~
des ceio–
tures dorées, des robes
a
coll~ts
renvhi'és , des queues
&
bouronnieres
~ le~¡rs ~hap~rons,
psr up arrft de ' t•aq
I4W ,
Cette fourrure é¡oit faite de la
p~au
d'ur¡ petit écu–
reuil du uord, c¡4i a le dos
~ris
&
li:
veo~r~
blanc. C'efi
le
jciliro
variq
¡l'
f\l<lroyaudi ,
4
peqt-~rre
le
mus pon·
ti~us
de Pliqe , Quelqucs naruralifies latins
1~
nommenr
'(!arius,
foil
a
caqfe de la diverfité des
d~ux
cooleurs
grife
&
blanche,
Oll
par que)que fantaifie de ceux qui
ont con¡meo
e~ ~
qlafonner, Lei
Pell~ti~rs
qommeot
~
préfeot
~~~~~
fourn¡re
p•tit·Jiri¡.
On la dtye¡(jfioí¡ en grands <;>u petits
etrre4u~,
qu'oq
•ppelloil
gra>~d-1Jair
oq
p•tit·f~<~ir.
J:.e nom de panne
impofé
~
ces forres de
fourrur~,
lcur vint de
e~
qu'p11
1~
compo[a de pcaux
CQJli'ue~
enfelllble, CQmme aQran¡
de
pans ou
d~ j>ar¡ne<~u~
d'\IO
tsabit . O o
coo~oit
de-lil
que le
1Jair
pa{f.1
daq~
le blaCon,
&
en
fi¡
la fecoode
panne, qui
efl
prcfquc tql!iours d'argen¡
011
<j'a7,ur; com:
m e l'herrnioe e1l prelque roujours d'3rgent on de Cable .
Le
mpnu-vair,
~n
termes d'armoiries, fe dit de
l'~cu
chargé
d~
vair,
lorfqu'il
e1l
compofé \fe
ti¡¡
rangées;
pare~
que le
1Jair
ordin~ire n'~n
a que qoatre . S'il s'en
JrO\IVO
dnq, il le faut fpé cilier en blafonnant, aulfi-bien
que l'émail, qqand il efi
~u¡r~ <¡11~
q'argen;
cll;
d
'a1.ur.(LJ.
1 - )
.
MI'!.NYANTHE, (
Bota11.)
plant~ ~ncore pl~s
c:>n•
nue fous le nom de
trefle de
·uprais,
trifoli~m
pal""
flr~
¡
vqyez Ju,.c
l'REF{-E
d~
Mt.RA!S.
(D.
J . )
M E'O V 1
E
1
(
Glog. anc,)
M.e~"ia;
cón¡rée de I'A·
fie
IPioeurc;,
aorr~me11t
:¡ppellée
~yáie ;
Vqye;:,
LYDrE.
La capirale
d~
ce¡¡e pro vince portoit autli le nom de
Mlo>ti• ,
llf.eqnia;
elle étoir aq
pi~
du T¡nqlus, du c6-
té
oppofé a
Sard~s.
La
rivi~re
•'appelloit
Mll'u1fos,
&
les
peuples
/I'[OI!o,rs
pu
/11<Bqnqii
1
1~>, 1\il~Qos,
¡es
Méoniens.
(D.
"f. )
.
.
ME;PH!TI'i, f. f. (
Phyf)
efi le nom latio des ex–
halaifons miqérales,
app~llé~s
>t¡oNphetes.
Voye~
Ex11A,
J.~ISON,
MEP~A
"t:',
adj.
tmtte
4'artift• .
11
défigne la forme
des
corp~
ql\t onr plus d'épai(feur que de largeur . Les
P ienrres le
pref\o~q¡
qaps
\1"
fcqs uq peQ différent .
Voy.
M EPLAT.
(P•i1ft. )
MEr¡.AT,
(
P<int,.re. )
fe dit en Pe!n;qre
&
en -Sculp–
ture, di;s mllfcles
q~i
OC(!
UJl
cenain pla.r, tel que feroit
le c6t6 d'une oraqge q11'on
~uroit
ap¡wr6 fur un plan oni.
M ÉP!,/1-TE
manitr•,
(G•nv~tr.l ta '"m:ini~ro
mlplat•
contille daos
d~s 1aille~
qo peu tranchées
IS¡
fans adou–
eitfemeor.
