'2.86
- •La
figur<
roo· ell un rabor appellc!
f••ilf,rtt;
qui dif·
(ere du précédent, en ce que fon f<r
..&,
fon-coin fe pla·
ceut
par le có<é,
&
que par·deffons ir po11c une feuill u·
re ;
cet in!l rumenr fen pouf 'faire des feuillures d'ou il
tite fon nom .
La
fi!!.u"
rot en efi le coin..
La
fi('"'
101- en e!l le
f~r,
dont la partie fupérieure
en en forme de crochet, pour ' le rerirer plus facilement
· de
Ca
place lorfqu'il y
a
éré rrop cha!fé.
Lafig. 103 e!l ence re un guillaume employé aux
m~mes uíages que celui de la
fig .
47,
mais différeut, en ce
que fon fer
&
fon coin fe placenr par le ctlté cnmme
eeux du feuillerct; auffi fon fer
fi.{-
104 ell-il difpofé
différemment .
La
fig.
ror efi un rabo!, appellé
bou11c1 fimpl•,
dont
le cóté
A
efi plus haut qne celui
B,
afio de pouvoir glif–
fer le long dtl bord des planches; l'imervalle de ces deux
bords efi
a
rainore, ce qtli, avec la maniere donr le fer,
fig.
106, efl fait, proeure le moyen de former une rai·
nure fur le bord de ces
m~mes
planches.
La
fig.
107 efl un pareil
rabOI, ;app~llé
bouvtt
doM~It,
paree qu'il efl difpofé de mani«e , lui
&
fon fer,
fig.
108,
qu'en faifant comme le précédent la rainure, il fait de
plus
&
en
m~me
tems uoe languette
3
c61é, d'ou il
a
~té
aopellé
doublt.
La
fig.
109 en un douhle rtbot, appellc!
/m,vtt brifl,
dom l'un
A,
femblable
a
cetui
,figu"
IOf, fert
a
f•ire les
rainures,
&
l'aurre
B
qui lui fert de cnnduéteur, pone
par
fon Ultémitl inférieure une efpece de laogue!le
C,
OIJ
rainure, felon
1~
lieu ou l'on doit s'en fervir; ces
deux rabols font retenus enfemble par
deo~ tig~s
de bl>is
quarrées,
arr~tées
&
clavetles
ii
demeure fur celui
A,
&
i
coulitfe fur cclui
1J,
mais que l'on fixe cependant avec
deux clavettes
D
en forme de coin; cet alfemblage dl>U·
ble efl le
m~me
qu7 celui des trufquins
fig .
66
&
67;
cet
lnllrument ne faurol! t!tre
man~uvr~,
a
caufe de fa lar·
r;eur, par un feul homme, mais bien par deux, qui font
obli~és
d'y
employer les quatre mains; il ferr
a
former
des rainur<s daos le mili<u des planches,
&
a
la di!lance
de leurs bords que l'on it•ge
a
propos -
La
fig.
tto en efi
H:
fer, qui peut auffi
~trq f~mbla·
ble a celui
fig-
106.
.La
fig .
111 efi encare un bouvet brifé, qui ne differe
du prlcédent qu'en ce que la langueue du premier ral>ot
,¡1
ell fourenue par une petite Jame de fer a!!3chée de clous
ou de vis, les tiges
8
retenues auffi
a
demeure daos les
m~mes
trous fon t fcndues en forme de morraife d'un
bnur
ií
l'au:re,
&
affemblées comme celles du guilbo •
quetfi¡.
71-
·
Au lieu :!u rabot
A,
on en peut placer d'autres, com·
rne ceuxfig.
107
&
119 ,
fdon le befnin q •1'on en a,
d~
meme que l'on en pem fub(i i¡uer auffi d'amres
a
celUl
B,
fdon l'utililc! des ouv ragcs.
La
fig.
112 ell un rabot ceintrl, femblabl e
a
celul,
fig.
91.,
excepté q<J'il ell ceimré fur fa longueur,
a
l'u•
fage des partics circulaires .
La
fig.
1
14
en
efl
le fer.
Lafig .
llf
eil un rabor rond. auili femblable
a
eelui
fig .
92, excepté qu'il efi arrondi fur fa largeur par-def·
(ous, il fert pour les fonds des panies rondes-
La
fig .
