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144

M A S

troi<nt pareillcment d'or fin; mais il en 6r auWl frapper

d'aurres qui n'étoienr qu':\ 22

~arars

-'- Sous Cl¡arles

V

l.

4

elles f•trent d'un moindre poids

&

d'on moiodre ritre,

pu•fqu'elle n'éto!em qu'a 16 karars,

&

du poid> de

2

denicrs 29 grains

-+.

(D.

¡.)

MASSE, (

Architdf.)

ter

m~

donr on fe ferr en Archi–

redur<, pom ex primer l'cnfemble des parties principales

auffi-b·en que la grandeur de; éd•fices . On dit: ks avanr–

corps du palais du Luxembourg fom de bclles

ma.f!n;

tome la

fa~ade

de Verfailles, du cóté du jardín, fait

un~

bdle

mnffe .

On fe fen auffi de ceue expr<'ffion, par rapporr

3

la

Sculprure: cette figure,

ae

grouppe, ce trophée

e[!

bien

mnfj'l.

.

.Maf!<

de c:uriere, fe dir d'un ras de plufienrs lits de

p1erre, les nns fur les autres daos une carrierc, tels que

la narore les

n

placés . En lodn

moles fa--c<a.

J\1ASSE,

outrl de Bol!rrelur,

c'ell une efpece de •ros

marreau

de

fer, forr pefant

&

quarré,

a

manche co';¡rr,

do~u

ces .. ouvricrs . fe

ferve~t

pour ·baure

&

applarir les

cu~rs

qu 1ls emplo1ont aux d1fféreHs ilfit_ges de leu r métier.

l\t~

A

S

S

E

V

E FE R, (

Charpmt .)

elle fert aux Char–

pe~_ucrs

pour emmancher

a

force' certains atfemblagcs

qn

¡1

faur )Unes

&

ferrés.

·

MAS~

E,

outil de Charron,

ctert un morceau de fer

lo_n¡; de lix poue<s, quarré, plat fur fes dcux pans,

a~

m •l•eu duque! ell un reil ou tt! place un manche offe1,

gros,

&

long de deux pié¡ .

&

demi. Les Charrons s'en

ferv~nt

· pour chalfer

les raies daos

les mortlifes des

moycux.

M~~SE

DE FER, (

Cordonnier.)

elle fert

a

batrre les

fen~elles

des E>u liers . C'ell une

ma.f!e

ordinaire qui pefe

tro1s ou quatre livres.

MASSE, en termc de

Graveur m pierreJ finu,

fe dit

d'un :norceon de pierre qu'on- leve d'un •endroir pour

y

¡¡raver en creux routes ks parries daos le

d~rail

. Lever

la

majje

d'un u:il,

e'

ea propremenr ébaucher l'reil ou

marquer fa place , fans emrer dans aucun détail des

parrie~.

~ASSE,

terme d<

~illard,

c'ell un

inllrumem dont

les ¡oueurs fe fervem pour poutfer une bille contre une

aurre. La

maffi

efl un morceau de bois ou d'ivoire d'un

d?igt d'épa11leur, de trois bons doigts de

large~r,

&

d

autant de longueur; elle el1 courbe,

&

n'efl pas fi lar–

ge par en haur que par en bas. Au bout de la

maffi

efl

une mortaife dans laquelle on fair entrer un manche de

bois tourné, long de rrois piés

&

d'un daigt de diame–

tre . La

maff'e

a daos fon milieu en delfus, une raie mar–

guée qui fcrt au joueur

a

prendre fa Vlf6e .

M~SSE

DE

IoU~Il~ R E ,

fe dit

en P eintur<,

de la réu–

nion de plutieuts lumieres particulieres qui n'en fom

qu'une .

Maffi

d'ombres el! de mil me

la réunion de

plufieurs perites ombrcs.

Vaya.

CLAIR-OBSCUR, LAR–

GE' PEINDRE-LARGE.

O n dir, de belles

ma_(fet ,

de grandes

ma(Jes;

j~mais

les objers ne fonr de beaux, de grands effets dans un

tableau, s'ils ne fon t compris fous de grandes

ma.f!e

1

de

lu¡njer~

&

<!'ombres .

J\il.~SSE

DE PLUMES, {

P/t<maffi<.r .