011
fe fer!
el~ ~~ttc manier~
• pour fonifier les
ombre
&
en arreter
le~
borqs ,
Voy.
(iRAVUR~(D.
J.)
MEPPEN, (
G{og, }
p~rirc
yille \l'AIIemagne, au cer·
c:le
de
Wefiphq!l~ . d~p~n~ant
de
l'éy~ch~
de Mpn–
Cler . Elle ell fur
l'~ms'
a
6
lieues
ll{,
de l¡ingen
t
/l O
N.
9·
de Mu¡¡flqr
L.~>~g. ~f.
3·
(af¡
p,. 45",
( D. '].)
, M EPRIS, f,
m
1
(Mor41t . ).
L
·aUlP.urexaea)f de
1
e.fi1me. f•11 que
¡t_qu~ ~voos
pour DOi
re prQ€haiQ ce
mi–
) Y'f.
qu1 fe oomm.c
i>:[~lenC<, hauto•~
ou
fier6l;
felon
qu
11
a
pou~
obJcl
qQs
fll,~ric¡u&_,
UQS
i¡lf!Sricllts ou nos
MEQ
lgaur. N nM cherchons
a
abaiffer
da-ramge cene
qui
font su-de(fous de nous, croyanr noui él
e
ver
i
m~fu~
qu'ils
defcend~nt
plus
bas;
on
i
fa ire torr
i
no~
égau¡, –
poar no¡¡s O¡er du pair avec eux ; ou
m~me
a
ravslet
no; fupérieurs, paree qu'ils nous fnot qmbre par leur
grandour . Notre orgueil fe trahit viliblement en ceci:
car
Ji
les .
~ornmes
nuus font
u~
obJet de
mlpris,
pour~
qu01 3tnbtllonnons•nous leur efltmd Ou
(j
lcur efiime
cfi digne de faire la plus forre paf!ion de nos
~mes~
~ornment
pouvons·nous les méprifer?
N
e feroir-cc poin[
que le
m!pris
du prochaio efi piUlÓ! affeélé que vérita–
ble?
Nous entrevoyons fa grandeur, puifque fnn e1lime
uous paroIr d'un
fi
grand prix
¡
mais
nous
faifons
rou~
nos elforts pour la ¡:acher, pour nous faire honueur
t
nous-mémes ,
D~-
1
a
nailfent
les médifaoces,
les calomnies,
le-s
louanges
empoifonn~es,
la fa1yre, la maligniré
&
l'en–
vie .
n
efi vrai que celle-ci
r~
cache avec un foin
exrre~
me, paree qu'elle efi un aveu
fm~é
que nous faifons
du mérite ou
du
bonheur des ¡¡urres,
&
Ull
hommage
forcé qqe nous leur
r~ndons ,
De
toqs les
fentirn~ns
d'qrgueil, le
mlprir
da pro–
choir¡
e1l
1~
plus dangereux, paree que c'efl celui qoi
~·
le plu$
dire~ement cor¡tr~ 1~
bien tle la fociété,
q~
efl la fin
a
l•qnelle fe rapporre l'amour de
l'ellim~.
_, MEQU
~, PÉ~ilUliA(;¡!:
DE
~">
(
HtJI. d.s
1'~<us.)
c'efi un voya;¡e
~
la.
M•711•
prdcri~
par
,l'alcoran . "
, Que tQus ceux qut peuvent )e fatre, n y manquen!
, pas, dit l'autcur de ce livre , . C eper¡dant le
pll<ri–
"
11ag•
de la
M•'{-•
efi non-feulen¡eru ditljcil6 par la
longqcqr da cl!emin, mai¡ encare par rapporr
ijUX
q~n·
gors que l'on court eA..l:larparie,
o
u les ·vols fout
fr~
quens, les
eattX
r~res
&
les chaleurs excef!ives.
Ao11J
p.artoutes ces raifons , les
<jo~eurs
de la loi onr décidé
qu'on póuvoit fe difpenfer de ceue
~ourí~,
poQr•ll
qu"on fubfliiUat quel qu'un
a
fa place.
