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MEN

quelles ront placées des poul[es qui renvoyent les cor–

dcs avec lclquelles on

les

enleve,

&

de ceue maniere

Qll

peut donner

a

ces voliches t:lnt

&•

(j

peu d'inclinai–

fon qu'on le juge 3,-propos . Ces Cortes de jaloulies ne

tienocnt pas direélement

a

la

menuif•ri•'

paree qu'elles

font comporées

de

fer

&

de bois; aum toates les eípe–

ces d'ouvriers intelligens en fom,

&

les font mieux les

uns

que les autres.

o.J

fcrm•turrJ

d.

~outiqu•.

l.ua

jig.

r8.

e!l: une fer–

m eturc de boutique, comporée

de

pluficurs planches

11

affemblécs

a

cié ou

ii

rainare

&

languette, avec une em–

boiture

B

par en-haut

&

par eo-bas.

&

qui íc briren t

en

plulieurs cndroits [elon la commodité des

Commer~aos.

On les divire quelquefois comme les lambris de quadre

&

de panneaux, lelon l'importance des mairons ou elles

font placécs .

Du par'JHft.

La

fig .

!9·

efl un a!Iemblage de

mmui–

feri•,

appellé

par'fu•t,

qui íert

~

pavcr ou, pour parler

plus exaaement, coüvrir le rol des appar¡emens. Ce par·

q uet efl coroporé de plufieurs quarrés

A,

environnés

chscun de quatre batis

B,

aii'emblés par leurs extrémi–

tés

e,

&

a

tenon

&

a

mortairc. Chacun de ces quar–

rés

A

e!l: diviíé de pluíieurs autres J:>atis

D

croiíés éga–

lement' aii'emblés

:1

tenon

&

a

mortoife par leurs

e~tré­

m ités,

&

oirigés vers les angles du quarré. La diflanc e

de ces petits bhis

D

re trouve remplie d'un autre petit

quarré

E,

aii'emblé dans fon périme¡re

av~e

les

p~tlt~

batis

D

a

rainure

&

languetr~ ,

Cwe forme de parquet

1$

plus commune fe fait or–

dinairement en bois de

ch~ne,

&

efl affe1;'eo ufage

t:n

Fraoce pour rendre les appartemcns plus íccs

&

par con–

f~quent

plus Calubros. On peut encore

,!:O

faire de plu–

fie urs autres maniere',

&

leur doone, diverfes form!!S

telles que des cercles poligones, ou aunes figures .cir–

·Conícrites ou infcrites autour, ou dans d'a\l)res quarrés,

cercles ou poligooes' divirés aum de blitis de dif!cremes

formes , Ces Cortes de parquets

Ce

font en bois de

-eh~

o

e

feulement ou recouven de marquetcrie, c'efl-a-dire, de

bois précieux débité par feuilles tres-mioces, puvrage

relatit

¡¡

l'ébéoinerie.

Pour rendre Jet appartemens plus fecs

&

plus fains,

&

évit~r

en

m~mc

tems la dépcnfe du parquet, on

Ce

fert de planches aU:emblées bo¡it-a-bout par leurs extré–

mités. c'efl -il-dire' pofées !'une contre l'aurre'

&

a

rai·

nure

&

languette fur lcms longueljrs, ce qu'on appelle

plnthli•r.

Cene maniere qui ne contribue pas moins

que le

p~rquet

a la Calubrité des appartemens, n'en pas

~

propre

i

la vérité, mais oe monte pas

:1

beal)coup

pr~s

a

one

(j

grofie Mpenfe,

·

Tous ces parqucts ou plaocJ¡ers fe poíent

&

s'atta·

chent, avec des cjous ou des proche<

(a),

fur d!!s lam–

bourdes

(b)

d'environ quin'!;e

a

dix-huit pouc¡:s de di·

llanee

1

une de l'autre, dont l'inter:valle fe

rempli~

de

poujlier de cha,bop de cendr¡: ou de mac)lefer

(e)'

fur–

tout daos les lieu i hu mides, pour emp6cher que cene

m~me

}lumidité ne falle déje¡ter ces parquc¡s pu plan-

c l¡ers.

-

·

(Jbfervqti•" fur

In

outiiJ

de

Mmuiforie.