I
16 en efi le fer arrondi du cóté dq tailtant,
&
qui prend la forme du rabot.
•
La
fig.
117 e!l un rabot appellé
moNeh.ttt rondt,
par•
ee qu'il efl arrondi fur fa largeur par·delfous,
&
qu'il
a
en cóté plus
h~ut
que l'au:re; il ferc quelquefois pour des
moulures .
'
La
fig.
118
en e!l le fer dont te taillant prcnd la for•
me du rabot.
La
fig.
119
efi un rabot appellé
mourbuu
a
graint
J'or$"·•
femblable au précédent,
i
l'exception que fa
parue inférieure tou¡ours ,pLus haute d'uo cóté que de
l'autre eít droite.
La
fi¡¡-
110
en efi le fer .
•
On le fcrt enca re d'uoe iufioirt! de moucheues, que
1:00
nOt¡Jffie
mouchtttt
fl
tAfoot,
a
¡,_.guttt•,
J
J•uflint,
..
bu
dt corbin,
a
boutment Jos¡b/,. (implt, &c.
felon
.les moulures que l'on veut pouffer,
&
dol)t les fers Coot
iaits de méme .
La
fig.
1zr ell uo infi rumenr appellé
eomp"•r
a
verge,
qui fait en grand le méme effer du petir compas
fig .
68,
te.
qui [ert aux m emes ufages. il el! ainfi appellé
a
caufe
d~
la vcrge quarrle
A
de bois donr il ell comoófé¡l cene
wer¡(e pone enviren depuis cinq ou
fh
piés
ju[qu'~
quel·
quef<>is dix
&
douze piés , le long de laquelle glitlent deu·s
plaQche<tes
B
percées chacunc d'un trou quarré de la grof–
feur de la ver¡\e
A
leur parrie ioférieure efi srrt;)ée chacone
d'une pointe pour rracer, qui en sléloignanr ou fe rappro–
~~
•
tq,,nt
l'elfe_t des poiruu
dJ
c.ompa$,
&
la par
ti~
fu-
périeurei:Í'une vis, pour les fixer fur b vcrge
oi.Y
l'ood e
jogeapropo< .
.
nu
•
-
La fi~-
1
n
efi un inflrumant ·de fer appellé
ftrgeltt
eompolé d'unt g rande verge
ñ
de t<:r
q~arrée,
d'en,-i:
ton dix ou douze lignes
de
groffeur, coúd6e d'un cócb
.13
avec un talon recou rbé
e,
&
d'une c1>u1IIfo
D
.auffi
de fer avec u11 talco
E
auffi recourbé , l'autre boot Fdrr
!¡1
verge cfi reoforcé de peur qile la c<>uli lfe.
D
ne Corte.
L a
fig.
123 ell un pareil io tlrument beaucoup plus
commode, en ce qu'áu lieu d'un tal a n
F, fig.
112,
on
y
place une vis
A
avec un ré1e
a
pico¡j , qui faic que
l'on peut fcrter les planches amanc qu'on'
le
vcut tans
ébranler leurs affemblages.
La
ftg.
124 ell un érabli , la c hofe la 'Plus oécelf:iire
aux Menuiliers,
&
fur leqoel ils fom wus lou"rs ouvra•
ges; c'efl avec le val«
A ,
le feul inllrumenr <fue l<!s
maitres Menuliers fourniffem
a
leors compagnons, qui
font obligés de fe fournir de rous
les
autres
ouril~ .
Cer établi efi compofé d'une
~rande
&
forre planche
B
d'environ cmq
a
lix pouccs d'épaiffeur, fur enviroQ.
deux piés
&
demi de large,
&
dix
3
quime piés de Ion¡: ,
pllfée fur quarre ptl s
e.
arremblés
a
renon
&
a
monoi–
fe daos l'érabli avcc des traverfes ou eotretoifes D,donr
le deffous •fl
rev~tu
de planches clouées les unes .:omre
les aunes, forman! une eneein<e o u les ouvriers m errenr
leurs outill , rabocs,
&
aurrcs inOru mens do
m
ils n'onr
pas befoin dans le tems qu'ils
rr~~>l'aillent
;- fur le cóté
E
de l'etabli fe rrouve une peti<e planches clouée qui laiffe
un
inrervalle entre l'un
&
l'aurre, pour placer les fer·
moirs , cifeaux, lim es,
& a.
marq ués
F;
a
l'oppofite
&
prcfque au mrlieu efl tln n'ou quarré
G,
daos lequel fe
trouve un tampon
H,
de méme forme que le [fOU a¡\lfié
a
t"orce , fur lequcl efl enfoncée une piece de fer.
