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2.60

.ME M

·de lirc avec plailir daos les aéles de

e~

cancile. Peu•de

tems apres

(on

retour d'ltalic , ti fu r chotli par

H~nri

11.

pour étre le précepteur de fes enfans . Ce fur

a

la re·

connoillance de

l~s

auguíles ékves, qu'il dut fa t'orrune.

Charles IX. lo tit évéque d' Auxerre

&

grand aum6-

nier . H cnri

JI

l.

lui donna le cordon bleu, qu';l

la

con–

lidératio n il :l!tacha pour IOliiOUrS

a

la )\rande aumÓ·

nerie. En fin il mourut co mblé de célébritt, de gloire

&

d'anuées en

1

f93,

étant pcefqu'oétogénaire.

Son principal ouvrage eíl fa traduétion de toares les

ceuvres de Plutarque, dom nous avons deux édirions

tres-belles par Va(cofan, l'une

in~ful.

&

l'aurre

i11·8.

L es graccs du ílyle la tircnr réuffir avec avidité, quoi–

qu'elle foil fouveo t

intid~le;

&

malgré les changcmens

arrivés daos la langue, on

la

lit rouJours avec plailir.

Les vics des hommes illuilrcs om éré traduires plulieurs

fois depuis Arnyor, mais

(a

rraduélion eU wujours re·

llée feule entre les mains de couc

le monde,

&

celle·

m émc de M . Dacier, qui parur en

l7H,

no l'a point

fait oubJier .

D ifons un m or des rois R oberr

&

Philippe, morrs

á

Me/un.

Le

premier

X

ti nit fa carriere le

20

Juin

10 3 1,

3

foixante aus . On fait

couc

ce que ce prince éprou va

de G régoire

V.

au fu¡ et de Cüu mariage avcc 13enhe.

11

fallur qu'il obétt;

&

m

eme enluice combicn de pé –

lérinages ne fe crut'·il pas obligé de faire

á

R ome?

L e roi Phil ippe termina fes

j

lHS

a

M,/,.,,

a¡¡é de

cinquame·fept ans, le

29

J uill:¡ t iO!!. So n

re~nc

céle–

bre par fa

lon~ueur,

le fur lur-rout par plulicurs g rands

évenemens,

o

u ce monarque ne pric potnr de part ;

de

fone qu'il parut d'aurant plus m éprilable

a

fes fujets.

que

le

fiecle é ro!r Dlul fé cond en héros. (

D. ]

. )

M

E'

M

A R

C

H U RE,

C.

f.

(Mar/chal/.)

o n appelle

ainfi l'etto rr qu'un chev3l fe

donn~

au paruron, en po-

fant

f.111

pié

a

fa ux.

1/~y•t.

PATURON,

MEMBR!\

E,

f.

f. (

An.•t. )

c'eíl une efpece de

peau •nince, rkxiblc , furmée de diverfes forres de

p–

breS CntrelacéeS enfemble ,

&

qui fert

a

C

OIVrir

0~

a

envelo pper cerraines parlies du curps.

f/oyer.

CoRPS,

&

PARTJE ,

L es

mnnbran.s

du c:orps (ont de

différente~

f<>rtes,

&

om dif!é rcns no rns; rels fo nr le périol,le ,

1?

plevre,

le périclrde ,

le

pé•itoine,

&c.

f/oyez-ln

chacun dans

fon

article ,

&c.

tds fom

au

!Ti

la

mtmbrane adiptu{t,

la

mtmbrune charnra

1

la

membran•

appellée

nié11tans.

Les

membrmus

des vaiffeaux fe no mment

t uni'fii<J,

&

e~)

les qui couvrem le cerl'eau, porten! le nom p:>r–

ticulier de

m.nin~es .

Voy .

TuNIQUE

&

MENINGES.

L es tibref des

'membra11e¡

lenr donnem une élallicité,

au mnyen de laquelle elles peuve9.1 (e concraéler,

&

ernb" lf: r érroiremenr )es parties qu'elles

.env~loppem

¡

&

ces nbres étanr nervell fe; , leur dt>nnent un fcnrunent

exqUJs, q u·; eíl la caufe de leur comraétion: ainli ellas

ne peuvenr guere fi•uffrir les médicamem icres,

&

fe

r éuntfien¡ d tdi cilt ,n ent quand elles

Cont

hlelf~es-.