L.e~
qu11re rendez-vous des
pél~rins
font D amas, le
Caire,
~abylone
&
?:ébir . lis fe
prép~reot
:1
ee péni•
ble
voyag~;
"par un jeuQe qui fuit c;elui du
r~ma~an
¡
&
s'affembltnt par
trQupe~ dan~
des lieux convenus. Les
fujets du
graud-f~igoeqr
qui font en f.urope,
[e
rendel)t
ordinair~rpef!t
a
A
lex~ndrie
1
fur des bi1imens de Pró–
vence, dont les l'atrons s'oubligenr
ii
voirurer les péle·
riQs ,
1\~~
approches du moir¡qre vailfeau, ces bons mu–
fplnm¡s, quj o'•ppreheodeqt rien tam que de wrnber
~ntre
les
m~il'!¡
9es armareu1s de Malte, !¡atfcnt
14
biln'–
lliere de fraqce,
s'~n
veloppc;nt
ded~qs , ~ 1~ r~~ard~qf
~omme
leur
a_[yl~ .
·
·
·
P'alexan'dric lis pa1fem au Caire, pour joindre la
c~ravaoe des Africains. L es Turcs dlAfie s'a{femblcnr
or–
dinalremenr
~
Da111as; les P,erfans
&
les lndiens
1t
Ba–
Bylqne; les Arabes
&
ceux des (les des environs,
~
Ze–
qir. Les pachas Qlli
s'~cqui11enr
de ce devoir.• s:embar–
quent
i\
Su~z,
p,ort de la 111er
R,ou~e·, ~
trOIS
)I~U~S.
OC
demi du Caire : l'u.utes ces caravanes
preqn~nt
f¡
b1e11
)eurs
m~fures,
qu'elles arrivent la yeille du pe1i¡ bairarn
fur
la QQ)Ijne d' Arafagq,
~
une journée d;
1~
M•'f'".
C.'eq · fqr cene 'faineqfe col)
ir¡~
qu'ils croien¡
qu~
l'ange
~p¡mt¡t ~ l'yl~hqm~t
pour la
prerqi~re
fqis;
&
.c'efi-1*
¡m
qe lenr$ prjnoipatn 1lir¡tluaires . Apees
y
avotr égor·
g~
des "moutons pQur donnei
atu
pauvres ;
il~
yonr fai–
re- leurs
'prieres
a
la
M·'fU<.
&
de
1~
¡¡
Médine,
o~
eft
le tombea11 du
prop~ete,
fur lequel on étend tous- les an¡
pn poelc magnifique que le grand-feigncur
y
envoie par
dé•9tion: l'ancien poele efi mis par morceau1; cu les
p~lerins t~chent
d'eo attraper quelque piece, pour
petit~
qu'elle foi¡,
&
1~ confe~y~m
cqmme qne
reli~u~
tres¡
précieuf~ ,
y~·g;r~n_d.feigo~ur ~n.vqi~
auffi par
l'isv~ndant
des .ca–
ravanes, cmq cent feqo¡ns, un alearan
~quv~rt
d'or, plu·
fieur~
riches.
tapls,
&
beaqco_up de pieces_
d~
drap ooir
t
poor les tenmres. de
mofqu~es
de la
M~rl(• ,
· On choifit
le chameau le
miea~
fait
du
pays, p9ur
~tre
portel,lr de l'alcoran :
a
ron retour ce chameau
1
rout
~har~~
de ·
guirl~qdes d~· ~en_rs ~ t;ombl~
· de
bén~di~ions
1
~1l
nourri
gr~l'fe~er¡t,
&
difpenfé de
~~~
vatller
le re1le de fes jou,rs . Oq 'te rue
~ve¡;:
fo.lérqnité quand
il efi bien vieu x,
c5c
l'on ;lmange fa chair comme une
chair fain1c; car s'il mouroir de vieilledfe
QU
de mala·
.~ie,
cet¡e chair ferok perdue
& '
fujette
·~
pourrirure .
yes pélerins, qui. o,nt fa_it le voyage de
1~
Mu¡at ,
foot en grande vénérariqn
1~
reO:e d9 leur v1e; abfou¡
de
pl!jlieu~s
f
or¡es de crill\es
<
ils peu yenr en coms;nerre
de
oou"~u1
impuném.en(, paree qu oo
~e fauro~t
les
fairll mourir C
ela n la loi · ils foor répu1és mcorrupubles,
irréproohableSI._
&
fant\idés- de• ce monde . On aCTure
qu'il
y
a des lndiens a1fez fots pour fe
cre~er
les yeux,
apri:s noir vu ce qu'ils
appell~nt le~
fii!Q!i
lleux
d~
.
Mlt¡ttf
r