}

on appelle ainfi

en terme

d~

Plumaffier un paquer de cinquanre plumes

d'autruches blanches

&

fines, car

il

n'y a que celles-lii

qui fe vendcnr en

mafft,

les aurres moios précieufes fe

yendent au cent.

Jv,IASSE, (

ScNipt. )

c'efl un gros marteau ayec lequ:l

!es

Sculp eurs

dé~roffilfenr

leurs ouvrages en

f~appanr

fur ks

cif~anx .

Voyez. lo Planc.

MASSE DE

TRil~fE,

terme de marchand de foie .

La

ma.f!e

¿,

trame

etl :compofée de fix' huir' a dix mar–

teaux' lefquels font en61és

a

un petit écheveau de foie'

&

enfuite arrérés

& ti

xcs au moyen d'une boucle que

l'on fait

ii

l'écheveau. Cene f:><;on de plier les foies

n'efl en ufage que daus les .foies d'

:\

viguon, dú Viva-

rajs

~

du D auphiné.

Voyez:.

Me.TTE.,.UX .

·

, M ASSE, f. f. (

Tailland .

)'

eípeces de inarte•ux qui

(OI][

f~briqués

par les Taillandlers.

&

a

l~ufage

des

~harrons

&

des Car¡iers . Ceux-ci s:eo

f~.rvent

pour fen–

dre les blocs de pierré.

· ·

MASSEL TERRE JIOLAIRE DE,

(Hi(l.

nat.)

t~r.e

ci'un be:¡u rouge, graflc

&

d•mce au

tou~her ,

adhéren–

'e a la lsnglle; elle en

rre~-pure;

elle fe rrouve

a

M a[–

f•l

en Siléfie.

Le plomb natif de

Maffil

a forr embaralfé

les M i–

néral<,gines . Ce foor des grains de plomb pur, femb la–

ble

a

de la dragée, qui out éré trouvés daos une butte

de Cable en Siléf!e, dans le voifinage de cene ville. On

pe fait quclle en lem: ,origiQe'

&

lj

00 doit regarder

M A S

ces gr3ins de plomb comme produits par la narure ou

par l'art: ces grains font

bl~ncs

_:l.

l'exrérieur cnmme

de la cérufe;

&

M . de jul11crmr qne c'cfi accidenrel–

lemem qu'ils om été tofcHlÍ> dan; cet endroit, qui ne

paroit poim de nature

it

les avoir produits . ( -

)

MAS . ELOTTE, f. f. en

t.rnu de Fo,d<ri<

dl

une fuptrtluité

dt

méral qui le rrouve aur moule; des

pieces de canon

&

des mortiers, aprcs qu'lls om ét4

coulés; car il faur toOjours mcrrre plus de métal qn'1l

n'en e

ti

befoin pour ce que I'ou a

a

fond rc. Quand

on coule la piece, la volée en bas, la

m•ffeiot&e

fe trou·

ve

a

12

culatTe: c'ell

le

métal le dernier fondu ; on

le

fcie lorfqu'on repare la piece.

Voya:.

VoüE , CuLAS•

SE,

&c.

MASSE MORE,

f.

f. (

Mari,e .)

c'ell du bifcuit

pilé dont on nourrit les betliaux fur un vailfeau, quand

oo n'a rien autre chofe

:l.

leur donner .

MASSEPAIN, f. m."'

t<rme de Confi[eHr ,

~e

fonr

des efpeces de pains d'une pare d'amandc

&

de fuere

1

a•peu-pres comme celle des bifcuirs; on en

fa

ir avec

la marmelade de preíque tous les fruirs, dans chaque

íaifon .

MASSERANO,

(Giogr. )

perite place d'halie en–

clavée daos le Piémonr entre le Verceillois,

&

le BicJ,

lois; c'eíl la capirale d'un pelit étar de

m~

me nom,

avec tirre de principamé. E lle etl Cur une' monta!l_'!e,

il

huir li<ues

N.

O . de Vercd l, dix ·huir

N. E.

de

1

u–

río.

Lon,(?.

2f.

40.

lat(t.