Elles

font garnies de quantité de perites glandes qui

f~parent

une hutne¡Jr prO?rC

a

humeéter les parties qu'elles reO•

ferm enc . L'épailieur

&

b

rraníparence des

membrants

font cau (i: qu'o n

y

appetyoit mienx que daos 301C!Jlle alJ·

tre parrie du cor,•s, les 'ram'ficarions des vaificau1 fan–

guins .

dn nt

le> divilioQs iofi ,•i<s, les rours

&

les Mrours

en m il le manier¡:s, les

fr~ql}Cnte~

anaflornofes

1

non- feu –

lement de, ve¡nes a

v~c

les arrues, mai> au

fii

des

''cines

avcc le' veines,

&

des artrres a

vec

les att"rcs, l on¡iem

un réfe•u tres·délicat qui couvre tome la

mtmbrane

&

qui elt ·rre<·agréable

·a

voir.

f/oy,

VAtSSl:AU,

&e.

L'ufa~e

des

membraneJ

cll de couvrir

&

envelopper

les pani<:S,

~

de les fortifier, de l<s garam ir des ÍOJU·

res extérieures, ele cooíerver la chaleur narurelle , ·de

joindre uñe parrie

a

l'aurre, de fqurenir les petits vaif–

feaux

&

les nerfs qoi s'étendcnr daos

lcur~

duplicarü–

res,

d'emp~cher le~

)lumeurs de réwurner daos

lems

vaíffeaux, co mme

les

valvt¡les

cmp~ch<ot

le r,ng de re–

tourner au cre ur

&

daos les veines,

d'en1p~cher

le chyle

de rerournci daos'

le canal

thorachiquc.

& '

la lymphe

daos les vaiffeaux lyrnphliÍIJU!'S.

f/P,yn

VALVULI!,

&<.

Les Anatqmines avancenr généralement qu'il

y

a ·úñe

membrane

commuoe

ii

rous

les ' Q1u(cles :

l'aponevrofe

qGe l'on vo it

a

plulieurs, les a jettés daos cene erreur;

car

li

on

y

fa ir J>ien attenriqn,

011

pe ¡rou

v~ra

point de

pareille

m,mbrane.

La

membr11>te

propre

de~

muícle> ell celle ,qui couvre

immédia1ement toll!es

le~

tibr,es d'un mufcle

¡m

général

&

chacu ne en particulier,

f!.

qui y

!"{!

érroitement atta–

chée .

JI

y a une aurre

"!~.mbr~"', ap~ellé~

memb.rane

&ommum da vaifleaux

qut

~{l

fort mtnce,

&

qm ac–

compagne pr¡:[que tous 'les vaitfeaux . On doir au re!le

femarqua qúe

toute~

ces

men.br"

'!P

n~

font que des dt-

MEM

pendances du riffu cel1ulaire,

&

qu'clle< font forméet•

par ce r

iffu ,

1/uye:r.

C.ELLULAII,l.E ,

V

.AI.SSEAU, V EIN&,

ART.EI

<E,

&c.

Touc

cs ces

membranes

rc,_;OÍ\'Cnt des arrercs, des

vei~

nes

&

des nerfs, des partics do

m

elles fout le plus proche.

MILMBRANE

commune des

~

mufcleJ.

'-

MEMBRJ\ NEproprednmuJ·

¡.z

M

c/a.

oyez

.EM.nRAN.E.

M EMB RA NE

commune da

vttijfeattx,

MEMRRANE

adipe~tfe.

f7oyez

ADIPEUSI!.

MEM BRANE

chan111e. Voyez

CHARNUE.

MEMBRANE

d11

tympan.l/uyez

TnJPA!<

&

TROU.

MEMDRANE

allant••de. 1/oy.:r.

ALLA

NTO'IDE.

MEMBRANE

dayeux .

f/oyn

Y

E.UX

.

M.EMDRANE \'f.LOUTÉE,

m

A n,

uom

ie,

c'e(i la

>7Um–

branc

o u

umi'lue

interne de l'eilomac

&

des iorcllins.

//oy e>:.

ESTOMAC

&

iNTESII'I NS.

On voir fur la furface

intérienre de ceue

mrm!lran•

on

tuni'l"',

un nombre

intini

de ti

brillcs

qui s'élcvenr

pcrpendiculaircmcm daos

rou.re

la

t

'ubfl.an

~e

, que quel–

qucs uns

prétend~nr

ne

CervJC q

u'a

défen

dre l'ellomac

comre les humet1rs acrimonieníes; mais M . Drake les

re~arde

comme des cooduits excrétoirs des glandes qui

font au-det;qus,

qu~

quelques-uns .appellcnt un

parenchi–

me,

&

qu on

~

déJa rejetré:

rnats•elles

fonr vraimen!

les urganc> par lefquel6 la plus grande parrie de l'humeur

qui

elt

décharg~e

dans l'eflomac

&

des imefl ins e!l fé –

parée ,

&

ces tibrilles

Cont

les conduits immédiaiS par

lefquels l'humeur

dl

port~e

. .

