EN
a,
' deux bif<aut
(e);
l'autre bout
B
qui ella la poiote,
entre dans un manche de bois
e.
r
-
La
ftg11re
74 eil aufli un ci(eau proprement dit, fcr–
vant
a
IOUIC
e[pece d'ou vrage, & qui dilf, re du précé–
dent en ce qt\e le bifeau du taillant
A
efl tuut d'un c.óré,.
La
figure
7í
efl un
p~reíl
cifeau que le préc-tdeot,
mais plus petit,
&;
appellé pour celo
cífe"" Je
lt~míere,
par~e
qu'il , fert le plus fou vcnt
a
faire des mortoifes ,
qu'oo· appelle auffi
/,.míerti.
La_fif.·
76
efl un cifeau appellé
fermoír
a
'""
ro11J,
qui ditf<re du fermoir.
jig.
73.
en ce que ron taillaot'
suffi
i
bifeau des
deu~
cbtés ,
Ce
trouve
a
augle aigu du
c Oté
A ,
& par conféquent
a
angle obrus de l'autre
B.
La
jigJiri D77
efl un c i(eau appellé
bu-d'tine.
qqi fert
commuuément aux mortaifcs , & qui fe tcouve de dif–
férenre é?ai(feur,
[don
col le des morralfes; ce cifeat¡ dif–
fere pes pr6t:édeos en ce qu'il dl beaucoup plus étroit
&
beaucoup plus épais .
La
jig11rt
78
efl un cifeau appellé
got~g(,
doot le tail–
ltnt
A
s'arrondit, & efl évidé dans foo milieu;
ii
ferc
pour toutes les parties rondes.
La
,fig~re
7.9
efl auffi une gouge appeliée
graí, J'Qr–
gt,
ddnt
le ta.illant
A
rerourne quarrérn:nt,
&
forme un
angle un
p.eu.- aigu; il fert pour toutcs fortQs d'angles.
Du1có
té de la pointo de chacun de
ce~
différens
ci–
feautl ell un arrafement qui
omp~che
que.
~ene
poinre
n'enrre trop avanr dans
le manche
~
q¡efure· qu'on la
frappe, ce qui oauíeroir en peu de rems fa dcflto8ion .
La
jig11rt
So
efl \lile
U
me appellée
q~tarel~tu
J'
Allt–
*dgne,
paree que ces íortes de limes
v i~nn~ut
dq pays.
de ce noni , telles qu'on les vend ohel les quincaill iers
llll
paquet, chacune de une, deux, trois,
qu~rre,
cinq
1
fi,x,
&<.
Cene
lime ,
a
puinre par un bol!t, en¡re da'l'
un
manche de bois
A,
&
fert
a
drefier
&
actou<;ir des
partids de
_mmuiferí•
o~ 1~
raqot & le
cifea~
pe fau.
roient pc!nétrer .
La
ftg:. rt
81
efl auffi une lime
app~ll~e
nAp6,
q11l dij<.–
fére de
!ia
.pré.cédcnte par la
t~ill~,
en ce que cel le-la
cfl taillée•avec
des
ciíeaux
pl~r~,
&
celle-.ai, lrufli uée
avec des
poin~ons,
efl fairo· qop pq
ur iimer,mais pour
rip r & ¡c!&aucher des oQvrages ou l'on n.e
fauroi~
CfT\–
ployer le rabot ni le ciíeau ,
4
,figurt
8).
efl
&UUi
lli\C
ripe taillée d
la meme
ana.niere que la derniere,
el(
appellóe
'1'"'"
J~
rAI,
~
cau–
fe de
fa
formo; elle fert
a
rip.erdaos des trous r.oods.
foit pour le.s arrondir, les
renc(r~ uv1lc~,
pu leur don–
ner la
fp~rne
que l'oo
jug~
3
propos.