45'·

3~·

(D. '}. )

MASSETER, f. m.

t<rme d'AnAtomie,

cíl un muí–

ele triangulaire ;¡ deux retes'

&

qui fert

a

rirer la mi–

choire inférienre en en·haut

lorfqu'un mange.

Voyez.

MACIIOIRE .

Le

maffiter

el! gros

&

cdurt; il vient de

l'trcado

z

ygoma1iq'te

&

de l'os de la pommeue,

.&

s'infer~

dans

le bord imérieur de la máchoire i¡1férieure , dcpnis

íon

angle exrerne jufqu'a íon milieu . Ses fibres s'étendem ·

en trois djreaions différcmes

¡

celles qui ••iennent du

1,ygoma s'avancent obliquemem jufqu'au miliou de la

branche de la michoire; celi<s qni eartent de l'os de la

pommerte croifent celle·la:

&

les fibres q\¡i foqr au

milieu vont perpendiculairemcm depuis leur origine juf•

qu'a leur ioferrion .

Voy. Pla11c. anat.

(

MJolug.)

MASSETERIQUE, adj .

en

Anatomit,

nom d'une

artere qui íe dillribue au maflerer,

&

qui eíl produire par

la carotide externe. Voyn ' CAROTtDE .

MASSIA,

(Hi/1. mod. Culu.)

c'efi le nom que les

Japonnois donncnt

a

des petits oratoirrs ou chapcllcs

b1-

ti~s

en l'honneur des dieux íubalrernes; elles Iom detkr–

vies par un homme appellé

cqnufi,

qui ;'y uem pour

reccvoir les dons

&

les

offr~odes

des voyagenrs dévots

qui vonr invoquer le dieu. Ces

Clmufi

font ces téculirrs

i

qui les kuges ou prcrres de la reli;:ion du Sinws, par

un deliméreffcment alfe1, rare dans les hommos de kur

profeffion, ont aoandonoé le foin

&

le protit des cha–

pelles

&

meme des mía ou temples.

M

AS S

1AC, (

Glogr.)

perite ville de France dons la

haute Auvcrgne, fur la riviere d' Alagnon, entre Brion–

de

&

M urar.

Long.

l.t.

6. lat.

45'·

!l..

MASSICOT,

f.

m.

(Chimie

&

Ptinture.)

c'efl

aiufi

qu~on

nomme une chaux de plomb d'une couleur

Jaune dont les peintres fe fervem pour peindre en jaune.

Lorfqu'oo fait fondre dn plomb,

il

íe forme a ta fur–

face une pourire grife qui el! une vé.itable chaux de ce

¡nétal;

li

apres avoir enlevé cene poudre gtiíe on

!'ex–

pote

i

un feu plus violent, elle devienr ¡aune;

&

c'eíl–

la ce qu'on appelle

mafficot .

On peut encare le faire

d'une out re

fa~nn .

On n'au ra qu'a prendre de la aéru–

fe, c'ett-a-dire du plomb dillous par

k

vinai~re;

on en

remplira des vieu x canons de piíl'Jlers ;

un

bouchera ce¡

canoas avec de la terre

~laife,

&

on

les

mema daos le

fe

u

u

u oo· les riendra rouges pendant quarro ou cioq

hcures, au bout dcfquelles le

maflicot

fera f:lir.

Quelques auteurs diílinguent trois eípeces de

maflicot;

le blanc·, le Jaune

&

le doré . Ces trois efpeces foni

rroi~

ch1ux <le ¡¡Iomb, qui ont éprouvé des degrés de

feu difléreos.

Voyez:.

PLOJ)!ll ·

On donoe auffi quelquef.>is le nom de

maflicot

ou

de

maflichot

a

une compofirion qui

f~rr

de bafe

a

la

couverre ou aux vernis donr on couvre la fayence

&

la

poterie de rerre. C'ell une eípece de verre fait avec du

fable fin, de la foude ou de

13

potalfe . On

y

méle en–

Cuite foit de la chaox d'érain, foit de la lirhar¡;e, fvit

du plomb, fuivam différenres proportions . On

appli~lle

ce mé'ange en poodre fur les poteries que l'oo vout

verniffer,

&

on les expofe dans un fourneau, pour qué

cette compofition en íe fondant s'applique fur

le vai{·

feau.

Vuyo:.

Poru.u: . (-:)