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M A S
troi<nt pareillcment d'or fin; mais il en 6r auWl frapper
d'aurres qui n'étoienr qu':\ 22
~arars
-'- Sous Cl¡arles
V
l.
4
elles f•trent d'un moindre poids
&
d'on moiodre ritre,
pu•fqu'elle n'éto!em qu'a 16 karars,
&
du poid> de
2
denicrs 29 grains
-+.
(D.
¡.)
MASSE, (
Architdf.)
ter
m~
donr on fe ferr en Archi–
redur<, pom ex primer l'cnfemble des parties principales
auffi-b·en que la grandeur de; éd•fices . On dit: ks avanr–
corps du palais du Luxembourg fom de bclles
ma.f!n;
tome la
fa~ade
de Verfailles, du cóté du jardín, fait
un~
bdle
mnffe .
On fe fen auffi de ceue expr<'ffion, par rapporr
3
la
Sculprure: cette figure,
ae
grouppe, ce trophée
e[!
bien
mnfj'l.
.
.Maf!<
de c:uriere, fe dir d'un ras de plufienrs lits de
p1erre, les nns fur les autres daos une carrierc, tels que
la narore les
n
placés . En lodn
moles fa--c<a.
J\1ASSE,
outrl de Bol!rrelur,
c'ell une efpece de •ros
marreau
de
fer, forr pefant
&
quarré,
a
manche co';¡rr,
do~u
ces .. ouvricrs . fe
ferve~t
pour ·baure
&
applarir les
cu~rs
qu 1ls emplo1ont aux d1fféreHs ilfit_ges de leu r métier.
l\t~
A
S
S
E
V
E FE R, (
Charpmt .)
elle fert aux Char–
pe~_ucrs
pour emmancher
a
force' certains atfemblagcs
qn
¡1
faur )Unes
&
ferrés.
·
MAS~
E,
outil de Charron,
ctert un morceau de fer
lo_n¡; de lix poue<s, quarré, plat fur fes dcux pans,
a~
m •l•eu duque! ell un reil ou tt! place un manche offe1,
gros,
&
long de deux pié¡ .
&
demi. Les Charrons s'en
ferv~nt
· pour chalfer
les raies daos
les mortlifes des
moycux.
•
M~~SE
DE FER, (
Cordonnier.)
elle fert
a
batrre les
fen~elles
des E>u liers . C'ell une
ma.f!e
ordinaire qui pefe
tro1s ou quatre livres.
MASSE, en termc de
Graveur m pierreJ finu,
fe dit
d'un :norceon de pierre qu'on- leve d'un •endroir pour
y
¡¡raver en creux routes ks parries daos le
d~rail
. Lever
la
majje
d'un u:il,
e'
ea propremenr ébaucher l'reil ou
marquer fa place , fans emrer dans aucun détail des
parrie~.
~ASSE,
terme d<
~illard,
c'ell un
inllrumem dont
les ¡oueurs fe fervem pour poutfer une bille contre une
aurre. La
maffi
efl un morceau de bois ou d'ivoire d'un
d?igt d'épa11leur, de trois bons doigts de
large~r,
&
d
autant de longueur; elle el1 courbe,
&
n'efl pas fi lar–
ge par en haur que par en bas. Au bout de la
maffi
efl
une mortaife dans laquelle on fair entrer un manche de
bois tourné, long de rrois piés
&
d'un daigt de diame–
tre . La
maff'e
a daos fon milieu en delfus, une raie mar–
guée qui fcrt au joueur
a
prendre fa Vlf6e .
M~SSE
DE
IoU~Il~ R E ,
fe dit
en P eintur<,
de la réu–
nion de plutieuts lumieres particulieres qui n'en fom
qu'une .
Maffi
d'ombres el! de mil me
la réunion de
plufieurs perites ombrcs.
Vaya.
CLAIR-OBSCUR, LAR–
GE' PEINDRE-LARGE.
O n dir, de belles
ma_(fet ,
de grandes
ma(Jes;
j~mais
les objers ne fonr de beaux, de grands effets dans un
tableau, s'ils ne fon t compris fous de grandes
ma.f!e
1
de
lu¡njer~
&
<!'ombres .
J\il.~SSE
DE PLUMES, {
P/t<maffi<.r .