On fe lfert
~neo
re,
fi
l'on veut., de limes 1.& do rapes
de différcnres formes & gro.lfeuo;, ('elon le befoin que
l'on en
a,
comme des ci[caux que les ouvricrs inrelli–
geus compoíem, fonr
~u~>
m8mcs, ou, Iom faire, feIon
les
ouvrag~s
qu'ils
on~ ~
exéourer.
· ·
·
La
fitqre
83
c;fl 110e efpeoe de rabot ap.p"el\é
[dít
J.,_
rafer,
c'ofl une petile fcie
4
auach6e a_vec
d~«clou xl
ou
de~ ~is ;• fur une eípece de rabor,, cjui', lui-ll}Gme fur fa
longu.eJ,lt, efl enrai116 par-d,e!fous
3,
moirié, ou Celan une
me('uterequiít, & qui
Cl\
glilfilnt le long ·des planches
déja
dre!féo~
(Qrme uoe {aiqure de
l'épaJ!f~\l.('de
la
p~-
cite
le A
.1.
,
#O
""' ,
.111
La
jigurt
S-4
efl un in!IHtment appellé
rt~let,
fait poúr
dégaucnir
l~s·r ~lanches
: il e(\
compol~
d'une ti¡:e
A
de
bois
qu~rró d'~nvirnn
de
x,
troi~
o.u quarrc piés de long,
le long de \aqu.olle gU(fem
deu.~r1 pla..ncherre
1
8,
aüffi de
boi~
1d'env[fon un
poilce.¡.d'épa,iJf~U,(•
pe1oées chaoune
!!'un troú1quané
d~IS¡
lou
milipw¡¡
bie11 ajullé
i
la gro[•
feur
d~
111,
tige
de
bois
A ;
on peu 1 enco re,
1~
l'on veut,
prallqooer par ddfous deux
~elites
ou.vertures
e.
our les
~mp6oller
de touahér dal,lS le milieu .'
~·
Jigl'.r{
S.r
e~O
u
o
in.(l~umem
appell.é
víltbnt'l.u.í.n
¡
fait
pour pcrcer c(es
~rous; e'~
une efpece de< manive\le
A,
compo05e
ci
une manob,e
..B
~
eo
fo¡mo de, rouret 1 · que
l'on 1icnc ft¡q¡e
.61.
ap.puyé íur l'eflmnac.¡ le. cOré ó¡ípof<f
C e!\
qu~rré
& uh, peu plus
gro~.
qáde.<;órps
de cet in–
fir umenr, &. e(\ percé d'un rrnul a,uffi. ·<}aarré,
d~!Js.lequel
emre
Ufl
peut lT\Orceau de boist
D,
qu
.:ircé , dela. ll)&ne
gro(f<Qr que celui
O
qu,i luí e!l voi!i:n,
porta.otdu
ll!.~e
c;óré \11\
te~QI\ qu~gé
e(¡:
la meme g
rolfeur· qtt,e. le<TTO)l.
daos \eque\ 11 entre,
~
qe l'autre une perite morraiie.;
.d~os.
laquello emre la
\~te
4
de
la
meche,
fiK*"
86¡
~
iilJ!'ru:
m ene
~veo
fa meche
~fl
appe\lé
<Jiltbrt1,.;",
&
fans me–
che
e(l
appellé
{ufi
át uviltbrrqi•~
L a
fit.l''<
86
ell 11ne
ln.e.cbe
fait pour percer des tro\1s,
cloot 1, parrie infé{ieure
B
el! é v1dée pour contenir
les
copeaux que l'oq retire des \tous que l'on perce.
{•
1-.e bife•u
d'un
elfe-a"t~
eft
une
pa'rtiC) ioclinée qqi
en
hit
le
~aillun .
D ú fcitt .
!",a
1it.""
87
efl una fcie
a
refendre com–
poféc d'un chaffis...de bois
A 8,
aCfem lé dlnS
Íe>
augks
a
renon &
a
mortaife d'une fcie
~
gro(fe dents
e'
retenue
par en·boll> dans.