JI

faut re–

marqu~r

1

ava

m

que de parler des oufi)s propres a la

me–

nuifori•,

que dar¡s'tous le$

~rts

&

profeffioos les quvriers

fe íervent le plus Couvent,

&

m~me

autant qu'il e!l: por–

tibie pour leurs outils, des matériau x qu'ils q nt che1 eux

&

qui íetpblent leur co11ter peu; tels , par exemple, que

ceu; qui

emploi~nt

le fer, les font de fer; ceux qui em–

ploienr

1!!

bois, comme les J\1enuifiers

&

autres, les font

de bois, ce qui en

~ffet

leur coilte

bea¡~coup

r¡¡oius

&

)fUr Cfl auffi otile,

Qu

outi/¡ prpprrs

p

la mmuifori<.

La

fig.

6o.

e!l:

une équerre de bois, aii'emblée en

A,

3 tenon

&

a

mpr·

taife fa'ite pour

prendr~

des angles droits,

·

La

fig.

6 t .

~n

aum une équerre de

l¡ois

employée aux

mémcs ufages,

&

~PP¡!IIée

impropremeqt par les Menui–

Siers

triqn~{•

'l"arrl ,

mais qui plus comrnode que

1~

précédeme, differe et¡ ce que la branche

4

e!l: plus' épaif–

fe que la pranc)¡e

~' ~

que par-la

l'~paulement

e

po–

faot

1~

long

d'un~ planch~,

donoe le moyen de tracer

l'autr~

¡:0¡¡!

B

d'é¡¡uerre.

!->a

fig ,

6¡.

en ul! jnflrument aum de bois

appellé

fas.¡[• ltfuerre

ou

Jauter•llc'

fait pour prendre

oiffér~n-

res ouyertures

d'~ngles.

-

La

fig .

63. e(t un inC)rumeqt appellé par les Meoui–

fiers

triangft

~tr.gll,

UJais plus proprement

lr¡uerre en on"

.,

(~)

Des brocl¡es

~ont

qes eípeces de cloUJ< ronds, longs

&

fans tete .

(b)

Des larr¡boqrdes font des pieces de bois de charpen–

tc de -4 j'9UCes fur 6

pouc~s

de gro!feur.

MEN

gl.e,

plus tpaiii'e par un bou!l que par

l'autre,

&

dC.nt

l'épaulell>ent

11

ainli que fes deux eurémités font d

ifpo•

fés felon l'anglc de quarante-cinq de)(rés. Son urage en

pour jaiJ¡;er les b1tis des quadres qui environnenr les

panoeaux de lambris loríqu'on les aflemble, afin que les

bours

de>

deox bitis étant coupés

:1

quarante·cinq de–

grés' ils falfem enfemble un angle droit o u de quatre–

vin¡¡t-dix degrés.

l,;1

fig.

64.

elt un maillec. On en fait de plufieur5

grolfeurs, ícion la délicateii'e •plus ou moins grande des

ouvrages : le• uns

&

les autres Cervent également

a

frap ·

pcr fnr le mancbe de bois des

{igur.:

73, 74, 7),

&e.

On s'en fert pour cela plutó t que du martcau,

fig .

6¡.

pour pluficurs rairons: la ¡:>remiere, c'efl que,

quoi~ue

plus gros, i efl quelquefois moins peÜint; la reconde,

qu'il a plus de coup

(d);

la troifieme

&

la meilleure,

qu'il ne rompt poi

m

les manches rle ces ml!mes

ciíe~tu

_

Ce n'efl autre chofe qu'un morceau de bois d'orme ou

de fréne ( bo's qui

r~

fendent diffi cilement)' arrondi ou

a pans conpés, percé d'un trou au milieu, daos lequel

entre un manche de bois .

L a

figure

efl un marreau qui fert

a

enfoncer des

cloux, chevilles, broches, [erres,

&

autres chofes qui

ne peuvem íe frapper 11vec

le

maillet,

fig ure

64,

la plr·

rie

118

de ce marteau efl de

fa,

dont

11

fe nomme le

gros, ou la téte,

&

8

la paume;

i1

c!l: pcrcé au milietl

d'un ll!il , ou trou méplat. daos lequcl on fait cntrer un

manche de J:>ois

e,

qui

elt

toujoucs fon court chez lei

Menuiíiers,

&

qui, pour cctte raifon

a

moins

de

coup,

&

n'en en pas plus commode.