1;
cou–
dée
&
a
poin~~
d'un c6ré .
&
de l'aucre
a
qucue d'aron·
de
&
deutelée, qui fert d'arréts aux planches
&
aurres
pieces de bcris lorfqu'on les rabotte; ce . !ampon
H
pcuc
monter
&
de[cendra
a
coups dé maillet, f<l on l'épaif–
feur de ces planches ou pieces de bois que l'on veut rra·
vailler;
K
efl encere un•
arr~t
de bois pof6 fur le cóté
de
l'établi qui fen lorfque J'on en rabote de grandes tur
l~urs
córés en les pofanc le
Ion~
de
l'établi
,•en
les
y
ñ–
unc par le moyen d'un valer Achaque b"ouc.
~
Ce valet
A
qul efi de fer
&
qui · palfe par des trous fe·
més
~a
&
la fur l'érabli, e(i fair pou r qu'en frappam def·
Cus il cien ne ferme les ou vrages que l'ou 9eut 1ravailler.
La
fig.
12¡- efi une grande Ccie
a
refendre
a
l'ufage des
fcieurs ae long, gens qui ne fonr que rdendre; elle efl
faite comme celle
]Íg.
87,
mais
1
plus grande,
&
don t la
parrie fupérieure
A
e!t
compofée d'un petit chaffis de
boi~
d'une cenaine élévation, on
ne s
1
en [ere pour refendre
il
caufe de fa grandeur, que dans les chanri.,rs fenle<nent;
&
pour la manreuvrer on place d'abord deux trai!eaux
de:
cinq
a
lix
piés de haureur,
&
di!lans l'un de l'autre de
prefque la longueu r des planches que
1
1
on veut refendrc
&
que l'on pole doffus, fur lefquels
eCl
monré
un
hom–
me renant la fcie des deux mains par la panie
A,
tandis
qu'un autre pl,acé au-d<llé•u< la rienr par fon
ektremit~
inférieure
¡1,
&
de cene maniere vont rou¡ours,
cclui·l~
_en reculaot, celui·ci en
avan~ant
i
mefure que l'ouvrage
fe fa ir : ·
Les ouvriers les plus indufirieux dans la
,.,,,.iftri',
s:omme daus toutes les aurres profeffioos, ont tou¡ours
l'arr de ,co mpofer de nouveaus outils plus prom pts
&
plus
~ommodes
que eeulr donr ils íe fervenc
' Ordina~re·
m_enr,
&
aulli plus propres
au~ ouvra~es
<JU'ils out
i
fatre.
E .<pli<atio" dn dtNX vignllltt; l• prtmi"''
rtpr({IM•
lt
I(Ú
h•uti'l"' iit m,,.,;¡;,r ou Atltlitr dt
Menuifelie,
'
Fig.
a,
ouvrier qui fcie de long avec la fcic
a
re•
fendre,
fig .
87.
fi~[.
b.
il débite do bois avec la fcie,
fig.
87.
F~~.
e,
deui fcieurs de long,
fig.
Uf-
Fig.
d,
perae des trous au vilebrequin,
jig.
Br-
Fig.
•,
deux ouvriers qui pouffenr des m oulures, rai•
oures ou
laqgu~ttes
avec les bouvecs brlfls,
·fig.
109.
&
JIL
Fig.
f,
ouvricr qui rrava·ille au parquet,
fig.
f9-
Fig.
g, portian de com j>'wir .
Fig.
h,
portes, planches,
&
aurros ouvrages faiu .
Jilg.
i,
i
,-
i ,
i,
établis
char~és
de maille1s, de mar·
teaux, de valets, de rabors, de cifeaux,
&
aQtrcs outlls. _
La vig»tttt [uo11dt reprlft>Jtt un
~baiiJÍtr.
F;g.
a,
f<li~urs
d¡: long
~11 puvr~gll.-
fig.
6,
anelicr
Oll
bou1ique de la vignettc
préc~defttc.
F;g.