UD
ta{feau
D.
qui
glilf~ .
dr
oite&
a
gau-.
che le long
de
la rraveríe
8
da chaffis, &
p.aren·haut
dan> un pareil ra(feau
E.,
.qui gliCfe
a~!Ii
a droite
6D
a
gauche
lt> loog d'uue pareillc rraverfe
8;
le
rrou
fiU:ltrl!ó
E
de ce ta{feau íe trouve toujours alfet grand pour le
pouvoir cailer lorfqu'il s'agit
de
bander la fcie, ou, ce
qui vaur mieoix, on perce au-de(fus·un aurre crou
F,
au
tra vcrs duque! pa(fe une chwette en forme de coin, qui
bande également la fcie; l'ertrémité fupérieure de ce
m~~
n¡e ta{feaú fe trouve encore percée d'uu aurre rrou au-rra–
vers duqucl on paCfe un batoo
G,
qui fert
a
la
rnan~uvrer
q\lelquefois par un feul hmnme & quelquefois par deli.J( ;
rnais dans lel'remier cas elle efl
be~ucoup
plus fadguante
loríqu'elle efl
man~qvrée
par un íeul homme; il la rient
des deqx mains. en les écartlnt
a
droite
& ,),
gauche par
les biris mouranr
A
du chaffis; lorfqu'eile efl rnanel'u-,
vrée par deux, le feeor¡d monte ÍQr l'établi,ji{urt
124;
&
la tient del deux mains par le biron
G ;
elle ferr
i
refendre ou
dé~itcr
ejes planches
retenue~
avec del valer¡
A,
jig~trt
I2<t_,
fur l'établi
mi-nt
jig~trt,
~a
figurt
!;!8
eU une fc ie appelléc
f<it
,;.
átbiur,
qu¡
fert
á
fcier de gros
~ois
011 planches; elle
e!l
compofée
d'11ne fcie
dentel·~e
A,
retenue
p~r
les
' deu~
•eurémitc!s
B,
a
deux rraveríes
e;,
Cép~rées
par une en¡retoife
/) ,
q'li
, va de l'un
~~ l'~utrc.
Les deur bouts
E
des cra-:orfes
e,
('ont retenus par une ficelle ou corl)e
F,
~
laqllelle
011
piwo
G
.-~ppell~
en ce cas
!,areatl,'
fai!
f~ire
plulieur;
tours, qui font falre la bafcule
~ux
traverfes
G,
&
pue
la font
~ander
la ície
4,
ce qui la rien¡ pl11s
ferm~,
l!c
c'e(l ce qu'oq appel\e
montu_"
dt f<ie.
La
fi.Jure
~9
e(\ auffi une fcie appellée
frie
tollr11111b
tt,
dont la moot1,1re
reífeml>l~ ~
la
précéd~nte;
leSJ
deti~
~~rr~mités
B
de la fcie foqr rerenues :\ deux efpec:es de
cloi\s ronds en forme de touret, qui la fon! tourn<r
tan.~
<X
fi
p.e~
que ll'oo veut, ce qui, fans cela,
f(~neroit b.e~u
coup lorfqu'on
~de Ion~u·~
planches, ou des parcies cir–
cu!aires
a
dé
oirer ou ,), refendre.
4a
jigurt'
9Q
etl
UOC
fcie
appellée
{cit
,0
WtOH,
qui eft
faite
d~
o\1eme 1r:taniere que cell c de la
ftgurt
88,
exceptl
qu''CII~ ~(\
plqs legere, & en c<la beaucoup plus commo–
ci~;
elle
í~rt
pour de'
p~tits
ouvrages, ou aurres, qui n'o1
t
pas
b~íoin
de ta gran<je,
jig11r~
88,
qui par fa pefanteur,
el!
plus embarra!lante .