La

fig~trt

66

ell un inflrumenr appellé

trufr¡ui11,

com–

pofé d'un morceau de bojs qt¡arr¡!;

11

d'environ un pié

~e

long, ponam par un bout une perite po!nre

B,

de

fer

Oll

d'acier, qu¡ fert

a

tracer,

&

d'une planchctte

e _,

d'envíron un ponce d'épailfeur, percée daos íon milieu

d't¡n trou quarré ' bien jufle

a

la groffeur du bois

11'

qui

pa(fe au-travers,

&

Cur leq¡¡el elle gli!Ie d'un bout

3

l'au•

Jre: pour l'y

ti

xer, on perce dans ío n épailfeur un trou

méplat , qui rencootre celui du milieu,

&

qui 2vec une

efpcce de clavette de bois eh forme de coin, [erre !'un

&

l'autre enfemble,

4

Jlxe la planchette

e

au point qua

l'on delire: cette me me planchette

e'

fait une bafe que

l'on

f~i~

gliii'er le long des planches, déja dreii'ées d'un

cóté,

&

dont la petit¡: poil)te

8

~race

les paralleles de

la largeur que l'on juge a·propaS'.

)

La

figure

67

e!l: aum un truíquin, qui ne differe

d11

précéde!Jt que par

la

longuet¡r de Ca pctite poime

B,

qui quei<Juefqis ell d'un grand ufage, lorrqu'il fe trouve

des faillies plus grandes que fa longuet¡¡- _

La

figure

68 efl un compas fa it pour

prendr~

de.s in·

tervalles égau

x .

L a

figure

69

ejlnn inltrument double, appellé

ttn~il~

/e¡

ou

trÍ'fuoifu,

compofé de deux baú:ules

A ,'

qui ré–

pondeot

aux

deux mo\choíres

B

par )e moyen d'une

efp~l.

ce de charniere ou tot¡rniqnet

C;

leur ufage cll d'3rr -

ch~r

des clomc , ch¡:víjle$,

&

autres chofes Cemblal:>)es,

en rerrant les deux braoche1

11

l'une contre l'autre.

.

_La,

figstr<_

70 en une erpecc

d~

petite fcie , appellée

fe

~e

4

ch<viJI•,

den~elée

des deu

x

cótés,

a

pointe

pa~

un bout,

&

cnfonc¡!e ,¡!:lns un manche de bois

A,

qui

ferr

:1

élargir des mortaifes tres-minces,

a

approtoodlr

9es rainures' ou

a

d'aurres ufages-

La

figttr•

7~

e!l: encoro un trurquin appellé on

!rH(–

quir. d'affemblag•

ou

guilbor¡u•t '

employé aum

qiJ~ mt'~

IJ)CS ulages; il e!l: plus petit

&

fait diff.!remm"f)¡ que les

~u1~es,

fi.gur''

41/

&

Q7,

&

COOJpofé d'une tige

A,

per·

!!ée fur la longuet¡r d'une mot')aif>: , au bout de laquelll:

~~

la petjte pointe

B

faite pQur trat:er,

4

d'unc plan•

chet¡e

e'

pert:ée auffi d'un trQlj quarré dans le milieu.

¡r~

verfé dans le m ilieu íur foq ¡Spailfeljr d'on nutre rroil -

plat, au travers de l"qu7lle

a

la monoife de la tige

A

pa(fe une clavet¡e de bo1s

~t¡

forme de coin pour fixer

\'lln

&

l'autre enfembJe,

Lafi¡:stre

6J. e!l: un jn!lrumeq¡ appelló

hoitt

a

rw¡l/tr

1

qul fcrt pour les alfemplages en onglet, on

palf~

d3ns

foil intérieur

A

les batis que l'or¡ vem alfembler, ¡:n cou–

pant du cócé

B

ce qui palfe

1~

bolte, aum ce j:Oté

B

~n-il

dirpoíé reloo l'ang!e de

;H ·

degrés .

La

figur•

73

efl un

c¡f~au

:ippellé

ferm•ir

1

qui avec

le feco urs du maillet,

figurt

6;,

rert

a

couper je bois

pour le dégroffir, ce qui slappelle encore

lba~tcher;

ce

cifealj s'élargir eo

s'.amlnciffin~

du cOté du taillant

A

qui

a deut

(el

l;e maahefer eft ce qui fort des forges ou l'on ufe

d\1

cbarbpn de terre.

{J)

On dit qu'un maillet, un ma¡te¡tu, a plus de coup

qu'nn autre, lorfqn'avec un ppids

éj~•l,

le coup qu'j¡ cjon•

ne faí1 plus d'elfet.

-