}
on appelle ainfi
en terme
d~
Plumaffier un paquer de cinquanre plumes
d'autruches blanches
&
fines, car
il
n'y a que celles-lii
qui fe vendcnr en
mafft,
les aurres moios précieufes fe
yendent au cent.
Jv,IASSE, (
ScNipt. )
c'efl un gros marteau ayec lequ:l
!es
Sculp eurs
dé~roffilfenr
leurs ouvrages en
f~appanr
fur ks
cif~anx .
Voyez. lo Planc.
MASSE DE
TRil~fE,
terme de marchand de foie .
La
ma.f!e
¿,
trame
etl :compofée de fix' huir' a dix mar–
teaux' lefquels font en61és
a
un petit écheveau de foie'
&
enfuite arrérés
& ti
xcs au moyen d'une boucle que
l'on fait
ii
l'écheveau. Cene f:><;on de plier les foies
n'efl en ufage que daus les .foies d'
:\
viguon, dú Viva-
rajs
~
du D auphiné.
Voyez:.
Me.TTE.,.UX .
·
, M ASSE, f. f. (
Tailland .
)'
eípeces de inarte•ux qui
(OI][
f~briqués
par les Taillandlers.
&
a
l~ufage
des
~harrons
&
des Car¡iers . Ceux-ci s:eo
f~.rvent
pour fen–
dre les blocs de pierré.
· ·
MASSEL TERRE JIOLAIRE DE,
(Hi(l.
nat.)
t~r.e
ci'un be:¡u rouge, graflc
&
d•mce au
tou~her ,
adhéren–
'e a la lsnglle; elle en
rre~-pure;
elle fe rrouve
a
M a[–
f•l
en Siléfie.
Le plomb natif de
Maffil
a forr embaralfé
les M i–
néral<,gines . Ce foor des grains de plomb pur, femb la–
ble
a
de la dragée, qui out éré trouvés daos une butte
de Cable en Siléf!e, dans le voifinage de cene ville. On
pe fait quclle en lem: ,origiQe'
&
lj
00 doit regarder
M A S
ces gr3ins de plomb comme produits par la narure ou
par l'art: ces grains font
bl~ncs
_:l.
l'exrérieur cnmme
de la cérufe;
&
M . de jul11crmr qne c'cfi accidenrel–
lemem qu'ils om été tofcHlÍ> dan; cet endroit, qui ne
paroit poim de nature
it
les avoir produits . ( -
)
MAS . ELOTTE, f. f. en
t.rnu de Fo,d<ri<
dl
une fuptrtluité
dt
méral qui le rrouve aur moule; des
pieces de canon
&
des mortiers, aprcs qu'lls om ét4
coulés; car il faur toOjours mcrrre plus de métal qn'1l
n'en e
ti
befoin pour ce que I'ou a
a
fond rc. Quand
on coule la piece, la volée en bas, la
m•ffeiot&e
fe trou·
ve
a
12
culatTe: c'ell
le
métal le dernier fondu ; on
le
fcie lorfqu'on repare la piece.
Voya:.
VoüE , CuLAS•
SE,
&c.
MASSE MORE,
f.
f. (
Mari,e .)
c'ell du bifcuit
pilé dont on nourrit les betliaux fur un vailfeau, quand
oo n'a rien autre chofe
:l.
leur donner .
MASSEPAIN, f. m."'
t<rme de Confi[eHr ,
~e
fonr
des efpeces de pains d'une pare d'amandc
&
de fuere
1
a•peu-pres comme celle des bifcuirs; on en
fa
ir avec
la marmelade de preíque tous les fruirs, dans chaque
íaifon .
MASSERANO,
(Giogr. )
perite place d'halie en–
clavée daos le Piémonr entre le Verceillois,
&
le BicJ,
lois; c'eíl la capirale d'un pelit étar de
m~
me nom,
avec tirre de principamé. E lle etl Cur une' monta!l_'!e,
il
huir li<ues
N.
O . de Vercd l, dix ·huir
N. E.
de
1
u–
río.
Lon,(?.
2f.
40.
lat(t.