·
'
·
L~. figu~<
9\
e(\
l\11
amre fcie,
appe)l~efcít
tl
,.á;,,
QU
lgoíne,
qoi ferr dl\1\S les
ouv.ra~es
ou les pr6c6denres ne
peuvent pénétrer
¡
e\1~
do
it erreun peu plus c!pai(fe , n''l–
yaon
pQint de 'moínure comme les
a
ueres, pour fe foute–
nir; fon em4mlté
inférieur~
efl
i.
poi!l.t
eqfo(lcé~
dan5
un manche•de bÓ!s.
·
·Da
rab~11.
La
figurt
92
ell un
in.flrumenl appellé fim·
plement
rahqt;
il
~11
connu íous c
e nom
a
c~ufe
de fa for–
me&.
de •í~
gro(feur ¡la
p~r(ie
de dcfioos, aonfi· qulil ro.u
ces les autres e[peccs de rabots, d.oic
ér~e
bjen dre(fée
l
la
regle . Celui-ci efl percé dans fon milieu d'un trou
q\(i fe rérréait
a
mefure qu ti approche du de(fou.s '· &. ffait
po.ury
\og~r
une efpece
de
lame de fer appellét>
fu
Ju
' "t
bol'qui porte un taillant
a
biíeau
aci~~é. am!r6a,ve~
le fe
couri
-d'ílll
oojo
a
deul branches daos
le
rai
;\M :.•ce11in–
!Írumeor fert
a
'unir ·•. dref(er ou rabotee les.
bo.is'L!\
fit.."'"
93
efl le aoin du rabot.
r
'
1
'l;a
pgure.•<jl,
en. cfl• l
e fer.·
La
figure.
9í
ell
u~
rab.ord'une aucre forme, plus
long
~
plus gros , appel
lé vari"P' ,
qui íert
i
dre!ler de
g~ahde>
&
\on-gues planches: pour s'·en, fer.vir on e_mploie
tes deux mains; l'une, de laque!le on. uent le manche
¿de la'
varlope~
& l'aútre;
a
veo laqu.elle on appuie
fllt
la
~o)Ute>
8 .
11
ofl
eerc~
daos. Con, ¡nilieu, comme le
rati.
t
~·é'c6(1ent';
d'un erou. pool'
y
IAger foa fer
~
Con
coin,
qui fonr l'un
&
l'aurre 'de
1p~one
forme que. ce
~
·du
M–
bor . Chaque ouvrier
a
deux varlopes, donr l'une, appel-
• lée
~iftar.J¡
fert pour 6l>aucher,
&
l'autre. '3ppellée
var–
Jopt,
(en pour tinir & polir les 'ouvral\'es; aulfi cene der·
nil:re efl-elle roujours la mioull conditip¡:¡né<:.
,-· 1
.a.Jig•re
96
efl un
n l>f>t
appellé• Jtm~·'l!.arlope,
ou
v~r·
lopt.
,¡
onJiet ,
non qu'elle ferve plurót que d'aurres rabot;
pou¡des a(fernl>la&es
en
ongler.; tmais íelllemtnc
a
duíe
de.ía. (ormc, qtti uem une 11\t.ryenne proporrion entre le
~abot, fi~ur•
91,
& la varlope,
fif!.""
9f. :.
(on.
fe~
&
Con
cojn n
e dif(ereilt en
ríen
de ceox des ral>o1s. &.. varlopes.
ya
fir.Ñu.
97·
efl un gurre rabot appellé
gt~tllaunu,
l
l'ufag
e des.pla¡es;bandes,
&
autres ouvra5es de cene eípe·
ce : il 'diff.:e¡-e_<tel, rab911 en ce que Coa fer
compr~nd tout~
fa
largeu~.
La
ft!.1.r~-
98>en. en. le eoin .
La
jigu# , !l
9
;eO.
cQ
le
(.!r,
beaucoup. ph1s large
en
bu
fill'eo ha111 .
La