ME~JDRANE,

(

']ardina_~e.)

cfl la peau Olt l'envelop•

pe des chnirs

&

aurres panies d'un fruir.

MEMBR ANE~X ,

EUSE, adj.

en Awatomie

~pi­

there qui fe donne

a

différclllt S panies qui

Ont

qu~lqu«

rapport avcc la membrane .

f/oyez

MBMIIRANE .

<;;'ell qans ce feos qu'on a

app~llé

un des mufcles

de

la _Jambe, le

d~mi·membrantltx ~

Ce gtufcle efl fitué

a

h

partíe poflérieure

&

interne

de

la

cuiffe; il s'attache

fop~rieuremenr

par u

o

rendon

tri:s·plat

&

Jarge

la partie latér.ale interne de la cubc–

ro)icé de l'os ifchion au-dell'ous .du bíceps

&

du demi·

n~rveux; (o~

tendon piar

&

larg.e fe CO¡Hinne jufqu'en–

Vtron la parrte moyenne de la cmlfe: c'e!l ce qui l'a fait

nomn¡er

demi.·>Jiembraneux;

en!u ite redevenanr charou

il va s'arracher

:1

la panie poilé deurc

&

fupérieure

&

in~

terne du tibia par un tendon court.

MEMBRES,

C.

m.

en

Anatomie,

fo nt les parries

e~·

téríeures qui vienn<nt du tronc o u corps d'un animal

comme l_es brahches viennenr du 1ronc d'uu arbre.

Po/

CORPS.

.

.

Les Médesi,l)s divifent le corps en

trois

régions

011

venrrcs, qui fqnt la

tére,

la poitrine

&

le bas ventre

ou abdomen ;

&

el) exnémités, qui fonr les

membres'

f/oyn:.

ExTRÉMITÉ.

·

"

·

ME11BRE, (

Mythol. )

eh~

que

memhre

011

portiun d•

<~rps, ~toit

a?trefo!s confacré

!5t

•,oué

il

q¡¡elque divi–

ntté; la

t~ce

a Juptter, la pottrme a Neptune

la cein–

ture

a

M an , l'orcille

a

la M émoire, le from :i'u

G~oie

la main dr,qi,te

a

la Foi Oll Fidélité} les genou ·.

a

1~

M if~Ticorde,'

)es fou:cits

.il

J

un.on,

Jes

y~ux

il

Cupido n,

ou '· fel'?n d autres, a Mmer

ve; l_

e dernere de

l'or.cillc

drotte, a

Nemeii~,

le dos

a

PI uron, les reius

a

V énus

l~s

piés a Mercure, les .talons

&

l,f!S plantes des

pi~s

i

Théti$, les doig ts a Miqerve,

&e.

MEMaRE ,

en

Grammaire,

le dir des

p~rties

d' une·pé·

riode ou d'une penfée .

Voy a:.

P t!JUODE

&

PENSÉE.

MEMB~ES

n' UNE

ÉQUI}~ tON, (Al~. )

ce' íont 1eS'

deux parttes féparées par le h¡¡ne

=;

ainli daos

a +

b=

f,

a+

b

e!l un

membre

&

e

l'aurre. Daos

x3

+

ax

x–

C3

= o,

x3

+

axx

-

<3 e!l le premier

membre

& •

l'au1re: les termes d'une éqnarion fonr

les

dilfé~emes

partics de

c~aque

membr.•;

par exemple, ici

x

¡ ,

+

J

xx,-

e

3 ,

&f.

fom ¡rois termes.

f/oye~

.E'q

u A T

1

o N

&TERME . (0)

.

.

.

,

MEMDRE, (

Architeél.)

s'enrend de toute rnoulure en

particnl ier, ou bien d'un!! des

parcie~

de l'entablemenr

d'un chapiteau , d'une l:¡3fe, pié -d'eflal , impoUe,

archi~

vol te, chamQqt¡le,

&c.

fervaur

a

la décoration tant

extérieure qu'imérieure : On ¡<lit, ce

fnonbre

d'archire–

éture cll trop fort o u lrop fotb!e, par rapport

a

la co–

lonne,

a

la porte,

il

la croifte,

&<.

MEMBRE~

p'UN VAISSSAU,

(Mar.)

on appelle

,,m.

bre

daos Ul) vai!Teau, toute grolfe piece de bois qui eo·

rre daos fa couflruétion, comme varangues, alo nges,

genoux,

&<.

MEMBRE, (

Peint~tre. ) on d

it que les

m•mbro

d'une

figure fom bien

proportiono.ts

, lorfqu'il n'y en a point

.

d~