45'·
3~·
(D. '}. )
MASSETER, f. m.
t<rme d'AnAtomie,
cíl un muí–
ele triangulaire ;¡ deux retes'
&
qui fert
a
rirer la mi–
choire inférienre en en·haut
lorfqu'un mange.
Voyez.
MACIIOIRE .
Le
maffiter
el! gros
&
cdurt; il vient de
l'trcado
z
ygoma1iq'te
&
de l'os de la pommeue,
.&
s'infer~
dans
le bord imérieur de la máchoire i¡1férieure , dcpnis
íon
angle exrerne jufqu'a íon milieu . Ses fibres s'étendem ·
en trois djreaions différcmes
¡
celles qui ••iennent du
1,ygoma s'avancent obliquemem jufqu'au miliou de la
branche de la michoire; celi<s qni eartent de l'os de la
pommerte croifent celle·la:
&
les fibres q\¡i foqr au
milieu vont perpendiculairemcm depuis leur origine juf•
qu'a leur ioferrion .
Voy. Pla11c. anat.
(
MJolug.)
MASSETERIQUE, adj .
en
Anatomit,
nom d'une
artere qui íe dillribue au maflerer,
&
qui eíl produire par
la carotide externe. Voyn ' CAROTtDE .
MASSIA,
(Hi/1. mod. Culu.)
c'efi le nom que les
Japonnois donncnt
a
des petits oratoirrs ou chapcllcs
b1-
ti~s
en l'honneur des dieux íubalrernes; elles Iom detkr–
vies par un homme appellé
cqnufi,
qui ;'y uem pour
reccvoir les dons
&
les
offr~odes
des voyagenrs dévots
qui vonr invoquer le dieu. Ces
Clmufi
font ces téculirrs
i
qui les kuges ou prcrres de la reli;:ion du Sinws, par
un deliméreffcment alfe1, rare dans les hommos de kur
profeffion, ont aoandonoé le foin
&
le protit des cha–
pelles
&
meme des mía ou temples.
M
AS S
1AC, (
Glogr.)
perite ville de France dons la
haute Auvcrgne, fur la riviere d' Alagnon, entre Brion–
de
&
M urar.
Long.
l.t.
6. lat.
45'·
!l..
MASSICOT,
f.
m.
(Chimie
&
Ptinture.)
c'efl
aiufi
qu~on
nomme une chaux de plomb d'une couleur
Jaune dont les peintres fe fervem pour peindre en jaune.
Lorfqu'oo fait fondre dn plomb,
il
íe forme a ta fur–
face une pourire grife qui el! une vé.itable chaux de ce
¡nétal;
li
apres avoir enlevé cene poudre gtiíe on
!'ex–
pote
i
un feu plus violent, elle devienr ¡aune;
&
c'eíl–
la ce qu'on appelle
mafficot .
On peut encare le faire
d'une out re
fa~nn .
On n'au ra qu'a prendre de la aéru–
fe, c'ett-a-dire du plomb dillous par
k
vinai~re;
on en
remplira des vieu x canons de piíl'Jlers ;
un
bouchera ce¡
canoas avec de la terre
~laife,
&
on
les
mema daos le
fe
u
u
u oo· les riendra rouges pendant quarro ou cioq
hcures, au bout dcfquelles le
maflicot
fera f:lir.
Quelques auteurs diílinguent trois eípeces de
maflicot;
le blanc·, le Jaune
&
le doré . Ces trois efpeces foni
rroi~
ch1ux <le ¡¡Iomb, qui ont éprouvé des degrés de
feu difléreos.
Voyez:.
PLOJ)!ll ·
On donoe auffi quelquef.>is le nom de
maflicot
ou
de
maflichot
a
une compofirion qui
f~rr
de bafe
a
la
couverre ou aux vernis donr on couvre la fayence
&
la
poterie de rerre. C'ell une eípece de verre fait avec du
fable fin, de la foude ou de
13
potalfe . On
y
méle en–
Cuite foit de la chaox d'érain, foit de la lirhar¡;e, fvit
du plomb, fuivam différenres proportions . On
appli~lle
ce mé'ange en poodre fur les poteries que l'oo vout
verniffer,
&
on les expofe dans un fourneau, pour qué
cette compofition en íe fondant s'applique fur
le vai{·
feau.
Vuyo:.
Poru.u: . (-:)